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 miserable mornings neverending nights — ft. lynch

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Olympe H. Crawford


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Olympe H. Crawford





miserable mornings neverending nights — ft. lynch
06.11.16 15:13

pain pain





musique. ce n'était pas intentionnel - ça s'était fait instinctivement, inconsciemment peut-être même ((un désir)) réprimé depuis longtemps sans que les mots aient clairement traversé ton esprit pour autant
oh, olympe
assise sur le rebord d'une fenêtre de ta pseudo maison tu te sens pourtant si étrangère si déplacée si mal à l'aise si si si
olympe
jamais à sa place
et il y a autour de toi éparpillées sur le sol diverses feuilles et babioles - des pinceaux des feutres et stylos, des croquis des esquisses des peintures non-finies des milliers de couleurs à la parfaite beauté dont tu ne seras jamais le sujet et olympe
tes yeux sont rivés sur le ciel si gris si nuageux
((un peu comme tes yeux))
un peu comme ton coeur un peu comme tout ton être tu te sens pour une fois en harmonie avec quelque chose - tu aimerais t'envoler et t'éparpiller en centaines d'étincelles mais olympe hélas
tu n'es qu'une triste humaine
pas fichu d'être semblable à ses comparses le petit mouton noir du troupeau rué et brimé depuis longtemps
peut-être un peu trop
peut-être pas assez
tu n'as plus les idées claires ces derniers temps - il y a des lettres dans ta caboche entre deux silences angoissants ; des lettres si noires et criantes qu'elles si gravent et s'y plantent et grandissent de jour en jour même si tu les ignores
mais tu ne dis rien
tu ne dis jamais rien olympe ;
tu n'as sûrement rien à dire
puisque tout est de ta faute - ça s'accroche à ta moelle et s'implante dans ton foi ça le hurle dans ta tête et t'égorge à la fois tu n'es pas une victime, olympe, tout ce qui t'arrive est de ta faute et tu n'as rien à subir tu es sûrement celle qui provoque ((quels malheurs)) c'est sûrement ça, la vie, la normalité que tu as mille fois idéalisée oh olympe
tu ne sais plus trop
sans jamais avoir vraiment su
ce qu'était le bonheur ;
alors tu p l e u r e s
ce n'était pas intentionnel - ça s'était fait en silence et sans larmes ; quelques gouttes carmines sur la pointe de tes doigts un peu d'épiderme sous tes ongles ça te démangeait si fort sensation d'être sale et répugnante ((pour ne pas dire maléfique)) et tu ne t'étais même pas rendue compte de tes gestes, le regard rivé vers l'avenir en restant sur le seuil de ta mort
à force que les autres te fassent du mal
il a fallu que tu te rappelles ta propre place
par toi-même - parce que tu es une bonne fille
et que tu veux que maman soit fière de toi
alors ça s'écoule doucement sur tes bras, les plaies ci et là - plic ploc sur tes chaussures et sur quelques peintures en bas
tu saignes, olympe
tu as sûrement mal, olympe
tu es probablement triste, olympe
mais tu te tais, olympe

parce que parfois
les tempêtes les plus violentes
ne sont pas les plus bruyantes ;







hrp ; merci de ne pas intervenir dans le rp même si on sèche hihi thx.





go away




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Lynch D. Czerny


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Lynch D. Czerny





Re: miserable mornings neverending nights — ft. lynch
07.11.16 13:35



go away, and please

don't come back another day


Olympe éclatée, Olympe étalée dans toute la pièce. Il croyait même voir un bout d’elle sous la cheminée, et un autre au pied de la porte. La porte où il venait d’entrer.
il crut voir des larmes ; des pétales peut-être ; de la peinture ? – et espéra que ce soit cela
mais non.
Il crut ouïr la pluie – plic ploc ; et le beau temps bizarrement ; le bruit d’une fenêtre brisée ? – sans doute son ange qui venait de se défenestrer. Il était sûrement bourré, ton ange gardien, Olympe. Il n’était pas très doué oui.

Il s’avança jusqu’à elle en faisant gaffe à ne pas marcher sur les autres fragments d’elle éparpillés sur le tapis.

Une fois plus proche, tu réalises que c’était ni la pluie ni des larmes, que ce n’était pas un rouge artificiel non plus ; c’était juste la fatalité.

« juste » - tu ferais mieux d’aller de défenestrer aussi, Lynch, t’es pas mieux. Quatre ans que tu la connais, c’est à ça que ça se résume, ce que tu penses d’elle ? La fatalité ?

Quatre ans que tu la connais, tu l’avais déjà vu se prendre des mûres qui la rendait verte par endroit de sa peau ; tu l’avais déjà vu avec des cheveux plus courts ; tu l’avais déjà vu parler, interagir, mais jamais avec toi. Pas que tu t’en plaignais, pas vraiment, c’était votre engagement tacite.

Quatre années sur ce canapé des serdaigles ; il est sûr que vos côtes se sont rapprochés l’un de l’autre, que le vide s’était comblé un peu. Vous vous asseyez plus proches, au point où vos coudes s’effleuraient parfois lorsque vous bougiez – lorsque vous peignez, ou que lorsque vous tourniez frénétiquement des pages de livres. Mais jamais au grand jamais vous ne vous adressiez la parole. Des regards, oui. Des origams anonymes parfois, aussi. C’était juste comme ça, entre Lynch et Olympe. C’était des regards, une présence discontinuelle, un canapé de sitecome qui ne fait pas très rire. Deux étrangers qui ne parlaient pas la même langue – mais qui venaient d’un ailleurs commun, étrangement.

Olympe.
Olympe qu’est-ce que tu fais encore ?
T’as l’impression qu’il n’y assez de rouge sur ta toile, hein, dis.

Reste ici Olympe.

Le ton n’était pas accusateur, malgré qu’il était un peu fort, un peu pressé. De la même manière que tu pressais son épaule de tes doigts ; pour l’arrêter.
Et tu serrais fort, Lynch, et peut-être que tu lui faisais même mal un peu.
Mais tu continuais à serrer fort. Tu serrais malgré que tu savais que ça faisait mal un peu.
C’était ta manière de lui faire sentir la réalité, la présence, le présent;
celui de la vie ?

Tu voulais garder son sable formé encore pour ça que tu serrais, tu voulais garder le château de sable debout. Tu voulais être la mer salée oui, pas seulement celle qui détruit nos rêves d’enfants, mais celle qui brûle la plaie pour la cicatriser.
Tu voulais être l’eau salée qui permet de garder le sable collé, reconstitué, composé. Reformé. Uni.

Lorsque tu desserras ta prise de faucon, c’est pour t’agenouiller et prendre son avant-bras peinturluré d’une main. Tu sors un mouchoir (et lorsque tu l’ouvres une pièce tâchée de terre en tombe – mais tu t’en fous de cette pièce à cet instant). Tu noues le mouchoir autour de son poignet puis sort ta baguette pour la tapoter doucement contre le tissu qui se colorait déjà.

Episkey.

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Olympe H. Crawford


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Re: miserable mornings neverending nights — ft. lynch
07.11.16 19:42

pain pain





c'est un son de pluie à tes oreilles - apaisante accalmie qui aborde ton cœur amer de toute affection ; tu t'es sentie envolée éparpillée aux quatre coins de la salle si grande olympe éteinte olympe un peu plus vivante ((quand elle rêve)) avec ses yeux au dehors quand olympe se dit
qu'elle serait mieux loin d'ici
là où il n'y a personne
là où elle n'est personne
là où olympe n'est qu'un nom gravé sur le s o l
olympe olympe petit bout de papier froissé comme de nombreuses esquisses ratées tu continues de te piétiner du bout de tes doigts - rayer les constructions et les attentes d'autrefois ; olympe qui s'accroche seulement à cette sensation de brûlure qui t'emporte et t'envole t'effeuille loin de tout mais trop faible pour te redonner goût
c'est mal, oly
si maman te voyait
tu serais sûrement punie
c'est mal, oly
si papa te voyait
il serait sûrement infamie
c'est mal, oly
si dae te voyait
//
ne pense pas ne pense plus ((à ce nom)) qui accentue la violence sur le bout de tes doigts ((colère contre lui)) mépris contre toi ; et tu voudrais pourtant t'adonner à fabuler oui sur son si grand éclat qui t'a de nombreuses fois ((tuée)) éblouie rendue si ((malheureuse)) fière mais reste ici olympe pourquoi quand tu veux partir si si si loin de tout de lui et de cette voix qui brise tes désillusions saveurs fraises - couleur sanguine et noix de macadamia
tu ne l'as pas entendu venir - c'était si lointain et incertain ; et tu ne l'as pas reconnu - pas au son de sa voix aux effluves de douceur et de torpeur - tu as relevé tes yeux où la moindre étoile est maintenant éteinte vers son être si familier et tu voudrais épouser de tes lèvres son nom mille fois lui donner une nouvelle sonorité qui lui est encore inconnue depuis toutes ces années mais olympe
peut-être es-tu trop concentrée à te dire en cet instant que la douleur te va si bien - qu'il pourrait serrer encore plus fort pour mieux te retenir parce que toi aussi tu as un peu peur de prendre ton envol en réalisant ce que tu fais - pourtant il n'y a rien
pas de pulsations frénétiques
dans ta cage thoracique
l'indifférence à en crever - un certain vide qu'il faudrait sûrement combler pour ne pas t'effacer tout à fait. tu le laisses te toucher sans éprouver ce dégoût instinctif - étonnement léger mais rien de bien vif - alors que tes yeux dérivent quelques secondes sur le tintement du métal sur le sol pour se laisser absorber par un faciès familier
jamais tu ne te lasseras
de ces cheveux plus noirs encore que les tiens
de son regard aiguisé - un peu rouillé peut-être
d'un bleu plus profond que les couleurs de votre ma i  s o n
une profonde chaleur puis un froid glaciale sous le tissus à ses mots te faisant demander quelle utilité pour le mouchoir et soudain, tu dis tout bas comme s'il n'y avait que ça à dire désolée, il est tâché maintenant. c'est un souffle, un murmure, quelque chose de doux et d'un peu terne, terriblement frêle et précieux - un peu comme toi. il y a encore quelques gouttes rouges sur ta peau que tu effaces du bout du doigt, un peu trop machinalement
olympe
oly mp e
o l y m p e
il n'y a plus rien à faire pour toi je crois
tu as une belle voix arrête
arrête donc
d'aduler les autres
quand tu ne sais pas

((t'apprécier toi))





go away




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Lynch D. Czerny


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Lynch D. Czerny





Re: miserable mornings neverending nights — ft. lynch
08.11.16 0:06



go away, and please

don't come back another day

C'était prévu.

Qu'il se tâche, qu'il se colore, qu'il prenne un peu de ta couleur et de ta vie. Vois-tu, Olympe, l'utilité du tissu c'est qu'il sera la cicatrice que tu ne garderas pas. Il est si facile de faire disparaître des choses, des notions, des plaies grâce à la magie. Si facile d'en faire apparaître aussi. Parfois à en douter, à se demander si ça a réellement été là.
à se demander si ça a réellement disparu ?

C'est vraiment partie, cette blessure ?
Elle n'était pas un peu ridiculisée, cette blessure? La manière dont elle a été aussi facilement refermée – un coup de baguette et hop plus rien.
Comme si elle n'avait jamais été là ; pas de cicatrices,
pas de trace,
pas d'histoire.

Non, ça n'a pas disparu, et ce n'est pas invisible non plus. Du moins pas pour Lynch. Ce que tu viens de faire, Olympe, ce que tu viens de faire, Lynch il ne voulait pas que tu l'ignores, que tu fasses comme si de rien était. Il ne t’accusera pas, mais il ne voulait que tu oublies où tu étais allée aujourd'hui. Il ne voulait pas te perdre, Olympe, que tu te perdes dans ces endroits avec seulement des échos pour te guider.

Il laissa le mouchoir là ; il serait pourtant si facile de le nettoyer avec un Tergeo et de le récupérer.
Mais non, il était pour toi le mouchoir, Olympe. C'était le tiens maintenant. Il n'avait relevé la tête lorsqu'elle ramena le sujet sur sa voix. Il fit mine de se retourner pour ramasser la pièce tombée et la glisser de nouveau dans sa poche. Il resta pourtant agenouillé en face d'elle, et lorsqu'il décida de la regarder enfin, il réalisa qu'il ne connaissait pas ses traits aussi bien qu'il le pensait. C'était la première fois qu'il la regardait d'aussi près, et de cet angle aussi.

Elle était tamisée
Olympe.
elle était belle oui
mais sans être tout à fait là ; sans être entièrement ici
il n'avait pas réussi à empoigner et ramener chaque partie d'elle ;
il ne réussira jamais peut-être

...


...


...

...et ce n'était pas tant un mal, c'est ce qui lui donnait l'attrait d'un trésor.

Une belle voix, donc ? Peut-être. Peut-être, mais seulement avec Olympe alors, sa voix n'est pas épineuse lorsqu'il s'adresse à elle.  

Faudrait qu'on parle, je crois.

Tu te relèves.

Mais pas ici,
Pas dans la scène du crime.

Viens on va s'asseoir.
Mais pas loin non plus ; sur notre canapé.

Tu lui tends la main pour qu'elle la prenne – si elle ne la prend pas, tu ne t'en formaliseras point et ouvriras seulement la marche jusqu'au canapé.

On pourrait avoir du lait au miel, s'il vous plaît ?

Il avait beau être imbuvable avec ses confrères, il était pourtant respectueux et courtois avec les elfes de maison et toutes autres espèces. Tant qu'on ne lui marchait pas sur les pieds, bien entendu.

Ça te va, du lait au miel ?

Fit-il en se tournant à moitié vers elle pour lui demander son avis. Deux tasses apparurent effectivement sur la table quelques secondes à peine.

Merci.

Fit-il au vide, s'asseyant sur le canapé juste après Olympe.

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Olympe H. Crawford


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Re: miserable mornings neverending nights — ft. lynch
08.11.16 19:54

pain pain





musique. il a les yeux plus beaux que cepheus
si ce n'est vela
une profonde galaxie
dans laquelle tu songes soudain te perdre plus souvent
sans pour autant parvenir à soutenir le poids des étoiles qui brillent et s'alignent - les collisions de leur beauté qui te parviennent et les éclats que tu y lis ; tu pourrais le peindre, là, de suite, car tu le trouves si beau inquiet et quelque peu malheureux
peut-être à cause de toi
sûrement à cause de toi
et tu es à la fois bouleversée de le rendre comme ça si tu n'en es fière de lui attribuer une telle beauté
c'est toi qui a peint ça oly
comme quoi tu ne peindras jamais
quelque chose d'heureux
tes doigts serrent doucement le tissus sur ta peau, une douleur diffuse encore présente mais pas réellement gênante et tu joues légèrement avec les bords du nœud c'était prévu mais il est si triste de prévoir la séparation de quelque chose, le tâcher - le rendre aussi sale que tu l'es ((tu te sens coupable)) ça te mord le ventre puis les côtes et ça te décarcasse sans un mot ni regard
tu commences à comprendre
((sans réellement le pouvoir))
ce que tu t'es fais
et tu pourrais en être triste et désolée mais la seule raison qui te vient pour t'excuser c'est cette préoccupation dans ses yeux ; quand il brise encore une fois votre serment tacite pour faire résonner quelques si délicates notes dont tu ne te lasses pas faudrait qu'on parle, je crois il croit il croit il croit mais tu n'as rien à dire toi il n'y a jamais eu de mots pour toi ((on les a tous coupés)) sous tes petits pieds il n'y a jamais rien eu à exprimer si ce n'est des monts et vents de tristesse et d'injustice qui te semblent aujourd'hui si justifiés
parce que tu n'es tout simplement pas
une bonne fille
oh oly - n'as-tu rien à dire ou n'y a-t-il jamais eu quelqu'un pour réellement t'écouter ? celui qui a égorgé tes syllabes c'était toi ou tout le reste du monde ? ((les normes)) la vie ((les adultes)) mais les enfants surtout oh si seulement si seulement oui tu avais su
résister
avoir un peu plus de volonté
pour briller
tu serais sûrement plus que le fade reflet de sa candeur et sa beauté - tu serais sûrement plus qu'une ombre
mais ça te va tristement bien
il se relève, vous enlève de ton assassinat sur quelques rêves à tes pieds et sur tes bras et te
tend la main
tu la regardes quelques secondes, circonspecte et il est impensable pour toi de songer à y toucher - et si tu le salissais ((si lui était sale)) tu aurais sûrement encore la nausée ((comme tu l'as toujours)) et il faudrait peut-être tuer autre chose comme ta curiosité naissante par rapport à cette chaleur quand tu effleures ses doigts des tiens - curieuse et stupéfaite de ne pas te sentir oppressée ou acculée pour ne pas dire agressée et peut-être que ça te ferait te sentir un peu
mieux
parce que se sentir bien c'est encore si loin
tu finis par entrelacer vos doigts et te relever à ton tour sans faire attention aux dessins - ça ne tournait plus trop rond dans ta tête ((est-ce que ça a déjà été le cas)) tu le suis et hoche silencieusement la tête à sa question - ça t'étonne un peu, parce que tu ne le pensais pas demander quelque chose d'aussi doux - pour toi comme pour lui
mais tu te rappelles que tu ne le connais pas
qu'il n'est qu'un nom entendu au coin d'un couloir
et des années de présence à tes côtés
sans la moindre information qui s'échappe
- quelques coupes de cheveux et des habits qui changent mais pas bien plus que ça ((il n'était pas bien plus que ça)) parce que maintenant tu ne peux plus dire que c'est encore le cas. tu t'assoies sur le canapé et, par réflexe, attrape l'un des plaids que tu enroules autour de toi, tes cheveux tombant en vrac sur tes épaules comme ton visage et cachant ton expression trop neutre et endormie - tu aimerais bien dormir, tu te sens lourde et fatiguée ((vidée))
tu lèves un peu le regard dans la pièce, l'impression de la redécouvrir encore une fois avant de finir par élever la voix lynch ça te fait tout drôle - c'était joli, sur ta voix ((ça te fait bizarre de penser ça)) avec ton bel accent anglais et ta sonorité si douce et un peu brisée - il n'y a rien qui suit pendant un temps, juste son nom qui pèse sur tes lèvres et tu finis par avouer, coupable j'avais juste envie de le dire ça te fait tout aussi drôle de parler parce que
tu n'aimes pas ça
et tu n'es pas douée
mais tu te sens toujours un peu mieux quand il est là et ça te rend peut-être un peu plus humaine et vivante - normale, sans doute. tu finis par relever la tête vers lui pour mieux rapidement en détourner les yeux - on ne change pas tout du premier coup tu n'es pas en cours ? qu'elle dit en n'y étant pas non plus.





go away




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Lynch D. Czerny


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Lynch D. Czerny





Re: miserable mornings neverending nights — ft. lynch
09.11.16 21:47



go away, and please

don't come back another day


Il est triste oui, à en crever ; il est triste à prévoir les séparations. Et à les regarder de loin comme on admirerait les sinuosités qui se creusent entre les montagnes. Il est triste, Lynch, à prédire la vie ─ de la même manière qu'il avait prédi la fatalité qui t'accablait, Olympe. De la même manière qu'il pressent la fin de sa vie, et le début de sa mort dans pas longtemps (dans pas longtemps ─ il se le répète depuis quatorze ans).

(pour rester vigilant.)

Et il a rarement tord
il en est venu à détester quand il a raison.
il en est devenu tordu.
au point de faire du tord aux autres.

On se demanderait alors, si c'est lui qui est un génie ou si c'est la rationalité de l'univers est faite uniquement de matière sombre.

Mais l'univers est fait d'autre chose que de matière noire, autre chose que des molécules en orbite et d'étoiles à l'explosion panache. Il est fait aussi de magie, et la magie, on ne peut pas la prévoir.

Il ne pourrait tout à fait te prédestiner,
il ne réussirait à aligner tes étoiles,
Olympe.

De la même manière que ta mère n'avait prévu ta magie,
de la même manière que tu n'avais prédit ta propre magie.

Tu avais tourné ta tête vers sa direction lorsqu'elle t'appela, puis retournas regarder le salon lorsqu'elle avoua qu'elle voulu seulement t'appeler.
Tu te penches pour attraper un verre et le lui tendre ─ le tiens resta fumant sur la table.

Le professeur a eu un empêchement.

Il n y avait pas besoin de te demander pourquoi tu n'as pas cours, toi, Olympe ─ il savait pourquoi, il voyait pourquoi.

Tu te tournes vers elle pour la regarder malgré qu'elle ne soutint ton regard. Tu avais envie de dégager ses cheveux d'un côté ─ t'avais l'impression qu'elle pleurait, à la manière dont elle était emmitouflée dans son plaid et ses rêves brisées.

Attrape.

Tu sors la pièce de ta poche ─ enlève un peu croûte de terre de ton ongle ─ pour la lui lancer dans l'air. Si elle n'a pas le réflexe de l'attrape, la pièce retombera simplement sur ses genoux

Fais un vœu et lance la par terre pour voir.

La pièce avait un calice gravé d'un côté / le dos d'une femme de l'autre.

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Re: miserable mornings neverending nights — ft. lynch

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