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 Thank Merlin, I'm pretty

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Neutre
Austreberthe Blacksmith


Messages : 33

Date d'inscription : 14/10/2016

Austreberthe Blacksmith





Thank Merlin, I'm pretty
17.10.16 21:54

BLACKSMITH AUSTREBERTHE.

FEAT avatar inconnu


JE SUIS Austreberthe Blacksmith, J'AI 17 ans JE SUIS anglaise ET MES PARENTS SONT moldus, pour les adoptifs, vélane et  sans doute sorcier, pour les géniteurs JE SUIS EN 3e année ET J'ÉTUDIE pour les buses OPTION étude des runes et soins aux créatures magiques JE FAIS PARTIE DES neutres ET MA MAISON EST attendre la répartition. J'AIMERAIS RAJOUTER QUEj'ai froid aux pieds, souvent, et je cherche quelqu'un contre qui les réchauffer

❝ Dirty little secrets, dirty little lies ❞

MON ÉPOUVANTARD EST le directeur de mon école fondamentale moldue
L'ODEUR DE L'AMORTENCIA  chocolat chaud, violette, foin et parchemin
MA BAGUETTE EST FAITE DE aubépine - poil de troll - peu flexible - 27,8cm.
MON PATRONUS est une hyène.
MA MATIÈRE FAVORITE EST défense contre les forces du mal  
JE SUIS DOTÉE d''un charme surnaturel, puisque je suis semi-vélane
ET J'AI de grandes lunettes cerclées de noir.
MON MEILLEUR AMI EST mon chat du moment. Un futur traitre.




Caractère.

Austreberthe, elle a le rire facile, surtout si on lui parle de son nom. Le rire et le regard qui pétillent de promesses de vengeance. Elle a le sourire innocent, le battement de cils convaincant, et un monde derrière les paupières, bien caché. Des tumultes, des failles et des torrents qui bouillonnent et s'écrasent sur des rochers et des pics. Des neiges et des givres. Des soleils printaniers qui se posent sur les fleurs, dans les sous-bois de ses pensées. Quelques parfums de marrons chauds, aussi, quelques ors automnaux, et le croquant des pommes chaudes de soleil, sous la dent. Elle a tout cela, et des plaies à vif, sous la peau, bien à l'abri, avec des flèches, des lames et des armes, prêtes à attaquer. Sous le velours de l'épiderme et du sang de semi-vélane.

Elle a l'amitié exclusive, aussi. Comme une pierre précieuse échappée à ses veines, qui roulerait sur sa main pour atterrir dans une main étrangère. Unique, précieuse, qui arrive presque par accident, toujours par surprise. L'amitié qui exige et crisse des dents, s'attache et griffe, parfois. Mais nous ne parlons ici que d'amitiés vraies, profondes, de celles qui créent des oasis dans les déserts.

Pour les autres, la multitude d'autres, elle a le sourire facile, indulgent, l'humeur en sinusoïde et quelques piques enrobées de sucre et de charme. Une pointe de métal, dans un voile de soie. Un peu de piment dans du miel. Elle ne leur donne pas exactement ce qu'ils voudraient, aux autres, elle n’est pas le parfait petit robot poli, lisse, joli, qui se laisse admirer sans protester, elle a des aigus et des graves, des soubresauts d'animal sauvage, de bête indomptée, de gamine effarouchée.

Ne le lui dites jamais ainsi.

Elle cache presque bien son mépris, Austreberthe, pour les mouches qu'elle attire malgré son vinaigre. Elle cache presque bien son agacement, son dédain, son envie de s'arracher le sang et la moitié des gènes, d'être une autre. Elle ne l'utilise presque pas, son don. Juste quand il peut lui être utile, juste en les méprisant, ceux qui succombent. Juste pour rire. Elle a peu de mou, peu de doux en elle. Plein de rage. Parfois elle se dit que si elle avait su dès l'enfance... Puis elle hausse les épaules.

Mais elle a le cœur tendre, sous le granit, sous la céramique et la pierre. Elle s'émeut du sort d'un chaton ou d'une mouche, perdue dans un verre. Elle s'émeut, elle se trouble, elle tend le doigt, la main, le cœur, sauve l'insecte, caresse le félin, l'adopte, en devient folle, presque à lier, sans personne pour la lier, la retenir. Pas même les chats. Ils ne l'aiment pas. Difficile à comprendre, mais il faut bien l'accepter. Ils restent un temps puis fuient. Peut-être faute de récolter assez de regards admirateurs et de caresses, à ses pieds. Y a-t-il plus égocentrique qu'un chat ?

Elle fonce toujours la tête la première. Vers l'inattendu, vers le danger. Là où on en l'attend pas. Elle a des sortilèges étrangement agressifs, efficaces, presque guerriers, elle se retrouve à relever des duels, des défis, des gants jetés. Pas le temps de réfléchir ou de douter. L'égo trop vite blessé. Disproportionné. Hypertrophié.

Elle a tout ça, Austreberthe, elle est tout ça. Dans sa carcasse souple et frêle, douce et grâcieuse. Un jour, sans doute, elle en explosera.


Histoire.



Une semi-vélane abandonnée. Peut-être à cause de parents morts, peut-être à cause de géniteurs effrayés. Dans une boite aux lettres. Celle qui accueille anonymement les enfants trouvés. Une semi-vélane chez les moldus, donc. Trouvée, puis adoptée. Un si joli bébé...

Et une mère un peu trop fascinée par le moyen-âge, haut, si possible, et mérovingien, plein de cabochons et de pépins. De péripéties, de romans pré-courtois et de Charles.

Une si jolie enfant. Malgré les lunettes qui ressemblent plus à des culs de bouteille, et un air de liane trop vite poussée, anguleuse, prête à casser. Les genoux plein de bleus, mais les yeux plus bleus encore. Et quelques incidents étranges, pour mettre du rêve et de la magie dans le quotidien de ses parents.

Une gamine blonde au teint de pêche, aux lèvres de fruits, et qui attire les regards. Certains regards plus que d'autres. Ceux d'un directeur d'école. Elle attire les mains, aussi, dans ses cheveux, sur ses épaules, sur sa taille, son dos, et les câlins. Elle ne réalise pas tout de suite que quelque chose cloche, que quelque chose résonne, faux, mal, dans ses os, en sa chair: elle mettra des années à comprendre vraiment.

Elle lui en veut un peu, beaucoup, à la folie. Pas assez. Elle comprend un peu. Sans excuser. Elle à de la rancœur, Austreberthe, pour lui. Pour ses parents qui l'ont abandonnées, avec son sale don, au milieu des moldus, des ignares, des loups.  Sans une explication. Sans une protection. Elle a des litres de rage dans le sang, qui le gonflent et rosissent ses joues, obscurcissent l'or, dans ses yeux, le font briller.

L'adolescence... Le début... Elle ne sait pas comment elle y survit, elle tombe en amour puis en haine, en colère puis en joie, elle tombe sans cesse, d'une bouche à l'autre, d'un cœur à l'autre. Sans rien comprendre. Il y a quelque chose de terrifiant dans ses chutes incontrôlées et dans les regards qui la suivent. Quelque chose qui lui glace le sang et échauffe le ventre.

Elle survit, pourtant. Ne lui demandez pas comment. Elle collectionne les prétendants comme les pierres d'un collier, fait des tours et des tours de perles, qui pèsent à son cou et lui ploient le cœur et le corps. Elle ne contrôle rien, Austreberthe, pas les piques jalouses des condisciples délaissées, pas les regards enamourés., ni les mains baladeuses. Et de plus en plus, elle repousse les mains et croise le fer du regard, et de plus en plus elle se dit qu'elle pourrait être top modèle, si elle le voulait, elle, au moins, et ...

Et puis une lettre, sur un parchemin crème, épais, doux au toucher, doux à l'âme. Une bribe d'explication. Sorcière. Elle est sorcière, elle ensorcelle, charme, enchante. Sa mère et son père rient un peu, après la première surprise, et les jeux de mots n'en finissent plus.

Un univers qui tremble puis s'écroule, et se reconstruit étrangement, bizarrement. Un peu en biais, un peu bancal. La sorcellerie existe, et ce sera son univers. Dès à présent. Sans qu'elle en ait jamais entendu parler. Le chemin de traverse. Les magasins. Les gens étranges, comme arrachés au temps, aux pages d'un livre de conte, si bizarres, et qu'elle dévisage. Qui la dévisagent... Comme les autres. Et des murmures, qui lui donnent envie de se frotter le nez, de se laver les dents, en se demandant si elle a un peu de laitue coincée quelque part, entre deux dents.

Derrière ses parents, ses pas se plombent de déception, ses épaules se ploient.Lentement. Surement. Il lui faut une baguette, sa baguette, et le regard perspicace d'un fabricant, pour apprendre ce qui coule en son sang. Un père sorcier. Une mère vélane. Pas même humaine , non, vélane. Elle n'est qu'à moitié de la race de ceux qui l'ont adoptée. Elle en reste bouche bée. Eux aussi.

Elle doit apprendre, vite, bien, elle a du retard sur tous les sorciers qui connaissent la magie. Elle a du retard sur tout le monde,à se découvrir si tard, à dévorer les livres qu'elle a pu acheter sur les vélanes.

Du retard et de la rage, encore, qui grossit et s'enracine dans ses veines et son ventre, prête à exploser.  Qui ne disparait pas, comme par magie. Cette magie-là n'existe pas, elle se farcit l'autre, celle qui soulève des plumes, fabrique des potions et nourrit des hippogriffes.

Elle les aime, les hippogriffes, comme elle aime les sphynx, les licornes, les chouettes, elle aurait envisagé de se spécialisé dans le domaine, puis elle a entendu parler des vélanes comme de créatures, comme de bêtes.

Oh, elle a de la rage partout dans le corps. Elle ne le sait pas, ou à peine. Un jour elle sera submergée. Inondée. Débordée. Un jour elle se noiera. En attendant elle étudie, elle rit, elle chante et se bat, du haut de ses dix-sept automnes, des on agacement pour les regards qu'elle attire. Elle vit sa vie. Etudiante. Un jour, peut-être, Aurore, ou mage noire. Elle s'en fout. Elle ne sait pas. ELle veut apprendre. Comprendre. Oublier. Exister. Semi-vélane. Semi-humaine. Semi-sorcière. Semi-moldue. Semi-tout, entièrement rien.  


PSEUDO.

... Si vous ne m'aimez pas, accusez Cecil, c'est sa faute si je suis là...

Na!



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Neutre
Demeter H. Green


Messages : 323

Date d'inscription : 25/04/2016

Crédits : YAYA LE PLUS BO ♥♥

Double Compte : Joan PARKER

Demeter H. Green





Re: Thank Merlin, I'm pretty
17.10.16 22:36

Bonsoir et je l'ai déjà dit sur la CB mais bienvenue officiellement sur Firewhisky Austreberthe ♥️ Lire ta fiche était vraiment un grand plaisir, tes métapohores sont très jolies et ton rythme vraiment super agréable, je suis toute admiration devant toi !! Et ton perso est aussi super intéressant et du coup on a hâte de la voir interagir et j'ai hâte de voir comment tu vas faire ressortir son côté doucement méprisant en RP. Et j'aime beaucoup aussi son côté sanguin qui pour moi la rend très humaine et attachante une fois qu'on connaît le perso swag bref bref je m'étale tout ça pour dire que tu es VALIDEE !!! Je te souhaite un excellent jeu et j'espère que tu vas te plaire sur le forum ♥️



serpentard !


Félicitations ! Le choixpeau a bien lu dans ton esprit et t'as réparti dans la maison des malins qui arrivent toujours à leur fin. Tu peux maintenant te balader sur le forum comme tu le désires. Nous te conseillons de suivre Être un sorcier pour les nuls qui te guidera pour faire des premiers pas sur le forum !
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Personnel
Cyrian Aefferden


Messages : 108

Date d'inscription : 28/09/2016

Feat : Saitō Hajime - Hakuouki shinsengumi kitan

Crédits : Kieran

Double Compte : Cecil Manor

Cyrian Aefferden





Re: Thank Merlin, I'm pretty
17.10.16 22:40

Bienvenue sur FW love

Je te relis avec un plaisir toujours égal et à la fois renouvelé.

J'adore cette persotte, toute en terre, en verre et en électricité love
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Neutre
Austreberthe Blacksmith


Messages : 33

Date d'inscription : 14/10/2016

Austreberthe Blacksmith





Re: Thank Merlin, I'm pretty
17.10.16 22:44

Merci beaucoup, Demeter, pour la validation si rapide, et les compliments :D Je suis curieuse de jouer Aus' en rp et de voir ce qu'elle donnera!

Cyr <3 Merci beaucoup! J'espère garder toute l'électricité :D
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Re: Thank Merlin, I'm pretty

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