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 Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)

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Duelliste illégal
Arthur B. White


Messages : 110

Date d'inscription : 29/03/2016

Double Compte : I. de Ghulle

Arthur B. White





Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
29.03.16 23:31

White, Arthur Blase


JE SUIS TROP BIEN POUR ÊTRE SURNOMMÉ.

ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE Né le premier octobre 1999 à Dublin. En Irlande, pour les incultes, et je sais qu'il y en a.
NATIONALITÉ ET ORIGINES Vous croyez qu'un rouquin est forcément 100% irlandais ? Perdu, il est plutôt anglais, et a des origines italiennes du côté de son père.
SANG DE SORCIER Né-moldu.
GROUPE Non seulement il est un duelliste illégal, mais en plus, il en est le chef, n'est-ce pas formidable ?

ANNÉE D'ÉTUDE Un tout petit de troisième année.
PARCOURS Trop jeune pour choisir.
MAISON C'est un Serdaigle, un vrai.
BAGUETTE MAGIQUE Propriétaire d'une baguette souple, 25,4cm, acacia, plume de phénix.
PATRONUS Un renard, rusé comme lui.
ÉPOUVANTARD L'obscurité, le noir total.
AMORTENCIA Les cupcakes à la fraise.
DON MAGIQUE Aucun, pas besoin.

QUALITÉS ET DÉFAUTS
(++) Arthur, il dit bonjour à tout le monde, même aux elfes de maison. ▬  Arthur, il n'a jamais tapé personne, et il n'utilise pas non plus sa magie pour faire du mal à autrui. ▬ Arthur, il aime bien toutes les couleurs, même le rose, même s'il n'assume pas pour celle-ci. ▬ Arthur, il aimerait bien avoir une petite copine, mais il n'ose pas, il est trop timide pour demander à quelqu'un. ▬ Arthur, il a seize ans, et il n'a aucune honte à aimer les dessins-animés.
(--) Arthur, il peut vous mentir en vous regardant droit dans les yeux. ▬ Arthur, il aime bien l'argent, il l'aime même un peu trop. ▬ Arthur, il n'aime pas demander de l'aide aux autres, il préfère régler ses problèmes lui-même. ▬ Arthur, il ne fait pas vraiment confiance aux autres et a peu d'estime pour eux. ▬ Arthur, il est un peu trouillard sur les bords, il préfère que ce soit les autres qui se battent plutôt que lui.

SIGNE DISTINCTIF Arthur qui ? La plupart des personnes ne le remarquent même pas, et c'est tant mieux pour lui. Pourtant, ses flamboyants cheveux roux sont déjà assez originaux comme ça.
ANIMAL DE COMPAGNIE Une toute petite souris mâle appelée Cookie.

MATIÈRES OPTIONNELLES CHOISIES Arithmancie. NIVEAU SCOLAIRE Tout à fait moyen, il faut dire qu'il ne fait pas beaucoup d'efforts pour travailler. APPRÉCIATIONS Elles sont toujours excellentes, meilleures même que ce qu'il mérite, mais tous les professeurs l'adorent. REDOUBLEMENT Bien sûr que non. MÉTIER ENVISAGÉ Il ne sait pas encore vraiment ce qu'il veut faire de sa vie, il est possible qu'il laisse planer le doute à dessein, d'ailleurs..
LES B.U.S.E. {} Obtenu {} Recalé {√} Trop jeune.
BREVET DE TRANSPLANAGE {} Obtenu{} Recalé {√} Trop jeune.


CARACTÈRE  Arthur, c'est un sourire innocent où flotte un dernier soupçon d'enfance. Il semble un peu jeune pour son âge, comme si le temps avait oublié de s'écouler pour lui. La vie aussi l'a épargné, et l'on sent qu'Arthur est entier, sans la moindre faille pour noircir le portrait. Aucun traumatisme n'a imprimé sa marque dans sa chair ou son âme ; et son regard est un îlot de pureté, deux perles rondes aux mêmes reflets orangés que sa chevelure. On a tôt fait d'oublier la lueur espiègle qui parfois y brille. On ne peut voir derrière celle-ci aucune malice.
Car le bouillonnement incessant de son esprit ne saurait laisser de place à de la perfidie. Ses pensées ont la pureté de l'inventeur, qui coordonne les pièces qu'il a sa disposition sans forcément réfléchir à l'usage perverti que l'on pourrait en faire. Toujours une idée en tête, toujours une opinion sur chaque idée, Arthur pourrait se perdre dans les délices de son cerveau, se laissant entraîner par le fil de ses pensées jusqu'à oublier le monde qu'il entoure. Ce qu'il considère comme un danger et l'amène à s'entourer de gens bien plus terre-à-terre que lui, qui l'obligent à adapter sa façon de penser. Car c'est auprès des autres qu'Arthur a appris la notion de pragmatisme, qu'il est bien décidé à mettre en pratique. Se complaire dans un petit univers intellectuel bien aseptisé n'est de toute façon pas fait pour lui : Arthur a besoin de défis autrement plus stimulant que ses parchemins à remplir. En d'autres termes : il n'éprouve pas vraiment d'intérêt pour ses études, estimant qu'il existe bien d'autres moyens autrement plus intéressants de s'occuper dans la vie.
Tel un petit lutin, Arthur vous contemple de son regard espiègle sans forcément dire ce qu'il a en tête. Mais enfant sage, sans tout à fait être modèle, on ne peut pas dire que le garçon se fait remarquer. Arthur préfère avoir un ami de confiance plutôt que des dizaines de connaissances qui s'évanouiront dans la nature le jour où ils quitteront l'école. La popularité lui semble être une chimère dont il se passe très bien, car sa situation lui évite bien des ennuis. Personne ne le remarque, personne ne le connaît vraiment, personne n'ira donc se plaindre de lui. On pourrait dire qu'Arthur ennuie parfois, fascine peu souvent, mais qu'il se fait rarement détester. Mais bien plus nombreux sont ceux qui n'ont aucune opinion à son sujet. Ses professeurs, quant à eux, sont d'avis de présenter Arthur comme un élève agréable, l'un des rares peut-être de cette école à n'avoir rien à se reprocher. Il est vrai que ceux qui le connaissent vraiment s'attachent facilement à lui, le trouvant si naïf et si fragile qu'on ne peut l'imaginer être capable de faire preuve de méchanceté, et bien sûr, les professeurs font difficilement exception à la règle. Arthur a toujours ces petites attentions pour vous qui vous persuaderont qu'il tient à vous : il retient votre nom et celui de vos proches, vient vous souhaiter votre anniversaire, s'enquière de votre santé et de votre devoir, bref, un vrai petit ange, vraiment, dont on a envie de pincer les joues tellement il est mignon quand il vous sourit tendrement.
Bien sûr, on le considère comme intègre, et on a de bonnes raisons. Ses aveux maladroits sont trop honnêtes pour être des mensonges. Arthur semble d'ailleurs être un piètre acteur, toujours bafouillant, les yeux fuyants, les mains tordues par l'angoisse. Pas vraiment ce qu'on attend d'un manipulateur hors pair. Qui plus est, Arthur n'aime pas prendre le rôle d'un autre et selon ses dires, n'a pas vraiment d'ambition dans la vie. Il se plaît tel qu'il est et ne verrait aucun inconvénient à arrêter le temps, d'ailleurs. Accepter le présent et la vie telle qu'elle se présente à lui fait partie de sa philosophie de vie, mais on peut lui répondre que sa vie privilégiée est suffisamment agréable pour mettre facilement en œuvre ses principes.
Il est trop chou, ce garnement.

Tout cela est bien beau, mais peut-on vraiment oser comprendre Arthur avec cela ?
Qu'est-ce qui vous dit qu'Arthur est aussi franc qu'il le prétend ? Vos yeux vous trompent sans doute, et vous n'avez pas vu ces signes qui en fait n'existent pas. Votre intuition se retrouve quant à elle perturbée par les apparences trop fortes.
Oh, oui, Arthur est honnête. Tout ce qu'il vous raconte est vrai.
C'est tout ce qu'il ne vous dit pas qui pose problème.

Qu'est-ce que la vérité, pour Arthur ? Une chimère, une convention, un absolu tout relatif ? Il pourrait en discuter des heures et vous faire part de ses croyances dans le domaine. À ses yeux, il n'existe pas une seule vérité, mais plusieurs, construites par les hommes et plus ou moins partagées. Certains disent que ce que vous pouvez faire sans avoir honte de le dire est vrai ; Arthur vous répondra que ce point de vue est non seulement relatif, mais en plus faux. Les vrais menteurs n'ont pas de honte, et les honnêtes personnes ont honte de leurs meilleures qualités. Et encore ces deux catégories sont-elles trompeuses : personne ne peut entrer entièrement dans une ou l'autre.
Car oui, il faut vous le rappeler  : Arthur vous ment. Mais se ment d'abord à lui-même. Le fait qu'Arthur soit sa première victime peut surprendre, mais n'est que logique : un bon menteur croit toujours à ses mensonges. Une part de lui se considère comme l'élève discret et timide que tout le monde voit. Une autre se voit comme au cœur d'une immense toile d'araignées. Arthur prend plaisir à être les deux. Indécis, sans aucun doute, Arthur ne sait pas faire le tri dans les immenses possibilités qui s'offrent à lui, et hésite à s'engager pleinement dans une voie. Selon lui, ce n'est que prudence, il se ménage une porte de sortie. Un jour, peut-être, il lui faudra choisir entre être un élève moyen et être à la tête d'un réseau. Mais pas pour l'instant.
Car tout cela lui réussit très bien, pour le moment.

Sa plus belle réussite ? Sans doute l'émergence du groupe qu'il dirige en secret.
Déterminer si Arthur a repris les duellistes illégaux en connaissance de cause n'est pas chose certaine : il n'est peut-être même pas au courant de ses propres motivations et aurait très bien pu céder à un instinct éphémère tout comme avoir réfléchi à son idée pendant des mois avant de la mettre en place. De toute façon, cela n'avoir pas d'importance : le groupe est là, et qu'on le veuille ou non, c'est Arthur et personne d'autre qui tire les ficelles. Et pratiquement personne ne le sait.
Ne jamais l'avoir vu s'approcher d'un duel illégal ne veut pas dire qu'il ne trempe pas d'une façon ou d'une autre dans l'affaire. Pour des raisons évidentes d'anonymat, Arthur ne va pas s'exposer là où on pourrait faire le lien entre le groupe et lui. Tout semble se faire sans lui... et pourtant. Ne l'entendez-vous pas chuchoter à votre oreille des directives judicieuses ? Ne sentez-vous pas sa présence silencieuse, qui vous observe par derrière vos épaules ? Arthur n'a pas besoin d'être là pour savoir. Il sait, averti par son sixième sens surhumain – et surtout par son ami Lancelot qui se fait un plaisir de lui rapporter tout ce dont il a besoin de savoir.
On aimerait bien savoir ce qu'Arthur pense de l'organisation actuelle, mais il n'a jamais pris la peine de l'exprimer, pas même à ceux qui connaissent sa situation. La fierté d'avoir mené à bien son projet se mêle à une sorte d'amour semblable à celui de la paternité. Et pourtant, sans parvenir tout à fait à assumer ce qu'il a engendré.
Arthur n'est pas encore prêt à marcher dans la lumière, et il y a fort à parier qu'il ne le fera jamais. Et pourtant, il ne considère pas que c'est un problème. Ce n'est qu'une philosophie de vie.


Vous vous retrouvez face à un épouvantard, et vous vous rendez compte que vous avez oublié votre baguette — heureusement, vous avez votre cerveau et vos jambes. Que faites-vous ? Ça, c'est problématique. Puisque je peux difficilement faire de la lumière sans ma baguette, je vais probablement fermer les yeux, et je ne verrai plus qu'il fait tout noir.

Vous avez déçu votre baguette qui a décidé de ne plus vous obéir et qui n'en fait plus qu'à sa tête. Que faites-vous ? J'entame une discussion très poussée avec elle afin de déterminer avec précision son problème. Je tiens à entendre ses réclamations afin d'être certain de pouvoir engager des négociations avec elle. La baguette qui me résistera n'est pas encore née.

C'est enfin les vacances d'été ! Vous êtes prêt à partir dans le sud de la France avec vos amis, mais votre père s'est cassé une jambe et vous demande de travailler pour lui à sa boutique de balais magiques. Quelle est votre réaction ? Je ne peux pas abandonner mon père, mais laisser tomber mes amis serait également irrespectueux de ma part. Je cherche donc une personne de confiance pour me remplacer, mais je retarde tout de même mon départ d'un jour ou deux pour que mon père comprenne que j'ai ses intérêts à cœur.

Vous êtes en cours de potion, et la potion du jour explose à la moindre maladresse. Vous avez soudainement un trou de mémoire vis à vis du prochain ingrédient, que faites-vous ? Je n'hésite pas un instant à demander de l'aide au professeur. Je sais qu'il me l'accordera sans problème. Peut-être même finira-t-il ma potion à ma place ? Je peux toujours rêver.


On dit qu'Arthur, il n'a jamais dit le moindre gros mot de sa vie. En tout cas, personne ne l'a jamais entendu prononcer un seul.
On dit qu'Arthur, c'est un faux roux, non mais vous y croyez vous ? Ça se voit pourtant qu'il est né avec des cheveux poil de carotte.
On dit qu'Arthur cache des anti-sèches pour ses contrôles d'arithmancie, comme s'il en avait besoin.
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Duelliste illégal
Arthur B. White


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Arthur B. White





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
29.03.16 23:32

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L'enfance d'Arthur ressemblait à ces dessins-animés pour les tout-petits – c'est bien le seul endroit où l'on peut voir un enfant se jurer de ne plus jamais mentir après avoir mangé en cachette un morceau de tarte aux framboises, avoir accusé le chien lorsqu'on lui avait demandé où celle-ci était passée, pour finalement tout avouer sous le poids de la culpabilité... et entendre ses parents dire qu'ils le savaient, qu'ils attendaient simplement qu'il assume sa responsabilité, et tout s'était résolu comme par miracle.
L'adorable enfant était venu au monde dans une famille modèle et avait reçu à la naissance la lourde tâche de suivre les traces de ses parents. Mr. White était un moldu tout ce qu'il y a d'ordinaire ; carrure d'un employé de bureau légèrement bedonnant, cheveux brun cendré coupés courts, yeux bleus cachés derrière des lunettes noires, légères ridules au coin des lèvres lorsqu'il souriait. Il se levait tôt le matin pour partir travailler comme instituteur et revenait peu avant la nuit tombée, un journal à la main et une tasse de café pour sa femme. Le week-end, monsieur ne manquait jamais sa partie de bridge avec ses collègues, une tradition qui avait été établie à l'époque où Arthur n'était encore qu'un bébé. Il consacrait le dimanche à sa petite famille. Mrs. White était elle aussi une moldu tout ce qu'il a de plus ordinaire ; allure sportive de la femme qui ne sait jamais s'arrêter, tailleurs impeccables même en été, longs cheveux blonds ramenés sur le devant en tresse épaisse mais soignée, un trait de khôl seulement pour souligner son regard marron. Elle avait en charge le planning d'arrivée et de déchargement des bateaux du port de Dublin et avait dévéloppé la manie de vouloir organiser sa vie à la minute près. Sa vie se résumait donc à une perpétuelle lutte contre la montre, qui lui laissait parfois à peine le temps d'embrasser son fils au moment de le déposer à l'école. Mais qu'on ne l'accuse pas d'avoir été distante avec lui : elle aussi consacrait tous ses dimanches à sa petite famille, le seul moment de la semaine où elle se permettait de se détendre et d'abandonner sa montre dans le tiroir de sa table de nuit.
Douce et agréable petite vie qui était celle d'Arthur, le gamin qui était passé par toutes les phases de la vie d'un gamin. En un sens, il n'y avait rien à raconter : allumez la télévision ou lisez un livre pour enfants, et la vie d'Arthur défilera en détail sous vos yeux. Vous connaîtrez toutes les étapes de sa vie, jusqu'au moment où il entra à Poudlard, et nous reprendrons notre récit à ce moment-là, voulez-vous ?

Ah oui. Vous aussi, vous avez envie de voir derrière le rideau. Cela se comprend : quel enfant ordinaire pourrait faire de quelques duellistes illégaux mal organisés l'un des groupes les plus florissants de tout Poudlard ?
Effectivement, ce n'est pas à la portée de n'importe qui.

ARTHUR VA À L'ÉCOLE
Premier chapitre de la vie d'Arthur, son entrée à l'école primaire peu avant ses six ans. Suivant la mode du temps, ses parents avaient choisi une école fournissant un enseignement en gaélique, estimant que la connaissance d'une langue supplémentaire n'étant pratiquée que dans leur pays serait un atout pour son avenir. Ils avaient également fait le choix de la multi-confessionnalité, afin d'éviter que leur fils ne prenne partie pour l'une ou l'autre branche du christianisme qui avaient toutes deux ensanglanté l'Irlande pendant des décennies. Le choix parfait, donc, pour un gamin plus curieux que d'ordinaire, qui assimilait les connaissances plus vite qu'une éponge.

C'était là qu'il avait appris à se cacher.
C'était là qu'il avait appris la jalousie.

Une lettre, adressée par le professeur d'Arthur à Mr. et Mrs. White, disait ceci :
J'aimerais attirer votre attention sur quelques uns des problèmes posés par Arthur, afin que vous puissiez en discuter avec lui. Je crains que son comportement n'ait une mauvaise influence sur les autres enfants et ne contribue à la mauvaise ambiance de sa classe, dont il a dû très certainement se plaindre auprès de vous.
Votre enfant est brillant, mais il n'a pas la maturité nécessaire pour comprendre que d'autres puissent trouver difficile ce qui pour lui est inné. Il se moque très souvent des autres élèves, sans penser à mal bien sûr, juste parce qu'il ne conçoit pas qu'ils puissent avoir besoin de plus de temps que lui pour apprendre autant que lui. Ce qui ne poserait peut-être pas problème si votre fils ne devenait turbulent dès que l'on ne s'occupe plus de lui. Je me charge de le rappeler à l'ordre et de lui redonner de nouveaux exercices pour l'occuper, mais si je tourne le dos pour m'occuper d'un autre élève, il ne se contrôle plus : il va jouer sur sa console, que j'aimerais bien ne plus voir à l'école, puisque les autres s'arrêtent de travailler pour le regarder, il se promène en classe et va discuter avec ses camarades, etc. Depuis que je lui ai dit qu'il n'avait pas le droit de faire tout cela, il donne les bonnes réponses aux autres élèves pour que le cours avance plus vite. Je suis obligé de le punir pour le calmer, mais cela n'arrange pas les choses. Il devient bougon, et je crois qu'il m'en veut et ne veut plus m'écouter.
Arthur n'est pas un mauvais élève, bien sûr, et je suis persuadé que son comportement peut s'améliorer. Prenez la peine de lui parler sérieusement, et expliquez-lui pourquoi il doit laisser les autres enfants travailler. Je ne pourrai rien faire si vous ne le recadrez pas vous-même de votre côté. Il doit comprendre comment fonctionne l'école, pour son propre bien, et celui des autres.
Alors Arthur avait détesté les six années d'école primaire qui lui étaient imposées. Il avait acquis la certitude que son intelligence serait décriée par ceux qui n'avaient pas la chance d'en être aussi bien dotés que lui, à commencer par les professeurs qui semblaient avoir du mal à accepter qu'un de leurs élèves pût être un génie. Et naturellement, les autres élèves lui renvoyaient la monnaie de sa pièce pour toutes les insultes innocentes qu'il leur envoyait. Arthur envisageait son rapport au monde comme une lutte contre un monde hostile et étranger, un peu à l'instar de sa mère avec le temps.
Non, c'est faux. Son seul et véritable n'avait toujours été que l'ennui. Son esprit, qui enregistrait méthodiquement toutes les informations que son environnement lui fournissait, finissait par se lasser de ces stimuli stériles et réclamait de nouvelles expériences. L'ennui était ce qui le poussait à tester les limites qu'on lui imposait, pauvre enfant joueur qui ne réussissait à trouver la satisfaction dans les plaisirs puérils. Il avait cette sensation en horreur et cherchait des exutoires à cette douleur. Les gens normaux ne pouvaient comprendre ce qu'il ressentait. Les jouets ne plaisaient pas à Arthur, et les jeux de sociétés se jouaient à plusieurs, ce qui ne convenait pas à un solitaire dans son genre. Mais internet et les livres pouvaient combler ce vide. Le pire restait l'école. Arthur n'y trouvait pas la stimulation intellectuelle qu'il attendait. Et il devait y passer des journées entières, car la loi l'y obligeait, et que personne ne voudrait l'embaucher s'il ne suivait pas de cursus classique. S'il avait été un génie, tout aurait été différent. Diplômé à treize ans, il aurait pu se lancer dans la carrière de son choix à peine adolescent. Arthur n'avait pas cette chance ; quoique. Cette perspective ne le séduisait qu'à moitié. Il ne savait pas pourquoi. Peut-être la suite s'annonçait-elle comme une longue médiocrité ?
Arthur accumulait une énergie négative qui se pressait contre son cœur, sorte de petite boule de rancune qui attendait le moment opportun pour crever. Il conservait son sourire adorable, sinon. Qu'il devenait doux, Arthur, à présent qu'il comprenait.
Tout cela, alors qu'il n'avait pas douze ans.

ARTHUR ENTRE DANS L'ADOLESCENCE
Douze ans, l'âge de l'école secondaire en Irlande. En rentrant le soir à la maison, rien n'avait changé : ses parents étaient toujours absents, retenus par leurs devoirs respectifs – et lui devait faire les siens. Ce qui avait changé, c'était lui.
Plus discret, presque effacé, le jeune rouquin ne se faisait plus remarquer. Il avait profité du changement d'école pour se reconstruire, une sorte de renaissance, en quelque sorte. Arthur n'envisageait pas un seul instant finir à Poudlard – ce monde lui était encore inconnu.
Plus de lettres de professeurs aux parents d'Arthur. Rien que des remarques moyennement positives sur le bulletin.
Anglais – Des bases solides, mais trop de fautes d'inattention. Sa lecture des œuvres reste parfois superficielle. Il les avait lues, mais pourquoi s'embêter à exprimer ce qu'il en avait compris ? La littérature n'avait aucun intérêt.
Gaélique – Manque un peu de pratique, dommage qu'il ne participe pas plus souvent en classe. C'était pénible, ça. Autant laisser les autres travailler.
Mathématiques – Oublie parfois de faire ses devoirs, mais ses résultats restent stables. Il avait déjà fait tous les exercices du programme, il n'allait pas s'embêter à chercher où il a bien pu les mettre.
Histoire – Semble éprouver un certain désintérêt pour cette matière, mais ne gêne pas son apprentissage. Quoi de plus ennuyeux que l'histoire une fois qu'on la connaît, sincèrement ?
Géographie – Un peu plus d'application serait apprécié, mais bon élève sinon. Merci. ENFIN.
Français – En progrès ! Ses connaissances de la grammaire sont sûres. Quelle langue illogique, parfois, c'est un véritable défi. C'est amusant. Parfois.
Instruction civique – Excellent élève, le meilleur de sa classe. Un exemple. Logique. Tellement logique, vous savez ?
Mais ses parents lui pardonnaient ce relâchement, qui constituait un progrès par rapport à la turbulence de l'enfance. Ils se rendaient bien compte qu'Arthur s'épanouissait, à présent qu'il avait l'occasion de traiter avec les autres élèves en égal. Il se sentait libéré d'un poids invisible dont il n'avait jamais eu conscience jusqu'alors, mais qui avait toujours pourri sa vie. La boule de rancune refusait encore de fondre, mais elle ne pesait plus vraiment. Arthur se sentait fort, ou plutôt, il commençait à appréhender sa propre force. Celle de berner son monde. Celle de construire un empire souterrain dont il serait le maître.
En classe, Arthur s'imaginait tous les contrôler en secret. Comme si la moindre de ses actions – celle de lever son stylo ou de tourner la tête vers la fenêtre – avait une répercussion sur les autres. À cette pensée, il ne pouvait s'empêcher de laisser échapper son rire cristallin – et s'excusait aussitôt quand il se rendait compte que tout le monde l'avait entendu.
Mais à l'époque, ces manipulations relevaient d'un jeu dont Arthur seul avait le secret. Il s'y adonnait avec l'énergie d'un enfant, car c'était peut-être la seule chose qui l'amusait vraiment. Il y croyait parfois, et rougissait d'y croire. Il ne pouvait pas être autre chose qu'un gamin, n'est-ce pas ?
Du moins, c'était avant qu'Arthur prenne conscience de sa nature de sorcier.

ARTHUR À L'ÉCOLE DES SORCIERS
Une lettre, soigneusement cachetée, adressée à son nom, était arrivée un matin pour lui annoncer son admission à Poudlard. Arthur avait bien eu du mal à y croire, d'autant plus que ses recherches sur internet ne donnaient aucun résultat. Cette école mensongère n'avait jamais existé. Persuadé d'être victime d'un canular, Arthur l'avait jetée, et n'y avait plus pensé.
Mais la lettre était revenu, plusieurs fois, parfois dans des circonstances étranges. Le facteur affirmait ne pas avoir déposé cette lettre, et personne ne s'approchait de la boîte aux lettres sur les images filmées par la caméra de surveillance qu'Arthur avait mise en place pour coincer son harceleur. Les lettres apparaissaient comme par magie... tiens, justement, Poudlard n'était-elle pas une école de magie ? Arthur ne devait-il pas y croire ?
Je sais, cela paraît peu probable, en particulier pour un esprit aussi rationnel que celui d'Arthur. Il envisageait des dizaines de contre-exemples prouvant que Poudlard ne pouvait pas exister, tous bien sûr totalement explicables par la magie. Les indications pour se rendre au chemin de Traverse puis à la voix 9 ¾ achevèrent de convaincre Arthur qu'il était bien un sorcier.
Woaw.

C'était un enfant de quatorze ans qui avait franchi les portes de la Grande Salle il y a deux ans. Dans ses yeux se reflétaient les chandelles flottant dans le ciel... enfin, le plafond.  Il désirait partir à l'exploration du château immédiatement, confirmer pour la cinquantième fois au moins qu'il était bien un sorcier, et laisser éclater sa joie par son rire innocent. Mais Arthur était impressionné, presque timide. Il était devenu rouge lorsqu'il s'était approché du Choixpeau. Sacré Choixpeau. Avait-il compris qu'Arthur n'était pas véritablement un roublard ? Avait-il compris que son intelligence était à la mesure de sa naïveté, laquelle était très grande ? Oui, sans doute, car il avait fait le bon choix en envoyant Arthur à Serdaigle. Car ce menteur-là ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait.
Quelques mois plus tard, un groupe nommé les duellistes illégaux commençait à se faire connaître. Personne ne savait qui avait fait de ce groupuscule peu connu l'une des institutions spontanées phare de Poudlard. Les spéculations allaient bon train. Certains accusaient déjà un certain Lancelot, sans tout à fait y croire. D'autres noms couraient parfois sur les lèvres des élèves. Mais bizarrement, jamais celui d'Arthur. Qui irait soupçonner ce garçon maladroit et naïf qui semble plus manipulable que manipulateur ?
Dommage. Vous y étiez presque.
Et Arthur sourit.

Et la boule de rancune, elle, avait enfin disparu.
Et sa vraie nature, elle, était enfin devenue opaque.
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Rieser


COMMENT ÇA VA ? Peut-être
C'EST QUI SUR TON BEL AVATAR ? Hinata Shouyou ▬ Haikyuu
ET TU AS QUEL ÂGE ?   Trop vieux pour toi.
COMMENT AS-TU TROUVÉ FW ? Demande de partenariat.
FILLE, GARÇON OU ESCARGOT ? Je parle au féminin.
CRÉDIT icons © sakurouji
UN COMMENTAIRE ? Le codage des couleurs est un peu fragile, je déteste le bbcode, ok ?
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Invité


Anonymous





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
29.03.16 23:52

Aloha ! Bon courage ! J'veux voir la suite ! ♥♥♥
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Invité


Anonymous





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
30.03.16 5:47

arthur & lancelot d'un coup
joie

bienvenue à toi & dépêche toi de finir voilà
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Téméraire
B. Perceval Mcdonald


Messages : 750

Date d'inscription : 28/03/2016

Feat : Akaashi Keiji — HAIKYUU!!!

B. Perceval Mcdonald





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
30.03.16 8:44

ARTHUUUUUR SDFGHJKLM
J'aime tellement ce predef, ce prenom, cette BOUILLE (hinata poussin quoi) je suis trop joie de te voir débarquer, trop de swag en toi petit roux adorable (pas si adorable que ça mais osef) blblbl ♥️
BON COURAGE POUR LA SUITE DE TA FICHE fab
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Duelliste illégal
Arthur B. White


Messages : 110

Date d'inscription : 29/03/2016

Double Compte : I. de Ghulle

Arthur B. White





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
30.03.16 21:04

Mais si je suis adorable, tu verras. heart
Et vous êtes mignons comme tout, merci. ♥️ Je vais essayer de ne pas trop faire traîner cette fiche, mais je n'ai pas envie de la bâcler non plus.
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


Messages : 839

Date d'inscription : 08/09/2015

Anton V. Lawliet





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
30.03.16 22:30

    Bienvenuuuuuuuuuuue !
    Omg Arthur, mon prédef d'amour, mon préféré, mon... Je suis tellement heureuse qu'il ait été pris, merci beaucoup !
    Ne t'en fais pas, prends tout le temps dont tu as besoin, et si tu as des questions sur Arthur n'hésite pas à m'envoyer un MP.
    Bon courage pour ta fiche !

    PS: je suis la seule à avoir essayé d'écraser le moucheron ?
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Duelliste illégal
Arthur B. White


Messages : 110

Date d'inscription : 29/03/2016

Double Compte : I. de Ghulle

Arthur B. White





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
30.03.16 22:36

MERCI. love (même si ça me fout un peu la pression, mais je saurai résister)
T'inquiète, ça fait ça à chaque fois que je mets cette image dans ma signature. #troll
Je finirai par l'enlever quand j'en aurai une digne de ce nom.
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Invité


Anonymous





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
30.03.16 22:59

Bienvenuuuuue, en espérant que tu te plaises ici ♥

Et ta sign me perturbe, j'ai passé 10 secondes à checker si j'arrivais à écraser l'insecte sur mon écran.
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Invité


Anonymous





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
30.03.16 23:37

Toi là, t'es cool drool

Ta signa? Je kiff, les trolls sont ceux qui ont le pouvoir.

Bienvenuuuuue o/
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Duelliste illégal
Arthur B. White


Messages : 110

Date d'inscription : 29/03/2016

Double Compte : I. de Ghulle

Arthur B. White





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
31.03.16 22:58

Merci. ♥
Kenji, je t'aime déjà beaucoup, tu sais ?
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B. Perceval Mcdonald


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B. Perceval Mcdonald





Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)
10.04.16 10:49




   
serdaigle !


   Félicitations ! Le choixpeau a bien lu dans ton esprit et t'as réparti dans la maison des érudits qui veulent tout connaitre. Tu peux maintenant te balader sur le forum comme tu le désires. Nous te conseillons de suivre Être un sorcier pour les nuls qui te guidera pour faire des premiers pas sur le forum !
   


Hey alors là je dois dire que je suis amoureuse de ton style d'écriture c'est — c'est parfait tu t'es superbement approprié Arthur, tu as compris le perso à 100% et tout. Bref je n'ai rien à te redire hormis BRAVO ♥️ Le rp et le reste t'attendent swag

   
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Re: Je veux me marier sur un oranger. (Arthur)

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