I wanted to be stronger | Siham et les incrustes.

Tu es trop abrutie pour ne serait-ce que penser.

Tu ne sais pas quel sort on t'a lancé, mais il est violent. Ton univers est fait de coton, de sucre et de nuage. Rien de dur, rien qui fasse mal, rien qui puisse blesser ; de la douceur et des courbes à perte de vue, d'ouïe, d'odorat, de sens.

Tu n'as plus ni haut, ni bas. Tu n'as plus de consistance, tu n'es plus constituée de matière. C'est à peine si tu es. Mais tu dois être, forcément, sinon comment penserais-tu.

Malgré tout, dans ce monde moelleux, de plumes et de chaleur, tu sens quelque chose sourdre d'entre tes cellules. Tu n'arrives pas à mettre le mot, l'idée, sur ce que c'est mais cette sensation se répand, te mange et te consume. Elle émerge de ta jambe, de ton cou, de ton oreille, de ton épaule, rampe vers ta poitrine, ton dos, te lèche la pommette, plante ses dents dans ta hanche.

Tu comprends que tu as mal, et alors tout s'effondre.

Ce que tu prenais pour une douce chaleur réconfortante se transforme en brasier qui couve dans ta peau. Ton drap si doux accroche tes bandages, râpe contre tes blessures. La lumière se fait brusquement éblouissante puis une douleur vive s'enfonce une fois, puis deux, dans le feu de ta joue. Tu gémis tandis que Kieran t'arrache sans vergogne au sommeil.

- ...tu seras encore folle de moi et tu sais que cet amour est impossible alors épargne nous ça et réveille toi. En plus tu baves. 

Tu n'es pas sûre si ces paroles sont réelles ou imaginées par ton cerveau embué, mais c'est la voix de Kieran qui les a prononcées il n'y a pas de doute. Tu grognes plus fort, tentes de repousser sa main de la tienne mais ton bras est retenu par une prison de tissu. Le pic à glace qui semble s'enfoncer dans ton épaule à la seule esquisse de ce geste te fait comprendre pourquoi tu ne peux le bouger et termine de te réveiller complètement.

- Kiki... on t'a jamais dit que tu parlais trop ?

Tes yeux papillonnent, s'ouvrent, se referment, s'ouvrent à nouveau, le restent. Il faut un moment au brouillard de ta vision pour se dissiper. Ta voix est roque, ta bouche pâteuse, mais le verre d'eau posé sur la table de chevet te semble aussi inaccessible que le mont Everest. Tu reportes ton attention sur ce qui t'entoure, essaye de comprendre où tu es, ce qu'il t'est arrivée.

Ton regard glisse sur du blanc (partout) et il te faut un moment pour l'associer à son lieu de prédilection. Ah, l'infirmerie. Cela semble logique, puisque de toute évidence tu es blessée. Tu regardes Kieran à ta droite et un rire faible mais incontrôlable s'échappe de ta cage thoracique.

- T'as une de ces tronches ! On dirait qu'une manticore t'a mâché, digéré puis expulsé par derrière ! Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

Tu t'arrêtes de parler, le côté droit de ton visage lancinant. Tu lèves ta main gauche puisque l'autre est bloquée (tu réalises maintenant qu'elle est maintenue dans une écharpe contre ta poitrine) et tâtes maladroitement les bandages qui te couvrent. Tu réveilles ta brûlure, qui te tire une grimace et rappelle tes souvenirs à la surface.

- Dis moi si je me trompe mais... j'aurais pas gagné la dragonrun ?

Et un sourire idiot étire tes lèvres (tant pis pour la douleur) et tu ris à nouveau. Tu as gagné la dragonrun ! Il faut que tu le dises à Daisy. Est-ce que Basma était là pour te voir ? Tu te demandes si tes amis t'ont acclamée. Bizarrement, la fin de la course te reste trouble, obscure, comme derrière un nuage de fumée. Tu ne cherches pas à le dissiper ; tu supposes que ce sont les conséquences du sort anesthésiant que l'on t'a jetée. Rien d'essentiel à investiguer.

Tu te contentes de tourner un regard pétillant de bonheur vers Kieran.

- On est là depuis longtemps ?

Les blessures de Siham pour les nuls a écrit:

Je vous fais une petite liste, histoire que vous lui tapiez pas sur la cuisse avec entrain et la renvoyiez pas dans les pommes. (ou qu'au moins vous le fassiez exprès)

- elle a réussi à se protéger la majorité du visage du feu, mais celui-ci s'est du coup engouffré dans son cou où il brûlé sa cagoule. Elle a le cou, la clavicule et la nuque (voire un peu le dos) brûlés assez sévèrement à droite, et des flammes ont réussi à lui lécher le menton, la joue, la pommette jusqu'à lui frôler le front. Son oreille droite est aussi un peu ratatinée lel.
- le feu lui a bien sûr brûlé les cheveux, elle les a donc maintenant au carré.
- son bras droit est en écharpe après avoir été déboîté à différents niveaux (épaule, coude) et son poignet étant luxé.
- elle s'est pris un méchant coup de griffe sur la cuisse gauche, du genre qui tranche dans le muscle comme dans du beurre et fait prendre l'air au fémur.

Toutes ces blessures sont bien sûr guéries grâce à la magie (sauf la brûlure becauz feu de dragon maggle ça va prendre plus de temps) mais il faut laisser le temps à son corps de se remettre de ses émotions. La douleur va aller en diminuant, mais est encore présente.


Message aux visiteurs : faites des allers-retours, venez en groupe, tout seul, osef, faites votre vie ♥ mais oubliez pas que c'est une infirmerie et que le vautour l'infirmier veille.

Ps : le lit à gauche de celui de Siham a les rideaux tirés et on voit pas ce qu'il s'y trouve (une autre blessée). Je précise pcq c'est important pour un autre rp à moi donc svp soyez gentils et touchez pas ♥♥♥

Joan avait passé les grandes portes menant à l’infirmerie avec cette lenteur qui lui était si propre. En entrant dans la salle elle s’était figée quelques secondes, à la recherche de ses camarades blessés. Elle ne tarda pas à apercevoir Siham et Kieran, leurs lits côte à côte ainsi qu’un premier visiteur qui était assis près d’eux. Les trois étaient en pleine discussions dont les phrases parvinrent jusqu’à elle. Elle plissa des yeux et reconnut Jason Earnshaw un ami de Siham à qui elle n’avait pas souvent eu l’occasion de parler et avec qui, évidemment, Orion avait l’habitude de se fritter.
Elle fit quelques par vers eux et salua Jason en premier qui lui prenait à présent le chemin de la sortie.

- Salut Jason. Au revoir Jason.

Puis elle s’adressa aux blessés qui visiblement avaient émergé il y a peu.

- Bon retour parmi les vivants vous deux.

Et elle s’achemina jusqu’au lit de Siham, une de ses meilleures amis. Plutôt que de s’asseoir sur une chaise, Joan fluette comme elle était, trouva un peu de place sur les rebords du lit de la Poufsouffle et y prit place avec lenteur, reprenant le fil de la discussion que son arrivée avait interrompu.
Soulagée d’enfin les voir éveillés après un évènement aussi mouvementé, elle conserva cependant une mine un peu grave :

- Vous avez dormi toute une journée. On a tous eu super peur quand vous êtes descendus des dragons. Surtout pour toi Siham. En plus de loin on ne se rendait pas tellement compte que tu brûlais vraiment. On voyait juste une boule de feu et quelqu’un avait dit que Bogeyman avait jeté un sort pour protéger les participants des flammes.

Et elle grimaça quelque peu à ce moment-là tandis qu’elle détaillait les impressionnantes blessures qu’avait récoltées son ami.

- Mais en fait non.

Pour avoir potassé un peu le sujet, Joan savait qu’en plus comme le feu de dragon était magique, il ne se traitait pas de la même manière qu’un feu normal. Il était plus dangereux et plus délicat de s’en occuper.

- Au moins vous êtes vivants.

Et son visage s’éclaira alors un peu, tandis qu’elle s’éloignait du sujet inquiétant de leurs blessures, pour se concentrer surtout si les faits accomplis.
Dévisageant Siham, Joan se concentra et fit un effort de mémoire. L’instant d’après ses yeux s’agrandirent et elle inspira avec lenteur, puis elle émit quelques grognements sonores et gutturaux.
Quand elle eut finit, elle afficha un grand sourire satisfait. Puis elle se rappela que seule Siham avait dû la comprendre aussi elle ne tarda pas à expliquer à Kieran avec enthousiasme :

- Ca veut dire Bravo en langue de Troll. D’ailleurs félicitations à toi aussi.

Et Joan répéta la congratulation en Troll, le ton de sa voix un peu plus grave cette fois, car elle s’adressait à un être masculin.
Ceci fait elle reporta son attention sur Siham et ses yeux globuleux examinèrent toutes les blessures récoltées par la poufsouffle. Le plus marquant au-delà des bandages, était la disparition de sa longue chevelure, emportée par le feu. Mais ce carré un peu plus court lui allait tout aussi bien et Joan en souleva une mèche pour évaluer la longueur.

- Les carrés teintures Aqua font fureur en ce moment tu pourras peut-être essayer.

Puis elle se rappela qu’elle leur avait pris deux ou trois cadeaux et sortant de sa rêverie, Joan s’affaira rapidement et plongea la main dans son sac. Déposant sur la table de chevets de Siham quelques livres, carottes, stylos, fleurs, cailloux afin d’y voir un peu plus clair, elle trouva enfin deux pierre toutes lisses et toutes blanches.
Elle se leva et se dirigea vers Kieran et lui en mit une dans la paume.

- C’est une gemme de Fifoliou. Je suis tombée dessus hier en rentrant de la dragonrun, c’est super rare et je n’en croyais pas mes yeux. Ca accélère la guérison de certains maux il parait. Je les aurais bien gardés pour moi mais vous en avez beaucoup plus besoin que moi.

Elle était un peu triste de s’en départir, car depuis le temps qu’elle en cherchait ! Les gemmes de Fifoliou dont la majorité ignorait l’existence si ce n’était les abonnés de GemstoneMag éclairés comme Joan, se confondaient facilement avec des galets. Elle était certaine de ne pas en trouver d’autres avant au moins des années.
En plus le pouvoir qu’elles contenaient s’usaient vite donc elle ne pourraient pas les récupérer.
Mais Siham et Kieran semblaient en avoir plus besoin qu’elle et ils faisaient partis des rares personnes qu’elle considérait comme ses amis.

- C’est cadeau !

Kieran te parle et tu ris. Il a toujours eu cet effet sur toi, de te faire rire qu'importe le moment, qu'importe les circonstances. Tu es plutôt contente que son lit soit à côté du tiens.

Tu es prête à attraper un stylo et lui demander de baisser son pantalon pour avoir son fameux autographe quand Jason entre dans la salle. Tu ris à nouveau (parce que tu imagines difficilement plus éloigné de ta mère que Jason) et le salues avec entrain. Tu voudrais presque applaudir au fur et à mesure qu'il sort des victuailles de son sac mais tu n'as qu'une seule main, alors tu te contentes de t'exclamer à chaque nouveau présent.

Ta joue te fait terriblement mal, mais tu souris et ris tellement que ça n'a pas d'importance.

- J'espère qu'il y a un dépliant !

Tu n'es même pas sûre de réussir à atteindre le magazine qui repose désormais sous ton oreiller à cause de tes blessures, mais tu ne peux t'empêcher de lâcher un commentaire. Finalement tu plonges ta main libre dans un des sachets de friandises et t'empiffres avec joie pendant que Kieran fait la discussion. Il te semble que tu as à peine le temps d'en avaler deux que Jason est déjà reparti.

- Je crois qu'on lui a fait peur...

Tu hausses les épaules et l'entrée d'une nouvelle arrivante te distrait de ce que tu t'apprêtais à dire.

- Joan !

La serdaigle aux cheveux mauves vient s'installer sur ton lit, avec cette démarche si particulière qui est la sienne qui la fait presque flotter au-dessus du sol. Tu attrapes une de ses mains de la tienne, la serrant pour lui communiquer ta joie de la voir.

Ses paroles te ramènent doucement à la réalité. La course, tu commences à peine à réaliser ce qu'elle avait de terrible. Tu n'as pas eu peur ; tu ne connais pas la peur, ou si peu. Mais tu comprends alors toute l'horreur de regarder ses amis souffrir au loin sans pouvoir rien faire pour les aider. Tu revois le feu, les flammes, et ton cou te cuises si fort que tu grimaces. Tu as mal mais tu essayes de ne pas le montrer.

- Au moins vous êtes vivants.

Et Joan grogne et tu mets un instant à reconnaître cette option si particulière que vous avez en commun. Tu oublies les braises dans ta peau et tu ris à nouveau, avant de t'enfoncer un doigt dans le nez avec un gargouillement d'arrière-gorge (merci). Tu te tournes aussi vers Kieran.

- Vous avez pas des cours cool comme ça en SSAF hein ?

Ce n'est que quand Joan passe la main dans tes cheveux que tu remarques leur longueur. Tu y glisses une main à ton tour, évidence nouvelle du feu qui s'est déversé sur toi, avant de reprendre contenance et sourire à ton amie. Ce ne sont que des cheveux ; il existe de nombreuses potions pour cela.

- J'ai toujours voulu me teindre les cheveux. Tu m'aideras ?

Un bruit de porte et une nouvelle silhouette te font lever la tête. Ton regard s'illumine quand il accroche celui du griffondor.

- Daisy !

Tellement de tes amis sont passés te voir, tu as l'impression que c'est noël avant l'heure. Ton humeur est beau fixe et tu as du mal à imaginer comment elle pourrait aller autrement, malgré les remarques sur cette course à laquelle tu viens de survivre. Joan semble soudain avoir trouvé ce qu'elle cherchait dans son sac sans fond et déposes un galet dans ta paume. Tu l'écoutes avec attention et ensuite scepticisme tandis qu'elle vous parle des gemmes de Fifoliou ; pour toi ce qu'elle vient de te mettre dans la main ressemble vraiment à un caillou ordinaire. Mais il s'agit de Joan et elle a toujours su tant de choses sur tellement de sujets que tu ignores, alors tu souris et ton regard de rempli t'étoiles.

- Merci beaucoup ! Grâce à toi je suis sûre que l'on sera debout en un rien de temps !

Et tu le penses. Puis Daisy s'avance pour vous apporter de nouveaux bonbons et tu reportes ton attention sur lui.

- Tu nous as vu faire la course dis ? Tu as vu comme j'ai tenu sur le dragon ? Je t'avais dit que tes conseils me seraient utiles ! J'ai gagné la course alors que je ne suis même pas en SSAF, c'est grâce à toi !

Et ça aussi tu le penses. Comment expliquer ta victoire autrement ? Mais tu penses aussi que ça doit être difficile pour ton mentor d'être là, dans cette infirmerie qu'il a lui même connue, à supporter la vue de vos bandages qui le font presque autant souffrir que vous. Tu voudrais t'excuser, te cacher sous tes draps pour le soulager mais, surtout, tu as envie de le remercier.

- Merci d'être venu nous rendre visite. C'est gentil.

Tu n'en dis pas plus ; ça suffit.

Avalon arrive à son tour et ton impression de fête va crescendo. Tu t'exclames joyeusement quand tes yeux croisent les siens, et ronronne presque quand ses lèvres se posent sur ton front. Tu lâches même un instant la main de Joan (à laquelle tu reviens toujours) pour attraper celle de la jolie blonde et la serrer entre tes doigts. Tu penches la tête vers sa paume quand elle passe sa main dans tes cheveux, pour en prolonger le contact.

- T’es salement amochée ma belle, mais déjà moins que la dernière fois. Comment vous vous sentez ?
- Comme si on venait de faire une course de dragons ! (tu rigoles un instant, fière de toi) La dernière fois ? Quelle dernière fois ?

La fin de la course reste floue dans ta mémoire. Tu te revoies à peine atterrir, tu ne te souviens pas d'Avalon qui te rattrape et qui t'enlace. Tu fronces un peu les sourcils, tentant de retrouver la netteté de tes souvenirs. Un bouquet de lys sur pattes te fait oublier ce que tu faisais à l'instant.

- Kieran ! Siham !

Un bouquet de lys qui parle avec la voix de Cecil. Oh. Tu l'accueilles avec toute la chaleur que tu as, mais tu sens la fatigue revenir et les doutes t'assaillir. Tu continues néanmoins de faire bonne figure et tentes de le rassurer quand le blondinet t'exprime ses peurs lors de la course. Oui, voir des gens brûler dans le ciel devait être on-ne-peut plus impressionnant.

- Et euh... Tu as une moustache noire, non?

Tu louches sur ton nez et entraperçois une vague ligne noire sur le dessus de ta lèvre. Depuis quand est-ce que c'est là ?! Il ne te faut pas plus d'une demi-seconde pour identifier le responsable.

- Kieran !! T'es vraiment un imbécile !

Tu essayes d'avoir l'air énervée mais tu ris trop pour que ce soit crédible. Tu attrapes tout de même quelques chocogrenouilles que tu lances avec ton absence de force sur ton voisin de lit, ce qui te laisse essoufflée et douloureuse ; décidément, la convalescence ne te réussie pas du tout.

Cecil vient poser son cadeau avec délicatesse sur tes genoux et tu le remercies tout aussi doucement. Cette brève bataille t'a vidée de ta maigre énergie et tu laisses le soin à tes amis de faire la conversation à ta place. Tu observes avec un faible sourire aux coins des lèvres les visages qui t'entourent, la bonheur de les voir emplissant ta poitrine à chaque respiration. Tes paupières luttent vaillamment contre la fatigue qui les alourdies tandis que tes doigts se relâchent insensiblement autour de ceux de Joan.

Tes yeux se ferment un instant et tu t’assoupis sans t'en rendre compte.

Tu es à nouveau sur le dos de Perle d'Ivoire, le sol file à toute vitesse sous tes pieds. Derrière toi les cris de la foule scandent ton nom et tu as le sentiment d'être invincible. Soudain, ton dragon courbe son cou interminable dans ta direction, et tu sais déjà ce qu'il va arriver car la morsure du feu ne te surprend même pas. Seul le visage doré au milieu des flammes te fait sursauter.

Tu te réveilles aussi soudainement que tu t'es endormie, quelques secondes à peine se sont écoulées et tu n'es pas sûre que quiconque ait remarqué ta courte absence. On te passe le verre d'eau posé sur ta table de chevet lorsque tu le demandes d'une voix éraillée, et ce n'est qu'alors que tu réalises à quel point ta bouche est pâteuse et asséchée. L'eau est une renaissance.

- Dites, la fin de la course reste super floue. Je crois que je suis tombée dans les vapes assez tôt, à moins qu'on m'ait lancé un sortilège. Quelqu'un peut me raconter comment elle s'est terminée ?

Un cri étranglé attire brusquement l'attention générale et tu fronces les sourcils en comprenant d'où il vient. Les autres dragonrunners émergeraient-ils à leur tour ? Tu serais bien allée vérifier toi-même, mais tu ne peux te lever.

- Il faudrait peut-être aller voir qui vient de se réveiller non ? Et s'il va bien.

La lassitude a beau avoir pris le contrôle de ton corps, ton esprit commence lentement à retrouver de sa vigueur. Et tu ne peux laisser quelqu'un crier dans son sommeil sans réagir.