Le deal à ne pas rater :
Display One Piece Card Game Japon OP-08 – Two Legends : où la ...
Voir le deal

Partagez
 

 Le cousin [PV Lynch]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


Hibou & Sigma
Cecil Manor


Messages : 219

Date d'inscription : 10/09/2016

Feat : Un petit blond

Crédits : Lynch

Double Compte : Cyrian Aefferden

Cecil Manor





Le cousin [PV Lynch]
14.11.16 23:56

Le cousin
Lui
Cet être
Non
Cette chose
Lui
Brun
Différent

Oh ce cousin !

Brrr ce cousin !

Cecil le regarde – de loin
Cecil l’épie – du coin de l’œil

Saleté de cousin…
Horrible parent…

Même pas éloigné !
Comment ?
Comment est-ce possible ??
Comment ???

Et pourtant…
Ô triste destin…
Et pourtant…
Aujourd’hui…
Cecil en a besoin.

DU COUSIN.

Il fait sombre.
Il fait soir.

Mais dans cet amas d’ombres entassées…
Dans cette encre de chine diluée…

Là !
Il l’a vu !
L’a repéré !

LE COUSIN.

A pas de loup.
A pas feutrés.
Tout petits pas.
Tendres petits pas.


Cecil s’approche.
Doucement.
Lentement.


Et il saute sur lui !
SUR LE COUSIN.

Une belette sur un lapin !

Et il le tire par la manche.
Et il le tire tire tire.

Et le cousin ne peut rien faire ne peut rien dire ne peut crier.

Il tire trop vite.
Il tire trop fort.

Il le plaque dans la cabane.





S I L E N C E

S I L E N C E

S I L E N C E

S I L E N C E

SILENCE





Il fait sombre.
Il fait soir.

Mais dans cet amas d’ombres entassées…
Dans cette encre de chine diluée…

Cecil approche son visage de son cousin.
De l’or dans ses cheveux.
Outrage au sombre.
De la candeur sur son visage.
Mensonge du soir.

- Lynch. Cousin.

La tessiture est adolescente,
La prononciation est portée sur les dents.

- Mon frère a besoin de toi.

Les syllabes sont nettes.

- Tu dois récupérer le cœur de mon frère.
Revenir en haut Aller en bas


Lynch D. Czerny


Messages : 90

Date d'inscription : 29/10/2016

Feat : Luke Powell (art de chouette-e)

Crédits : Lynch, Ava ♥

Lynch D. Czerny





Re: Le cousin [PV Lynch]
16.11.16 16:15



liés par le sang,

et la connerie familiale.


Le cousin
lui, là
cet être
non
ce paraître – il paraît que c'est ton cousin
lui ;
Blond
comme ta mère.

Lynch t'es une saleté, c'est vrai.
T'es cette tâche de javel sur notre pull préféré.
T'es cette bêtise que les mères font parfois.

Et Lynch, tu lui en avais fait voir de toutes les couleurs, quand vous étiez infants,
à ton cousin.

Tu lui avais soufflé du souffre dans les yeux,
(tu le fais toujours, mais pas qu'à lui.)
Tu lui avais fait mordre de la poussière et de la boue, et même foutu des orties dans les oreilles.
Tu penses même avoir bruni un peu ses cheveux – ils n'étaient pas plus blonds avant ?

Mais il faut croire, Lynch, que ce soir c'était toi le lapin pris dans les phares de la voiture.
Oui, toi, un lapin – mais shh, faut pas qu'on te le dise. Tu seras trop ambitieux à prouver le contraire, sinon.

Et il te tire par la manche, loin dans la nuit, loin des lumières du château. Jusqu'à l'arbre mort.
Le saule cogneur.

L'arbre qui s'est trop battu, et qui un jour, avait jeté l'éponge, il avait jeté ses branches
et il ne les avait plus relevés depuis.

Dans le cœur de cet arbre qui ne battait plus,
Vous cognez vos semelles contre le parquet.

Tu l'avais laissé t'emmener car au fond, tu sentais que tu lui devais au moins ça.
T'étais pas trop fier de ce que t'avais fait, à Cecil
ni à son cousin.
Quand t'étais jeune et con et amoureux ou presque.

Qu'est-ce qu'il te voulait, encore ?
Well, rien de fameux, juste que tu fasses l'impossible.

Et tu éclates dans un rire qui résonne moqueur dans la cabane.

T'es conscient de ce que tu me demandes, là, Cecil ?

Tu avais un grand sourire échancré par l'ironie.

J'sais pas ce qui est le plus drôle en fait.
Le fait que tu me demandes d'aimer une autre personne, juste comme ça, comme si mon amour coûtait trois piécettes. Ou que tu me demandes de me...caser ? avec mon COUSIN.


Les deux sûrement.
Mais certes, vous aviez eu cette relation ambiguë au par avant, mais vous étiez gosses, et puis vous étiez cons et curieux – que tu te répètes, un peu embarrassé par ce souvenir, il faut l'avouer.

Mais bon, t'étais curieux quand-même – curieux comme un ado affamé d'égo.
Alors il a quoi, l'autre cousin ? Il en pinçait toujours pour toi ?

Tu fais mine de réfléchir, lâchant l'expiration d'un rire en croisant les bras.

Il a quoi, ton frangin ?

Revenir en haut Aller en bas


Hibou & Sigma
Cecil Manor


Messages : 219

Date d'inscription : 10/09/2016

Feat : Un petit blond

Crédits : Lynch

Double Compte : Cyrian Aefferden

Cecil Manor





Re: Le cousin [PV Lynch]
22.11.16 20:23

Oh, il se moque.
Oh, il rit.

Lynch, toujours en piques acides.
Lynch, toujours le même, toutes ces années.

Oui. Mais…
Les autres changent, eux.
Les autres se munissent de piques, voilà.
Cecil aussi.

Et dans la cabane sombre, Cecil plisse les yeux.

Regard en biais.

- Tsss… Je vous ai vus. Cousins ou pas.

A quoi bon mentir ?
A quoi bon nier ?

Cecil a vu. Il le fait savoir.
Cecil le sait. Il le glisse.

- Vous aimiez ça. Vos baisers. Vos joues rouges. Et seuls, dans le fond des jardins.

L’air siffle entre les dents.

- Et de toute façon, vous ne pouvez avoir d’enfants handicapés. Alors pourquoi pas aujourd’hui encore ?

Parce que le père n’aimerait pas.
Oh non.
Il n’aimerait pas savoir que son ainé…
Ah ce blond… Ce parfait…
Aime les hommes.

Alors… Alors il faut bien mentir.
Un peu.
Un demi-mensonge est plus convaincant qu’un mensonge pur.
La pureté est toujours étrange.

- Mon frère est avec une fille qui le rend malheureux.

Il est avec une fille… Mais peut-être pas malheureux.
Ou, plutôt, pas à cause de la fille.
Ou, plutôt, à cause de l’image du fils parfait qu’il joue.
Un demi-mensonge, donc, une demi-vérité, une seule et pure tristesse.

- Il n’était peut-être pas heureux avec toi mais il n’était pas malheureux.

Au pays des aveugles, les borgnes sont rois ?
Revenir en haut Aller en bas


Lynch D. Czerny


Messages : 90

Date d'inscription : 29/10/2016

Feat : Luke Powell (art de chouette-e)

Crédits : Lynch, Ava ♥

Lynch D. Czerny





Re: Le cousin [PV Lynch]
26.11.16 17:29



liés par le sang,

et la connerie familiale.


Et quand ce n'était pas dans le fond des jardins
c'était dans le grenier de la bâtisse des Manors
un après-midi de vacance.

Il se souvenait de ces après-midis gênants
de la même manière dont il se souvenait
de Cecil avec petits poings serrés
ses genoux écorchés et
ses chaussettes apparents entre ses chaussures et son pantalon ;
de ses grands yeux curieux,
comme des agates félines.
De Cecil et sa blondeur qui était plus claire avant, non il en était sûr maintenant,
il devait traînait davantage dans le soleil avant
qu'il ne le fait maintenant.

Et il n'y a pas que cette nuance qui avait changé.
Il jouait dans d'autres tons d'autres sonorités aussi,
il venait de tirer une corde sensible dès le premier coup.

Touché-coulé.
à croire que le sagittaire
est la constellation de leur famille.

Le sagittaire avec ses flèches douloureusement percutantes
toute fois davantage affreusement gênantes que douloureuses, pour le Czerny.

Mais j'en ai rien à cirer qu'il soit heureux ou malheureux mon grand.
Si ça le fait chier il n'a qu'à porter ses couilles et les mettre sur la table.

Il connaissait la sévérité de leur père,
c'était sans doute plus facile de dire de gros mots
qu'admettre les conséquences des grands moyens.

Tu m'étonnes qu'il soit malheureux, il est gay comme un phoque.

Et tu soupires en relevant les yeux devant ce truisme.

Et puis qu'est-ce qui te fait croire que je suis célibataire, au juste ? Tu ricanes. Tu me fais rire, petit Cecil, avec tes convictions. [/color]

Tu tend la main pour lui patpat la tête comme on le ferait à un enfant ou une bestiole - ton geste était davantage condescendant qu'attentionné, bien sûr, comme l'était le "petit Cécil".

Arrête de te mêler des histoires des grands, surtout s'il ne t'ont pas demandé leur aide.

Du moins, tu ne pensais pas que Clarence aurait demandé directement un coup de main à son frangin ?

Revenir en haut Aller en bas


Hibou & Sigma
Cecil Manor


Messages : 219

Date d'inscription : 10/09/2016

Feat : Un petit blond

Crédits : Lynch

Double Compte : Cyrian Aefferden

Cecil Manor





Re: Le cousin [PV Lynch]
28.11.16 15:28

Gay comme un phoque… ? D’où vient cette expression plus qu’imagée ?

Pendant quelques secondes, Cecil imagine un phoque sur une banquise… En quoi cela rappelle-t-il une pratique homosexuelle ? Les jambes écartées, peut-être ? Ou le coup de rein lorsqu’il avance ?

Il secoue la tête. Chasse tout mammifère marin de sa tête. Revient aux choses sérieuses.

- Et puis qu'est-ce qui te fait croire que je suis célibataire, au juste ?

Cecil soupire.
D’un soupire las et distant.

Vraiment, cette question, pour Lynch ? Le célibat ? La disponibilité du corps ?
Comme si son cœur pouvait retenir son corps… Et même s’il le pouvait, faut-il d’abord qu’il ait un cœur.

- Mais Lynch, tu ne t’attaches à personne. Même pas au cousin avec qui tu as joué au pain, visiblement. Alors que tu sois libre ou pas… Quelle différence ?

Cecil regarde son cousin dans les yeux. « Ne me fais pas croire que cela t’arrêterait » semblent dire les yeux de Cecil.

Il y a des gens, comme ça, qui n’ont pas de sentiments… Et qui se défendent comme s’ils en avaient. Cela marche peut-être (sûrement ?) sur d’autres, mais pas sur un adolescent comme Cecil, conscient des couleurs de son âme, des plus claires au plus sombres. Il peut reconnaître, ce petit blond, les couleurs qui ressemblent aux siennes – car il en a de semblables… Même si différentes. Disons… Que les cousins en présence ont quelques couleurs d’âme en commun.

- Mais les grands deviennent moins grands chaque année. Quand j’avais dix ans, vous paraissiez grands… maintenant vous me paraissez aussi joueurs que les autres.

Il a attrapé la main qui lui caressait les cheveux. Lui tient le poignet. Ses doigts fins n’ont pas la force du grand frère, ni leur poigne. Mais ses ongles s’enfoncent dans la chair. Il a des griffes là où l’ainé avait de la force.

- Si tu ne peux te rapprocher de mon frère par affection, ne peux-tu pas le faire pour le plaisir ? A moins que les jeux avec mon frère n’aient été déplaisants ?

Un demi-sourire. Il a du mal à croire que cela fut si désagréable…

- Je peux m’arranger pour que vous vous retrouviez par hasard.

Continue-t-il très certain de lui.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé







Re: Le cousin [PV Lynch]

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Firewhisky :: Beginning :: Le ministère :: La Corbeille :: Corbeille Rps-
Sauter vers: