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 la vérité n'est pas un mensonge pv. MARVEL

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Serge Bosart


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Serge Bosart





la vérité n'est pas un mensonge pv. MARVEL
20.11.16 18:36

Enfin un peu de repos. Un moment de répit, loin des petits sorciers et du manque de maturité de quelques uns. C'est marrant, mais on dirait bien que tu commençais à être la source de problèmes d'une certaine personne. Oh, tu avais entendu pendant ton heure de cours certains élèves évoquer le nom Solberg, et tu ne pouvais qu'en être satisfait. Tu savais très bien de quoi ils parlaient. Ça commençait à se répandre, tu ne serais pas même étonné que le concerné soit maintenant au courant. Après tout, il était plutôt apprécié par les élèves et ils ont peut-être même dû lui en faire part ? Tu n'en sais rien, mais dans tous les cas, il fallait absolument que ça lui parvienne jusqu'aux oreilles d'une manière ou d'une autre.

Tu glisses ta main dans la poche de ta veste pour vérifier que ton paquet de cigarette est bien là et tu décides d'aller simplement prendre l'air. A vrai dire tu voulais être seul dans un endroit peu fréquenté à cette heure-ci. Tu penses évidemment au parc, et son magnifique jardin. Si le jour il resplendissait grâce à la lumière qui saupoudrait ses fleurs, tu ne pensais même pas ce que ce devrait être lorsque la nuit tombait : un véritable orgasme visuel. Tu appréciais les douceurs qui émanaient de ce parc. Et tu allais le pourrir avec ta cigarette. Tu t'en voudrais presque, de camoufler ces agréables saveurs par une odeur affreusement toxique. Tu étais amoureux de ce parc et tu t'y attachais, mais tu ne pouvais t'empêcher d'être son cancer.

Et qui est-ce que tu aperçois assis sur un banc blanc sur ta droite ? Marvel. Un rictus se dessine automatiquement sur tes lèvres : quelle coïncidence, tu pouvais tomber sur n'importe qui, absolument n'importe qui mais il a fallu qu'il te tombe du ciel. C'était parfait. Nul besoin d'effort. Changement de plan : la méditation sera pour une autre fois. Là, l’occasion de le voir absolument gêné ou irrité par ta présence était beaucoup trop belle. Marvel était gentil, beaucoup trop. Il l'a toujours été - mais beaucoup moins ces derniers temps. Tu avances tranquillement, faisant les moins de bruits possibles sans pour autant vouloir cacher ta présence. Marvel, c'est vrai que tu lui en avais fait voir de toutes les couleurs à l'époque - vraiment, toutes. Et même si tu craignais terriblement revoir une tête familière - et sa réaction - au final, les choses se sont plutôt bien déroulées. Il n'avait pas l'air énervé ou même dégoûté de te revoir. Il a grandi. Et il ne semble absolument pas t'en vouloir : tout ça est derrière vous. Pourtant, tu ne peux t'empêcher de tirer un trait sur le passé, tu ne peux t'empêcher de revenir toujours vers lui, revoir le Marvel dont tu t'étais servi à l'époque - et il est vrai qu'aujourd'hui, tu en avais honte. Tu étais une pourriture prêt à tout pour parvenir à ses fins, bousculer, pousser, trahir ses propres amis pour atteindre la gloire. Mais tu es différent Serge à présent... ou peut-être pas totalement. Tu veux toujours autant être premier, tu veux toujours autant la gloire, toujours qu'on te regarde avec de grands yeux, toujours qu'on t'admire. Et Marvel t'admirait lui. Marvel était là quand on te tournait le dos. Mais qu'en avais-tu à faire de sa personne ?

Aujourd'hui tu te retrouves frustré. Il n'est pas dupe, il ne l'est plus. Collègue et c'est tout. Ce n'était pas comme si tu voulais te rattraper ou même gagner son amitié, absolument pas. Tu n'avais pas vraiment d'ami d'ailleurs. Pas ici, à Poudlard en tout cas. Ils étaient plus des rivaux, des collègues que de véritable amis. Il faut dire que ton comportement n'aide pas et tu ne cherches pas à t'aider non plus. C'est comme ça Serge : tu t'en tapes le coquillard.

Ton fessier se pose sur le banc, juste à côté de l'autre professeur qui était en train de manger... une banane. Ton regard se pose rapidement sur la pelouse naturelle et tu remarques un espèce de drone posé dessus. Tu reportes ton attention sur l'homme et pose naturellement ton coude sur son épaule, te penchant légèrement vers lui. « Aloooors, comment est-ce qu'il va mon cher vieil ami ? Belle journée n'est-ce pas ? On recherche un peu de tranquillité ? Tu testes des expériences ? Ah, dommage, avec moi tu sais ça risque d'être difficile j'ai toujours eu le don de déconcentrer les autres haha ! » Tes yeux se ferment en même temps que tu souris. C'est vrai, tu avais toujours des choses à dire, qu'on t'aime ou qu'on ne t'aime pas, tu étais capable de discuter avec ton pire ennemi, c'en est effroyable. « Bah alors, on mange une banane ? J'ai toujours pensé que tu préférais les abricots. Mais bon, tu sais les goûts changent ça arrive. C'est la vie.» Tu prononces ta dernière phrase en français, haussant innocemment les épaules et les mains. Tu ne peux t'empêcher de rire intérieurement. Tu jubiles, mais tu gardes cet air faussement naïf. Tes yeux ne se détachent pas de son visage : il fallait à tout prix savourer chacune de ses expressions pour que la victoire devienne encore plus euphorique.

Tu récupères ton paquet de cigarette et en sort une que tu allumes. Non seulement tu venais le déranger pendant sa petite pause banane, tu occupais l'espace, mais en plus tu allais lui polluer son air. Cette fois, ce n'était pas fait exprès : l'idée de fumer était venue bien avant que tu ne le remarques. « Cinq fruits et légumes par jour. C'est important. Tu recraches la fumée face à son visage. Une fois qu'on y a pris goût plus besoin de se limiter, on peut en manger plus. » Tu es affreux Serge, affreusement affreux. Mais tu n'y voyais rien de méchant de ton point de vue, tu jouais, tu t'amusais. Et tu savais que ça ne plaisait pas forcément à tout le monde, que les autres n'avaient pas spécialement la même définition de mot amusant.

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Re: la vérité n'est pas un mensonge pv. MARVEL
27.11.16 5:19

If you were gay
that'd be okay. I mean 'cause hey, I'd like you anyway.
Because you see, if it were me I would be free to say that I am gay
... But I'm not gay.

Ma semaine avait été un véritable cauchemar. Au départ, je n'avais pas compris ce qui était en train de se passer. Ce n'étaient que quelques sourires en coin au détour d'un couloir, rien de bien méchant. Et pour tout avouer, j'étais plutôt heureux de voir leurs visages s'illuminer. Au vu des derniers événements, les mines ravies se faisaient de plus en plus rares, et je n'allais certainement pas cracher dessus. Alors comme un pauvre imbécile, je répondais à leurs sourires et leur balançais des « Bonjour » enjoués.

En voyant le succès de mes dernières leçons, j'avais même travaillé de plus belle. C'était incroyable, vraiment. Jamais je n'avais reçu une telle participation. Les élèves du premiers rang se battaient pour me donner la meilleure réponse. Au final, ma cause n'était peut-être pas perdue. En ces temps incertains, il était nécessaire de leur montrer les bons côtés de la civilisation moldue.

Mais très vite, les murmures firent leur apparition. Et puis, ce fut le brouhaha. C'est à ce moment-là que je fus désenchanté. Non, mes étudiants n'étaient pas soudainement passionnés par ma matière. Pourtant, tous débattaient avec ferveur sur un sujet : mon orientation sexuelle. Qu'est-ce qui leur faisait penser que j'étais gay ? N'étaient-ils pas ceux qui me demandaient sans arrêt si Isabeau et moi étions en couple ? Ne m'avaient il pas demandé mille fois si j'avais une épouse ?

J'aurais pu en rire avec eux, lever les yeux au ciel et chasser ces potins de bas étage d'un revers de la main. Mais la rumeur s'était propagée à la vitesse d'une balle, et il me faudrait convaincre beaucoup de gens. Et pour être tout à fait honnête, je n'étais pas très à l'aise avec l'idée. Non pas que j'aie quelque chose contre les homosexuels, au contraire ! Mais plutôt car le nom d'un élève en particulier s'était peint dans mon esprit. Par Merlin, était-il lui aussi au courant ? Qu'en pensait-il ? Je devais absolument aller le voir pour en discuter. Pourtant, les choses étaient devenues tellement bizarres depuis notre dernière "entrevue" que je ne savais comment l'aborder.

Profitant d'une heure de trou dans mon emploi du temps, j'avais décidé de fuir ce château qui m'étouffait. À cette heure-ci, je savais que le parc serait vide. J'avais besoin de faire une pause, de retrouver le fil de mes pensées en restant loin de tout contact social. Ce serait l'occasion de tester mon drone magique. Mais c'était sans compter sur Bosart, qui vint se planter juste à côté de moi alors que je dégustais mon quatre-heures.

« Bonjour, Serge. »
Le ton était peut-être un peu trop sec. Mais il fallait avouer que notre dernier contact ne s'était pas très bien passé. Je m'étais un peu emporté, le traitant d'égoïste. Il était peut-être temps de m'excuser. « Ne t'inquiète pas. En fait, ça tombe bien que tu sois là. Je voulais te dire pardon pour la dernière fois. J'aurais pas dû te parler comme ça. Je suis un peu à bout, avec toute cette histoire d'alpha et de bêta. Et puis tu es mon collègue, on est censés s'entre-aider. » Je n'avais pas utilisé le mot ami. Sans doute car nous nous sommes pas mal éloignés, depuis Poudlard. Je savais bien qu'il n'était plus ce type qui se servait seulement de moi comme d'un pantin, mais cette relation toxique avait tout de même laissé ses traces. C'était plus fort que moi. Ma réaction était sans doute absurde, mais quelque part, je me méfiais toujours un peu de lui.

« Les abricots ? Mais de quoi est-ce que tu parles ? » Je fronçais des sourcils, cette fois-ci. Avait-il lui aussi eu vent de la nouvelle, ou bien étais-je juste en train de devenir complètement paranoïaque? J'étais sans doute injuste envers lui. J'aurais dû lui laisser une seconde chance, mais sa façon de me parler ne me plaisait pas. Quelque part, je me sentais toujours comme le dindon de la farce.

C'est là qu'il décida de s'en griller une, non sans m’asphyxier en me recrachant toute la fumée de sa cigarette dans le visage. J'aurais bien fumé avec lui pour tenter de me calmer, mais il ne m'avait pas offert de cigarette.

« De se limiter ? » Cette fois-ci, je me redressais d'un seul coup pour le foudroyer du regard. Il le faisait exprès, ce n'est pas possible autrement. Comment Serge Bosart, le maître des murmures, pourrait ignorer quelque chose qui avait déjà fait trois fois le tour de l'école ?

« Je ne suis pas gay, Serge. Et je n'ai certainement pas l'intention d'en manger plus, comme tu dis si bien. »
J'attrapai sa cigarette à la source et vins l'écraser contre le banc, l'air particulièrement agacé. « Est-ce que tu sais ce qui leur fait penser ça ? » S'il te plaît, dis-moi que tu es le responsable de toute cette comédie et que ces cancans ne viennent pas d'une autre source.

©Pando
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Re: la vérité n'est pas un mensonge pv. MARVEL
08.12.16 19:40

Beaucoup moins amical, beaucoup moins, tu trouvais. Mais ceci n'avait rien d'étonnant : la dernière fois que vous vous êtes vus, vous n'étiez pas resté dans de bons termes. Pourtant, tu avais réagi comme si rien ne s'était passé absolument rien. Qu'est-ce que tu t'en contrefiche, de sa mauvaise humeur et du fait qu'il puisse te traiter d’égoïste, honnêtement : il n'était pas le premier. Peut-être Serge, que tu l'es : égoïste ? Assurément, sinon tu aurais d'ores et déjà présenté tes excuses. Et tu n'aurais certainement pas balancé ces rumeurs. Après tout, il l'avait sans doute même un peu cherché : tu n'avais rien fait de mal, pour une fois, tu penses. Cela dit, c'est avec - ou sans - surprise que le rouquin présente ses excuses. De ses lèvres, elles semblaient sincères. Tu remarques surtout le fait qu'il ait utilisé le mot collègue. C'était tout drôle. Il y a de nombreuses années derrières c'était le mot ami qu'il employait. Tu te souviens, et c'est comme si c'était hier. Pendant un court instant, des images resurgissent de cette époque. Le temps passe vraiment vite. Tu as déjà trente-et-un ans.

Il ne semble absolument pas saisir un mot de ce que tu racontais. Cette naïveté en était presque touchante. Ou peut-être faisait-il uniquement semblant de ne pas comprendre. Pour le moment, tu n'en savais rien : mais cela n'allait sans doute pas tarder. Tu étais le roi de la fourberie, peut-être pas toujours fin, mais tu étais plutôt doué pour obtenir des informations. Quand tu voulais quelque chose, tu l'avais. Soudain, il se lève, sans avait-il enfin saisi ce qu'il se cachait derrière tes paroles. Tu poses tes coudes sur le dos du banc et croises les jambes, l'air totalement détendu comme si tu te lavais de tout reproche. « Je ne suis pas gay, Serge. Et je n'ai certainement pas l'intention d'en manger plus, comme tu dis si bien. » Tu hausses les sourcils, faisant semblant d'être surpris. Oh Serge, ne fais pas comme si tu ne comprenais pas de quoi il te parlait, ne fait pas l'innocent. Tu es le premier à lui faire des sous-entendus de ces rumeurs. Intérieurement ça te fait rire : si tu le pouvais, le ferais ouvertement. Tu t'étoufferais dans ton propre éclat de rire. Mais tu devais rester crédible. Tu n'allais tout de même pas cesser de jouer le comédien, tu n'avais encore eu aucune récompense.

L'air visiblement irrité, Marvel attrape ta cigarette du bout de ses doigts et l'écrase sans aucun scrupule. Cette fois, tu es pas mal surpris par sa réaction. Mais dis donc, ce n'est pas lui qui les payait tes petites cigarettes. Tu la regardes écrasée, impuissant. Tu aurais préféré avoir ta dose, mais le roux en avait décidé autrement, oh, il n'était pas très content on dirait. Mais toi non plus. Tu n'allais néanmoins pas t'énerver pour ce genre de futilités, il t'en fallait bien plus : et Marvel était plutôt doué pour ce qui était de t'amuser. Il était cet espèce de vieux jouet qui était là depuis des années mais qu'on ne s'en lassait pas pour autant : tu ne pouvais t'empêcher de te jouer de lui. « Voyons Marvel, un peu de respect, je l'avais à peine consommé. » Et tu continues, tu le laisses là, debout, à attendre une réponse de ta part pendant que tu partais sur un autre sujet.

Tu le fais patienter, une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept.... quinze secondes. Un silence assez embarrassant qui pourrait littéralement te porter préjudice pour le coup. « J'espère bien que tu m'en rendras une, je suis peut-être laxiste sur certaines choses, mais il ne faut pas abuser mon ami. » vingt, vingt-et-un, deux, trois, quatre.  « Moi ? Tu me poses cette question à moi ? Je n'en sais strictement rien. Après tout, ce ne sont que des rumeurs, pourquoi est-ce que ça te préoccupe tant ? Tu sais ce que tu es, tu n'as aucune raison de paniquer, pas de quoi en rougir. » Il ne paniquait sans doute pas, mais tu fais comme si tu le percevais de cette manière, ainsi, tu pourrais le mettre bien plus mal à l'aise. Un faible rire s'échappe du fond de ta gorge. « Mais pour te répondre honnêtement, tu sais, je pense qu'il n'y a jamais de fumée sans feu... un sourire carnassier se dessine sur tes lèvres. Tu enfonces le couteau dans la plaie sans la moindre hésitation. Tu te redresses et lui vole à ton tour le fruit déjà entamé. Mais ce n'est pas grave, tu sais. Il n'y a rien de mal à aimer les bananes. Tu agites le fruit avant de le manger. Une personne au bord du suicide ne devrait jamais faire appel à toi. Une personne divorcée, un dépressif non plus. Tu peux m'en parler si tu le souhaites, on se connait depuis tellement d'années. Tu sais bien que je ne dirais rien. » Coup de grâce. Tu n'es certainement pas l'homme à qui on a le plus confiance sur terre, non pas vraiment non.

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Re: la vérité n'est pas un mensonge pv. MARVEL
07.01.17 2:34

If you were gay
that'd be okay. I mean 'cause hey, I'd like you anyway.
Because you see, if it were me I would be free to say that I am gay
... But I'm not gay.


Encore une fois, je m'étais emporté pour trois fois rien. C'est fou, ce que ça m'arrivait souvent, ces derniers temps. À fleur de peau, au bout du rouleau. Mon moi du passé était en lutte constante contre le nouveau Marvel. Alors que je cherchais à me reprendre en main, j'avais l'impression de me perdre, de devenir quelqu'un que je n'aimais pas. Jamais je n'avais fait preuve d'impolitesse, et aussitôt après avoir éteint sa cigarette, je regrettais mon geste. Comment une rumeur pouvait me toucher autant ? Si je voulais qu'elle s'estompe, il allait falloir que je me montre un peu plus décontracté vis-à-vis de tout ça. Ma crispation ne me rendait que plus suspect. Et je ne souhaitais pas que les gens continuent à creuser dans cette direction. Car oui, j'avais bel et bien des choses à cacher. Et très honnêtement, je n'avais pas envie de tout risquer pour un stupide ragot. Surtout que je n'étais pas le seul à risquer gros.

« Tu fumes beaucoup trop, Serge. Un jour, ça détruira tes poumons. » Oh vraiment ? C'est de cette manière que je justifiais mon geste brutal et déplacé ? Comme si c'était suffisant ! J'allais devoir donner un peu plus de ma personne, et je le savais. Surtout avec quelqu'un comme lui. Car Bosart était du genre à utiliser les mots comme des armes, à retourner vos paroles comme un boomerang.

« Mais pour me faire pardonner d'avoir écrasé ton mégot, je te ferais un gâteau ou une tarte. Qu'est-ce que tu aimes manger ? » Et ne me réponds pas un truc obscène à double-sens. Tu sais, je voudrais vraiment essayer de redevenir ami avec toi, mais tu me fais douter, Serge. Je me souviens de qui tu étais autrefois et même si j'ai envie de croire que tu as changé, je connais aussi ta nature profonde. Tu n'as jamais été loyal, et tu penses d'abord à tes propres intérêts avant de t'occuper des autres. C'est ce qui fait que je ne sais plus sur quel pied danser avec toi.

« Et je ne rougis pas ! »
 Tu parles. J'étais couleur tomate. Mais était-ce de la gêne, ou de la colère ? Je n'en étais pas encore certain, mais je maudissais mes émotions qui s'imprimaient sur ma peau avec beaucoup trop de clarté. J'étais un détecteur de mensonge à moi tout seul, un Pinocchio de chair, sans le nez qui s'allonge.

Et c'est à cet instant précis que ce fourbe de Serge décida de frapper. Quand j'étais totalement désarmé et incapable de nier quoi que ce soit. Quand j'avais déjà sur-réagi et qu'il guettait la moindre de mes réactions. Je ne pouvais pas faire un faux pas, me révéler. Mais sa phrase fit bouillonner quelque chose en moi.

« Serge, par Merlin ! Est-ce que tu pourrais éviter durant trois secondes les métaphores fruitées et en venir clairement au point ? »
  C'est qu'il avait un véritable don pour me faire sortir de ma zone de confort, l'autre. Mais il faisait ça avec tant de naturel que je ne pouvais dire de façon certaine s'il se moquait simplement de moi, ou s'il était vraiment le cerveau diabolique qui avait répandu cette foutue rumeur.

« Tu sais qu'avec ce genre de conneries, je me fais ouvertement draguer par des premières années ? Imagine s'ils se faisaient des films dans leurs petites têtes d'adolescents et que ça remontait aux parents. J'ai mes raisons de stresser. »
D'autant plus qu'avec l'opposition des Sigmas au monde moldu, mon poste ne tient plus à grand chose. « Ecoute, je t'apprécie beaucoup, vraiment. Mais quand as-tu déjà gardé un secret ? Tu devrais essayer une fois. Sans menacer ou faire chanter qui que ce soit avec. »  Je m'enfonçais dans des eaux sombres avec cette affirmation, et je le savais. Car non seulement il risquait de jouer l'outré, mais il voudrait prouver le contraire en prenant ça pour un défi. Pourtant, je savais que si je lui révélais quelque chose sur moi, ce serait aussi une occasion de voir si je pouvais lui faire confiance. Même si je n'appréciais guère ce genre de méthodes.

©Pando
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