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 who said you're one in a million anyway (TP psychomagie - Anselm)

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C. Avalon Poltergeist-G


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C. Avalon Poltergeist-G





who said you're one in a million anyway (TP psychomagie - Anselm)
16.12.16 15:48




you'll feel better when you wake up, swear to god I'll make up, everything and more when I get back someday. This is more than just a phase, love ; shooting stars all break up and even though it seems like half the world away


who said you're one in a million Anyway

avalon & anselm

Prenez l'apparence d'un étudiant(e). Demandez-lui ensuite de vous donner des situations où vous devez tenter de prendre sa place


Je passe une main dans mes tout nouveaux cheveux bruns et ne peux retenir un sifflement admiratif devant mon reflet (ce qui devait être la première fois de ma vie)(et pour cause). C’était encore super déstabilisant de voir une autre silhouette que la sienne dans un miroir, et je suis pas sûre de m’habituer d’ici la fin de la soirée. Pourquoi Anselm m’embarque dans ses cours en même temps?
Je range ma culotte dans la poche de la robe en notant d’aller la ranger rapidement, où je sens que je ne la reverrais plus jamais (Et la ranger discrètement parce que si quelqu’un voit Anselm déposer des trucs dans mes affaires ça va faire un bruit pas possible) Je me racle la gorge, relâche ma cravate et sort des toilettes, les bras croisés, m’appuyant sur le mur en attendant qu’Anselm sorte à son tour. Dans mon corps et en jupe. J’oublierais jamais la vision du brun en jupe avant qu’on échange de vêtements; Le professeur Aefferden avait tout calculé, c’était obligé. Toujours était-il que j’allais devoir passer la journée à me faire passer pour mon ex. (j’étais prête? Pas du tout.)
D’un côté ça m’avait pas l’air bien difficile: ça faisait plus de trois ans qu’on traînait ensemble (environ) et je connaissais plus son corps que le mien (si mes talents en dessin se limitaient pas à un stickman je pourrais refaire ses tatouages de mémoire). Je l’avais plus de fois observé que mon propre reflet et j’étais tombée amoureuse de ses gestes. Y a pas plus explicite. Je ferme les yeux un court instant pour chasser tout ça de ma mémoire et préfère profiter de la fulgurante légèreté de ma poitrine. (Il va morfler.)
La porte s’ouvre à nouveau et je me détache du mur, la mâchoire serrée jusqu’à m’en voir sortir. CA fait bizarre, même à la seconde fois, de voir son propre corps devant soi. Surtout que je suis devenue plus grande alors que j’étais pas si petite avant. Un sourire au bout des lèvres, j’observe Anselm de haut en bas histoire de vérifier si mon apparence est au moins correcte (je l’avouerais pas à voix haute mais je suis tétanisée par ce qu’il peut faire de mon corps, même si j’ai décidée de lui faire confiance). « Si tu te touches mes seins je t’étr- wow. Ta voix est cheloue quand c’est moi qui parle. » Je plisse les yeux, portant une main à ma gorge avant de distraitement remettre une mèche de cheveux blonde correctement (les cheveux sont sacrés) « Faut repasser au dortoir ranger les affaires. Discrètement. Je te fais pas confiance avec une culotte dans la poche. » Regard suspicieux. « Pr. Aefferden a dit que ça durait combien de temps? »


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Anselm C. Wright


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Anselm C. Wright





Re: who said you're one in a million anyway (TP psychomagie - Anselm)
18.12.16 16:29

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— Avalon ft. Anselm
Je pose mes deux mains à plat contre la porte des toilettes, mon front contre la porte. Qu’est-ce que je suis en train de foutre ? Je sais pas. j’en sais rien. Mais faut dire que je sais jamais ce que je fabrique, ce que je pense. Instinctif. C’est ce que je suis. Y’a jamais rien de calculé dans ce que je fais parce que je suis ce genre de gars qui aime penser à 45 coups avant de faire le moindre le truc, de dire la moindre chose. C’est pas moi qui pense. C’est pas moi qui sait. C’est toujours ce petit truc dans le coin de ma tête qui veut tout tenter et qui s’en fout de regretter. Un jour je creverai, mais comme un chien, nan, jamais. C’est ce qui me rend…. Impétueux. Impulsif. Je dis jamais non, jamais non à rien parce qu’il y a trop de pourquoi pas dans mon iris, trop de : et si je tentais ? Dans mes sourires. Trop de aller vient, on y va dans mes deux paumes tendues.

Fallait choisir, bien choisir, quelqu’un qui pourrait tout faire et tout dire. Tout accepter sans trop broncher, mais qui sait quand il faut s’arrêter. Je me tourne pose mon dos contre la porte. Inspire. Mes doigts contre mon visage. Un peu tremblants. J’ai le tournis, la nausée, mais quelque chose de plus franc dans les entrailles. Un sursaut de liesse et d’étonnement. D’émerveillement et de stupeur aussi. Parce que, la magie elle déconne pas, les mecs. Elle est grave sérieuse quand elle prétend pouvoir te faire changer d’apparence. Pas durablement. Pas hideusement comme avec un bistouris et la main d’un chirurgien peu scrupuleux. Je roule des épaules, après avoir laissé tomber mes bras le long de mon corps. Enfin non.

Ce n’est pas le mien, mais le sien. Pas si inconnu quand on pense à ces choses que j’ai laissé, tracé, avec mes doigts et ma bouche. J’esquisse un sourire bien gras et je sais pas du tout à quoi ça peut bien ressembler sur cette tête blonde. Pas de miroir dans les chiottes. Mais je me fais une raison, parce que je suis pas certain de vouloir le voir de mes yeux. Puis, je repense que je l’ai abîmé et quand ce sont mes phalanges et mes poings qui ont un peu trop joué.

Je crois que si j’ai peur de regarder sa peau c’est parce qu’il se peut qu’elle ait gardé trop de moi sur elle et que j’en vienne à le regretter avec trop d’amertume sur le bout de la langue.

Je me ressaisi. Avalon a trop de cicatrice sur la peau pour qu’elle puisse même se souvenir de ceux qui les ont causé.

J’espère, mais je sais, que moi j’ai aimé les caresser.  


Soupir sur sa bouche vermeille, mais c’est la mienne et il faut que je m’y fasse. Faut que je me change aussi et je sais pas trop ce qui me retient. C’est peut-être cette nouvelle longueur sur mes épaules, ce rien entre les jambes qui me laisse un peu orphelin de moi-même quand on y pense, sans parler de la sensation étrange sur le torse. En plus d’être attirant c’était un peu... Lourd. Non mais sans déconner. Je porte mes mains à ma nouvelle poitrine juste pour les soupeser. Moi qui pensait que ces merveilles tenaient seul. Je retrace les courbes, retrace mes nouvelles hanches. Pas par plaisir, bien que ça pouvait se discuter, mais par intérêt et curiosité. Mais quand j’entends la porte claquer je me rend compte que j’ai grave pas le temps. J’enlève mes chaussures, devenues trop grandes, qu’il faut que j’aille lui rapporter, sauf si mes pieds, enfin les siens maintenant, avaient explosés ses bottes. Mais Avalon était plus maline que moi. Ça devrait aller.

Je suis habillé et prêt. Enfin presque. J’ai l’habitude de arquer les jambes en marchant. Un peu. Je le sais parce que maintenant vu comme je me traîne je suis quasi sûr que c’est moche. Sans parler des courants d’airs sous le jupon écarlate. J’ouvre la porte. J’essaie d’imiter sa façon de marcher, allez, j’ai passé un temps fou à lui mater les fesses je sais bien de quoi ça a l’air, mais sur moi ça fait pas tourner les têtes.  « Trop tard. Et puis tu crois que je sais pas que t’as tripoté ma teub ? Et figure-toi que si  et que j’en fait pas toute une histoire. » Je râle en fixant mes pieds toujours sans chaussures. Je lui balance les miennes. Le son de ma voix me paraît étrange sur tout quand je me rappelle que c’est la sienne et qu’elle sonne différente à mes oreilles. Enfin aux siennes. Merde. Trop compliqué cette histoire. Je lève la tête. Et je me vois. Ouais. Pas de doute. C’était moi, sauf que c’était pas moi. J’avais l’air un peu trop propre. Merde. Merde. Merde.  « Elle déconne gravement pas la magie. » Je m’approche, il, enfin elle accroche une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je m’approche pour lui ébouriffer les siens, un peu trop bien coiffé. Pas assez désordonné. Quand elle ouvre ma bouche et que c’est ma voix qui sort j’en reste un peu sans la sienne, de voix. Parce que je savais qu’elle était grave sexe, mais pas à ce point. Ah. Et puis elle était un peu différente aussi de ce que j’ai l’habitude d’entendre de moi. J’allais avoir mal au crâne à force.  « Avant qu’on aille faire ce que tu dis, j’ai besoin de m’entraîner à marcher un peu. » Parce que j’ai l’air d’une cow-girl tout droit sorti d’une parodie débile.  « File-moi tes chaussures aussi. » Je demande, pas trop gentiment, je m’approche d’elle pour saisir son visage, ou du moins le mien, sur la pointe de ses pieds, enfin des miens pour chuchoter :  « Est-ce que j’ai une tronche à écouter les profs quand ils parlent? » Je secoue la tête et hausse les épaules avant de tapoter d’une main son visage. Je range mon caleçon dans sa poche et je récupère sa culotte.  « Tu sais quoi ? Ça devrait être notre première tâche en tant que toi qui te fait passer pour moi et moi qui me fait passer pour toi. Aller ranger ça sans attirer l’attention de qui que que ce soit. Mais ça, une fois que j’aurai percé les mystères de la marche féminine et que je serai sûr que tu te comportes aussi mal que moi. Faudrait pas qu’on pense que j’ai un balai dans le cul.» Je m’écarte d’elle.  « Allez, éblouie-moi. Et file-moi mon paquet de clope. »
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Re: who said you're one in a million anyway (TP psychomagie - Anselm)
20.12.16 20:33




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Prenez l'apparence d'un étudiant(e). Demandez-lui ensuite de vous donner des situations où vous devez tenter de prendre sa place


J’laissais mes yeux se balader sur ma silhouette, me demandant si j’avais toujours eu cet air élancée. Ca fait un peu comme voir Perséphone vivante, sauf qu’elle, elle était trop fragile pour tenir debout. « Trop tard. Et puis tu crois que je sais pas que t’as tripoté ma teub ? Et figure-toi que si  et que j’en fait pas toute une histoire. » Un rire rauque s’était échappé de ma gorge, sans plus de commentaire -je lui ferais pas le plaisir de répondre, à part baiser avec je sais pas me servir de ça. « Elle déconne gravement pas la magie. » Quand je replace une mèche derrière son oreille, il ébouriffe mes cheveux et je retiens pas une grimace tendue -j’étais pas spécialement à l’aise quand on me décoiffait, ce qui était gênant dans ma fillière où on vole sur des dragons. « Avant qu’on aille faire ce que tu dis, j’ai besoin de m’entraîner à marcher un peu. File-moi tes chaussures aussi. . » Je baisse la tête vers le sol, là où il avait posé ses chaussures, et y dépose les miennes; c’est juste quand je me redresse qu’il -qu’elle?- atrappe mes visage du bout des doigts en se haussant. J’ai l’impression de m’approcher d’un miroir, ça perturbe grave. D’ici j’peux me voir dans mes yeux gris et j’me rend compte que j’ai des cils super longs quand même -même si y a du mascara. « Est-ce que j’ai une tronche à écouter les profs quand ils parlent? »
Je cligne des yeux, détache mes iris de ses -mes- lèvres et hausse un sourcil; un point pour lui. Sans être exceptionnelle j’étais sûrement la plus futée et plus studieuse entre nous deux. C’était pas si compliqué à vrai dire, j’avais que ça a faire pendant longtemps. Je le laisse tapoter mon visage, utilisant tout mon self-contrôle pour pas me pencher en avant et le teaser -on était pas là pour ça (on est jamais là pour ça mais c’est plus fort que moi souvent). Il récupère ma culotte dans la poche et glisse son caleçon à la place. « Tu sais quoi ? Ça devrait être notre première tâche en tant que toi qui te fait passer pour moi et moi qui me fait passer pour toi. Aller ranger ça sans attirer l’attention de qui que que ce soit. Mais ça, une fois que j’aurai percé les mystères de la marche féminine et que je serai sûr que tu te comportes aussi mal que moi. Faudrait pas qu’on pense que j’ai un balai dans le cul. »
Je fais genre d’être offusquée quelques secondes, lâchant un « D’où j’ai un balais dans le cul quand je marche? » pendant qu’il recule. « Allez, éblouie-moi. Et file-moi mon paquet de clope. » « Tiens. » Je plonge ma main dans la poche de sa veste en cuir et en ressors ses cigarettes, de même que son briquet. Heureusement que c’est qu’un changement d’apparence et pas un échange de corps, parce que je sais pas comment je l’aurais retenu de cloper dans mon corps. J’ai déjà fumé plusieurs fois, mais pas régulièrement. J’ai du commencer y a presque trois ans. Après qu’on ait rompu. « Dis-toi que c’est pas des talons de dix centimètres, t’aurais pas fais trois pas avant de te péter les chevilles. » Je portais rarement des talons de moins de cinq centimètres, mais aujourd’hui si -pas que je me sente petite, vu que j'atteins bien le mètre soixante-dix, mais une question d’habitude.
J’enfile rapidement les chaussures, fais quelques pas avec en essayant de marcher le plus droit possible sans rouler les hanches. « Mais comment tu marches sans rouler le cul? » J’avais déjà remarqué la façon dont il se déplaçait -un peu comme tout ls garçons dans son genre, non?- mais jamais testé. Ca manquait tant d'élégances -alors que je ne suis pas un modèle autant que De Lange- sur une silhouette féminine que j’avais abandonné l’idée avant même qu’elle ne m'effleure l’esprit. Et puis à l’époque où j’avais commencé à m'intéresser à Anselm, j’étais coincée dans un fauteuil roulant. « Putain j’ai déjà appris à marcher deux fois, j’peux le faire une troisième fois.. » Je baisse le bassin, plisse les yeux et marche lentement, priant pour être la copie conforme du brun. « J’sais pas dans quoi tu m’as embarquée Ans’, mais j’suis sûre que je vais regretter. » Et s'il l'ouvre j'irais de ma bonne démarche féminine dans les couloirs et détruire sa réputation de bonhomme. Voila.


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Anselm C. Wright


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Anselm C. Wright





Re: who said you're one in a million anyway (TP psychomagie - Anselm)
13.01.17 23:37

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— Avalon ft. Anselm
Je saisie les clopes qu’il, elle – y’a toujours un problème de personne dans ce cas, mais je suis pas sûr qu’on puisse le régler si facilement, me tend et les ranges négligemment dans ma poche après en avoir sortie une pour l’accrocher à ses deux lèvres, les miennes, en fait, elles ont juste l’apparence des siennes. Je me recule quand Avalon me présente ses chaussures. J’ai pas vraiment l’air très rassuré et y’a de quoi. Parce que les talons, j’ai jamais essayé. Sauf peut-être pour les balancer sur ma vieille quand elle faisait mine de vouloir m’étrangler – longue histoire. Alors je reste deux secondes fixé sur les chaussures, sans comprendre, puis je me rappelle que c’est moi qui lui ai demandé de me filer ses chaussures. Sauf que j’avais pas calculé qu’il y aurait un putain de talon sur sa paire. Je fixe un instant mes converses qu’elle enfile et je me dis que je devrais faire pareil. Mais je sais pas, j’ai l’impression que je vais me viander si j’essaie d’avancer avec ça au pied. Et savoir qu’elle aurait pu mettre des chaussures plus hautes ne me rassurait pas en fait. Pas du tout.

Heureusement pour moi elle finit par me distraire en essayant de marcher. Je pose ma main sur ma tronche en la regardant faire et je dis :  « Pitié, j’ai l’air d’une caricature de tapette et je te jure que j’ai pas envie qu’ils me  - te – cassent la tronche s’ils te voient bouger comme ça. » Et le pire c’est que je sais que n’importe qui serait offensé, j’étais du genre à déconner sur les clichés et tout, mais je savais qu’ils marchaient pas comme ça. D’ailleurs moi j’ai toujours l’air de sortir tout droit de ma petite rue de l’East End, quand je marche. Je me masse les tempes.  « Y’a toujours la possibilité que mon boule les distraits un peu, en y réfléchissant bien. Où qu’ils décèdent de rire.»  Et je suis sérieux. Parce que j’ai envie de rire devant moi-même et ça, vraiment, je pensais pas que ça arriverait un jour. Merci la magie.

J’inspire et je mets ses foutues chaussures, les sourcils froncés de concentration. Mais avant de me lancer, je me dis que je pourrais lui donner quelques conseils.  « Ben tu roules pas, t’essaie de garder l’axe de tes fesses droits… J’en sais rien t’as jamais fait de géométrie ou quoi ? Mets-y un peu plus de bonne volonté. Faut que tu… Euh. Donnes l’impression que tu veux aplatir le sol avec tes godasses, tu sais genre, un pachyderme et traîne un peu des pieds aussi. Et si quelqu’un te regarde mal tu le regarde mal toi aussi. Enfin non, c’est pas vraiment ça, essaie de les regarder de manière classe et… putain, qu’est-ce qu’ils disent déjà les profs sur moi… Ah. Ouais. De manière impertinente, mais en même temps tu piges le truc ? Parce que ça devait servir à quelque chose les appréciations de profs sur ton bulletin.  « Et s’ils te cherchent, vraiment, là tu les regarde mal et tu leur dis d’aller niquer leur mère. » Un truc comme ça. Enfin, je savais qu’elle ne manquerait pas d’imagination le moment venu. Ou alors c’est moi qui vais craquer en première et leur dire d’aller se faire mettre. Ce qui n’était pas vraiment une bonne idée dans le corps d’une fille.  « Bon. Et tu évites les gryffondors de septième année dans le dortoir, ils se pourraient qu’ils soient encore vénère après le micro incendie de la dernière fois. » Rien de grave, sérieux, mais les gens d’ici manquaient vraiment beaucoup d’humour.

Je tente d’esquisser un mouvement dans mes chaussures et je manque de me tordre la cheville. Putain. Ok. Pas de problème. Je m’arrête après trois pas et je me dis que je devrais montrer un peu plus de respect aux meufs qui portent des talons aiguilles. Surtout celles qui arrivent à courir avec. Je suis certain qu’Avalon est capable de courir avec. Ou pas… En fait. Je relève la tête et je la fixe d’un œil nouveau. C’est que quand on était encore ensemble elle luttait pour se lever de son fauteuil. Et quand moi je fais un pas j’ai l’impression d’accomplir un miracle. Ou de la revoir il y a quelques années, quand c’était elle qui était capable de prodiges et de miracles. Ma mâchoire se contracte un peu, quand je pense que j’étais le seul à pouvoir la porter quand elle voulait voir le ciel en cachette, au début. Peut-être que je préférais quand elle mettait ses bras autour de mon cou. Elle donnait de la grandeur à mes gestes et mes intentions quand ils n’étaient esquissés que pour la garder auprès de moi et lui montrer qu’elle pourrait jamais y arriver si j’étais pas là. Mais aujourd’hui elle marche seule et elle n’a plus besoin de personne pour la porter. Je me retourne. Je me demande si j’aurai pas mieux fait de m’abstenir de lui demander à elle de m’aider. Parce que peu importe où je regarde c’est elle que je vois et que j’entends et parfois je me dis que j’ai trop laissé de bleues et d’étreintes inachevées sur sa propre peau.

Je me gratte l’arrière de la tête et j’essaie de me reprendre en claquant mes deux joues avec mes paumes.  « Ressaisis-toi, mon vieux. » Je murmure, ou plutôt elle, c’est trop étrange pour y mettre un sens clair et défini. Pronoms de malheur.  « Bon allez. Apprends-moi à rouler du cul. » Et pas mourir sur talon, aussi, ce serait sympa. Je lui attrape les mains pour m’y retenir si jamais je manque encore de me ramasser et j’essaie de marcher.
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