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 don gil

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don gil
14.11.16 22:51

ANIMAGUS: CHIEN
don gil Mini_436461tumblro5edbcUE0d1rjq1gwo8250don gil 478098tumblro5edbcUE0d1rjq1gwo9250don gil 717759tumblro5edbcUE0d1rjq1gwo3250

[...]
Après avoir plié proprement ses vêtements sur le coin de son lit, Gilford prend calmement sa forme favorite et qui s'il le pouvait, serait sa forme principale.

La maison est calme, l'air chaud de juillet circule librement par les portes et fenêtres grandes ouvertes.
Gilford parcours le chemin qui sépare sa chambre et la porte arrière en trottinant, sa queue fouettant joyeusement l'air à chaque foulée.

L'air est agréablement parfumé aujourd'hui. Les végétaux chauffés par le beau temps embaume le paysage d'odeurs de fougères et de bois. Le soleil quand à lui brille derrière un maigre nuage et chauffe le pelage noir de Gilford.
Dans le jardin se trouve un potager et un peu plus loin l'atelier de menuisier de son père.
Celui-ci a l'air occupé, plié par dessus une planche.

"On va éviter d'aboyer, ça va le faire sursauter. Mes vêtements sont sur mon lit, il n’aura aucun mal à savoir où je suis."

C'est ainsi que le toutou repris son chemin en trottinant direction le bois.
La maison de son père est parfaite. Placée en pleine campagne avec des champs et prairies tout autour, aucun voisin pour venir se mêler de ses affaires et le bois un peu plus loin regorge d'animaux en tous genres.
Il n'y a pas meilleur endroit sur terre.

Gilford pris un grande inspiration, laissant toutes les bonnes odeurs lui envahir la truffe. Les herbes, les traces olfactives des animaux, les épices, la campagne. Si quelqu'un lui brandissait une fiole d'armortencia sous le museau, il n'y verrait surement pas beaucoup de différence.

La prairie juste avant le bois est recouvertes de fleurs et le toutou ne résiste pas à ses instincts. Il arrête son chemin pour se coucher et se rouler les quatre pattes en l'air dans les fleures, mélangeant son poils sombre aux pétales multicolores et aux brin d'herbe.
Il resta une bonne minute là, sous le doux soleil, la truffe dans l'herbe. S'il le voulait il pourrait aussitôt s'endormir et abandonner son programme de la journée pour faire une bonne sieste.
Cependant il avait quelque chose a faire. Il roula sur le côté avec son pelage recouvert d'herbe et de pétales, on aurait dit un sapin de noël.
Et c'est en sentant bon la verdure que Gilford s'approcha du bois, la tête dressée, les oreilles en alertes.

Avant même d'entrer sous l'ombre protectrice des arbres, un bruit de branches attire son attention. Le poilu se fige sur place, une patte en l'air, attendant d'autres mouvements pour en trouver la source. Son odorat ne lui délivre pas beaucoup plus d'informations, le vent vient de côté et l'odeur des plantes masque celle de l'animal qui se trouve à quelques mètres de lui.
Il s'approche doucement, avançant à pas de loups vers ce qui concentre toute son attention, s'étirant de tout son long pour qu'il y ait le moins d'espace possible entre sa truffe et le buisson.

Du nouveau du mouvement, le chien se fige de nouveau, faisant de son mieux pour ne pas se faire repérer. L'odeur commence à émerger, elle ressemble à celle d'un rongeur peut être un lapin mais légèrement plus épicée, comme celle d'un lièvre.
Gilford se baisse légèrement profitant d'une brise pour synchroniser ses mouvement avec la danse des branchages entre lui et sa proie.
Encore quelques centimètres, l’animal est toujours là, il n'a pas encore détallé de sa cachette.

La distance entre sa tête et le buisson est maintenant de quelques centimètres, entre temps aucun bruit ne dit que le rongeur s'est enfui. Gilford cherche des yeux un morceau de fourrure entre les feuilles, se serait idiot s'il sautait juste à côté de la bestiole. Il profite de nouveau du mouvement des feuilles dans le vent pour se pencher sur le côté, cherchant toujours à voir la robe de son jouet et pourquoi pas, futur repas.

Un nouveau bruit de feuilles sèches retentit dans le buisson, bien plus long que les précédents mais toujours au même emplacement. Le rongeur est toujours là mais Gilford c'est peut être fait repéré. C'est pourtant à ce moment qu'il aperçoit enfin quelque chose. Un pelage marron/gris et un peu de fourrure blanche qui semble être une petite queue. Si le lièvre est de dos, ses chances de l'attraper dépendrons de sa réactivité.
Lentement, le prédateur se baisse, pliant ses pattes comme des ressorts, prêt à bondir en avant au moindre signe de mouvement.

Après quelques secondes de réflexion sur comment attraper le petit animal au milieu des branches, Gilford saute la tête la première dans le buisson.
Sa gueule se referme et le rongeur pousse un cri strident. Il à bien réussi à l'attraper, cependant ses crocs se sont plantées dans du mou et plus le lièvre se débat plus Gilford perd du terrain.
Maintenant le but est de mordre le plus fort possible pour empêcher le lièvre de s’enfuir et réussi à le tirer de sa cachette. Les branches épaisses et robustes du buisson l'empêche d’avancer vers sa proie et plus il tire vers lui, plus la quantité de matière entre ses crocs diminue.

La boule hyperactive se débat de plus belle, griffant le museau de son agresseur à coups de pattes arrières et parvint à se libérer dans un sprint à travers les branches et troncs des végétaux.
Gilford a échoué et est laissé avec un beau bouquet de poils dans la gueule.

Il s’essuie les babine et recrache ce qu'il peut en sortant sa tronche poilue du buisson, ses pattes ne sont pas utiles pour ce genre de choses, il réussi néanmoins à en retirer le plus gros en se frottant le museau tantôt contre ses pattes et tantôt contre le sol.

Le lièvre lui a échappée, cependant, le petit goût métallique au niveau de sa canine gauche indique qu'il a réussi à le blesser, il n'est peut être pas parti très loin.

Alors qu'il contourne le groupe de buissons et entre dans le bois, Gilford réfléchi à sa tactique de chasse pour attraper Duracell.
La blessure ne dois pas être bien méchante, la matière était molle sous ses crocs, il n'a donc pas du casser d'os, le lièvre arrivera surement rentrer au bercail.
Gilford s'imagine déjà se retrouver comme un idiot, le cul posé devant une entrée de terrier.

La trace du lièvre est de nouveau à portée de truffe, Le toutou se met sur sa piste, levant de temps en temps la tête pour vérifier qu'il n'y a pas de terrier en vue. Si c'est le cas, la cause sera perdu, il devra revenir avec son père pour déloger le rongeur, seul il n'arrivera pas à l'atteindre. les terriers ayant toujours plusieurs sorties, s'il se met à creuser toutes griffes dehors, le lièvre aura le temps de partir par un autre trou et ses efforts auront été vains.

Alors qu'il suit toujours la trace olfactive de sa proie, Gilford se prend déjà à rêver de sa victoire et revenir tout heureux aux pieds de son père, le sacré rongeur dans la gueule.
Aaaahhhh*soupir*. Puis le bon repas qui s'en suivra, rien que d'y penser, Il peut déjà en sentir l'odeur.

Il continue son chemin, rêvassant et bavant à la pensée de son repas jusqu’à ce qu'il ne puisse plus suivre sa piste.
Il leva les yeux de devant lui se trouve effectivement un trou de lapin.



"Bon... Tant pis pour le repas."

don gil 684576tumblrodo1wrRHrQ1vcdr5ho4500
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