Euan Fairbairn Messages : 24
Date d'inscription : 30/01/2017
Feat : hazuki kei - irl : henrik holm
Crédits : © bermudes.
Double Compte : randy
| Re: [FLASHBACK] J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien (fairbae) |
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Ta main, elle s’agrippe à la base de ses cheveux, et ta main, elle caresse doucement sa nuque. Et ton geste, il est tellement contradictoire. Tellement. Mais toi, tu t’en fous. Parce que de toute façon, entre vous, la logique, c’est pas quelque chose d’évident, jamais. Voir, même, c’est plutôt rare. Toi, t’as un problème avec sa nuque, depuis le début. A Londres, la première fois que tu l’as vu, il te tournait le dos, et toi, tu voyais pas grand chose, juste la forme de son dos, sa posture, et cette nuque, dégagée. Et tu te souviens que ouais, t’avais bugué toi, sur cette nuque. Tu t’étais dit que la nuque, peut importe à qui elle appartenait, t’aimerais bien, un jour, y poser tes doigts. Pourquoi pas. Et c’était arrivé. Tu l’avais rencontré, le même jour. Un peu plus tard. C’était l’après-midi. Les bons Anglais prenaient le thé de l’après midi. Toi, non. Toi, t’étais juste assis, sur les escaliers devant chez toi, et tu regardais au loin, les yeux dans le vide. Et merde, t’avais le profil d’une star Hollywoodienne dans une mauvaise comédie romantique. Mais voilà, t’aimais pas l’ambiance que ta mère, elle instaurait pendant ces moments là. Tout était silencieux, et le seul bruit, c’était celui de l’eau aromatisée tombant dans les tasses en porcelaine. T’es tellement heureux de plus avoir à faire ça. Jamais. Et lui, manifestement, il avait séché ses obligations, aussi. Ou peut-être que dans sa famille, y’en avait pas, t’obligations. Et il était passé à côté de toi, et il t’avait pas vu. Mais toi, tu l’avais regardé marché, et t’avais vu sa nuque. Et oui, oui, tu l’avais reconnu. Alors ouais, tu t’étais levé, un peu précipitamment, et t’avais dévalé les escaliers. Et t’avais marché assez rapidement pour le rattraper. Et t’étais arrivé à côté de lui, et tu lui avais souris.
Et voilà que ça arrive de nouveau. Ce sourire. Cette fois, juste, il est caché, un peu. Il est bouffé par vos lèvres attachées. Voilà que lui, il est là, que toi, tu es face à lui, que vos corps se touchent presque, mais que les points de contacts important entre vous sont vos lèvres, tes mains, sa nuque, ses mains, et ton corps. Et tes lèvres, elles sont pas, non, tendres, c’est sûr. Non, tes lèvres, elles sont violentes, elles demandent quelque chose, toi même, tu comprends pas trop quoi. Et tu sais pas trop si Bae, lui, il comprend. Peut-être qu’il comprend pas non plus. Parce que ouais, t’as remarqué que des fois, toi, tu contrôles plus rien. Et t’es pas dans sa tête à Bae, donc tu sais pas si pour lui, tout est contrôlé, ou pas. Mais pour toi, la plupart du temps, dès qu’un contact est amorcé, tu fais plus rien. T’es plus aux manettes de ton propre corps. Ton corps, il se contrôle, tout seul. Et il s’en sort très bien. Après tout, tu le laisserais probablement pas faire s’il se mettait à lui mettre des claques, à ton Bae. Mais quand il s’agit de baisers, de caresses et de ta putain de main sur sa nuque, ah oui, là, non, y’a aucun soucis, tu passes les reines. Et tu contrôles plus. A ce niveau là, tu te demandes même si oui, tu pourrais reprendre le contrôle de la situation. Mais très sincèrement, non. Absolument pas. Et même si tu pouvais, non, tu voudrais pas. Parce que t’es plus le seul, à embrasser. Non, parce que Bae, il te répond. Il y répond, à ton baiser. Et Bae, il est violent aussi. Aussi violent que toi au moins. Et lui, il mords tes lèvres, et il butine un peu. Et t’as l’impression qu’il prend le plus possible.
Toi, t’as juste envie de lui dire d’en prendre encore plus.
Parce que toi, tu sais que tout lui appartient, à Bae. Depuis Londres. Depuis cette semaine de paradis. Et t’aimerais que ça dure pour toujours, lui butinant tes lèvres, les mordant par moment, toi te laissant faire, un peu subjugué, très submergé. Mais non, il s’arrête, Bae. Et toi, toi, pendant un très court instant, ô, tu le détestes Bae. Parce qu’il a pas le droit de s’arrêter, pas maintenant. Pas après le suçon, pas après ça. Mais Bae, il te regarde, et ce regard, ô, oui ce regard. Il te fait vibrer. Et ce sourire, il t’aide pas à te calmer, non. Et tu sais pas ce qu’il va dire, tu sais pas. Mais tu sais que si ça tenait qu’à toi, tu l’écouterais pas, tu replongerais sur ses lèvres maintenant, tout de suite, sans même attendre une autre seconde. Mais tu le fais pas. Parce que le contact est brisé. Parce que de nouveau, Euan, c’est toi qui tient le contrôle. Un tout petit peu, mais un peu.
juste ça, ça t'as mis dans cet état ? tu dois beaucoup m'aimer, beaucoup.
Et toi, ça te fait froncer les sourcils, ça te fait pencher la tête sur le côté. Et tu réfléchis un peu, pas trop longtemps. Juste tu réponds pas, pendant un instant. Tu continues de le fixer oui. Et il est con, Bae, parce que sa réponse, il l’a, s’il fixe bien tes yeux. Il voit, oui, combien tu l’aimes. Mais tu te dis que c’est Bae, ton Bae. Et que Bae, ton Bae, il mérite une réponse. Claire. Plus ou moins. Alors tu hausses les sourcils, et toi aussi tu souris, un peu en coin. Et tu te dis que s’il veut jouer à t’aguicher, tu peux jouer à l’aguicher. Et que, ouais mon pote, ça marche dans les deux sens. Alors tu attends, encore un tout petit peu. Et tu lèves ta main, et tu la poses sur sa joue. Et merde, c’que c’est délicat. Et votre moment, c’est des montagnes russes, là, maintenant. Parce que vous passez du désir aux sentiments sans jamais vous arrêter. Et que ça te fait tourner la tête, et que t’as peur de plus pouvoir rien contrôler. Pourquoi, tes mots, tu les contrôles. Parfaitement. Et tu les dis avec ce petit air, un peu malicieux, un peu mutin.
T’en doutais ?
Et c’est tout. Et tu fais rien, ô non. Juste ta main, qui caresse sa joue, un peu sous ses yeux, un peu sous son oreille, un peu sur ses lèvres. |
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Euan Fairbairn Messages : 24
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Et ta main, et tes doigts, ils continuent à explorer le côté de son visage. son front, en dessous de ses yeux, cet endroit doux qui te fait sourire. Ses joues, ses fossettes aussi, un peu, quand il sourit. Rarement. Mais parfois, elles sont là, un peu. Parce que tout le monde a des fossettes, qu’elles soient visibles ou pas. Le côté de son nez aussi, un peu. Et ses lèvres. Et son menton. Et derrière son oreille. Et t’as attendu ça, toutes ces journées où, non, Bae, tu ne l’as pas vu. Toutes ses journées durant lesquelles, Bae, oui, lui, son corps et son coeur, ils t’ont manqués. Ton Bae, il est devant toi, maintenant. Et tu peux littéralement le toucher. Et ton Bae, il ne va pas partir, pas tout de suite. Et puis toi, t’es pas prêt, encore, à le laisser partir. Tu veux qu’il reste encore un peu, encore plus, encore toujours, avec toi. Tu veux que ton Bae, il puisse passer le plus de temps possible avec toi. Avant la fin. Parce que toutes choses a une fin. Vous, tu veux que votre fin, ce soit vos morts. Mais tu te dis que t’es avide, que t’en veux trop. T’as jamais été envieux de l’amour, t’as toujours été moqueur même. T’as jamais été avide d’avoir ce que les couples, petits couples amoureux avaient. Maintenant, si, tu l’es. Et tu regardes Bae. Et putain, ce qu’il est beau. Et tu soulèves les sourcils, même s’il le voit pas. Parce que c’est un tic un peu bizarre, que t’as. Pas que quand t’es avec lui, mais surtout quand t’es avec lui.
Et ton Bae, il a la tête baissée. Et il a un peu les oreilles rouges, et toi, ça te fait sourire. Parce qu’il est mignon comme ça. Alors tu baisses aussi les yeux, et tu colles tes deux lèvres ensemble pour pas rire un peu. Pas te moquer de lui, non. Mais rire. Quand quand les gens normaux rient devant un chaton ou une vidéo mignonne d’un bébé. Toi, ces vidéos là, elles te font pas rire, non. Elles te font lever un sourcil en mode : “Je pige pas l’intérêt”. Parfois même, elles te dérangent, te dégoûtent. Mais pas Bae. Non. Bae, c’est ton truc qui te fait craquer. Et quand il est gêné. Quand il baisse la tête, qu’il rougit comme ça, qu’il fait son timide, toi, il te pourrait t’achever sur place. Et il parle. Et tu l’écoutes. Et tu enregistres ses paroles, et tu te promets de ne jamais les oublier.
non, j'aime juste ta voix et quand tu le dis. j'ai pas le droit ?
Bien sur que non, qu’il en doutait pas. Il sait que tu l’aimes. Il sait que oui, tu pourrais te prendre une balle pour lui. Oh merde, c’que t’es pitoyable, mon pauvre Euan. Mais ouais, tu pourrais. Et oui, bien sûr, il le sait. Et tu continues, oui, à lui caresser le côté du visage. Parce que ce contact, t’aimerais ne jamais le perdre. Et il rajoute un truc. Et tu te dis que non, ça aurait pas été assez Bae s’il l’avait pas fait. Et ça te fait oui, sourire un peu.
va pas prendre la grosse tête non plus, c'est juste pour ta belle gueule hein.
Et toi tu lâches un petit rire qui te caractérise quand t’es avec lui. Un rire un peu “mais oui bien sûr” et un peu “je sais, je sais”. Tu le crois pas une seconde. Déjà, parce qu’il y a bien des gars dans cette école de monstres qui sont ont une bien plus belle gueule que toi. T’es pas désillusoire là dessus. Et aussi parce que Bae, ou toi, vous seriez pas capable de dire “je t’aime” sincèrement à quelqu’un juste pour une belle gueule non. Parce que déjà pour un être réellement aimé, vous avez du mal. Parce que vous, vous avez du mal avec tout ce qui est sincère et qui peut durer. Toi, parce que tu as peur de blesser. Pas d’être blesser, non. D’ailleurs, Bae, il pourrait te blesser un million de fois que tu continuerais probablement à l’aimer.
C’est triste.
Bae, il te fait sourire aussi par ses actions. Parce qu’il fait ça comme ça, sans réfléchir parfois. Et là, il ouvre la bouche, et il essaye de te chopper un des doigts. Et sincèrement, t’aimerais juste, le laisser faire. Mais tu le fais pas non, parce que t’as une autre idée en tête. Et avec ta main, tes doigts loins de sa bouche, tu l’attires vers toi. Et tu poses ton front contre le sien. Et là oui, tu reposes ta main sur ses lèvres, qu’il l’attrape s’il le veut. Mais avant, tu veux lui dire quelque chose. Toi, à un moment, sans trop savoir quand, tu t’es assez reculé pour te reposer sur le mur où t’étais au début. Et tu l’as assez approché de toi, Bae, pour que l’entièreté de son corps se tienne à quelques millimètres seulement de toi. Et ta main posée sur son visage, ton doigt près de ses lèvres, ton front sur le sien, et tes lèvres à quelques millimètres des siennes à peine, tu chuchotes. Non, cette fois oui, tu susurres presque, murmures.
Hey Bae. Je t’aime.
Et oui, t’approches tes lèvres des siennes, et oui, tes lèvres touchent les siennes. Et c’est si doux. Si amoureux. Que pendant un moment, tu te demandes même si quand t’es avec Bae, tu souffres pas de TDI. |
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