Sunshine, daisies, butter mellow — abe

LEWIS ABIGAEL.

FEAT CHELLE (OC) BY FUKARI

JE SUIS Abigael Susan Lewis, J'AI 20 ans. JE SUIS anglaise, je suis née à  Tinworth en Cornouailles. MA MÈRE EST une moldue, ET MON PÈRE EST un sorcier remarié avec une sorcière. JE SUIS EN sixième année ET J'ÉTUDIE la médicomagie OPTION alchimie et soins au créatures magiques. JE FAIS PARTIE DE pas grand chose. La flemme. ET MA MAISON EST pas trop mal.

❝ soleil, jonquille et mimosa ❞

Caractère.

Tout d'abord, il y a ce chêne, fier, franc, et bien planté. Doté d’une ténacité qui effleure la stupidité comme les forts rameaux de l’arbre croient toucher le ciel. Jamais ne pli, dans sa volonté comme dans sa vigueur.

Tout autour la livèche pousse. Confusion, aucune mémoire, la belle plante vacille sans arrêt, perdue dans un monde qui va souvent trop vite.  Quelle heure est-il ?Merde je suis en retard. On est quel jour ? Où sont mes bottes ? J’suis où ? Sans discontinuer, elle gesticule, et se contente de poser des questions sans agir.

Non loin des cris de désespoir, la violette se fait toute petite, modeste, humble et pudique. Elle tente d’esquiver tous les regards malgré sa couleur chatoyante.

Le chèvrefeuille, si fidèle et compatissant observe tranquillement le jardin. Altruiste et loyal, il ne juge pas et il fera tout ce qu’il pourra pour aider la pousse d’Orme, déjà agonisante à ces côtés.

Cet orme est faible. La magie dont regorge son père ne s’épanouie pas en lui. Et il se sent comme vidé, effrayé par cette part extraordinaire en lui qu’il ne comprend pas. Alors il la repousse. Préfère recueillir la moqueries ou la pitié des autres plutôt que de ressentir encore et toujours cette étrange sensation qui parcoure sa frêle écorce et qu’il ne contrôle pas.

A chacun des pas que l’on fait, un petit bouton d’or nous sourit gaiement. Energiques et innocents, ils sont remplis d’amour et de joie, de curiosité pour chaque plante, chaque personne qui passe.

Ce jardin aux allures de terrain vague, à la fois si solitaire et vivant, c’est elle. Abigael, loin d’être fragile et pourtant parfois si peu confiante. Bonne vivante, mais parfois timide. Cette jeune femme aux pieds sales qui se fout, comme de son premier balai, de ce qu’on peut penser d’elle mais qui tremble comme un saule dès qu’elle doit se servir de la magie.

Intuitive — Concise — Modeste — Passionnée — Bordélique — Compétitive — Altruiste — Franche — Loyale — Toujours en retard — Pas concentrée en cours — Peut vite oublier sa propre sécurité — Curieuse — Bonne vivante
Aime :
Les plantes (dangereuses en particulier) — les chiens — Dandelion — sa maison — sa famille — avoir la flemme — les elfes des cuisines — manger ce que les elfes ont fait — les cours de botanique — la nature — la pluie — le thé — les gens (si ils sont pas trop chiants) — et d'autres trucs plus ou moins utiles.
N'aime pas :
la magie — ses études (particulièrement la métamorphose) — les transports en communs — le système de maison — les chats

Histoire.

La chaleur douillette d’une couette épaisse sur son corps encore frigorifié, Abigael regardait la structure de son lit à baldaquin. Des petites étoiles luminescentes, lucioles protectrices de ses nuits lui faisaient de l’œil. Elle se rappelait encore du jour où elle les avait délicatement accrochées sur le bois de son lit.

- Joyeux Noël 'Gael !
- Cimer …
- Viens ouvrir tes cadeaux avec moi ! Allez !

Elle s’était levée de mauvaise grâce de son lit pour ouvrir les quelques paquets disposés aux pieds de sa table de chevet. Il y avait un très vieil exemplaire d’un bouquin de botanique offert par son père et sa belle-mère, une paire de gants en cuir de dragon neufs de la part de Seth et ces petites étoiles que Felix avait accompagné d’une photo de famille. Tous souriants, son père et sa belle mère lui faisait signe de la main, juste à côté de Seth et Felix qui lui envoyaient des baisers avec leurs mains. Elle avait accroché la photo au dessus de sa table de chevet, et avait disposé avec nostalgie les étoiles au dessus de son lit. Elle avait eu les même dans son enfance, lorsqu’elle habitait encore à Tinworth.

Le soleil éblouissant ricochait sur les feuilles des arbres, comme les rires de la gamine aux cheveux oranges. Assise sur la balançoire, accrochée à l’épaisse branche d’un chêne à l’écorce meurtrie, un chien aboyait alors que son frère la poussait de toutes ses forces vers l’immensité du ciel.
- Seth ! Abigael ! Venez prendre le goûter !
Ils avaient alors courut aussi vite que leurs petites jambes le pouvait à travers le jardin. Du haut de leurs 6 et 4 ans, la fratrie Lewis semblait la plus heureuse de toute. Mais les échos de leurs rires finirent par mourir quelques minutes plus tard.
Ils leur avaient dit de venir dans le salon, alors qu’ils s’amusaient si bien avec le chien. Ils avait découvert un jeu, Abigael devait se cacher et Seth lâchait Lucky, pour qu'il la retrouve le plus vite possible. Mais le regard de leurs parents ne riait pas. Elle s’était donc assise sur les genoux de son frère de deux ans son ainé qui s’amusait à bouger ses genoux pour la faire tomber. Mais une remarque de sa mère l’avait fait stopper. Petite Abigael ne comprenait pas.
- Ça veut dire que tu déménages maman ?
- Oui mon cœur.
- Et nous on va où ? Seth semblait en colère. Et cela effrayait la jeune Abigael.
- Vous allez rester avec papa. Vous pourrez venir me voir de temps en temps si vous le voulez.
- Et si on ne veut pas ?
Les yeux de Seth étaient larmoyants. D’habitude si joyeux, le voir dans cet état là avait fait fondre en larme Abigael qui n’avait rien comprit.
- Et bien, vous faites comme vous voulez, mais maman part et c’est comme ça. C’est dur pour vous mais je ne peux plus rester. Vos tours de passe-passe ce n'est pas pour moi.

La vie avait reprit son cours tout en douceur. Et bientôt il ne resta plus que Seth, Greg, Abigael et Lucky. Cette période avait été chaotique. Son père ne pouvant bientôt plus payer l’eau et l’électricité de la grande maison, ils déménagèrent en ville et quittèrent Lucky, le vieux chien. Et la vie reprit, dans un petit appartement miteux où ils emménagèrent.

Toujours dans son lit dorénavant tiède, Abigael fut tirée de ses rêveries par des cris de joie. Quelqu’un avait du organiser une petite fête. Elle fut tentée d’aller voir, mais ses pieds qui commençaient à se réchauffer doucement refusèrent de bouger. Sentant sa maitresse bouger, un petit rat gris et blanc vint se frotter doucement sur son visage.
- Coucou toi. Enfin debout ?
Comme il fallait s’y attendre Dandelion ne répondit pas. Abigael l’attrapa et se mit à le caresser en souriant.

- Qu’est-ce que c’est qu’ça ?
- J’te présente Dandelion !
- ‘l’est moche.
- Ta gueule, plus beau que toi !
- Abi ! C’est pas parce-que t’as eu tes buses que tu peux jurer !
- Tsss.
Elle se pencha pour attraper son nouvel ami qui regardait autour de lui depuis le carrelage de la cuisine.
- Regarde le de plus près Felix, tu vois pas une ressemblance avec Seth ?
- Peut-être les oreilles. Ou les moustaches.
- Bah voyons !
La chamaille avait prit fin lorsque leur père passa la porte.
- A table les gnomes !
Wendy avait fait des miracles, le poulet avait été entièrement dévoré, les pommes de terres avalées et il ne restait plus qu’une cuillère d’haricots verts. Wendy était ce genre de personne douce et attentive qui mettait dans sa cuisine un petit quelque chose qui vous obligeait à tout finir. C’était certainement pour cela qu’elle travaillait dans l’une des pâtisseries magiques les plus cotées de Grande Bretagne (et que son père avait flashé sur elle). Même Félix qui du haut de ses neufs ans était difficile, se retrouvait à lécher son assiette.  
- Alors Abi ! Prête pour l’enseignement supérieur ?
Sa voix était douce et agréable, et après un aussi bon repas, Abigael, malgré son absence d’enthousiasme face à ses études, répondit à sa belle-mère avec un sourire.
- Plus ou moins, je vais tenter la médicomagie.
Tout le monde la regarda comme si elle avait l’éclabouille et son père manqua de s'étouffer. Elle sourit de toutes ses dents.
- Bah ouais quoi. Pas obligés de me dévisager. Mes buses n’étaient pas si mauvaises, j’ai eu d’excellentes notes en botanique, potion et soins aux créatures.
- Je suis fière que tu es trouvé ta voie ma puce, mais tu es sûre de toi ?  
Heureusement, ce fut le moment où le four décida de sonner. Le dessert, un fabuleux fondant à l’orange décoré de petites arabesques vertes mouvantes qui représentaient des plantes grimpantes fut apporté à table par Seth et coupé en 6 énormes parts.

Certes, elle même avait douté d'elle à plusieurs reprise. Mais si son niveau de magie était vraiment désespérant, les plantes magiques la passionnaient réellement. Malheureusement, à Poudlard, il n'y avait que très peu de cursus incluant cette matière. Mais face aux encouragements de son professeur de botanique, elle n'avait pas pu refuser. De toute façon, elle n'avait aucune autre idée d'orientation. La magie la dégoutait. Et le monde moldu lui paraissait bien fade et triste. Caressant Dandelion mécaniquement, elle se laissa aller de nouveau à ses souvenirs.

Elle se sentait mal. C'était un sentiment, un malaise, indescriptible. Léger, mais toujours présent. Titillant son bas ventre comme un avertissement, comme si elle devait comprendre quelque chose. Alors elle se dandinait sur sa chaise, continuant de dessiner sur son brouillon. Les maths c'était pas son truc, mais le contrôle s'était bien passé. Il lui restait encore dix minutes avant de pouvoir sortir, n'en déplaise à Pythagore et Thalès. Et puis elle serait libre. Elle pourrait alors courir jusqu'à chez elle et se vautrer sur son lit, allumer son pc et grignoter des chips. En évitant le regard inquisiteur de ses parents et de Félix. Cette pensée lui fit monter les larmes aux yeux. L'année prochaine, elle aurait l'âge requit pour monter dans le Poudlard Express. Mais ses pouvoirs ne se manifestaient toujours pas, tandis que Seth, lui, membre de Serdaigle apprenait à transformer toutes sortes d'objets en animaux, tandis qu'il faisait la fierté de son père.  C'était injuste, et elle noyait sa peine dans la nourriture et la solitude. Depuis quelque temps, elle s'était éloignée des gens de sa classe. Alyssa, qui s'apprêtait à entrer dans un "lycée trop chouette" ne comprenait pas pourquoi son amie ne lui parlait plus. Et Abigael haïssait de plus en plus cette situation qui lui faisait envier sa famille et repousser ses amis.
Même Félix, qui n'avait que six ans, commençait à découvrir ses pouvoirs. Parfois la jeune Abigael avait envie de tout plaquer, de partir et de rejoindre sa mère à Londres, c’était certainement comme ça qu’elle avait du se sentir avant de quitter son mari.
La cloche sonna, mettant fin à sa réflexion. Elle jeta sa copie sur la pile, et s'enfuit de la salle surchauffée. Mais la sensation d'étouffement n'avait pas disparue. Tom passa devant elle en lui souriant méchamment.
- Alors ma grosse ! Ca c'est bien passé ?
Pas la peine de répondre. Lui donner ce plaisir, s'était se mettre à son niveau. Mais il lui avait agrippé le bras. Tentant de se défendre, elle donna un petit coup en arrière et s'enfuit aussi vite que ses jambes lui permettaient. Ce n'était pas la première fois qu'elle subissait ce genre de remarque, et son poids ne la faisait pas autant souffrir que la non-existence de magie en elle. Séchant les quelques larmes qui s'efforçaient de zapper sa volonté, elle disparut de la cour de récréation et se faufila dans la foule d'élèves de son collège jusqu'à la rue.

- Abigael, c'est toi ?
- Mmm.
- Tu viens me voir un instant s'il te plait ?
Claquant la porte derrière elle, Abigaael grommela en rejoignant son père. Il ne semblait pas très heureux. En fait, il avait l'air extrêmement enjoué, même s'il tentait de cacher son sourire derrière une sorte de moue réprobatrice très peu réussie.
- J'espère que tu ne m'en voudras pas si je te gronde un peu. Tu sais, tu n'étais pas obligée d'être violente à ce point là.
- De quoi tu ...
- Mais je suis fier de toi. Je savais bien qu'un jour tu réussirais.
- Hein ?
- Le proviseur vient de m'appeler, ne t'inquiète pas, ce Tom va bien. Il a juste quelques côtes fêlées et un bras cassé. Ton proviseur semblait très en colère. Mais par Merlin Abi, je suis vraiment heureux !

Elle avait apprit par la suite qu'elle avait envoyée Tom de l'autre côté de la cour en le propulsant à une vitesse hallucinante sur le mur du réfectoire. Comme par magie.


La suite tout le monde la connaissait. Elle avait bondit de joie. Avait préparé avec plus ou moins de soins ses affaires et ciao bye bye, elle s’était envolée dans le Poudlard Express direction Poudlard. Mais il y avait un truc qu’elle n’avait pas prévu. Avoir peur de la magie.

Ca ne faisait que deux mois. Deux petits mois où, déjà, elle avait eu le temps d’éborgner un élève, de bruler la pilosité faciale d’un de ses professeurs, de se perdre pendant une journée complète dans le château, de faire disparaître sans espoir de retour 300 boites d’allumettes pendant le cours de métamorphose et se faire suivre pendant trois jours par un gros nuage gris à quelques mètres au dessus de sa tête. Si elle était douée ? Aucune chance. Mais malgré ça elle gardait l’espoir. Elle avait réussit à se faire quelques amis malgré tout (des gens suicidaires certainement), et son frère veillait sur elle. Elle s’arrangeait pour ne plus aller aux cours pratiques qui nécessitaient des coups de baguettes et les profs la remerciaient pour ça. Se promenant près des serres, la jeune fille tentait de se dire que ça aurait pu être pire. Elle aurait pu tuer quelqu’un, même si  dans certains cas ça aurait été un soulagement plus qu’une tragédie.
Du haut de ses quinze ans, elle réussissait à faire preuve de détachement, même si parfois, comme ce jour là, elle n’avait qu’une envie, c’était de visiter les serres et de regarder les pétales en forme de parapluie des fleurs géantes qui se balançaient.
La vie à Poudlard, loin d’être monotone lui procurait une sorte d'elle ne savait quoi qui la rendait profondément heureuse. L’air écossais avait certainement cette propriété.


Et cela faisait six ans que cela durait.



1994 – naissance de Seth (frère d'Abi)
1996 – naissance d'Abigael
2000 – séparation de Greg et Molly à cause de la découverte des pouvoirs de Seth.
2001 – déménagement
2002 – Greg rencontre Wendy
2004 – naissance de Félix (demi-frère d'Abi)
2007 – rentrée au collège moldu
2010 – découverte des pouvoirs et un peu plus tard ceux de Félix.
2011 – entrée à Poudlard
2013 – BUSES
2016 – démotivation scolaire

FLOP.

Bijour, je suis Flop et j’ai 19 ans, j’ai arrêté mon abonnement netflix pour vous (vous êtes si beaux  ), et j'aime les tartes au citron meringuées.
Ça fait plus d'un an que je n'ai pas RP alors soyez indulgent svoulpé
Et c'est tout \o/