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 mauvaise graine {{ hyacinthe

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Hibou
H. Rellian Barclay


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H. Rellian Barclay





mauvaise graine {{ hyacinthe
22.01.17 18:04

mauvaise g r a i n e

w/ hyahya


Génération messes basses. Ils diront que t’es perdu si t’es trop émotif. Rien à foutre de first name Peter last name Pan profession bullshiteur, les Enfants Perdus retournent leurs vestes,
pour briller quelques secondes en société ils sont tous prêt à virer petites pestes.
Noir
complet. Parce que t’as fermé les yeux. T’as pas voulu assister au carnage.
Ça s’prend pour des êtres respectables, samouraïs admirables, ça
a jamais été foutu de s’intéresser à l’ikebana, ça
aurait pas le courage de partir en beauté.
Hara-kiri qu’on t’dit, Rellian,
alors dis moi dans l’histoire
qui rit, qui se marre au final ?

Pas lui. On pourrait lui arracher la face on découvrirait sûrement un visage impassible au fond. Pas réceptif à ce genre d’humour amer. Insensible à la méchanceté gratuite, ça le laisse de glace Rel’. Oh vraiment ? Alors que ça lui arrive à lui aussi d'être généreux niveau saloperies ? Mais c’est qu’il se trouve toujours une raison, une excuse, avocat du diable qu’il est il se justifie. Il clame haut et fort que ceux qui reçoivent au fond ils l'ont mérités. Y a toujours un truc pour lequel on paie.
Et ce jeune homme amoureux des livres, tellement accro’ aux mots que s'il le pouvait il se les injecterait en intraveineuse, c'était quoi son crime ?
Rellian cherche encore. C'est rare, qu'il ne trouve pas ses mots. La mauvaise foi au bout de la langue, elle a un goût désagréable. C'est le vice des bandes qui se forment pour l'apparence. Parce que quand il y pense, il a du mal à se dire que ces types en question ont le badge officiel "potos". Camarades à la limites, collègues. Ouais, plutôt ça. Simple relation presque professionnelle. Pour l'apparence. La présence qui rend service, histoire que l'on ait quelque chose avec quoi déambuler dans les couloirs.

Les pas s'accordent, les chaussures identiques, uniforme oblige, claquent au même rythme sur le sol du couloir, alors qu'ils passent à proximité de la bibliothèque. Blason vert émeraude sur le cœur. Comme si la couleur était une excuse pour être mesquin. Perçant les immenses fenêtres du troisième étage grisâtre, le soleil qui s’éclipse, même lui il peut pas vous voir en peinture. Serpents. En chemin pour aller se terrer dans leurs cachots, Rel’ et les autres qui trainent, au lieu de faire quelque chose d’intéressant. Alors qu’il ricane à leurs répliques creuses, y a son esprit qui est comme happé par la sensation d’être tout prêt des livres. Il s’imagine déjà au milieu des rayons, comme tous les soirs, surprend l’envie d’y aller tout de suite. C’est étrange, cette fascination pour les histoires écrites par d’autres, alors que les siennes devraient lui suffire. Mais c’est qu’il a faim d’invention, Rel’, pour ça que malgré ses fréquentations et ses airs volages il se hâte quatre fois par semaine au temple du savoir, avec des airs de fidèle illuminé qui se rend à l’église. Et assorti aux bouquins, il y a ce guide un peu étrange qu’il retrouve toujours, indissociable au lieu, forcément il y pense quand il songe à l’odeur des vieux grimoires et du bois des rayons.
« (…) Hyacinthe. »
Ça siffle entre les dents d’un autre, ça sonne comme une menace. Sorti de ses pensées dans lesquelles il a l’impression qu’on a lu, il tourne la tête Rellian. Sauf que personne ne le regarde, alors qu’ils avaient ralenti le pas pour toiser ce qui venait de leur passer à coté. Sourires mauvais.
« Lourd le blaze. » L’audace de ne même pas chuchoter, ça en parle comme de la pluie. « Qui a deux trois mornilles qu’on s’cotise pour lui payer un uniforme ? » Ça se marre. « Haha connard c’pas un élève. » Ça jette des œillades, comme pour être sûrs qu’on les entend. « Fous toi d’ma gueeule ! » « Sur ma vie mec il bosse à la biblio’. »
« C’est Rel’ qui m’l’a dit ! »
Toute l’attention qui se reporte sur lui, alors qu’il aurait voulu qu’on l’oublie. Rictus en coin. Que ça lui va horriblement bien. Et il baisse modestement les yeux.
— C’est victim’man un peu.
Ha
ha
ha
continue.
— T’sais c’est genre le mec aux réunions il reste près du buffet, tu lui dis pas merci ou tu l’bouscules il reste poli. Le larbin du personnel qu’a fini bibliothécaire parce que l’reste c’est trop complexe. Le gars s’ennuie tellement en c’moment il refait entièrement l’rangement des rayons en scred.
Encore. Il veut pas il veut plus, qu’on prenne le relais pitié, alors qu’ils croquent dans les ragots comme des affamés. Et c’est un de ses si chers amis qui en bouscule un autre, pour montrer qu’il prend la parole, reprend le flambeau qui lui a brûlé les doigts.
« J’crois le prof de français il l’a target j’les ai aperçu pas loin d’la fontaine l’autre jour Bosart l’a effleuré le type était rouge comme une gamine in love ! » « Haha pucelle ! »
Il a pas voulu écouter les rires ni assister à la moindre réaction, il a tourné les talons en prétextant avoir oublié un bouquin on ne sait où, des flammes désagréables lui léchant le visage.
Envie de s’enterrer dans les cachots.
Une heure.
Deux heures.
Le soir qui engloutit les dernières lueurs. Quelques rayons encore.
C’est fou
comme les belles paroles fonctionnent aussi bien sur les autres que sur lui. En vrai, l’amoureux des mots étaient bien trop loin d’eux pour entendre les leurs, pas vrai ? Sûrement. Et puis de toute manière, il faut vraiment être bancal pour se laisser déstabiliser par ce genre de chose. En plus, c’est pas sa faute, à Rellian. C’est pas lui qui a commencé. Ça brode maladroitement un tissus de mensonge et lorsqu’il admire le résultat dans son esprit ça ressemble plus ou moins à une excuse plausible. Ça lui suffit largement.
Le sanctuaire des livres qui lui tend les bras, il a l’impression que les lourds atlas sur les étagères le fusillent du regard lorsqu’il entre mais il fait abstraction.
Et personne n’aurait eu le culot de se pointer le jour même en fin d’aprèm’ comme si de rien n’était. Mais lui, si.
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Personnel
Hyacinthe O'Connor


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Hyacinthe O'Connor





Re: mauvaise graine {{ hyacinthe
02.03.17 2:40



murmures fugaces + rellian

Déchéance de génération ; écart qui se creuse entre les regards. Allures frivoles qui s’envolent, fragrances de la jeunesse, sourire-morsure qui se perde. Car ils aiment se détruire et s’aimer, se consumer et se consommer. L’adolescent fascinant, ne cesse de te surprendre, pourtant au milieu de leur prouesse, tu n’es qu’une ombre, qu’une silhouette, fuyant les responsabilités qui pèsent pour en rejoindre d’autre, transperçant les couloirs esquivant certains visage.  Car les murs te semblaient autant imprégné de tes souvenirs que de tes larmes. On se rue dans un coin et on se moque du pauvre Hyacinthe, du si calme Hyacinthe – qui contemple des vides, qui prétend n’aimer que les livres.  C’est gravé dans les murs.  Mais aujourd’hui les adolescents ne se font grands que par les murmures.

Génération messe basse. Celle qui ne pense pas. Tu n’y fais pas gaffe, tout cela te dépasse. Tu pourfends l’allée, disparaissant à chacun tes pas, mais y’a cette démarche qui te fait ralentir le pas. Le mouvement de groupe auquel tu n’attribues seulement qu’un seul mot, t’espère un bonjour mais le temps presse, tu fais mines de rien mais quelque chose t’arrête. Ton prénom, aussi simple que ça pour que ta curiosité fleurisse à son image, un léger mouvement de tête et d’autres élèves qui s’arrêtent. Des murmures qui naissent mais le silence étrange qui résonne à tes oreilles. Comme pour te laisser entendre, les diffamations qui portent ton nom. C’était bien moins que ça mais ça te touche quand même, y’a Rellian qui parle et ça a un goût d’arrêt cardiaque, de trahison et de tristesse profonde. Mais tu les dévisages simplement. Car les mots n’étaient pas des actes. Néanmoins finissant par craquer, lorsque le nom de Serge est blasphémé à la manière d’une romance que tu n’as jamais soupçonner, tu te retourne reprenant ta route. La honte dans le regard,  rivé vers le bas, l’allure tendue de celui qui veut oublier. Tu retrouves ton sanctuaire quelques instants après, les mains couvrant ta bouche comme pour empêcher les injures et les prières impétueuses de se frayer un semblant d’existence à travers ta voix.

Mais la journée reprend son court et t’attends le soir pour être couronné d’étoiles.  Les épaules raides car le poids des mots sur ta conscience se perd que les sourires absents appellent à d’autre vie, que les humeurs s’échappent à la manière des souvenirs. Les saisons auront bien le temps de mourir le temps que tes tourments te fassent souffrir. T’aurais aimé que Serge se présente mais l’instant te paru soudainement gênant. Car il l’a target et que t’étais rouge comme une gamine in love. Tu connais pas ce langage et jamais tu ne le connaîtras, car ça te fous dans l’embarras, ça t’agace et tu veux crever. Le silence règne mais tu veux hurler – la bibliothèque est presque vide de toute façon. Ça ne te ressemble pas, tu souffles, fais trois pas, t’attardes sur ton bureau, les murmures s’échappent. Les portes s’ouvrent malgré l’heure tardive, intrigué tu t’intéresses au bruit. Et il débarque, Rellian, comme il l’a toujours fait. Y’a pas l’ombre d’un sourire sur ton visage. Pourtant tu le salues, dans le froid silence, hochant la tête presque hésitant. T’attends un peu et tu t’approches. Rellian. Tu songes à tes mots, ça te romps presque les os. Tu es sans doute là pour des explications n’est-ce pas ? Ou pas ? Y’a une neutralité inquiétante dans ta voix, une distance entre vous qui vous est inconnu, t’as un peu de mal tu avoues. Mais les cœurs martelés ont bien le droit de s’exprimer. Ce que j’ai pu voir ou entendre aujourd’hui, ce n’était pas toi. Je ne connaissais pas ce jeune homme. Tu vaux mieux que quelques messes basses. Tu fais mines de faire quelques pas, agitant ta baguette ramenant dans tes mains un ouvrage auquel tu prêtes un faux intérêt, feuilletant les pages sans les voir. Mais explique-moi, ce sont tes mots que je veux entendre.  Tu le regardes avec un peu plus de douceur et la peur d’être blessée à nouveau.
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