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Julian I. Boswell


Messages : 3

Date d'inscription : 09/02/2017

Julian I. Boswell





Re: Demande de don
12.02.17 21:33

Bonjour,

Je me permet de poster ma demande don pour Animagus :)



Vous savez, quand tu passes toute ta vie à te faire harceler par tes parents, que ça soit moralement, physiquement aussi, tu finis par ne plus avoir envie de te battre. C'est mon cas actuellement, j'ai tellement souffert durant mon enfance, que je suis devenu incapable de refuser quand mes parents me demande quelque chose. Je suis sûr que chez vous, il y aura toujours une partie de vous qui se rebellera contre les décisions de vos parents. Mais de mon côté, je suis mort intérieurement, donc quand mes parents sont venus me voir pour que je devienne animagus, j'ai simplement hoché la tête sans montrer la moindre émotion. Je n'ai même pas pris la peine d'écouter les explications de mes parents ni même leurs raisons, qui étaient, j'en suis sur imparable. Je savais qu'une chose, dans notre famille, depuis des générations, on n'avait jamais vu ce genre de don. C'était surtout l'occlumancie qui était présente dans notre famille. Forcément, avec notre réputation de famille maudite, c'était naturel qu'on apprenne cette capacité. Mais chez moi, ils avaient décidé que ça ne serait pas nécessaire. Faut dire que quand on voit ma gueule, personne n'oserait s'enfoncer dans les méandres de mes pensées torturées.

Quoi qu'il en soit, c'est un matin d'hiver, alors que la neige recouvrait la totalité de notre demeure, dans le centre de Londres, que mon père m'apporta le grimoire où était répertorié la méthode pour apprendre le don d'animagus. Il passa plusieurs heures à m'expliquer en détail ce que cela impliqué et à quel point ça serait dur. Pour être franc, je n'écoutais pas vraiment, car j'étais plongé dans le bouquin, admiratif. Oui, j'étais un vrai passionné de lecture et c'était un bon moyen pour moi de m'échapper. Même la douleur qu'engendré la transformant me fascinait. Déjà à cet âge-là, on pouvait sentir que j'étais déjà bien détraqué là-haut. Le principal, c'était que j'étais intéressé par ce don et c'est ce qu'espérait mon père, donc il n'eut pas besoin d'user de sa violence habituelle pour me faire obéir. Puis il semblait de bonne humeur donc même la violence par pur sadisme, il ne me le faisait pas subir.

Du coup, j'attaquais aussitôt l'apprentissage de ce don, qui, selon les écrits devraient prendre de nombreux mois, puisque c'était lié aux pleines lunes. Mais j'étais confiant en mes capacités, notamment dans ma capacité à récolter les ingrédients nécessaires pour la potion qui servirait à provoquer ma transformation. Mais j'étais également confiant en ma capacité à supporter la douleur, elle était une vieille amie à moi et on s'entendait bien. Elle appréciait ma compagnie et c'était réciproque. Du coup, je savais déjà que ce passage-là de l'apprentissage serait sûrement le plus simple pour moi. Après je n'imaginais pas encore à quel point la douleur était intense et à quel point j'allais galérer pour la supporter.

Plus les jours passaient, plus je sentais mon père stresser et sur mon dos, car d'apparence, je donnais l'impression de ne pas faire de progrès dans mon apprentissage, il n'était donc pas rare que je finisse enfermé dans la cave après avoir été battu à coup de pied et poing. Mais à chaque fois, j'emmenais le grimoire avec moi pour que je puisse continuer de le lire et mémoriser chaque étape de l'apprentissage. Le souci, c'est que je n'arrivais pas à obtenir les ingrédients nécessaires à la conception de la potion, donc je mettais plus de temps que prévu. Avec ça, les coups que mon père me donnait me faisaient soit cracher soit avaler la feuille de mandragore que je conservais dans ma bouche à longueur de journée. Du coup, je devais répéter l'opération à chaque fois.

Au final, c'est durant l'automne de la même année que je finissais par accomplir totalement le rituel, après avoir caché la fiole dans un endroit qui correspondait aux écrits du grimoire, j'étais retourné sur les lieux un jour d'orage pour la récupérer. Elle s'était bien transformée en potion d'un rouge sang. Le grimoire sous le bras et ma baguette dans ma poche arrière de mon pantalon, je m'étais ensuite isolé dans une bâtisse désinfectée pas loin de mon quartier, histoire de terminer mon apprentissage. Ça devait être la phase la plus dure, donc j'étais un peu inquiet malgré tout, pas par la douleur, mais par ce qui allait se passer. Je me demandais si je pourrais maintenir ma transformation, ou même redevenir simplement humain après m'être transformé. À cause de ma personnalité totalement vide, j'étais vraiment inquiet.

Heureusement pour moi la transformation se passa très bien, une fois la formule prononcée, l'extrémité de ma baguette pointant mon cœur, j'avais avalé la potion d'un trait. C'est à ce moment-là qu'une image d'un animal s'incrusta dans mon esprit, suffisamment fort que je pouvais le visualiser dans les moindres détails. Selon le grimoire, c'était la forme que je prendrais. En tout cas, ça semblait être un canidé de ce que je voyais, mais à ce moment-là, j'ignorais encore de quelle race ça serait, un loup, renard ou simplement un chien. Pour être franc, je ne pouvais pas vraiment réfléchir sur le moment, car la douleur qui précéda cette image me coupa littéralement le souffle, alors que je sentais mon rythme cardiaque augmenter. Je savais que j'avais passé le point de non-retour et que je pouvais plus revenir en arrière, la transformation allait avoir lieu. Pour la première fois depuis des années, je ressentais la peur m'envahir à mesure que mon corps prenait la forme précédemment vue dans mon esprit.

Le corps tremblant et l'esprit brouillé par une peur que je ne pouvais contrôler, je sentais mes vêtements se fondre dans ma peau, alors que des poils poussaient le long de mon corps. Je me recroquevillais sur le sol à mesure que je prenais une position à quatre pattes et tout de suite, les instincts du dit animal essayaient de s'insinuait dans les méandres de mon esprit. Je savais qu'en continuant ainsi le loup, car c'était l'apparence d'un loup que je prenais, allait prendre le contrôle de mon corps. J'avais l'impression d'être prisonnier dans un océan de douleur et de peur et pourtant, je tentais par tous les moyens de conserver ma lucidité et surtout garder mon calme.

Après vingt bonnes minutes, je réussissais à finaliser ma transformation tout en maintenant mon calme. J'avais pu contrôler ma peur et surtout la douleur qui persistait en les retenant avec le mental. Honnêtement, c'est mes parents qui m'avaient sauvé ce soir-là, sans les sévices qu'ils m’infligeaient régulièrement, j'avais pu combattre ma peur et retrouvé mon calme. Maintenant le tout était de pouvoir récupérer ma forme humaine et pour ça, selon le livre, je devais visualiser mon corps d'humain dans les moindres détails, comme je l'avais fait pour la forme animal quand elle s'était imposée dans mon esprit. Le passage à la forme humaine fut tout aussi douloureux bien entendu, mais bien moins compliqué, je vous l'assure. En tout cas, j'avais réussi et j'étais curieux de voir la réaction de mes parents à mon retour à la maison. Je trouvais que le loup correspondait bien à mon caractère de solitaire, bien que c'fût un animal qui vivait en meute, il existait de nombreux loups solitaires, appelé Oméga, je devais en être un. Vu que j'étais incapable de m'approcher des gens ou de laisser une personne s'approcher de moi.
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Ulrich Yorel


Messages : 4

Date d'inscription : 12/02/2017

Feat : Joshua - The World Ends With You

Ulrich Yorel





Re: Demande de don
13.02.17 3:11



Metamorphmagus


Il fallait qu'il arrête de parler aux gens...

Il serait inexact d'affirmer qu'Ulrich ait un comportement antisocial. Au plus profond de son être, il se réjouissait à l'idée de discuter et intéragir avec les autres, néanmoins, il fallait bien avouer qu'en général, ça finissait assez systématiquement par lui pourrir franchement sa journée... Au minimum.

« Monsieur Yorel, si vous voulez bien vous donner la peine de nous corriger cet exercice... »

Le prof. Normal, avec un peu plus de deux chapitres de retard sur le programme, il commençait à interroger un peu toujours les premiers de la classe.

D'un autre côté, c'est vrai que les maths, Ulrich aimait bien ça. Toutes les règles étaient écrites et il suffisait de les connaître et de les combiner proprement jusqu'à trouver le bon résultat. Et le résultat il l'avait déjà depuis un moment, la démonstration aussi d'ailleurs, ce qui occupait sa concentration à l'heure actuelle, c'était une multitude de petits détails liés à la manière dont il mettait un pied devant l'autre, les ombres projetées par la lumière du jour dans la classe ou la trajectoire des mouches qui voletaient non loin de là pour n'en citer que quelques uns. Bref, toutes ces petites choses qui n'intéressaient – à juste titre – absolument personne, mais qui avaient l'intérêt d'avoir le potentiel de lui occuper suffisament l'esprit pour ne pas faire de vagues si son don capricieux décidait de faire des siennes encore une fois.

Il regarda rapidement son reflet dans la vitre. Ses cheveux étaient gris clair, c'était la couleur qu'il aimait maintenir quand il avait l'impression d'exercer un soupcon de contrôle sur son pouvoir, mais aussi celle que celui-ci lui imposait quand il était pensif. Parfait.

Tout était déjà prêt, il était passé en pilote automatique, et il faisait maintenant l'effort de dérouler les calculs le plus vite possible. Déjà ça le mettrait moins longtemps en danger, et en plus ça aiderait ce brave professeur un peu dépassé par son métier à perdre un peu moins de temps sur son cours.

Il réprima une pointe de fierté en entendant des élèves à l'avant s'émerveiller devant sa performance.
C'est sûr qu'ils devaient vraiment le prendre pour un surdoué vu comment il ne pouvait pas se permettre de prêter la moindre attention à ce que disaient les profs au risque de manifester de l'enthousiasme. Il avait même fallu bidonner une dispense médicale pour ne pas prendre le risque d'aller en cours de sport. Plus question de voir encore une fois le regard abattu de son père, cet homme brisé, quand il lui annonçerait qu'ils allaient être obligés de déménager parce qu'une poignée de gamins avaient encore assisté à l'impossible. Mais s'il n'apprenait rien, il ne pourrait jamais rien comprendre, il fallait donc qu'il travaille d'arrache-pied une fois rentré. Les autres élèves assistait donc au spectacle d'un élève qui passait son temps à « dormir » en cours ou regarder dans le lointain quand il n'était pas en train de dessiner un même motif en boucle ou de pianoter un rythme improvisé avec ses doigts sur sa table ou encore de dessiner des motifs abstraits avec ses affaires de classe et néanmoins obtenir des résultats quasi-parfaits à ses tests. Les profs aussi d'ailleurs... Et en général ils n'appréciaient pas beaucoup ça.

« Hein ? Ça sort d'où ? C'est un nouveau théorème ? T'aurais pas un peu confondu vitesse et précipitation sur ce coup-là, Ulrich ? »

Aïe ! Pas la moindre idée de quoi il parle et depuis combien de temps... Pas de panique, ça arrive des fois. Il s'excuse en souriant comme un enfant qui vient de faire une bêtise et il dit qu'il sait pas, plus qu'à attendre que le prof ait fini et après il lui dira merci.

Ce prof aime bien s'entendre parler, ça c'est sûr, mais là il est complétement à côté de ses pompes, en quelques phrases, il a balancé une quantité d'énormités hallucinante. Il est stressé et en plus il est pas bon, vraiment pas, Ulrich ne s'en était jamais aperçu pourtant. Impossible de retenir un petit sourire nerveux en coin.

« C'est pas bon, pas du tout », pensa-t-il, « Je contrôle plus rien, si il essaye de me faire refaire la démo en tenant compte des conneries qu'il vient de dire je vais avoir un problème. »

Il jette un regard discret à son reflet, ses yeux ont changé de couleur. Plusieurs fois ? Trop tard pour se poser la question, surtout que ses cheveux ont pris une teinte plus foncée. Personne n'a l'air d'avoir remarqué, pas le moment de flancher, il dit amen à tout ce qui sort de la bouche du prof maladroit jusqu'à ce que celui-ci ait fini.

Ah, c'est quoi ça ? Un autre élève commence à lui expliquer qu'il s'est trompé et il a l'air de bien le prendre. Classique, mais ça pourrait compliquer la situation.

« En tout cas on aura réussi à mettre le doûte à Monsieur Yorel. Faudrait pas trop que vous vous reposiez sur vos acquis, hein ? »

Il manque pas d'air lui, c'est facile de parler pour lui, le statut de prof c'est comme un cheat code qui permet d'avoir raison même quand t'as tort.

Rassuré que ce soit fini, il va s'asseoir. C'est pas grave, il est là pour apprendre, le reste c'est pas important, le tableau c'est juste pour faire plaisir aux autres, personne pourra l'empêcher d'avoir une logique saine et une bonne compréhension du monde. Mais alors pourquoi se sent-il aussi blessé d'avoir à subir les rires de toute sa classe qui s'abattent sur lui comme une pluie torrentielle alors qu'il retourne à sa place ?

La fierté ? Il n'en a jamais eu. Aucun intérêt, ça a jamais aidé à prendre de meilleures décisions. Au contraire ça stimulerait plutôt la bêtise humaine et les relations conflictuelles. Est-ce que c'est pas ce qui est en train de se passer en ce moment d'ailleurs ?

Son voisin, un cancre irrécupérable qui n'a même pas compris ce qui s'était passé est pourtant encore en train de se moquer de lui.

Lui, c'est un concentré de mauvaise volonté, il a tous les défauts, ça fait des années qu'on essaye plus de le faire passer au tableau ou de lui addresser simplement la parole, il a sa carte de fidélité aux heures de colle, il répond aux profs, il est vulgaire, violent des fois et plutôt idiot. Et pourtant, il a tous les droits, les profs l'ignorent parce que rien ne marche avec lui et que ça demande moins d'efforts et pour les autres élèves il est normal. S'il veut parler il parle. Manger en cours ? Pas de soucis, il parlera pas la bouche pleine ! Faire un petit dodo ? Tant mieux, même si il ronfle il fera moins de bruit que d'habitude. Et lui il peut jouer avec les autres, parler avec les autres, se battre avec les autres, faire du sport, il a même des amis et deux parents, autant que n'importe qui, ou presque n'importe qui, n'importe qui sauf basiquement le pauvre Ulrich à qui la vie avait presque tout refusé... Il en avait un peu marre de tout ça, il sentait ce flot d'émotions qui l'assaillait comme une multitude de petits moucherons agaçants. Puis tout alla très vite.

Il s'aperçut qu'il tremblait de colère et de frustration. Incrédule face à la réalisation de ce qu'il venait de faire, il jetta bien trop tard un regard à son bras qui pendait lamentablement. Pour la première fois de sa vie, de rage, il avait frappé un être humain. Il voyait rouge, comme la couleur de son visage. La couleur qu'avaient probablement pris ses yeux et ses cheveux maintenant, et surtout, comme la couleur du léger filet de sang qui s'écoulait lentement de la joue de l'élève dont la peau avait été arrachée par la griffe qui s'était formée au boût de son index, maintenant affichée bien en évidence aux yeux de toute la classe.

Il revint à lui assez rapidement, mais tous ses regrets ne changaient rien au fait qu'il allait encore devoir forcer son père à changer de vie...

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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


Messages : 590

Date d'inscription : 28/03/2016

Crédits : Anton ♥♥

Darwin J. Moore





Re: Demande de don
15.02.17 21:26


Je suis navrée pour le retard ! Bien sur je vous valide tous les deux ! Vos dons m'ont rendue très curieuse et j'ai hâte (quoiqu'aussi un peu peur car ça m'a l'air bien triste argh je suis une chochotte) de valider vos fiches ! Des bisous sur vous heart
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Neutre
Maïwenn R. Aahöneyk'h


Messages : 52

Date d'inscription : 22/02/2017

Localisation : Trois ballais

Feat : Luna Lovegood

Double Compte : Adnaé L. Adroborann

Maïwenn R. Aahöneyk'h





Re: Demande de don
23.02.17 7:33


Métamorphomage

J'ai toujours eu les cheveux longs, en plus d'être blonds. Cette caractéristique a attiré plusieurs personnes avec de bonnes et mauvaises intentions. Je n'y avais jamais vraiment prêté attention jusqu'à ce que ca aille trop loin.
La semaine de la rentrée de sixième a été l'objet du plus grand changement de ma vie.
Chacun a vécu ce jour plus ou moins bien, moi, ce fut une journée qui a modifié beaucoup de choses : le regard des gens sur moi, leur comportement et ma vie.

Il faisait une chaleur terrible, le soleil cognait de tous ses rayons et le ciel était d'un bleu épanoui. Je portais une robe rose avec des pois blancs et des petites chaussures assorties à ma tenue. Mes cheveux avaient été tressés par ma mère et enroulés en spirale derrière ma tête. Dans mon cartable en cuir synthétique marron, j'avais mis l'essentiel pour une rentrée car je savais que nous n'allions pas faire grand chose.

Ma mère m'avait seulement déposé, elle était attendue à son travail, mon père, quant à lui, était parti en voyage d'affaires. Je devais donc affronter ce jour seule.
Mes nouveaux camarades s'étaient rassemblés, certains avaient rejoins leurs amis, d'autres, comme moi, étaient restés seuls car ils ne connaissaient personne.

J'observais le lieu où je me trouvais, c'était la première fois que j'entrais dans un établissement autre que mon école. C'était grand et coloré, je me sentais comme une fourmis dans une grande ville comme New-York. Les piliers du hall d'entrée étaient en forme de crayons, avec des couleurs claires et différenciées. Toutes les portes étaient vitrées, et il y avait de nombreuses fenêtres.
La cour était remplie de fleurs et de verdures.

Il restait encore plusieurs minutes d'attente avant le discours du directeur. Les parents embrassaient leurs enfants et partaient. Pendant que je portais mon attention sur les fleurs de la cour, je sentais un regard, plus d'un meme, peser sur moi. Cela commençait à m'étouffer. Je me suis alors dirigée vers un endroit plus reculé afin d'être plus tranquille.
Or, trois filles de mon age m'avaient suivi, les regards pesants étaient désormais face à moi. L'une d'elle s'avança, elle avait des cheveux blonds comme moi mais raides, elle avait une coupe au carré. Ses yeux étaient marron et elle avait un énorme nez au milieu du visage. 

Elle me regardait de bas en haut alors je lui ai souri en lui tendant la main et me présentant. "Bonjour, je m'appelle Maïwenn et toi ?"
Mais elle ne m'avait pas répondu laissant un petit air frais passer entre mes doigts que je pouvais encore sentir. Elle m'avait encore détaillé, comme une indigne d'elle, montrant sa supériorité hautaine.
Les filles, qui l'accompagnaient qui ricanaient, j'ai senti que ce n'était pas bon, que je ne m'en ferais pas des amies, mais j'ignorais pourquoi. Les deux dernières sont passées à coté de moi, je ne comprenais pas, elles m'ont attrapé les bras, elles serraient tellement fort, j'avais cru qu'elles allaient me briser les os.
J'avais beau me débattre, rien n'y faisait. J'ai levé la tête vers la fille qui avait l'air d'etre d'une grande influence, elle eut un sourire vainqueur en chuchotant:
"Il n'y a de la place que pour une blonde ici."
Elle a donc attrapé ma tresse, la déroulant brutalement puis sortit un ciseau de son sac. J'avais beau crier, personne ne réagissait, comme s'ils avaient peur de ce qu'elle était capable de faire, comme s'ils ne voulaient pas être témoins.
Elle coupa ma tresse au niveau des racines tout en riant, elle prenait plaisir à faire ca. Je ne comprenais pas, ce n'était pas juste. Ces filles ne m'aimaient pas, parce que j'étais une "menace" pour elles.

Soudain, j'ai senti pour la première fois quelque chose qui montait en moi, un sentiment qui dégagea une chaleur qui a brûlé les mains des filles qui me tenaient. Le trio me regardait, et jamais je n'avais vu pareils regards à mon égard. Leurs yeux tremblaient, elles étaient apeurées et moi, j'étais énervée, pour la première fois de ma vie, je ressentais de la haine envers quelqu'un.
Mais les voir dans cet état m'a plongé dans un profond doute, j'ai tourné ma tête vers l'une des nombreuses baies vitrées, et j'ai vu ce qui les effrayait, j'étais moi même apeurée.

Mes cheveux avaient viré au rouge vif, on aurait dit du feu, et ont repoussé d'un coup. Mes yeux pourtant bleus à l'origine étaient devenus noirs, je ne me reconnaissais plus.

Tout le monde était témoin, ceux qui n'avaient rien vu l'avaient entendu. J'ai fini la journée enfermée dans les toilettes des filles, je me sentais terriblement mal.
Tous les élèves me redoutaient, les professeurs étaient réticents envers moi, tout le monde m'appelait "le monstre".

Lorsque mon père est revenu de son voyage, il m'a expliqué que je n'étais pas comme les autres, que j'étais spéciale, que j'étais une métamorphomage.

J'aurais aimé l'avoir su avant.
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


Messages : 839

Date d'inscription : 08/09/2015

Anton V. Lawliet





Re: Demande de don
23.02.17 21:15

Cette histoire m'a retourné l'esprit. Hélas, c'est le genre de persécution qui existent vraiment et ça fend le coeur ;; Maïwenn en a bavé ! Tout respecte les conditions des métamorphomages, le changement de couleur de cheveux étant généralement ce qu'il se passent quand ils se metent en colère ! (Par contre, après ce petit incident, évidemment les sorciers auront fait oublié ça aux moldus l'ayant vu, et l'incident n'aura comme jamais existé aux yeux des autres dès le lendemain). En tout cas, ton don est validé ♥
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Duelliste illégal
Fallen M. Dewitte


Messages : 101

Date d'inscription : 07/01/2017

Feat : Asami Sato - Emeraude Toubia

Crédits : Avalove ♥ + Moi

Double Compte : //

Fallen M. Dewitte





Re: Demande de don
01.03.17 16:16

HAVE YOU SEEN THE TEARS ? HAVE YOU SEEN THE SADNESS ? SEE HOW I DO, I STEPPED ON THAT PAIN AND STOOD UP AGAIN AT THE MOMENT I FELT IT WAS THE END.
▫ Test Occlumens [662 mots] ▫




Legilimens !

Ces paroles, c'est le commencement de la souffrance. Le commencement de l'étude, étude qui engendre douleur et dévastation. Dans sa tête, elle hurle. Elle hurle à l'infinie, appelle au secours et se lamente encore et encore alors qu'il la viole, alors qu'il profane son sanctuaire sacré, le seul endroit où elle serait en paix. Fallen tombe à genoux, le visage dirigé vers la douce moquette aux reflets vermeils. Comme pour cacher le sang. Mais elle ne sent ni la caresse des poils sur son épiderme, ni la goutte de sueur qui perle sur son front, qui descend encore et encore, qui embrasse les creux et collines de son visage, s'échouant sur la rondeur de sa pommette.

Ses mains s'enfoncent dans le sol, elle s'agrippe à lui, pour ne pas perdre pied. Un point d'ancrage, c'est ce dont elle a besoin. Pour ne pas se perdre dans un océan de douleur, pour ne pas perdre sa dernière intimité. Ce sort, c'est comme une première fois sans amour. C'est blessant, c'est violent, c'est brusque. Elle le sent se déplacer dans sa tête comme un seigneur contemplant le pays qu'il vient de voler. C'est un contact abrasif, ce lien magique qui les relie. Elle hurle à nouveau lorsqu'il force la porte de ses souvenirs, lorsqu'il pénètre son endroit le plus intime. Elle rugit, elle gronde de mécontentement comme un loup fou furieux.

Elle est le cheval rétif à qui on veut passer la selle.
Le dragon à qui on veut couper les ailes.  

Le sort s'arrête et c'est la libération. Dans sa tête, c'est le chaos, une explosion de douleur. Une destruction. Plus de pensées, plus de mémoires, plus de reliques. Plus aucun survivant ou vestige. Elle s'effondre, face contre terre, haletante, échevelée, l'esprit en feu, des larmes aux bords des yeux. Il lui avait dit que ce serait intense et abrupt. Il ne lui avait pas parlé de la douleur, de la brûlure. C'était monstrueux. Elle est prête à abandonner. Là, maintenant. Elle est prête à renoncer à ces tortures, prête à se soumettre à ses émotions. Juste pour ne plus ressentir cette pénétration. Mais il ne lui laisse même pas le temps de se rendre, de le supplier à genoux de cesser l'apprentissage.

Cette fois-ci, le legilimens est hurlé à pleins poumons. Le mot lui vrille les oreilles et consume son sang. C'est la panique, la peur qui la prend au ventre qui l'éveille. Elle se relève précipitamment, prête à fuir. Mais on ne fuit pas un combat psychique, jamais. On ne peut que le gagner. Ou s'effondrer. C'est le coup de fouet qu'il lui faut, la piqûre d'adrénaline qui l'embrase tout entière. Elle s'enferme en elle-même. On entendrait presque le claquement des portes, le bruissement des chaînes qui la cadenassent en elle.

C'est elle face à lui, dans son esprit, le lieu qu'elle connait le mieux. C'est son territoire, son pays et il n'est pas le bienvenu. Entre eux, c'est un mur qui se construit, brique fantomatique par brique fantomatique. Elle, elle est le maçon, elle est la gardienne, la chevalière de son jardin secret, lui c'est le troll, l'envahisseur ingrat et destructeur. C'est comme les mouvements hypnotiques d'un pendule. Et la lutte égrène les minutes, arrache l'énergie. Fallen vacille, Fallen souffle, Fallen pleure. De rage, de volonté, de souffrance. Elle force, encore et encore sur ce mur pas bien épais. Elle le durcit, le renforce de son amertume, de sa colère, de sa peur. Ce qu'il y a derrière, c'est à elle. Et personne n'y touchera jamais.

Là, à cet instant, c'est à qui sera le plus fort, à qui sera le plus têtu.
Et aujourd'hui, la plus têtue sera elle.  





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