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 1.2.3 Soleil [Beauté]

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Duelliste illégal
Winnifred Rosier


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Winnifred Rosier





1.2.3 Soleil [Beauté]
09.10.16 15:21

Hello world !
« Mmmh. Vous. Ce sera vous. » Je fais claquer ma langue contre mon palais et je te pointe du doigt. Élu surpris que tu es. Tu entrouvres la bouche, je ris, mignarde. C'est ton incompréhension qui m'émerveille et ramène sur mon visage mes plus délicates intentions. Je m'approche en sautillant presque, délicate.  Je pose une main évasive sur ton épaule. Trop grand. Mais vous l'êtes tous. Comme si l'univers avait décidé qu'il vous faudrait baisser la tête et ployer devant moi. Mes doigts galopent d'une épaule à une autre et mon index fini sa course sur un nez toujours étonné.

« C'est vous dont j'ai absolument besoin. Vous et vous seul.» Je penche la tête et je le dis avec toute ma conviction. Exposer le besoin. Rendre important. Indispensable. Convaincre n'était pas difficile. Il suffisait après tout de savoir... Tirer avantage de chacun. Je fronce les sourcils et j'affiche une moue qui se veut à mi-chemin entre le désespoir et l'ennuie enfantin. Mes mains terminent dans mon dos et je prend une posture maladroite. Je compte silencieusement. De cinq jusqu'à zéro, mes yeux dans les vôtres.

« Qu-En quoi puis-je vous aider? » J'exulte et je sautille, ouvrant de nouveau la bouche pour l'écarquiller en un sourire charmé. Ou charmeur. Je n'ai jamais su réellement. « Ooooh vous êtes troooop mignon. Et adorable! Voyez-vous je vais voir une amie, cela fait plus d'un an que nous ne nous sommes pas croisé... J'ai donc prévu de nombreux présent et j'ai largement présumé de mes capacités. Les paquets sont trop imposants et je ne peux pas les accio! » Je me mets sur la pointe des pieds pour attendre ton oreille après avoir vérifié que personne ne nous écoutait. « Ce sont des douceurs pour la plupart et j'ai passé tellement de temps à les préparer! S'ils venaient à tomber... Oooh... Je suis tellement embêtée. » Exposer le problème, suggéré une solution, insister sur mon incapacité et ma bonne volonté. Je me recule et je désigne des yeux les petits paquets blancs qui s'entassent dans la salle commune. Les rubans sont tellement rose que je me demande s'ils plairont. Un instant. Et puis je me dis que ce n'est jamais assez rose. Rapidement.
« Je peux les porter si vous voulez? »

Je papillonne des yeux et pose l'extrémité de ma main contre le bout de mes lèvres et je dis:

« Vraiment? »

Mais en vérité je n'ai pas une seule fois douté, car j'obtiens toujours ce que je veux. Toujours. Et que mes désirs, même les plus futiles sont des ordres. Mais j'esquisse un sourire tendre. Qu'ils sont mignons à croire qu'il peut en être autrement!

***
«Oh, un peu de nerf mon ami, nous sommes bientôt arrivé. Vous ai-je déjà dit que vous étiez adorable? Mais un peu lent. Mais ce n'est pas grave c'est  très mignon.»
J'avance d'un pas alerte à côté de toi et nous avançons. J'essaie de  t'encourager du mieux que je le peux, supportant faussement ta peine et ton labeur en tenant dans mes mains une toute petite boîte. Je suis gentille et serviable. Pas autant que toi, mais tout de même.
« Plusieurs fois mademoiselle. Vous êtes certaine de ne pas vouloir faire de pause? » Suggéras-tu, de l'espoir dans la voix. Je dis: « Aww c'est vraiment très gentil, mais je vais bien. Comment pourrais-je m'arrêter quand vos pauvres bras supportent les paquets les plus volumineux! Ne vous inquiétez pas et allons-y!»

« ... Je ne disais pas cela pour vou-» Fut la dernière qui franchis tes lèvres. Je te coupais instantanément pour m'écrier: « Nous y sommes! Oh bravo! Nous avons réussi! » D'un coup je m'avance et sans m'annoncer je dis : « Booooo ! Je suiiis rentrée!» En français, puis je reprends en anglais: « Vous pouvez poser ça sur le bureau. Ici. Voilà... Et disposer. Pchit!  Ah et prenez ce muffin avant de partir!» Je dépose le muffin et je ferme la porte derrière.

« Les gens sont si serviable ici !»
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Isabeau Leroy


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Re: 1.2.3 Soleil [Beauté]
10.10.16 19:10


Merlin, qu'est-ce qu'elle pouvait détester son travail.

Bo était enfermée depuis 9h dans son bureau, ce qui lui semblait déjà affreusement tôt pour commencer à travailler. Mais elle avait pris la décision d'abandonner son poste durant deux jours peu après l'attentat et la quantité de travail accumulé n'avait malheureusement pas disparu magiquement en son absence.

La dernière semaine avait été plus que riche en émotion, sans même prendre en compte l'intervention surprise des masques – bien qu'ils soient sans doute à l'origine de tout ce qui avait suivi. Sa confrontation avec Marvel restait à n'en pas douter la plus spectaculaire et on aurait pu s'attendre à ce que Bo la rumine entre deux beuglantes, mais ce n'était pas le cas. Elle estimait que son ami avait son choix et elle son devoir, elle n'était en rien à blâmer dans ce qu'il s'était passé. Sans doute que la dispute était encore trop fraîche et les conséquences encore trop discrètes pour la faire regretter.

Les hiboux, nombreux et bruyants, avaient eu vite fait de lui mettre les nerfs en pelote et Bo s'était d'abord efforcée de masquer leur présence par de la musique forte avant de les chasser dehors avec toute la grossièreté du monde et beaucoup de sorts effrayants. Désormais ils n'entraient plus que pour déposer une nouvelle lettre sur la montagne déjà conséquente à ses pieds, puis repartaient vers la volière au lieu de se poser sur une étagère. Dans cette nouvelle atmosphère plus calme – bien que toujours bruyante, grâce à sa musique – Bo avait enfin pu se mettre à travailler.

Des dizaines de lettres ouvertes et de feuilles vierges flottaient dans l'air de son bureau, une plume apposée sur chacune d'elle prête à inscrire le moindre de ses mots. La secrétaire virevoltait de l'une à l'autre, lisant rapidement le corps du message avant de dicter une réponse à la plume d'un coup de baguette agile et de passer à la suivante. Parfois elle devait tout effacer en sermonnant au passage une plume malhabile ou se fustigeant pour sa réponse mal formulée. D'un nouveau sort elle faisait alors revenir un oiseau pour qu'il porte le courrier à son destinataire, ou bien le faisait transférer à un autre membre du personnel administratif par l'intermédiaire d'un elfe de maison. Au final la salle ressemblait plus à un maelstrom de papiers qu'à à un secrétariat, avec Bo dans le rôle du chef d'orchestre et la voix agressive de sexy sushi en guise de fond sonore. C'était un environnement hostile et oppressant pour quiconque caresserait l'idée de s'y jeter, mais Bo y trouvait une détente surprenante.

Aussi, quand la porte de son bureau claqua soudainement et qu'une salutation criée vint troubler sa paix intérieure, Bo ne hurla pas en réponse. À la place elle repoussa quelques feuilles sur le côté d'un mouvement de baguette, juste assez pour pouvoir vérifier l'identité de la nouvelle arrivante. Au cas où son ouïe l'aurait trompée. Elle regarda avec amusement, consternation et beaucoup, beaucoup de fatigue anticipée Winnie prendre congés de son larbin du moment, lui faisant poser au sol ses paquets avant de le congédier avec son impolitesse coutumière. Son exclamation enjouée tira néanmoins un sourire à Bo.

« Ils ont pas réussi à te faire perdre tes sales manies en France non plus, hein ? »


Winnie ne changerait jamais. Elle resterait pour toujours la petite peste qui se croit tout permis mais avec tant de bonne volonté qu'on le lui pardonnerait presque. Dégageant un morceau de bureau, Bo y posa une fesse et à l'aide de sa baguette entreprit d'entreposer les lettres qui encombraient ses chaises autre part – pas qu'elle avait particulièrement envie que la petite rousse lui tienne compagnie, mais elle connaissait trop bien la bête pour savoir qu'elle avait pas réellement le choix. Et puis, une petite pause dans sa journée ne lui ferait pas de mal.

« Qu'est-ce qui t'amène par ici ? T'as déjà des problèmes avec tes parents ? »


Bo s'était naturellement mise à lui parler en français, contente de pour une fois pouvoir utiliser sa langue natale. Elle réalisa un peu tard que la musique hurlait dans l'air des paroles vulgaires auxquelles elle ne faisait pas attention habituellement, les rares personnes de passage dans son antre ne pouvant les comprendre, mais décida de ne pas y toucher. Au lieu de ça, elle se pencha pour attraper un des muffins qu'elle avait repéré dans une des boites de Winnie et mordit dedans à belles dents. Le chocolat fondant à l'intérieur lui fit pousser un gémissement étouffé.

« Putain, je comprends pourquoi t'as grossi. »
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Winnifred Rosier


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Re: 1.2.3 Soleil [Beauté]
23.10.16 17:39

Hello world !
Mon regard se promenait tout autour de ton bureau, papillonnant délicatement. Je ne savais pas sur quelle pile m’arrêter, tant il semblait que la pièce était à présent faite de parchemins et de lettres. Oh oui. Il y avait même quelques beuglantes qui frémissaient dans le coin et j’eus un instant envie d’aller les titiller un peu de l’index pour qu’elles s’ouvrent et crachent leur mots avec une ferveur qui est de loin devenue légendaire. Il n’y avait rien de plus désagréable que la voix courroucée d’une beuglante, prétend-on ! Rien ? Je pouffais. J’imaginais non sans mal recevoir une beuglante de toi et je crois que là nous approcherions du pire. Et que cela me divertirait beaucoup trop et me vaudrait sans doute une autre réprimande. Mais bon, je n’étais pas non plus si impertinente.

Il y avait sur terre quelques personnes que je respectais plus que ma petite personne et tu en faisais partie. Aussi je trouverai cela désagréable de m’attirer ton courroux et ta réprobation. Et triste, réellement. Mais j’imagine que tant que je n’assassine pas quelqu’un tout devrait bien se passer, n’est-ce pas ? Quoi que. Cela dépendait j’imagine de ma cible.


J’ai du mal à m’entendre penser, car la radio crache si fort des insanités que je n’ai pas assez de rire et d’attention pour tout entendre. Je me rapproche de toi, trouve un tabouret sur lequel je m’installe après avoir débarrassé la montage d’un délicat « Wingardium Leviosa » ma foi parfaitement exécuté. Je plisse ma robe de sorcier et je te regarde manger. Ta remarque m’arrache un soupir délicat et je dis en battant des cils :

 « N’est-ce pas ?! Oh les françaiiis et leur cuisine française ! Béni soient-ils ! Oooh que la nourriture de Poudlard me semble … Moins goûteuse ! » J’ose un petit coup d’œil à l’elfe de maison et je me ravise :

 « Enfin non. Juste différente. Et merveilleuse à sa façon ? Je crois que les scones m’ont véritablement manqué. Et surtout la con-fi-ture. Celle de BeauxBâtons n’était en rien… Exceptionnelle ! Et leur « Muffin »… Terriblement secs. Ce que tu manges à présent une variante maison. Un équilibre subtil entre l’Angleterre et la France. » Chantonnais-je délicatement. D’un coup de baguette je récupérais un autre paquet pour pouvoir te l’offrir. Le plus lourd et le plus soigneusement emballé. Des éditions françaises et originales de certaines de tes œuvres préférées. Une sorte de retour à l’envoyeur discret…

 « J’ai encore beaucoup de cadeaux en réserve. Il faut que je retrouve Prince, Marvel et Mint également, mais ce n’est pas pour cela que je suis venue te voir. » Je fronce les sourcils et réajuste une mèche de cheveux qui n’avait sans doute pas besoin d’être réajustée. Je soupire et je demande, perdant un peu de ma superbe :

 « Ni pour même pour te demander des conseils quant à l’éventuel régime que je planifie. Non. Je suis arrivée en retard. J’ai… Manqué la répartition. Quand je suis arrivée j’ai bien remarqué que rien n’était pareil ici. »

Je récupère mes deux mains et je titille mes doigts, le sujet n’était pas particulièrement facile à aborder.  « Des élèves mortes. Des dortoirs qui explosent… Des interventions de mystérieux hommes masqués… Des courriers interceptés... »

Je relève la tête et je dis :  « J’ai l’impression de débarquer dans un beau… Boxon. » Ma bouche soupire de nouveau et je ferme mes yeux. C’était si… Difficile de tout comprendre ! Certaines fois, quand on me racontait les événements j’avais l’impression de lire des nouvelles dans un journal et d’en être seulement une spectatrice médusée mais lointaine… Alors qu’il y a encore des gravas et des gémissements douloureux et inconsolables qui résonnent entre ces murs. Parfois encore, le monde semble être devenu un enterrement perpétuel et j’avais l’impression d’être l’idiote vêtue de blanc dans une marée de robes noires qui demande bêtement « Ben alors, vous en fait une tête, on dirait que quelqu’un est mort .»

Mon sourire vacille un peu quand j’avoue, à demi-mot:  « Je suis… Perdue. Et …» J’essaie de me redresser et de paraître digne, mais c’est tellement compliqué :

 « Et je n’ai pas beaucoup d’interlocuteurs… Enfin. Si. Mais. Il y a des choses que je crois savoir et qui ne peuvent pas être entendues. Même pas par Mint ou Marvel. Surtout pas à Prince. »

Je me relève d’un coup, le regard fuyant et je force l’enthousiasme de ma sentence suivante :  « Enfin ! Il n’y a pas urgence ! Ouvre tes cadeaux. J’ai ramené des choses extra-or-di-naire » Je me lève et je vais me placer devant mes paquets.  « Ce que j’aime ce mot ! « Extraordinaire », le français est tellement beau… à entendre. Et prononcer ! »  Puis je m’arrête et je demande, en hurlant plus fort pour couvrir la musique :  « J’espère que je ne te dérange pas ! » Comme-ci je m’en souciais véritablement.
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Re: 1.2.3 Soleil [Beauté]
05.11.16 22:52

Winnie se lança dans un éloge détaillé de la France et sa nourriture alors que Bo en était encore à s'essuyer le chocolat qui lui avait coulé sur le menton. Un elfe de maison fit irruption le temps de lui apporter un courrier et d'entendre les plaintes de l'élève quant aux repas qu'il devait sans doute aider à cuisiner, puis répartit dans une détonation mécontente. Avant qu'elle ne puisse faire quoique ce soit, un nouveau paquet lui atterrit sur les genoux tandis que Winnie continuait de monologuer. Habituée et sachant que cela ne servirait à rien de l'interrompre, Bo se contenta de se lécher les doigts pour en enlever la sucrerie, puis l'ouvrit avec délicatesse. Elle contempla un instant avec un émerveillement qu'elle montrait rarement les ouvrages qui s'y trouvaient, abasourdie par leurs couvertures raffinées et leurs prix à n'en pas douter exorbitants. Il n'y avait bien que Winnie pour ramener des trésors pareils d'un voyage scolaire.

Bo reconnut parmi eux certains de ses auteurs favoris, avant que son regard ne s'arrête sur Le tour du monde en quatre-vingt jours et qu'un sourire sardonique n'étire ses lèvres. Elle se souvenait encore très bien d'avoir pourchassé la petite Winnifred à travers tout le quartier en hurlant des immondices quand elle avait découvert les pages arrachées de son livre. La petite fille n'avait rien trouvé de plus discret pour lui « emprunter » ses précieux bouquins qu'elle refusait obstinément de lui prêter. Ça s'était terminé avec des larmes et une crise de colère, mais ça ne l'avait jamais empêchée de revenir. À croire que Winnie aimait plus les livres qu'elle ne craignait Bo. Ou quelque chose du genre.

Enfin, elle commença à aborder le sujet de la raison de sa visite. Elle tourna et tourna encore autour du pot, pendant que Bo refermait avec soin son cadeau et le posait sur une pile précaire – elle ne dit pas merci, parce que d'un côté ce n'est qu'un juste retour des choses, et aussi parce qu'elle n'avait pas le temps d'en placer une. Elle évoqua enfin les derniers changements (drastiques) qui avaient eu lieu à Poudlard ces dernières semaines à cause de la menace Sigma. Le visage de Bo se ferma alors qu'elle l'écoutait faire la liste de tous leurs méfaits, se remémorant chacun de ces événements l'un après l'autre. C'était une période noire pour le monde sorcier et il n'y avait rien d'étonnant à ce que Winnie, partie au loin une année entière, en soit déboussolée.

Bo hésita à prendre la parole. Elle ne savait pas vraiment comment la réconforter. Lui dire que tout allait bien se passer ? Que ce n'était qu'une mauvaise période, qu'ils étaient en sécurité ? Un première année pourrait éventuellement avaler ça, pas Winnifred Rosier. Alors elle repoussa sa prise parole à un peu plus tard, voyant bien à sa mine agitée que sa jeune compagne avait encore des propos à livrer. À la place la secrétaire leva une main pour saisir une nouvelle friandise – manger ne l'empêcherait pas d'écouter après tout – mais le ton grave et précipité lui firent suspendre son geste. Quelque part dans son petit corps, Winnie avait ressentit le besoin de se confier. Se confier parce que les temps étaient graves et qu'elle savait des choses. Bo fronça les sourcils, ne connaissant que trop bien la réputation de sa famille.

Mais déjà sa compagne était repartie dans ses babillages légers et incessants. Bo termina son geste et saisit une tartelette à la framboise, elle grignota pensivement. Foncer de front n'était pas la bonne technique avec Winnie. Ou peut-être que si ? Elle n'était même pas sûre de réellement vouloir savoir les noirs secrets que sa tête rousse pouvait renfermer.

« J’espère que je ne te dérange pas !
_ Est-ce que ça va changer quelque chose si je te dis que si ? »


Elle termina sa tartelette, réfléchit encore un instant, puis piocha un éclair au café.

« Les choses ont été assez compliquées en effet ces derniers temps, ça doit te faire bizarre comme tu reviens à peine. Tu sais déjà tout je suppose, sur l'attentat au chemin de traverse et celui qui eu lieu ici à la rentrée – les dortoirs, la salle des moldus... Je ne sais pas tellement quoi te dire Winnie, je ne peux que te conseiller de rester prudente. Va à tes entraînements, applique toi sur tes sorts et essaye de ne pas faire trop de folies. »

Elle avait beau être la plus insupportable des gamines, elle restait une gamine qu'elle avait vu grandir et à laquelle elle s'était attachée. Bo n'aimerait pas la voir abîmée. D'un coup de baguette, elle fit voler jusqu'à elle une cafetière de café – son thermos lui ayant été volé dans la salle du trône – ainsi que de deux tasses. Heureusement le breuvage était encore chaud et elle se réchauffa les mains en le saisissant.

« Maintenant, est-ce que tu veux me parler de ton voyage en France ? »

Elle servit un peu de liquide noir dans chacun des récipients puis en tendit un à Winnie.

« Ou est-ce que tu veux me parler de ces choses que tu penses savoir et que tes cousins doivent ignorer à tous prix ? »

Bo n'avait jamais été douée pour les subtilités de toutes façons.
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