Et cette fois-ci, c'est Demeter H. Green qui a déclenché cet épisode en postant dans la volière ! Car voyez-vous, les chouettes et les hiboux n'aiment pas être dérangés; et pour la première fois, un élève est allé les enquiquiner ! Alors voilà, ni une ni deux, elles perdent leurs repères, elles s'envolent et oublient qui est leur maître, donnent le courrier à n'importe qui et on se retrouve avec un beau bordel au petit déjeuner de ce dimanche ensoleillé.
CONSIGNES; alors que votre personnage prend son petit-déjeuner, il reçoit un courrier qui ne lui est peut-être pas adressé. Il vous suffit d'écrire un post (un petit rp d'environ 400 mots, plus ou moins) avec votre personnage à la Grande Salle — en train de discuter, ou qui vient de se réveiller, ou qu'importe, et il reçoit une lettre..
Vous devez ensuite tirer le dé "Hiboux fous!" puis poster.
TADAAAM vous recevez une lettre, libre à vous de l'utiliser en RP, que ce soit pour la rendre à son propriétaire ou en profiter, ou de ne rien en faire. Vous devez donc tirer 1 dé par personne. Une fois le dé tiré lors de votre premier poste à la suite de ce topic, il est libre à vous de continuer à jouer dans la Grande Salle et de crier tout haut tout fort ce que vous avez lu, d'ouvrir un RP privé... Ou peu importe votre imagination ! Mais c'est une carte par personne Et bien sûr, on n'oublie pas la consigne la plus importante : amusez-vous ! krrkrr
L'épisode prendra fin le 30/05 .
S'il vous plait, avant de poster après votre voisin du dessus, attendez que l'on ait mis une petite ÉDIT sur son poste — nous voulons supprimer les lettres tirées au fur et à mesure. Merci
Aileas Nails
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Re: ÉPISODE #3
15.05.16 17:49
Episode 3: les hiboux contre attaque; ft. le hibou;
Les petits-déjeuners est le repas le plus important de la journée, mais c’est aussi le plus chiant. Déjà, il faut sortir du lit pour y aller ce qui représente le pire moment de la journée pour environ 99% de la population. Ceux qui disent le contraire son des menteurs. Il y a que quelques barjos qui le pensent vraiment. Puis, une fois assis devant notre assiette, nous faisons face à notre premier questionnement de la journée. Nous ne savons pas si nous voulons manger sucré ou salé et une fois la décision pris ça change et parfois durant le même repas. Puis, il y a ceux qui mangent tout les jours la même chose : deux œufs avec des toasts au beurre. Un peu de variété pardi !
De mon côté, j’arrivai toujours parmi les derniers en trainant les pieds avec ma tête de mort vivant. Lentement, je me dirigeai vers Cail pour échanger notre câlin quotidien avant d’aller m’asseoir à une place vide le plus près possible de la porte. Dans un long baillement, j’attrapai un bol pour faire une salade de fruits sur laquelle je versai une tonne de yahourt à la vanille et mon demi bagel. Le café était super important le matin pour se réveiller. Dès ma première année, je m’étais assuré qu’il s’agissait bien de café équitable. Pas question que mes lèvres touchent quelques choses provenant de l’exploitation des populations d’Amérique Latine.
Après la première gorgée, je me sentais déjà un peu mieux et je commençai à m’intéresser à mon environnement. Je n’étais pas la seule à avoir les yeux gorgés de sommeil. Les plus zélés, ou les plus retardataires, terminaient leurs devoirs et je souris en voyant un Gryffon perdre l’entièreté de son travail quand l’un des siens renversa son verre de jus de citrouille sur la table. Pas de chance mec, faudra recommencer et t’as moins de trente minutes.
Les hiboux pointèrent enfin le bout de leurs becs et je levai les yeux dans l’attente de mon journal. Les Grands ducs de la Gazette se posaient par-ci par-là et lorsqu’une chouette atterrit devant moi, je ne pus que froncer les sourcils car l’animal tenait une lettre dans son bec. Ce devait être une farce… Je recevais rarement de lettre et je n’en espérais pas non plus ce matin là. Je la pris et la tournai et la retournai dans mes mains. Je ne comprenais rien à l’écriture sur l’enveloppe et je me demandai bien si elle m’était réellement destinée. Genre, il y avait un poison à l’intérieur ? Avec précaution je l’ouvris afin d’en lire le contenu.
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Re: ÉPISODE #3
15.05.16 18:32
Episode 3
Le matin
Quelle drôle de chose, qu'est le matin. Vous ne vous êtes jamais dit au moins une fois dans votre vie, que vous n'aimiez pas quelque chose d'immatériel ? Le matin et le lundi en sont pourtant deux. Du moins pour la plus part des cas, mais il existe toujours des fous pour vous prouver le contraire, n'est-ce pas ? Camilya est du genre a se lever très naturellement, chose quasi-exceptionnel dans ce lieux qu'est Poudlard. Le matin est donc une bonne chose pour elle, car elle aime se lever quand la plus part de ses camarades sont encore au pays des songes. Ce matin là ne faisait pas exception et, debout aux aurores, elle se dirigea vers la grande salle pour aller calmer les grondements de son estomac. Les cheveux encore mouillés de sa douche matinale, les yeux grands ouverts, prête a entamer la journée, un sourire s'étalant sur son visage, créant un contraste avec les quelques élèves mal réveillés qu'elle pouvait croiser dans les couloirs. Elle se demandait bien pourquoi les autres avaient autant de mal le matin, alors qu'elle, débordait d'énergie. Néanmoins, elle restait la fille discrète, un peu invisible et les gens semblaient ne pas la remarquer. Elle aurait pu danser une salsa endiablée avec bogeyman qu'elle resterait invisible aux yeux de certains. Mais elle s'en fichait éperdument, par exemple, là, elle pensait à ce qu'elle allait manger. Oui, rien que d'y penser fit grogner une fois de plus son ventre vide.
Une fois arrivée a sa table (le trajet lui avait semblé interminable), Camilya se servit du porridge dans le quel elle versa du chocolat et remua jusqu'à ce que la mixture ai pris une forme quasi-liquide dans son bol. Elle se servit aussi un jus de citrouille et deux toast beurrés qu'elle plongeât dans sa mixture chocolatée. Certaines têtes se détournèrent de la scène, complètement dégoûtées. (Et on comprends bien pourquoi...)
Tout était calme, comme a son habitude a cette heure ci dans la grande salle, tout où presque. On entendait comme un bruit au loin, mais qui se rapprochait. Camilya mit quelques minutes a identifier se son puis compris enfin. Voilà le courrier. Étrange, d'habitude il arrivait plus tard. Ne se sentant pas plus concernée que cela, elle continua de manger, mais une chouette ne fut pas du même avis et se posa juste en face d'elle, la regardant d'un oeil morne. Camilya étonnée de cette missive matinale, décrocha l'enveloppe de la pâte de l'animal et l'ouvrit, ne reconnaissant pas vraiment l'écriture de l'expéditeur.
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Bogeyman
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Re: ÉPISODE #3
15.05.16 18:32
EDIT STAFF : c'est bon, au suivant !
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Re: ÉPISODE #3
15.05.16 18:56
It's morning.
Un nouveau se lève sur la planète Terre. Cailean s’est levé de bonne humeur ce matin-là, comme tous les matins en soi. Mettre l’écossait en colère ou de mauvaise humeur relevait du défis tant le rouquin était doux et bonne poire. Comme tous les matins, après son câlin quotidien avec la jeune Serdaigle qu’il avait su apprécier dès qu’elle s’était montrée à lui. Elle était toute petite dans ses bras mais ça l’amusait un peu. Il aimait bien la voir rire aussi.
Il finit par s’installer à sa table, tout au bout. Il était seul comme toujours. Il avait l’habitude d’être seul mais ça ne le gênait pas. Le nez plongé dans un livre d’herbologie, il s’était servi une grande tasse de thé noir, un jus de citrouille et du porridge. Il adorait le porridge. Celui de sa mère était meilleur mais il n’en disait rien. Il finirait son petit-déjeuner par un bol d’avoine noyé dans du lait.
Il pensait bien retourner à la grande salle ensuite pour prendre une douche et se prélasser un peu avant le début des cours. Mais l’arrivée furieuse des hiboux dans la salle le surpris. L’air étonné, il leva le nez. Il manqua de se prendre une bête dans les cheveux de justesse et fini par se retrouver avec une lettre dans les mains.
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Re: ÉPISODE #3
15.05.16 19:16
D'un pas calme et languissant, Lio se dirige vers la table des Serdaigle. Elle se sent légère et d'humeur émotionnelle, comme tous les matins postérieurs à de petites nuits de sommeil. Lio se laisse malgré tout tomber de manière peu gracieuse sur un banc, parmi un groupe de connaissances. Elle prend des nouvelles et discute avec ces dernières sans grand entrain, les épaules voûtées, les jambes tant bien que mal pliées en tailleur et le nez dans son bol. Pour sa défense, Lio a fermé les yeux une heure tout au plus cette nuit, rentrant au petit matin d'une escapade avec un groupe de duellistes illégaux. En attestent l'étiquette de son sweat-shirt rapidement enfilé dépassant au niveau de sa nuque et ses cheveux maladroitement noués en un chignon difforme et peu élégant; elle sait qu'elle souffrira lorsqu'elle devra les démêler, si elle les démêle. Or on est dimanche, donc elle ne les démêlera pas.
Elle tente de noyer ses inquiétudes à propos d'un devoir d'Histoire de la magie imminent dans son bol de céréales mais les cris d'un cochon sur le point de mourir résonnent en permanence dans son esprit; difficile d'échapper à ce destin tragique. Lio fait donc appel à son ami et sauveur de toujours: Spinoza et le déterminisme: si elle doit réussir cette épreuve, elle la réussira. Sinon, tant pis. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas comme si elle aurait pu travailler cette semaine, au lieu de concevoir une sorte de gelée-pâte-à-modeler couinante qui fera bien rire ses neveux lors des prochaines vacances. Lio sait gérer ses priorités et cela lui a permis de réviser un peu ses procédés et ses protocoles chimiques.
Lio est brutalement extirpée de ses songes par la horde de chouettes se déversant dans la Grande Salle. La jeune femme jure intérieurement, pestant d’avance contre Fripouille, sa teigne de chouette hulotte, dont elle sent presque déjà le bec piquer son crâne. Rien que cette sensation désagréable lui pique les yeux. Lio se recroqueville plus encore, en attendant la sentence qui n’arrivera jamais. Puisqu’une lettre vient doucement se déposer en face de son bol, sans que la douleur ne vienne martyriser son crâne. Lio lève doucement les yeux pour apercevoir une jolie chouette s’éloigner de son vol paisible et majestueux; ce n’est de toute évidence pas Fripouille, dont le vol ressemble plutôt aux pas maladroits d’un ivrogne à l’aube -désolée Fripouille. Lio reporte son regard sur la mystérieuse enveloppe, ne reconnaissant pas l’écriture qui y indique l’adresse. Elle l’ouvre délicatement, en prenant soin de suivre les bords de l’ouverture.
Bogeyman
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Re: ÉPISODE #3
15.05.16 19:16
EDIT STAFF : c'est validé merci, au suivant !
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Arthur B. White
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Re: ÉPISODE #3
15.05.16 19:35
À Poudlard, on se lève trop tôt. Arthur avait failli se prendre plusieurs fois un mur en se rendant dans la Grande Salle ce matin. Le manque de sommeil se faisant durement ressentir, son attention avait parfois divagué ; quelques secondes plus tard, Arthur reprenait contact avec la réalité, en se rappelant qu'il devait aller manger. Il était persuadé qu'il était parfaitement possible de dormir en marchant, et il se disait qu'il pouvait être l'une des premiers à réussir cet exploit sans avoir recours au somnambulisme. Ce ne serait pas sa faute, l'école était bien trop exigeante envers ses élèves. Arthur aimait les réveils en douceur, ceux où la lumière du soleil de milieu de matinée vous tirait de vos rêveries, ceux où un bon chocolat chaud bien crémeux et un petit déjeuner à la française vous rechargeaient en énergie, ceux où vous pouviez effectuer quelques étirements avant d'aller tranquillement vous reposer de la fatigue accumulée pendant la nuit. Tout ce que ne proposait pas Poudlard, en somme. Au bout de trois ans de présence, Arthur s'en plaignait encore, du moins mentalement, car le matin, il n'avait pas le courage de se montrer grincheux. Comme tous les matins, Arthur arrivait quand il arrivait, c'est-à-dire quand il se sentait prêt à affronter la cruauté du monde extérieur. Son lit avait la force d'attraction d'un doudou, il ne savait pas d'où tirait la force de se lever tous les matins. Parfois, il y réussissait plus facilement que d'autres. En jetant un coup d'œil à la Grande Salle, Arthur comprit qu'il ne s'était pas montré trop lent ce jour-là : non seulement, il apercevait toujours Lancelot à la table des Serpentard, mais en plus, le courrier n'avait pas encore été distribué. Il se réjouissait de s'être montré si matinal. Installé sur le banc de la table de Serdaigle, Arthur salua d'une voix ensommeillée ses voisins, sans trop savoir qui se trouvait à proximité de lui. Quand il aurait mangé, il aurait les idées plus claires. De toute façon, cela n'avait pas trop d'importance : Arthur était assez petit pour ne déranger personne, et bon nombre de ses camarades n'avaient que faire de lui. Le matin, cette indifférence générale était très reposante. Ce qui était moins amusant, c'était qu'Arthur ne faisait pas attention à ce qu'il prenait dans son assiette, et fit la grimace lorsque la nourriture entra en contact avec sa bouche. C'était quoi, ça ? C'était écœurant. Reposant le truc immonde dans son assiette, Arthur saisit un morceau de brioche, bien plus douce et sucrée à son goût. Ah, ça y est, il allait déjà mieux. Les miracles du sucre étaient devenus légendaires. Un cri d'oiseau plus tard, une lettre tomba sur l'assiette d'Arthur. Il n'attendait aucun courrier, et certainement pas une lettre apportée par hibou, et fut donc tout particulièrement de ce qui était tombé devant lui. Sans faire attention au véritablement destinataire, Arthur ouvrit le parchemin et découvrit ce qui y était inscrit.
HRP:
Franchement, j'ai eu du bol que ce soit Aileas qui tombe sur cette lettre-là.
Bogeyman
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Re: ÉPISODE #3
15.05.16 19:35
EDIT STAFF : c'est tout bon merci et bravo, au suivant ! oui t'as de la chance
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'Hiboux fous!' :
Invité
Re: ÉPISODE #3
15.05.16 20:04
Return to sender
Les matins, même durant les jours de congés restaient quand même des moments d’agitation. Je me levais dans les premiers, je me préparais avant d’aller réveiller tout le monde. Toujours la même routine, deux appels, du moins chez les garçons pour rappeler les marmottes que la fenêtre pour le petit déjeuner était mince. Et que s’il se levaient en retard, il ne resterait probablement plus de pancakes. Et à chaque fois, je retrouvais les mêmes têtes endormies dans la salle commune : comme moi il y a longtemps, il s’étaient probablement assoupis après une lecture assidûe. Moi, je me contentais de nourrir Merlin et Archimède, mes poissons rouges, avant de partir me sustenter à mon tour.
Les tables de la grande salle étaient couvertes de victuailles plus appétissantes les unes que les autres. Et ce n’était pas le choix manquait. Du petit déjeuner continental au petit-déjeuner anglais en passant par toutes les variations. En général - et bien que ce soit le repas le plus important de la journée - c’était celui qui était le plus souvent séché par les élèves. Par conséquent, c’était également le repas le plus calme de la journée. De mon côté, c’était devenu mon repas préféré de la journée - notamment parce qu’il ne fallait pas se battre pour la nourriture vu le nombre de participants réduits. Je me servais donc avec des oeufs au plat, un toast grillé et puis du yahourt au myrtilles avec quelques tranches de bananes, mélangé avec des pépites de chocolat et une poignée de céréales pour le croustillant.
J’étais en plein milieu de mon repas, échangeant quelques mots avec mes voisins ( la plupart n’étant pas très matinaux, les conversations se faisaient rares et courtes) quand une volée de hiboux et de chouettes s’engouffra dans la grande salle pour distribuer le courrier. Une chouette effraie se présenta alors devant moi avec une seule et unique lettre. Etrange. D’habitude quand je recevais du courrier, je recevais un colis de la part de maman avec des mochis, de la pâte de haricot rouge, des pâtisseries maisons...bref, tout ce qu’on ne pouvait pas trouver à Poudlard. Mais là, juste une lettre. Qu’est ce que cela voulait dire ? Quelque chose de grave ? Un peu inquiet, je m’empressais de l’ouvrir sans prêter attention au reste du monde.
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