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 Roll up your stress [Zach & Lucia]

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Roll up your stress [Zach & Lucia]
13.09.16 20:29


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your stress
Zach H. Fuchs & A. Lucia Ribeiro
Elle arpente les couloirs froids du château. Le monde s'agite autour d'elle, ils grouillent comme des centaines d'insectes, se pressent et disparaissent dans les salles toutes autour. Les cours prennent fins. Peut être un dernier. Quelques révisions. Mais la brune reste dans son couloir. Son territoire. Un petit étendu de pierres entre deux tournant. Là, juste sous un escalier. Elle y zone, elle y est fidèle comme les filles chez elles sont fidèles à leurs bout de trottoir.  Elle le défend contre les gêneurs. Personne n'a l'idée de la gêner ici de toute manière. Quelque audacieux s'y sont risqués, bien vite regretté. On s'y perd quelques fois, mais on le fuit rapidement. Alors elle reste seule. Elle apprécie sa solitude, elle s'y complet avec arrogance. Dos au mur froid, elle abandonne le couloirs des yeux pour s’intéresser à sa cigarette.

Son amie la plus précieuse.

Seule vrais soutient dans cet enfer. Elle l'accompagne d'une bière bien moldu, une horreur à se procuré mais un plaisir raffiné pour ses papilles. Une merveille comparé à l'immondice qu'osent servir les sorciers dans leurs barre. Bière et beurre n'ont jamais fait bon ménage. En réalité seul leurs Whisky tenait à peut prêt la route. Elle préfère tout de même sa bière. Un bout de souvenir. Une gorgée d'émotion. Si elle ferme les yeux, elle peut presque s'imaginer être ailleurs. Là bas dans la rue. Elle entend le bruit des voitures et l'odeur irritante des ruelles sales. Nostalgie d'une seconde. Jusqu'à ce qu'un bruit l'arrache à ses fantasmes.

Même ici on lui prenait ses rêves.

Elle se redresse et enfouie son visage sous l'épaisse capuche de tissu sombre. Elle n'a de l'uniforme qu'un pantalon un peu trop large et une chemise un peu salie. Elle y ajoute un pull, ample, informe. Des chaussures de cuirs et une cigarette. La panoplie est parfaite. Droite contre son mur, elle toise la venus de l'intrus de son regard le plus sombre. Elle l'aurait tué d'un clignement de scille. Même lui. Lui. Un Gyffondor. Une teigne dans son genre mais quelqu'un qui lui est un minimum utile. Il savait ou la trouver. Il a cette chance. Ce privilège. Le rouge ne viens jamais sans raison, sa raison c'était elle. La verte décadente qui ne colle pas au tableau.

«  Oi Fuchs. D'jà en rade... »

Le ricanement accompagne la fumée. S'élève dans le froid du morceau de couloir jusqu'à s'écraser sur les dalles. Elle ne quitte pas son mur, le laisse approcher. Réclamer. Elle est surprise de sa visite mais s'en contente. Après tout elle était seul, et n'étais jamais contre quelques thunes en plus.



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Re: Roll up your stress [Zach & Lucia]
13.09.16 21:25


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Niya Khan & Lucia A. Ribeiro


Rien. Le vide. Nada.
J'ai beau fouiller dans mes poches, dans ma valise, dans mes affaires, je ne trouve pas. J'ai plus ma dose. Je pensais pas avoir été aussi rapide à la consommer, fallait vraiment que je fasse plus gaffe que ça. Je soupire, me demandant si je trouverais la personne que je souhaitais.

Je sors donc de ma chambre, sans prendre le temps de me rhabiller. Je n'en ai rien à foutre. Mon t-shirt XL dépasse de mon uniforme, mon sweat est attaché autour de celui-ci et mon pantalon est retroussé jusqu'aux genoux. C'est skateboard en main et chewing-gum en bouche pour passer la sensation de manque que je roulais en direction du deuxième étage. La fin des cours venait à peine d'être annoncée, je zigzague entre ces élèves qui ne savent même pas où aller. Après plusieurs "BARREZ-VOUS" sur le passage, quelques pétards de cachés dans les poches de passants, une esquive ninja de professeurs, j'arrive finalement au deuxième. Bordel c'est pas trop tôt. L'endroit est presque désert. Le seul bruit, c'est le frottement de mes roues contre la pierre aussi froide qu'elle. Elle. Elle est là. Comme d'habitude. Elle ne bouge jamais. A croire qu'elle y est attachée, à ces dessous d'escaliers. cette Serpentard qui lui ressemble tellement. Moi le rouquin, elle rouge délavée, tout deux ayant l'air de descendre de la rue, comme des enfants abandonnés. Sauf que l'on aime ça. La rue me manque. Jouer dans l'obscurité, avec pour seule peur de se faire gronder par les parents. Tomber sur quelqu'un de plus fort, le battre. Se faire des blessures, le goût du sang. La sensation de fierté. L'odeur de l'herbe.

Cette illégalité, je viens justement la chercher. Dans ce coin désert, on a une alcoolique, et un toxicoman. J'en ai besoin. Ça fait trop longtemps que j'en ai pas grillée une. Elle me regarde, cette Serpentard pas comme les autres. Elle boit encore. J'adore l'alcool aussi, n'importe quelle sorte du moment qu'il y a 1%. Je tiens bien, j'ai l'habitude. Mais j'ai jamais été réellement fan, genre accro. Je peux ne pas boire pendant plusieurs semaines, c'est pas la mort. Elle ricane, soufflant sa fumée au plafond.

«  Oi Fuchs. D'jà en rade... »

Je lui souris, éclatant des dents une bulle de menthe, attrapant mon skate d'une main. Elle m'appelle toujours par mon nom, je fais toujours de même.

Yo Khan. T'jours à boire...


Je m'assoies à côté d'elle, sans lui demander son avis. Après tout, est-ce que je m'en préoccupe. Non, c'est pas mon style de me préoccuper des autres, pourquoi je le ferais. Je reste là, un instant à rien dire, à regarder sa fumée jouer sous cet escalier sale et caché. Les volutes se tordent et se distordent, je me plais à les regarder disparaître avant de resurgir dans une nouvelle bouffée.

T'sais pourquoi j'suis là hein...

Je fouille dans ma poche, et sors environ 30 galions d'or de ma poche. C'est presque toute ma fortune. La quasi totalité de mon argent mensuel passe la dedans. Mais j'en ai besoin. C'est ça le pire. Je m'y suis habitué, comme un grand-père avec son cigare, ou son pain du midi. Je sais même pas si mes parents savent que ça passe là-dedans. Je crois qu'ils s'en foutent.
Je lui laisse tomber le fric sur son uniforme, tendant ma main pour qu'elle me donne ce que je suis venu réclamer. Réclamer. J'avais l'impression d'être là, comme un chien qui demande son os. Je m'en fous.

File-moi ça, dépêche...

Je suis pas patient. Je sais. Quand je demande un truc, il me le faut tout de suite. Je pense qu'elle est pareil. Niya Khan.

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Re: Roll up your stress [Zach & Lucia]
13.09.16 22:01


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Zach H. Fuchs & A. Lucia Ribeiro
Elle le laisse approcher. Guettant ses gestes de son regard noir. A l’affût. Toujours méfiante. Même ici. Pourtant elle le connaît. Elle s'y est déjà frotté à ce rouquin bruyant. Il l'amuse. Il a également ce privilège. Avec ses mains sales et sa planche en bois. Il avait tout des gamins qui s'aventuraient dans son quartier. Ils s'y perdaient, rentraient sans chaussures. Elle lui laisse les siennes. Elle s'en fiche assez, il paye bien et en demande souvent. Elle n'a besoin de rien d'autre venant de lui. Pourtant, il lui impose sa compagnie. Il s'assoit là, fait claquer ses bulles pour rompre le silence. Un peu plus de fumée pour teinté l'ambiance. Il cède rapidement au besoin.

Elle sait.

Ses yeux glissent vert le rouge et son impatience. Elle le fixe. Elle le juge dans un rictus. Elle s'amuse de cette dépendance. Aveugle de sa propre peine. La bouteille à moitié vide lui fait de l’œil. Elle en a besoin. Ça aussi elle le sait. Une gorgée de plus. Elle oubli l'affront du jeune et ses pièces d'or. De l'or. Une fortune. Pourtant, ici, on en avait plein les poches. Elle en aurait vomi. Quel ironie. Elle qui n'avait rien. Voilà qu'on la couvre d'or. Ses mains ramasses son due. Elle prend le temps de compter. Lentement. Pièce par pièces, clinquante et brillante. Le compte est bon, comme toujours. Il est fidèle et il est réglo.

Mais la vie change. Même ici.

Dans un grognement, elle s'étire jusqu'à son sac, le traîne sans grand ménagement au sol. Elle devine le regard de l'autre. L’avidité dans ses yeux et la chaire de poule sur ses bras. Une torture un peu mesquines. Une attente insupportable jusqu'à ce que la fumée l'air envahis. Pourtant il faudra attendre.

« Calme toi d'ja sinon j'remballe et t’ira renifler l'herbe du parc pour passer ta crise. »

Elle lui tend tout de même le sachet. Mains dans la main sous l'escalier sombre. Il est léger. Petit. Plus qu'il ne devait l'être. C'est pour cette raison qu'elle le garde une seconde. Accrochant les yeux du plus jeune de son regard froid. Pas un sourire. La situation ne s'y prête pas et les éclats de voix ne tarderaient pas.

« Y'a que la moitié.. Le deal à changé. »

La tension monte. Le manque parle souvent plus que la raison. Alors elle reste vigilante. Yeux dans les yeux. Face à face les choses sont plus simple. Sa main lâche finalement le sachet froissé. L'autre porte sa cigarette à sa bouche pour une nouvelle bouffée. Elle attend qu'il éclate.



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Re: Roll up your stress [Zach & Lucia]
13.09.16 22:28


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Niya Khan & Lucia A. Ribeiro


Je vois son sac glisser vers moi. Je le sais. Je sais ce qu'il y a dedans. Mes poumons ne demandent que ça. Je me fais violence pour ne pas partir avec le sac et ne jamais la revoir. Après tout, je ne suis ici que pour ça pas vrai ? Pourquoi aurais-je besoin d'être aimable ? Je le suis d'habitude, cette mascarade ridicule pour vivre une vie potable. Avec elle, pas besoin, je suis moi-même, et ça à l'air de pas lui plaire. Je m'en fous. Je ne veux pas attendre. Qu'est-ce qu'elle fout ? Sa phrase me fait grincer des dents. Je ne suis pas non plus une merde de toxico, je peux bien attendre quelques minutes de plus, même si elles me semblent terriblement longues.

Elle me tend enfin le sachet. Je repère tout de suite que quelque chose ne va pas, et je me redresse sur mes coudes, moi qui étais affalé comme une loque sur le sol. Le sachet n'est pas comme d'habitude. Pire que ça, il est bien plus fin. Je fronce les sourcils, le coin de ma bouche tressaille, j'vais faire une connerie si ça continue comme ça.

Oi, c'est quoi le blem ? Tu crois que je vais accepter si peu ? Rend moi mon fric si t'es pas capable de me filer la bonne dose.

Elle ne bronche pas. Ne dis rien. A part que le deal a changé. Comment ça il a changé. Elle se fout de ma gueule. Je me tourne à demi vers elle, les yeux pleins de rage. Je n'ai qu'une envie, l'empoigner par son col, et la coller au mur pour lui faire comprendre que je ne plaisante pas. Elle ne plaisante pas non plus. Pourquoi changer d'un coup comme ça ? Il n'y aucun raison valable. Je suis toujours venu, je viendrai toujours. Elle croit m'avoir par un truc comme ça ? J'suis pas un foutu pigeon.

Je me lève, et pose un pied juste à côté de sa tête, et je penche vers elle, une grimace déformant mon visage. J'suis putain d'addict. Je m'en rends compte quand j'en viens à menacer pour avoir ce que je veux. Je l'aurais. C'est comme ça.

J'sais pas c'que tu te tape comme délire, mais j'paye, j'veux la même dose que d'hab.

Ce qu'elle veut, c'est du fric. Je vois ses pupilles briller dès qu'un foutu bout de galion passe devant ses yeux. C'est moi le client. C'est moi qui décide si j'te ruine ou pas. Je renchéris d'un air sarcastique :

Qu'est-ce qui s'passera quand on saura que tu voles tes "clients" Khan ? Tu crois qu'c'est bon pour les dealers d'avoir cette réputation ? T'as pas le monopole du deal ici m-e-u-f. (Tu marques une pause) File moi la bonne dose.

Je veux qu'elle craque. L'appel de la drogue. Ou l'appel de l'argent. Qui craquera en premier ? Il faut que ça soit elle. Ça sera elle. Tout simplement parce qu'elle peut tout perdre. Un trafic, ça se monte pas comme ça. Faut que les clients sachent que le dealer est honnête. Qu'il garde les identités secrètes. Sinon, il est out, et ne vend plus rien. Khan n'est pas la seule à Poudlard. Il y a quelques uns des élèves qui trempent dedans aussi, même s'ils se font moins remarquer. J'ai déjà tenté un ou deux. Khan était jusqu'ici la plus raisonnable. Ça ne m'empêche pas de retourner les voir, si elle n'est pas capable de me fournir ce que je veux.

Et elle n'aura plus une thune.

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Re: Roll up your stress [Zach & Lucia]
15.09.16 2:43


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Zach H. Fuchs & A. Lucia Ribeiro
La violence. Encore, toujours. Elle la suit comme son ombre, la marque une fois de plus. Le rouquin n'aime pas ce qu'il entend. Elle ne s'en surprend pas. Elle connaît. Elle a déjà vus, déjà vécu. Tout ce répète. Inlassablement, encore et encore. La rage du rouge finit par éclater. Prévisible vus la ration qu'elle a l'audace de lui donner. Son pied s'écrase à ses coté. Debout. Il la domine de sa hauteur, un rictus aux lèvres et le regard sombre. Presque fou. La folie que ce manque traîne derrière lui. Une faiblesse qu'ils ont en commun. Elle lève le regard vers son vis à vis. Froide, imperturbable. Un certain mépris brille au fond de ses yeux alors que l'autre poursuit ses provocations. Il s'imagine impressionnant. Terrifiant. Elle en rit. Un ricanement sinistre. Amer.

Les souvenirs la hantent.

Elle prend une autre bouffé de tabac. Le recrache dans un souffle en se redressant à son tour pour faire face au gamin sous son nez. Elle traite ses problèmes les yeux dans les yeux. Elle les règle avec cette brutalité qui lui colle à la peau. L'autre jouait les caïds. Les grand chef. Pourtant ce n'était qu'un gamin bagarreur qui montre les crocs un peu trop facilement. Elle attend qu'il morde. S'il ose un jour le faire. Elle, n'a pas l'ombre d'une hésitation. Sa tête vole avec force pour se fracasser contre celle du jeune. Elle revit. La douleur a l'effet d'une bouffée d'air. Elle est presque agréable tant elle la fait vivre. Dans un réflexe, ses mains s’enfoncent dans ses poches pour y saisir sa baguette et le cran d’arrêt.

Sorcier. Moldu. Elle aura le choix.

« Ta gueule ! Joue pas à ça avec moi Fuchs parc'qu' tu vas pas gagner ! »

La violence pour seul dialogue. Elle le met en garde. Pas impressionnée, un peu trop battue, elle n'a plus peur des coups. Elle n'a plus peur des hommes. Lui n'est à peine qu'un gamin. Un gamin armé. Elle ne l'oubli pas. Elle se méfie même, prête à sortir les griffes à son tour. Il se méprenait, la situation lui échappait. Il n'est rien d'autre qu'un client. Il paye, il consomme. L'histoire s’arrête généralement là, mais ce soir. La donne change en tout point.

« Tu peux allez mendier aux autre comme un chien si ça te chante. La merde qu'ils vont t'filer te fera pas autant tripé. T'façon on est tous en rade à cause d'ses putains d'attaques. Tu capte pas ?! Tout les hiboux sont contrôlés, et on nous flic constamment. Prés au Lard j'en parle pas... Tant qu'ça s'calme pas ça va être la merde. T'imprime dans ton p'tit crâne ou faut qu'j'te le répète ? »

Surveillance constante. Transplané à Londres s'avérait compliqué.. Suspect. Elle n'est pas idiote. Personne n'est assez bête pour ça. Alors ils se font petit, ces vendeurs de rêves. Ils attendent que tout se tasse pour sortir de l'ombre et reprendre les affaires. Les clients, eux, n'avaient pas ce luxe. Ils vendraient leurs âme pour quelques grammes de plus. Pathétique. Un peu trop humain certainement.

Elle l'est tout autant.

« J'suis réglo avec toi d'puis le début. Alors fait pas chier. »

Elle négocie une trêve. Maigre espoir de reprendre un dialogue. Reprendre les affaires, comme avant. Elle a toujours sa baguette. Elle se tien prête.



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Re: Roll up your stress [Zach & Lucia]
15.09.16 13:34


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Niya Khan & Lucia A. Ribeiro


Elle ricane, et l'instant d'après, sa tête se fracasse contre la mienne dans un son sourd. Je recule d'un pas, tenant mon front douloureux d'une main, la fusillant du regard. Je réplique en un instant, lui assénant mon poing le plus fort dans son visage sarcastique, faisant cogner sa tête contre le mur. Je sens mes jointures contre sa joue mate, et ses dents derrière. La sensation de violence, je l'avais quelque peu oubliée. Elle me manquait. Sentir ses os frapper ceux de son adversaire avec brutalité, l'adrénaline des bastons entre potes ou non, le sang dans la bouche, ce goût métallique. Ouai, ça me manquait.

Les mains dans les poches, elle me regarde aussi furieusement que moi. Elle me menace aussi, comme je l'ai fais avant. Qu'est-ce qu'elle croit ? Que je suis un agneau tout juste bon à hurler, et que je m'enfuis dès que la souris en face devient un loup ? Non je ne suis pas comme ça. J'aurais pu me battre. Quitte à ce qu'elle soit plus forte, et que je me fasses défoncer purement et simplement. On ne me traitera pas de lâche. Non jamais.

- Tu crois qu'je fais semblant ? J'sais aussi m'battre Khan !

Je crache ça aussi violemment que possible. J'ai pas envie de me défiler. Si elle veut se battre, et bien je me battrai. C'est aussi simple que ça. Je connais ce genre de filles. Combien de fois je les aies croisées dans la rue, ce genre de fille solitaire, toujours bandée de partout, se prenant pour un mec avec ses blessures et ses combats. J'ai envie de lui écraser le visage sous ma batte, lui dire qu'une femme est pas censée être aussi sauvage et que de toute façon, elle ferait mieux de rentrer chez elle pour trouver un truc moins chiant à faire. Mais je peux pas. Pour deux raisons.
La première, c'est qu'elle a le regard d'une personne à ne pas faire chier. Ya des gens comme ça, qui ne tiennent à rien, qui n'ont rien, et donc qui n'ont rien à perdre s'ils viennent à se latter à mort. Pendant un moment, j'étais un peu comme ça chez moi, et puis il a suffit d'une menace contre ma famille, j'ai su que je ne pouvais pas me battre comme si je n'avais rien au monde.
La deuxième raison, elle est mon dealer. Comme elle vient se bien de l'expliquer, les autres ne vendent que de la merde, et avec les temps qui courent, ils n'arrivent plus à se fournir. J'en ai rien à foutre de ces histoires de sigmas. Ce ne sont que des bâtards qui s'incrustent dans les choix de vie des autres. Qu'on me laisse vivre la mienne, avec mes joints, ma baston et mes conneries. Si j'veux traîner avec des moldus, j'le fais. C'est tout.

Puis elle propose une trêve. Pourquoi faire ? Prête à attaquer, elle rentre soudainement les crocs. Elle me fait chier. Ils me font tous chier, à changer comme ça, à ne rien assumer. J'ai bien envie de lui écraser mes baskets dans sa jolie bouche boudeuse, lui écraser jusqu'à ce qu'elle m'en colle une à mon tour. Mais c'est pas ma priorité. Si je suis venu ici, c'est pas pour me battre. Je viens juste chercher ce que j'ai l'habitude de prendre. C'est tout. J'avance vers elle, la contourne, et reprends ma place, juste à côté. Est-ce qu'elle a cru que j'allai lui sauter dessus ? Je ne sais pas. Elle cache quelque chose. Je le sais, elle garde ses mains dans ses poches. Elle se prépare, au cas où. Elle n'est pas la seule. Dans ma poche, ya ma baguette, quelques pétards, et un mini poignard. Me demandez pas où j'lai eu. Je l'ai, c'est le seul truc à retenir. Je tends la main.

- T'es qu'une sale arnaqueuse Khan. File moi ma dose avant que je change d'avis et r'prenne mes thunes.

Je fouille dans mes poches, et sors de quoi rouler. J'avais bien pensé à lui reprendre genre dix galions, mais c'est pas comme si j'allai en crever. Mes parents me rempliront mon compte une nouvelle fois, quitte à aller illégalement à Grignotts pour en retirer.

- Quand tout ça s'ra passé, j'compte sur toi pour redev'nir réglo...

Allusion aux Sigmas. Encore. On dépend tous deux. On ne peut rien faire. C'est chiant et affligeant. En voulant nous séparer pour la paix, ils ne font que renforcer la guerre et nous enfermer.

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Re: Roll up your stress [Zach & Lucia]
16.09.16 22:18


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Zach H. Fuchs & A. Lucia Ribeiro
La colère s'impose. Maîtresse des lieux, elle les rendait tout deux plus vivant en cet instant. Ils se toisent, ils se détestent d'un simple regard. Froid. Électrique. Une étincelle pour tout faire exploser. Ils ne demandent pas mieux. Peut être était ils ici pour ça également. Toute la tension accumuler ces derniers jours pouvait enfin s'exprimer. Une excuse toute trouvée. Pourtant, elle reste là, se forge un masque froid, un rictus amer à sa provocation. Se battre. Elle n'en doute pas. Il était hargneux comme un petit lion prêt à faire ses preuves dans la cour des grand. Ça a quelque chose d'amusant.

De pathétique.

La tension passe. Il est comme ces lion en cage. Il gronde, il tourne en rond et finalement il se soumet. Il comprend simplement la situation. Compliquée. Désespérée. Elle ne tenait pas particulièrement à plus d'or, mais la vie est ainsi. Les affaires changent il fallait simplement faire avec. Broder sa marchandise n'était pas dans ses intentions. S'il fallait en venir aux mains pour qu'il le comprenne, elle se tenait prête.

La baguette lui convient également.

Attentive. Elle ne le quitte pas du regard, le laissant brailler une fois de plus. Gueuler lui allait comme un gants. Les Gryffons se défendaient bien niveau grande gueule. Elle accepte l'insulte. Lui montrer son majeur avec élégance en signe de réponse. Elle a tout de même la générosité de lui fournir sa dose. Celle qu'elle lui a promis. La moitié. Ni plus, ni moins.  Elle lui tend le sachet, le laisse sortir ses feuilles pour rouler. Il commence à s'impatienter, elle le sent. Elle aussi. Après quelques secondes à simplement l'observer, elle prend place à ses cotés, assise sur la pierre froide sa main attrape la feuille du plus jeune sans un mot. Elle sent son regard, sa surprise, sa colère, alors elle ouvre la bouche avant qu'il ne s'emporte une fois de plus elle tourne son regard vers lui.

« T'en offre une.. prend ça comme..  hum.. preuve de bonne volontés... »

Un sourire tordu s'étire sur ses lèvres. Un peu moqueur. Toujours arrogant. Elle n'a pas le sourire sincère, naturel. Elle fait l'effort pourtant. Maigre effort. La vérité est tout autre. Elle aussi a besoin de ce poison. De son effet libérateur. Salvateur. Elle a également besoin de ce rouge et son argent. Alors elle l’appâte avec de « bonnes intention », ne s''inquiète pas d'en avoir l'air crédible. De toute manière, l'autre n'a qu'une envie. Pouvoir fumer.

Une envie partagée.


Elle roule d'une main habile. Habituer au geste, automatisme qui la ronge un peu plus chaque jours. C'est les mauvaises habitude qu'on peine à perdre. Elle ne fait pas grand efforts, elle se satisfait dans ce malheurs. Cette addiction. Elle y sombre sans regret. Sa main cherche son propre sachet, elle charge allègrement sans se soucier du vide qu'elle laissera pour plus tard. Elle a toujours l'alcool. Finit, elle la tend entre deux doigts au rouge, le laissant profiter en premier de ce plaisir malsain.

« 'Toi l'honneur. »



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Re: Roll up your stress [Zach & Lucia]
26.09.16 20:55


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Niya Khan & Lucia A. Ribeiro


Quand elle attrape ma feuille sans dire un mot, sans prévenir, je n'ai qu'une envie, lui en coller une et ensuite demander ce qu'elle me fait. A quoi elle joue ? Elle a une bouche ? Elle peut parler ? Bon et si elle associait les deux, pour me dire ce qu'elle fout là ? J'viens de la payer, elle m'a filé mon sachet, enfin, c'est pas pour qu'elle me taxe le reste. Elle s'explique enfin. Bonnes volontés ? Cette merde n'a rien a faire dans sa bouche, depuis quand elle est aimable celle la ? Je plisse les yeux, la regardant faire. Ces gestes, ces automatismes, j'ai l'impression qu'on a tous les mêmes, on agit tels des robots à la chaîne, dépendant de la dose quotidienne, dont la moindre absence nous empêche de fonctionner. Ces gestes experts, je les ais appris, comme elle, comme tout ceux qui sont rentrés dans ce cercle vicieux. On ne peut pas les oublier, pas tant qu'on traîne la dedans, à plat ventre dans une addiction constante et dangereuse.

Je la vois blinder ma feuille, rouler, avec ces mêmes gestes qui nous rapprochent elle et moi. Mon regard ne peut pas se détacher de ce qu'elle fait, s'il pouvait parler en cet instant, il la supplierait de lui donner tout de suite, avant qu'il ne meure d'envie. Elle finit par me le tendre. Cette chose si convoitée, si désirée depuis plusieurs longues minutes, je l'ai enfin dans les mains. Je respire l'odeur avant de l'allumer, et m'empare de mon briquet, au fond d'une de mes poches. Il fonctionne à peine, mais j'm'en fous. Ouai, ça doit bien faire un an qu'il fonctionne à peine. La fumée s'échappe, et je la respire comme une bouffée d'oxygène. Elle passe dans mes poumons, je me sens revivre. Cette odeur illicite, ce sentiment d'illégalité, ce goût, tout m'excite et en même temps m'apaise. Je passe de survolté à stone, c'est fou le bien que ça fait.

- Oh putain Khan... J't'adore, murmuré-je dans un soupir de contentement. C'que c'est bon.

J'en reviens pas de dire ça mais ouai, j'l'adore dans ces cas comme ça. Surtout quand elle le blinde autant, avec sa dose à elle et me laissant la mienne, c'est le bonheur absolu. Je le tiens quelques minutes, appréciant cette sensation qui m'avait tant manquée, puis je finis à contrecoeur par le passer à la brune qui s'impatiente. Je n'ai pas vraiment à me plaindre, elle me l'offre presque. Si elle ne m'avait pas volé la moitié de mon fric, mais bon n'y revenons pas, sinon ça va me souler. Je la regarder fumer à son tour, et je sens mon esprit s'envoler, comme si je n'étais tout simplement qu'une feuille morte. La première fois que j'avais fumé, j'avais eu l'impression de sombrer dans mon propre corps, dans les ténèbres les plus profondes. C'est comme si mes yeux avaient chuté, et que mon champ de vision devenait de plus en plus petit, s'éloignant. J'avais badé facilement à l'époque, mais tout cela avait bien changé.
Je fixe le dessous de l'escalier sans bouger, un sourire béatement satisfait sur mon visage. Mon dieu, c'est bien mieux que tout vos trucs ça, ça déchire tout simplement. Mes pensées ne sont même plus cohérentes.

Dans mon état actuel, je rigole de tout. J'adore plaisanter en temps normal, et là c'est pire. C'est un stade vraiment badant, enfin j'trouve. Je regarde Khan du coin de l'oeil, elle, rien de vraiment nouveau. Elle est juste ennuyante et normale. Moins que d'hab, mais ça restait banal, y avait pas d'bon trip avec elle.

- Eh j'ai une idée, si on allait foutre la merde quequ'part ?

Mentalement motivé, physiquement amorphe tel un serpent en plein soleil.

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