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 Speed Dating [Demeter & Tullie & Joakim]

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Bogeyman


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Bogeyman





Speed Dating [Demeter & Tullie & Joakim]
29.05.16 9:54

Speed Dating

Demeter H. Green & Tullie M. Bertoni & Joakim S. Lain —> Quelqu'un semble vous en vouloir… A moins qu’il ne s’agisse d’un érudit ayant voulu tester ses dernières potions ? Car voilà que tous trois vous retrouvez dans le corps d’un autre ! Il y a quelques secondes, alors que vous vous croisiez distraitement dans le couloir… Tout semblait pourtant aller à merveilles ! Demeter se retrouve dans le corps de Tullie, Tullie dans celui de Joakim, Joakim dans celui Demeter… Pour ne rien arranger, dans trois heures voilà que vous avez tous une session d’examens. Que faire ?
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Demeter H. Green


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Demeter H. Green





Re: Speed Dating [Demeter & Tullie & Joakim]
29.05.16 14:46


Il marchait à une allure vive et sortait tout juste de la galerie des glaces où il parachevait quelques révisions cinq minutes plus tôt.
En pleine bourre en raison des examens de fin d’année, chaque seconde lui était cruellement précieuse et il avait malencontreusement oublié son livre de sortilèges dans le dortoir des Serpentards. Si l’examen de la matière n’avait lieu que dans deux jours, les vingt minutes que lui feraient perdre son aller-retour chamboulaient complètement son planning minutieusement optimisé pour un rendement maximal. Pour compenser cet agaçant imprévu Demeter devrait sacrifier le précieux temps qu’il avait prévu de passer avec Juniper, sa cousine qu’il ne croisait quasiment plus. Cette dernière s’étant fait un devoir d’aider James du mieux de ses capacités. L’intention était louable, mais le privait lui d’un réconfort émotionnel dont il avait bien besoin. Il ne l’avouerait cependant jamais, bien trop fier pour.
L’esprit donc légèrement préoccupé Demeter s’efforçait de ne pas gaspiller d’avantage de temps, sans pour autant se réduire à courir. L’affaire n’étant pas assez urgente pour nécessiter un tel extrême. Il filait au travers du couloir des grafitis sans trop prêter attention à ses camarades filant en sens inverse quand un phénomène curieux se produisit. Alors qu’il atteignait le bout du couloir et s’apprêtait à virer vers la gauche, il cligna des yeux l’espace d’un instant. Lorsque ses paupières se rouvrirent il se trouvait à présent en sens inverse et le monde lui sembla alors nettement plus petit.
C’était léger mais les murs paraissaient un tantinet plus haut, ses condisciples un tantinet plus grand. Et sa tête semblait s’être imperceptiblement alourdie de la même manière que cette nuit où Juniper lui avait fait pousser les cheveux pour rire. Interloqué il se retourna d’un geste maladroit. Ses bras étaient courts. Ses talons tournaient plus lentement. Sa taille lui semblait plus fine. Plus délicate. Quelque chose dans ce mouvement corporel était mal adaptée.
Et entre ses jambes il sentait un grand vide qui n’avait pas lieu d’être. L’endroit lui paraissait étrangement libre. Etrangement désert. Depuis quand se sentait-il aussi léger ici-bas ?
Les yeux grands ouverts comme des soucoupes, Demeter jeta un regard vers le sol et avisa des pieds plus petits avec des chaussures qui ne luisaient pas du cirage des siennes. Et il y avait surtout cette absence de pantalon. Son cœur fit un bond. Oh mon dieu. Il portait une jupe. La jupe de l’uniforme féminin
Le visage déformé par l’horreur il leva à présent son regard et l’horreur de la situation le frappa lorsqu’il aperçut une silhouette étrangement familière à l’endroit où il aurait juré se situer quelques minutes plus tôt. Le garçon était grand, bien coiffé. Ses cheveux étaient d’un blond platine, soigneusement arrangé au peigne. Il avait un menton pointu et une mâchoire angulaire. Des yeux verts et un nez retroussé. Par la barbe de Merlin… S’était-il dissocié de son corps ?
Une exclamation s’échappa alors de la gorge de Demeter. Un petit jappement qui lui donna l’impression d’avoir avalé une faible dose d’hélium. La voix bien trop aigue représenta une nouvelle surprise. Il avait une vague idée de ce qui lui arrivait mais il ne voulait pas encore y croire. Résolu à vérifier son hypothèse il fit la première chose qui lui passait par la tête, se fiant à son instinct, évidemment masculin. Il tâta lentement les courbes trop graciles et douces de son visage. Il glissa ses doigts le long de son cou bien trop étroit. Tous les signes étaient là. Mais il ne voulait pas y croire. Nom d’un troll.
Alors il continua son inspection et glissa alors un nouveau regard vers le sol. Ses pires craintes se confirmèrent. Sans y penser il accompagna l’action d’un geste et effaré il effleura alors la légère protubérance se trouvant au niveau de sa poitrine. Abasourdi par la surprise soudaine il ne se rendit pas compte tout de suite qu’il la palpa légèrement. Une seconde plus tard il en prit conscience et il crut qu’on plongea son visage dans de l’eau bouillante. D’un geste violent il dégagea sa main vers le côté comme s’il venait de toucher un animal venimeux. Son visage dut alors prendre une tête violacée sans même passer par le rouge. Douché par un torrent de honte, de gêne, de pudeur, Demeter qui ne connaissait de l’amour que l’épanchement platonique, venait de commettre l’acte le plus embarrassant de sa vie. Lui trop couvé par ses grands-parents et leurs valeurs arriérées n’étaient jamais allé guère plus loin qu’un baiser. Ne s’était jamais aventuré au-delà de quelques amourettes. Qui aurait cru que Demeter Green était une petite prude ?
Ayant franchi une frontière qu’il s’était imaginé conquérir dans encore quelques années lumières, il eut l’impression que son âme quittait son corps. Il mourait debout et la constatation des évènements s’insinuaient peu à peu en lui, comme s’il s’enfonçait dans l’eau. Il était une fille et il venait de... Mon dieu.
Trop gêné, trop interdit. Demeter se contentait de se tenir tout droit et gardait les yeux rivés vers lui, son visage déformé en une grimace exprimant l’étendue d’un effroi sans nom. Son esprit d’habitude si écorché, si virulent était aux abonnés absents et raide comme un piquet il gardait la bouche ouverte, lèvres pendantes comme pour mourir sur place.


(si qqch va pas Tullie dis moi et pardon d'avance si j'ai fait du kk ;; love )
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Re: Speed Dating [Demeter & Tullie & Joakim]
31.05.16 22:09

(hrp: nooo'p ! impeccable, et en plus tu décris ça vachement bien, je redécouvre mon personnage limite ahahah :sad:)


« Argh, je vais gerber. » Ce fut la toute première pensée qui lui vint à l'esprit. Déjà que d'ordinaire elle n'était pas très réactive ni même très futée, mais là il fallait bien avouer que Tullie était complètement larguée. Alors qu'elle traversait un énième couloir, identiques à tous ceux qu'elle venait déjà de parcourir pour se rendre à ses divers cours de la journée, la jeune première année fut prise d'une vague sensation d'évanouissement. Sa tête lui tournait. Son environnement lui sembla se modifier imperceptiblement, les lignes s'allongèrent, se tordirent, se mélangèrent. Puis plus rien. Sa vue se stabilisa à nouveau tandis que son épaule droite s’amarrait contre les dalles rugueuses du mur le plus proche. Soudainement, elle ressentait un irrépressible besoin de sécurité. Une sensation de chaud-froid la traversa et elle soupira tandis qu'une migraine pointait le bous de son nez, lui titillant les tempes. Que lui arrivait t-il soudain ?

Ce fut à cet instant que son regard, déviant aux alentours sans pour autant s'accrocher sur un point précis de son environnement, remarqua la petite silhouette familière pétrifiée à quelques mètres de là. La longue chevelure brune ondulée, les courbes délicates mais assez insignifiantes de son corps, tout. Tout lui était familier. Parfaitement identique à  cette même silhouette que Tullie n'avait eu de cesse de voir dans les miroirs depuis toute petite. Sa bouche dégringola littéralement en direction de sa poitrine. Elle n'en croyait pas ses yeux. Quel était cet étrange coup du destin ? Rêvait-elle éveillée ? Devenait-elle folle ? Et qui était cette seconde Tullie postée là-bas ?
Trop choquée pour bouger ne serait-ce que le petit doigt, la première année resta interloquée, se contentant de dévisager le double d'elle-même. Ce dernier fit mine de se tripoter -par Merlin- la poitrine un instant et, sans se l'expliquer vraiment, Tullie vit rouge.

«  — Hey toi !! S'exclama telle tout en pointant l'autre "elle" d'un index accusateur. Qu'est-ce que tu crois faire là exactement ? »

Sa voix venait de raisonna comme un glas usé, grave et cinglant. Elle n'avait pu s'empêcher de crier, mais là où sa voix aiguë aurait peinée à porter, son nouveau timbre masculin, lui, réussi avec brio. Interloquée, les sourcils -blonds- de Tullie s'envolèrent vers la racine de ses cheveux mais, secouant la tête de gauche à droite comme pour déloger ces nouvelles pensées nuisibles, la jeunette se décida à passer à l'action. Délaissant son rocher, la poufsouffle prit la direction de l'usurpateur d'identité avec pour but précis de lui passer le plus mémorable savon de sa vie.
Néanmoins, en chemin il lui fallut se battre avec les nouveautés physiques qui lui avait été conféré et qu'elle n'avait pas encore remarqué. Ses yeux s'accrochèrent au dessin de ses chaussures qu'elle ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve. Depuis quand faisait-elle un 45 -en fait, elle n'était pas trop sur que ce soit cette pointure exactement, mais elle savait cette dernière très éloignée de son 36 habituel- ? Toute cette nouvelle appréhension de son environnement - le fait de tout voir d'un point plus élevé qu'à l'ordinaire, ce corps plus lourde et ses membres trop longs qu'elle n'arrivait pas à maîtriser - l’apeura. Tullie marqua un arrêt, ferma les yeux, les fit papillonner comme dans l'espoir de voir ce spectacle redevenir normal à nouveau. Mais rien. La fureur monta alors en elle, plus piquante encore que la peur. Elle se remit alors en marche et il ne lui fallut pas longtemps pour traverser l'espace qui la séparait de sa réplique physique bien que ses gestes soient malhabiles.

«  — Par tous les saints, ça y est j'ai finalement perdu la boule ou bien ? Pourquoi je me tiens devant moi-même ? Et d'abord, pourquoi tu te tiens devant moi et dans mon corps et... est-ce que ça a seulement été mon corps un jour ? Je serais dingue ? Par Merlin, j'y pige plus rien. »

A bien y regarder, découvrir le monde de cette hauteur était à la fois déstabilisant et grandiose. Un fin sourire quelque peu dérangeant s'étala sur ses lèvres fines.

«  — C'est de ton corps dont j'ai hérité ? Son index alla soulever sa cravate rayée pour pouvoir y jeter un œil. T'es un gryffondor, c'est ça ? Et t'as foutu quoi au juste ? Je peux récupérer mon corps, s'il-te-plais ? Elle venait d'appuyer sur ce dernier mot, comme pour partager son agacement à son vis-à-vis. »
©️ GASMASK
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Re: Speed Dating [Demeter & Tullie & Joakim]
05.06.16 19:27

it's time
to retrouver
son propre corps
time after time ___

Cette fois-ci, beaucoup était en jeu. Le blond ne devait absolument pas rater cette session d’interro. Pas qu’il était stressé ou autre, il avait beaucoup révisé, regardant souvent dans son petit carnet toujours placé dans sa poche arrière sous son uniforme pour ne pas le perdre. Il était sûr de soi pour les résultats des examens mais pourtant une certaine appréhension s’était placée dans son ventre lorsqu’il marchait dans les couloirs rapidement, voulant rapidement rejoindre son dortoir pour relire une dernière fois ses cours. Il voulait être sûr d’être le premier, comme d’habitude. Il voulait être sûr que sa sœur ne la rattrape pas. Toujours cette vieille rancune d’être le plus fort, même après dix ans à avoir murit ou en tout cas essayé. La boule au ventre, il avançait et c’est un petit malaise qui le dit s’arrêter quelques secondes pour se tenir au mur. La tête qui tourne, la nausée, comme si les lumières tout à coup éclairaient trop.

Le blond se fait violence en fermant fort les yeux une main contre le mur, l’autre sur sa tempe qui le fait horriblement souffrir. Soudain son regard change, comme si quelque chose en lui avait changé. Son regarde se tourne vers une grande silhouette, plus grand que lui. Pour l’une des rares fois. L’ombre de l’homme le recouvre alors son regard se lève doucement de ses chaussures cirés brunes à son uniforme alors il se fait la réflexion que quelqu’un de sa maison doit faire plus d’un mètre quatre-vingt-dix. Qui ça pouvait-être ? Son regard coulisse jusqu’à sa barbe bien taillé, sa mâchoire carrée, son regard azur, profond, désorientée, sa chevelure blond décoloré. Et pour l’une des rares fois, il crut tomber amoureux d’un homme. Soudain son cerveau se remet à l’endroit. Le bellâtre en face de lui n’était autre que lui.

« Oh purée. J’suis tellement beau… »

Il met sa main devant sa bouche. Pendant un instant, il était tombé amoureux de lui-même. Il fallait qu’il trouve une fille, là, c’était plus possible. Parce que finir comme Narcisse (cette histoire de moldue connue, vous connaissez ?) n’était pas tolérable. Joakim était définitivement trop jeune et beau gosse pour mourir aussi connement que ce moldue imbue de lui-même. Mais là n’était pas la question. Qu’est-ce que son propre corps foutait… En face de lui ? Ce n’était visiblement pas un reflet lorsqu’il commence à toucher son propre visage du bout du doigt.

« Woah. C’est une jolie réplique de moi ça… Purée, c’est qui qui a fait ce clone ? Il est tellement… Parfait… »

Soudain il sursaute en voyant sa main. Fine. Non rugueuse. Plus petite. Il ne pourrait même pas faire le tour de sa cheville avec sa main. Ses mains parcourent son visage beaucoup trop fin, beaucoup trop imberbe. Et il remarque que le sol et plus proche, un chouïa plus proche. Ses cheveux plus long, assez pour qu’il puisse remarquer sa couloir or. Son cerveau ne comprend plus rien. Il était dans le corps d’un autre et ce qui semblait être son clone commence à engueuler la petite Tullie. Il avait peur de comprendre. Il n’aimait pas ça, il n’aimait pas comprendre des choses aussi étranges que ce qui arrivait à ce trio. Il regarde sa cravate. Verte. Un serpentard.

Cette personne dans le corps du blond devait être apparemment Tullie, qui s’adressait à son corps. Ne reconnaissant pas le corps de Joakim à travers ses propres yeux. Joakim dans le corps d’un serpentard pense comprendre le problème. Lui qui était resté silencieux (mais qui avait agis plutôt bizarrement) à cause de ses étourdissements levait alors doucement la main :

« Ahah, nan t’es dans mon corps. Tullie c’bien ça ? En fait je crois avoir compris ce qu’il se passe… Toi tu es dans mon corps. Je suis dans le corps de ce serpentard et lui est dans le tien. Par contre, qui es-tu ?  demande-t-il en se tournant vers la petite poufsouffle, ou en tout cas en apparence ; Je crois que ça va être un peu plus compliqué qu’un simple petit s’il te plait pour retrouver ton corps ahah »

Spoiler:
WORDS _689
Demeter _Tullie
Lain _Joakim
BEYONCE _Single lady
CREDITS _TIME AFTER TIME post template created by JAWN of OOC
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Demeter H. Green





Re: Speed Dating [Demeter & Tullie & Joakim]
10.06.16 16:38


Il était là.

Immobile et livide. Le cerveau givré par l’invraisemblance de la situation, ligoté par un effroi trivial mais terriblement inquiétant. De toutes les choses qui auraient pu lui arriver il avait fallu que lui, Demeter Hydrus Green, devienne soudainement une femme ? D’habitude c’était lui qui se chargeait de dispenser des injustices, riant avec allégresse à la moindre mention du mot Karma. Il était un superprédateur ; Au sommet de la chaine alimentaire en temps normal. Mais il venait de devenir le gibier qu’il méprisait tant.

Terrible coup du sort.

A la proue d’un navire ne lui appartenant pas, Demeter n’arrivait même pas à conceptualiser la situation dans laquelle il se trouvait, dérivant encore sur l’aventure malencontreuse de ses mains il y a quelques minutes. Ce qui pour n’importe qui aurait pu paraitre légèrement inapproprié mais largement excusable constituait pour lui un acte abominable dont en plus d’être le coupable, il en était également la victime. Déboussolé comme rarement, le fil désorganisé de ses pensées n’était qu’une vague mixture de honte et d’incompréhension dont le flot ininterrompu depuis des minutes, le laissait encore et toujours là, planté comme le pire des idiots, bouche entrouverte avec en bonus une belle tronche d’ahuri.

Demeter Green avait clairement perdu de sa superbe.

Lui qui n’était que d’ordinaire une boule de colère bilieuse et amère jetée à la face du monde et avait pour fâcheuse habitude de donner des coups au seul motif qu’il pensait que la vie lui avait fait la pire des crasses en prenant sa mère, se retrouvait en proie à des émotions contradictoires. Il était en pleine détresse émotionnelle et pour la première fois de sa vie, il s’avouait vaincu pour une raison lui échappant complètement. Il se sentait faible, petit, impuissant dépassé par les évènements. Il ne voulait même pas chercher à les comprendre. Il voulait simplement que tout s’arrête tout de suite.
Une voix accusatrice, grave et puissante, sembla l’interpeller et sonna comme le glas. Il laissa échapper un jappement aigu sans le vouloir et sursauta avant de se retourner pour détailler la personne qui venait de l’appeler. Un Gryffondor à chevelure presque aussi claire que la sienne, s’approchait de lui à grand pas maladroit mais il était trop perturbé pour le remarquer d’avantage inquiété par sa stature large et grande qui le dominait de toute sa hauteur. Cette perspective nouvelle de son environnement l’effrayait. Il s’y sentait trop minuscule. Tout semblait trop haut. Et le garçon plus vieux que lui se mit à l’invectiver avec un énervement trop perceptible. Et si en temps normal Demeter y aurait répondu avec virulence et insolence, il se sentit cette fois blessé par ce qu’il considérait être comme une marée de reproche. Il n’avait rien fait du tout cette fois ci. Il était la malheureuse victime de toute cette mascarade alors pourquoi fallait-il que ce rouge soit aussi agressif avec lui. Il avait sincèrement une envie de se mettre à pleurer tant tout cela le dépassait et n’avait vraiment aucun sens. N’ayant aucune réponse concrète il balbutia un torrent d’excuses incohérentes en se tenant les doigts et en priant pour que le Gryffondor se calme.

Une voix au timbre trop familier résonna alors au-dessus de lui. En se préparant au pire Demeter jeta un regard par-dessus son épaule pour s’apercevoir, lui, avec une expression de surprise qui jurait avec l’air dédaigneux qu’on lui connaissait si bien.

Interloqué Demeter observa son corps rejoindre la scène comme si de rien n’était, se mettre à parler avec le rouge et discuter de choses totalement abstraites qui n’avaient aucun sens alors qu’en fait si. D’un coup tout s’imbriqua parfaitement. Les choses devinrent claires et limpides quand son corps se mit à expliquer ce qu’il venait de se passer. Et alors que la logique des choses aurait dû lui faire ressentir un élan de solidarité pour ses deux compères ; Il n’eut pas la moindre considération pour eux ; Trop égoïste et égocentrique Demeter ne songea qu’a sa pauvre petite personne, à nouvelle fois lésée par un destin cruel qu’il de son avis, ne méritait guère. Et ça l’irritait au plus haut point.
Demeter quitta d’office son état second, complètement enragé outre raison par la dernière remarque et il dut se faire violence pour ne pas se mettre à hurler. Il dévisagea avec violence et dégoût son propre visage et planta son regard dans ses yeux verts. Il leva un petit index accusateur et l’appuya légèrement contre le thorax de l’usurpateur.

- Plus qu’un simple s’il te plait ? Laisse-moi t’expliquer les choses mon bonhomme. Je suis Demeter Green et en ce moment être dans mon corps doit être la meilleure chose qui a du-t’arriver au cours de ta misérable existence. ALORS NE FAIS PAS DE BLAGUE COMME CA ET ARRETE DE SOURIRE COMME UN IDIOT.

Et toujours aussi furibond il se retourna d’un coup vers le corps du Gryffondor qui l’avait invectivé quelques minutes plus tôt pour tirer à boulet rouge sur elle. Demeter avait rarement des colères rationnelles et sa rage s’exprimait toujours par éclats violents et incohérents. Sa voix fluette et aigue prit un ton particulièrement acerbe et tranchant :

- Et toi satanée Poufsouffle tu peux me dire tu foutais quoi dans ce couloir ? De tous les endroits possibles et imaginables il fallait vraiment que tu sois ici en même temps que moi ?

Et alors qu’il s’apprêtait à se répandre en adjectifs peu flatteurs pour ses deux compagnons de galères, il perdit soudainement le fil. Sa colère s’estompa brusquement lorsqu’il songea au temps qu’il faudrait pour régler ce léger problème. Curieusement Demeter avait l’humeur changeante depuis qu’il n’était plus dans son corps. Lui qui d’habitude doutait rarement et ne s’inquiétait jamais, avait à nouveau peur. Il se sentait victime des évènements. L’angoisse lui noua alors la gorge alors qu’il réprima un sanglot.
Désabusé il se mit à enfouir son visage entre ses mains, enfonçant ses ongles dans sa peau comme si la douleur aurait pu l’aider à se ressaisir. Et les paroles qu’il laissa échapper lui étaient complètement contre-nature ; Mais à sa décharge la situation était complètement inédite. Alors impuissant il implora d’une voix faible et complètement désemparée

- Faites quelque chose je vous en supplie...

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Re: Speed Dating [Demeter & Tullie & Joakim]
31.07.16 16:08

(hrp: encore désolée pour le retard, et pour la qualité de mon post aussi, pour le coup. c'est pas terrible.)


Après que le serpentard - d'apparence du moins - lui ai caressé le visage de ses mains, Tullie toute retournée qu'elle était préféra se murer dans le silence. Le gryffondor - qui se trouvait être dans le corps du serpentard - prit le temps de lui expliquer la situation comme il l'imaginait être. Tullie ne lâcha pas un mot. Mieux valait laisser les deux autres se débrouiller entre eux. C'était eux les aînés, après tout. Tullie, qui savait à peine utiliser des sortilèges simples comme Leviosa par exemple, ne risquait pas d'être d'un grand secours en vue des circonstances.

Brusquement, la petite brune revêtant les attributs des jaunes et qui se tenait entre Tullie et l'autre garçon, entra dans une colère sans nom. Tullie fut ébahi de se voir elle-même si furax, l'index enfoncé dans le thorax du vert et argent, l’apostrophant avec virulence. Elle n'aurait jamais eu le courage de le faire d'ordinaire - pas avec ces sales petits serpentards manipulateurs et vicieux. C'était donc de ça qu'elle avait l'air quand elle se mettait en colère ? Une vague de honte et de pitié mêlée lui remplis la poitrine tant Tullie prenait pleine mesure de l'air qu'elle pouvait avoir une fois énervée. Pas de quoi faire déguerpir ne serait-ce qu'un chat timide. C'était même plus ridicule et touchant que toute autre chose. Tullie détourna les yeux de la scène qui se jouait tout en soupirant avec lassitude. Elle avait conscience de fréquemment se plaindre du caractère monotone de son quotidien. Mais là elle en avait eu pour trois fois sa dose quotidienne.

Tout aussi brusquement que pour le reste, la petite brune se retourna vers Tullie pour l'incendier. Sa voix fluette et aiguë fit grincer les dents de cette dernière emprise à l'irritation.

«  — Et j'ai le droit de vivre, aussi ?? »

Ne pu s'empêcher de répondre du tac au tac la jeune demoiselle engoncée dans un corps d'homme. Néanmoins le flot de parole intarissable de son double s'arrêta brusquement dans un trémolo que Tullie doutait fort d'avoir provoqué rien qu'avec ses mots. La compassion lui vrilla l'estomac tandis que l'autre enfouissait son visage entre ses mains tout en les suppliant de les sortir de là. Tullie grimaça. Elle n'aimait pas beaucoup se voir elle-même réduite à un tel état.

«  — Déjà, ressaisissons-nous, hein. Avec un peu de chance ce n'est l'histoire que de quelques heures. On retrouvera peut-être nos corps respectifs demain matin ? On n'a qu'à faire comme si de rien n'était... ou bien aller à l'infirmerie. Après tout ce n'est pas comme si l'un de nous était vraiment fautif, n'est ce pas ? (Susurra t-elle tout en les dévisageant d'un regard accusateur.) »

Avec douceur et légèreté ses mains partirent à la rencontre de celles qui avaient été les siennes par le passé, pour tenter de les déloger. Tullie préférais ne pas finir défiguréé par un satané vert et argent par dessus le marché.

«  — Si on leur explique la situation ça devrait aller non ? Puis ça nous fera sauter les cours, c'est toujours ça de prit... »

Tenta t-elle de se réjouir sans grand succès. Pas sur que leurs jolis minois doublés de leur histoire à dormir debout, soient suffisants à les faire exemptés d'examen.
© GASMASK
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