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 Sous le soleil des tropiques — Darwin

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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Date d'inscription : 08/09/2015

Anton V. Lawliet





Sous le soleil des tropiques — Darwin
08.07.16 20:17

    Soleil, chaleur. Se prélasser sous le soleil des tropiques, lunettes de soleil sur le nez, short de bain et t-shirt coloré, eau de coco pour se rafraichir. Les vacances avaient commencé, et quoi faire d’autre que de s’allonger sur un hamac sous un parasol de palmiers séchés en compagnie de son ami de toujours. « […] Et là elle m’a proposé de dormir avec elle. » Il laissait sa tête retomber sur le tissu, le regard bloqué sur le toit et la coco fraiche posée sur son ventre. Au moins, ces vacances sortaient de la banalité, c’était un fait. Il laissait une jambe tomber dans le vide, et malgré son bungalow, malgré la chance qui lui tournait le dos, malgré ces partenaires particuliers, Anton se sentait relaxé. Et cela faisait bien longtemps qu’il avait oublié le stress des examens, le stress des téméraires, le stress de Poudlard et de sa famille. Ici il n’y avait que le sable et la mer, les responsabilités étaient laissées bien derrière. Anton se demandait, ce que Darwin ressentait. Ne rien avoir à faire pouvait se révéler agréable, il ne doutait pas que dans quelques jours, à force de penser, il deviendrait fou. Et toi, Darwin ? Darwin au coeur d’or et au cerveau trop rempli, qui pensait tout, qui pensait rien, qui allait toujours bien plus loin, parfois trop. Ne rien faire ne leur laissait-il pas trop de temps à penser ?

    « Je lui ai dit que je préférais être une armoire pour le faire. » Sourire en coin tiré, regard amusé derrière les verres fumés. Et s’il n’y avait aucune logique, Darwin le connaissait surement bien assez pour savoir que c’était tout à fait ce qu’Anton était capable de répondre, et il n’avait pas besoin d’en rajouter. Il s’était redressé et assis en faisant attention à ne pas tomber, peu habitué aux hamacs. Son deuxième pied touchait enfin le sable, et il posait ses lèvres sur la paille pour boire un peu de l’eau fraiche au gout si particulier, avant bras posés sur ses cuisses. Anton se colorait déjà aux couleurs de l’été, peut-être que le sang portugais le protégeait de toutes ses rougeurs pour finalement lui offrir un teint cuivré. En même pas deux jours, Anton voulait déjà rentrer. « Aaaah un mois entier Darwin, un mois. » soupire bruyant, alors qu’il reprenait une gorgée du liquide, le bruit de la fin se faisant entendre. Il posa la coco sur le sable avant de reprendre sa position assises. Darwin avait rougi, ce n’était pas étonnant, et le prince du sarcasme se demandait bien ce que cela faisait, de voir un tel endroit pour la première fois, avait lui même oublié. De découvrir tant de choses, de s’approprier l’inconnu. Cela devait être bien. Cela semblait si doux.

    « Et toi ? Pas de serpent en liberté dans ton bungalow ? » Cela ne pouvait pas être pire. C’était au moins ça, surement la première expérience de Darwin serait agréable. Anton avait passé une main dans ses cheveux — il faisait chaud, extrêmement chaud. S’était débattu de nouveau avec le hamac pour s’y rallonger; et il se rendait bien compte qu’il ne tenait pas en place. Qu’il n’y avait rien à faire. Qu’il allait devenir fou. Que ça n’allait pas du tout, en vérité. Anton avait besoin de travail, avait besoin de responsabilités, de se tenir occupé et de ne pas penser, de ne pas tourner en rond dans des pensées dérisoires. Anton avait besoin de bouquins, d’apprendre, de découvrir, de s’enrichir. C’était vital. Il se balançait paresseusement sur son hamac, le pied de nouveau dehors. Il aurait pu paniquer à chaque instant. Soupire.
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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


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Darwin J. Moore





Re: Sous le soleil des tropiques — Darwin
18.08.16 18:30



« Et il y avait eu de la douleur, oui; dans le calme apparent de Darwin. Il y avait eu ces sourires évasifs, son regard dissimulé par d’épaisses lunettes de soleil dévisageant Anton. Il y avait eu Darwin s’aimant sans s’aimer, Darwin écoutant pour mieux exister. « Je suis certain qu’elle te réserve encore bien des surprises ! » avait-il vaguement ri, sa moue se faisant alors espiègle, taquine. On ne pouvait échapper à Rosabel Northrop. Il le savait mieux que quiconque ! L’avait vécue pendant les mois les plus étranges de sa vie, avait tout témoigné de sa silhouette fine quoique gonflée d’un ventre rond. « Je pense que tu lui es devenu important ? » S’étirant, il avait réprimé un bâillement. Qu’y avait-il en son ami qui l’attirait à ce point ? Était-ce sa capacité à l’ignorer ? A la refuser ? Sans doute. Mais que voyait Anton hormis les livres ? Hormis les études, les chiffres ? Qu’était Anton, oui; sans sa recherche permanente du savoir ? Il était voué à de grandes choses, à se noyer dans le travail jusqu’à s’effondrer. Il était du genre à oublier de manger car trop pris par une lecture, mais également à sourire à l’évocation de ses aimés. Mais comment lui devenait-on proche ? Darwin ne se souvenait même plus, non; de ce qui avait fait qu’il l’était à présent. Mais jamais il n’oublierait le regard particulier du brun lorsqu’il parlait de sa famille.

« T’as vraiment pas eu de chance de tomber sur elle dans ton bungalow, n’empêche. Va savoir ce qu’il va vous arriver ! Comme tu l’as dit, un mois; il s’agit d’un mois ! » Regard empli de sous entendus, de choses qu’il ne prenait pourtant avec sérieux : « Un mois que j’aurais du passer avec toi, en Amérique ! Et dire que maintenant je suis voué au sable fin, au jus de coco; à la pastèque et au soleil ! » Et il avait mimé son désarroi, s’inventant mille caprices. Anton comprendrait, évidemment; qu’il ne s’agissait que de malice : qu’il ne faisait cela que pour le distraire, le soulager. C’était sa façon d’être délicat, d’aimer sans trop le montrer, de soutenir sans se trahir — sa sincérité. Car au final, était-ce si horrible ? Que d’être condamné au rien des vagues, au silence si particulier du sans obligation ? Il n’avait pas de devoirs, pas de famille à saluer. Il n’avait plus de projet, n’avait plus rien si ce n’était le présent ! Un présent aux airs de vacances, aux airs d’Anton-Rosabel; aux airs d’il ne savait trop quoi faire. « Moi ça va. Franchement j’ai eu de la chance ? Duke, Lancelot et Stella. Encore je connais pas trop les deux derniers; autant Duke est pas désagréable. Un peu perdu -il a oublié sa valise !- mais sympa. Mais bon tu le connais tout autant que moi. » Il parlait, parlait sans s’arrêter; les bras au dessus de sa tête, croisés. « Tu t’en rends compte, quand même; il est venu sans rien ! Comment on peut oublier sa valise ? Comment on peut oublier ses habits, ses sous; ses lectures ? Comment on peut oublier une partie de sa vie comme si c’était tout à fait normal ? Il me sidère ! Mais bon, vu que je suis un mec tout aussi génial que lui; je vais lui prêter mes affaires et m’entrainer aux sorts de dédoublements. » Rire, encore. Car il y avait là un Darwin désabusé, à l’humour totalement décalé. Pour changer.

Abaissant ses lunettes de soleil du bout des doigts, il avait fixé son meilleur ami : « Moi, j’ai rien oublié. J’ai même mes cours, j’ai tout — sauf mes bestioles. Alors entre toi et moi si tu veux venir bouquiner et échapper à l’horreur des îles et des gens… Je suis là. » Clin d’œil à la tu vois ce que je veux dire. Car qui étaient-ils, pour échapper à leur routine ? Darwin restait Darwin et Anton restait Anton ! Car il ne lui viendrait jamais à l’esprit de les dissocier, ou de s’imaginer un avenir sans lui. « Je gère, je sais; on me le dit souvent. » Et son rire s’était perdu dans les tropiques, alors qu’avec une classe totalement forcée il avait redressé ses verres teintés.

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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: Sous le soleil des tropiques — Darwin
18.08.16 22:04

 « Parce que c’est possible d’être important pour Rosabel Northrop ? » avait ironisé Anton en riant à moitié; car l’on parlait bien du serpent, de la vipère aux remarques acerbes, de la verte aux couleurs noires. Aussi son sourire s’était-il étiré en entendant la fausse complainte de son ami; comme la vraie — l’Amérique lui manquait. Malibu; les filles en roller; les hommes qui offraient des cartes de strip tease — qui faisaient des spectacles dans la rue. Le bruit abondant des voitures et puis, le calme une fois dans les hauteurs; la vue qu’ils avaient aussi, bordée de mer et d’industrie oui; Anton aurait aimé y aller. Il aurait voulu revoir cette maison si froide, si peu habitée qu’il s’y sentait si bien; faite de meubles de décoration, une maison sans fond. Pourtant; lorsqu’ils y étaient elle s’habillait d’un quelque chose de particulier, d’un labrador et de sa famille, d’un stéréotype parfait. Le souvenir le faisait doucement sourire; et il se demandait alors; comment allait son frère; s’il était content de son bungalow, du reste — surement. Anton passa une main dans ses cheveux. Il aurait voulu que Darwin voit tout ça. Pour Halloween, peut-être.

Et certainement n’avait-il pas de chance, cependant il se sentait un peu rassuré, un peu enchanté que son ami lui, soit avec des gens qu’il appréciait (plus ou moins). Car n’était-ce pas l’important, de bien s’entourer ? D’avoir des gens avec qui l’on pouvait rire, s’esclaffer du tout et du rien; ne penser qu’à moitié. « Il a oublié sa valise ? » s’était sidéré Anton: écoutant avec attention tout ce que lui disait son ami — choses qu’il approuvait totalement. Lui n’avait pas pris grand chose, s’était contenté du minimum, de quelques bouquins, de son code pénal et de ses révisions — quelques t-shirt et polos, deux maillots, une paire de tong et il s’était senti prêt à affronter le sable fin. Anton n’avait besoin de rien; sa vie n’était pas faite de matériel, peut-être car il avait tout, peut-être parce qu’il n’avait rien que tous ces objets qui ne lui servaient à pas grand chose. Aussi sa chambre était si vide que l’on lui demandait parfois — Anton, qui es-tu ?; ses bouquins étaient sous son lit; finissaient au fur et à mesure dans la bibliothèque. Le reste n’était que vide, un lit au milieu de couleur bleue nuit; et qu’y avait-il à rajouter ? Une montre au sol, une lampe aussi — un ordinateur sur le lit, et c’était tout. Alors lui aussi, en réalité, avait été sidéré. « C’est une idée de génie ! J’y aurai jamais pensé. » commenta Anton en considérant dupliquer ses affaires. Il enviait les sorciers, de pouvoir penser si simplement oui; remarquait qu’il n’en était pas encore tout à fait un. « Quoi que — je ne sais pas ce qui est le mieux. Northrop s’est ramenée 7 valises; qu’est-ce qu’on peut ramener, dans sept valises ? Et Kieran avec 4; il y avait des surfs et tellement de choses improbables… »

Et son rire avait éclaté, cristallin alors qu’il claquait ses mains. « Tu me fais de l’oeil, tu sais. » enrichit-il le sourire aux taquin aux lèvres. Darwin ne le connaissait que trop bien — car combien de personnes auraient osées parler de révisions pendant les vacances ? Et certainement était-ce pour ça que jamais il ne se lasserait de lui oui; il n’y avait rien besoin de cacher, avec Darwin.  « Il faudrait qu’on visite l’île, avant. Je suis sûr qu’on a plein de trucs à apprendre. J’ai entendu dire Nails qu’il y avait une boutique de poupées vaudous et une autre de potions. Et il doit bien y avoir quelque chose à faire, sur cette île ! Attends — Comment elle s’appelle ? Nukonunu ? Nukunonu ? Nukukuuku — brrrrr j’abandonne. » Il avait regardé son ami en coin, le sourire un peu farceur, un peu moqueur — car Anton Lawliet n'abandonnait jamais complètement. « Nukunonu ? » Rire.
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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


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Darwin J. Moore





Re: Sous le soleil des tropiques — Darwin
19.08.16 21:19



« Comment un sorcier peut-il venir avec tant de valises ? Ce n’est pas très magique, tout ça. » Avait laissé s’échapper Darwin, le regard soudainement absent. Et là ne serait jamais son intention de blesser ou de se moquer : il ne comprenait juste pas. Ne pouvait-on pas juste se contenter de valises magiques ? D’y insérer quelques poches-sans-fond ? On pouvait, certes, vouloir organiser ses affaires : ne pas mélanger les livres des habits, les jeux des biscuits. Mais tout de même, ce n’était pas si compliqué ! « Je ne les comprends pas, tes colocataires me dépassent ! » Et il avait ri, lui si minimalisme, si attaché à rien. Il n’avait pas de babioles, par d’objets lui tenant particulièrement à coeur. Il était juste Darwin, un corps voué à la dérive. « Je ne sais pas si j’arriverai un jour à collectionner comme ils semblent le faire. C’est comme une addiction, tu sais ? On accumule encore et encore puis on réalise qu’on a plus de place… Mais on ne sait pas quoi jeter ! Je ne veux pas me retrouver dans ce genre de situations, ça me donnerait envie de tout foutre en l’air. » Son ton s’était fait blagueur, alors que ses yeux quoique dissimulés sous ses épaisses lunettes s’étaient fermés; ses mains gesticulant avec impuissance. Il ne serait jamais bon pour conserver quoique ce soit, finirait toujours par tout virer d’un coup d’evanesco. Peu avoir n’était pas si mal, lorsqu’on se concentrait sur l’essentiel. A quoi cela servait-il, que d’acheter quelque chose n’allant servir qu’une fois; puis s’oublier dans un tiroir ? C’était si abstrait ! Si étranger à sa personne. Il comprenait l’intérêt des décorations de maison, des tableaux accrochés aux murs; des fauteuils se précipitant pour vous accueillir lorsque fatigués après une dure journée vous vous laissiez tomber au sol. Mais des bouis-bouis ? Des porte-clefs ? Non non non !

« Une boutique de poupées vaudous ? Ça semble délicieusement dangereux cette histoire. » Sourire presque carnassier, alors de riant il était venu dévisager son brun ami par dessus ses verres. « Peu importe son nom, dans un mois elle ne nous cachera plus aucun mystère ! » Car n’était-ce pas ça, le deal ? S’inventer un tout nouvel été, redéfinir leurs plans après qu’ils aient été saccagés ? Ils allaient devenir explorateurs, enfiler de larges chapeaux de paille et voir rougir leurs épaules ! Et si cette idée n’aurait sans doute jamais plu à Darwin, aux côtés d’Anton elle lui semblait merveilleuse. « Je sens que d’ici quelques semaines on va tourner chemises à fleurs et colliers en coquillages; misère ! » Sa tête était retombée en arrière, alors que mimant l’agonie il s’était laissé mourir. Il s’imaginait pourtant si bien, ainsi; avec des tongs même pas de la même couleur. Peut-être pourrait-on alors les prendre pour deux cousins ? Il aurait aimé, oui; que le monde sache qu’Anton était son meilleur ami, et ce pour toute la vie. « Tu vas devenir surfer, je le sais; tu n'y échapperas pas ! » Cela avait sonné dans le rien, dans un soupir. Tu te rétameras comme un phoque. Et il serait là, oui; au bord de l'eau, pour témoigner de tout ça.

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