Une île paradisiaque au bout du monde, une ambiance de folie et une boite de nuit à disposition. C'était le pied. Pour n'importe quel jeune c'était un petit bout de paradis un endroit comme celui ci. Pourtant, je restais abasourdi par le monde de mes camarades qui fuyaient les festivités pour se terrer bien à l’abri dans leurs bungalow. Emmitouflé dans leurs petites laines à siroter leurs tisane en dévorant un livre. Qu'est ce qu'ils ont pas compris dans le concept des vacances à la plage ? Ou juste de se lâcher pour une soirée de fun autour d'un verre. Des vieux. C'était désespérant, mais en même temps je pouvais pas les laisser comme ça dans leurs misère à piquer du nez à 22h. C'est gâcher sa jeunesse ça. Et pourquoi ? Pour des bêtises comme « non je sais pas danser » ou une timidité un peu trop prononcé. Y'en a qu'étaient simplement coincé aussi, ou chiant, le genre de gars qui s'éclate au bingo ou au tarot. Même pas le strip poker.. Inadmissible.
Alors je me suis donné la mission très importante de les sortir de leurs connerie et de leurs faire voir un peu ce que c'est la vie en dehors de leurs train train quotidien chiant à en mourir histoire qu'on aille remuer du boule un peu pour se décoincer le Nimbus qu'on a dans le derrière. C'était clairement pas compliqué en plus. Suffisait de me suivre ! Je suis un super guide pour ça, et je suis aussi vachement bon pour le harcèlement intensif et le chantage affectif. Surtout que ce soir c'était une occasion absolument parfaite pour sortir le nez de sa chambre et venir danser. Aili et moi on avait décidé de fêter notre anniversaire ici. Bon, c'était déjà passé, mais cette année on a pas tellement put le faire à Poudlard à cause de toute un tas de problèmes.. Du coup, ces vacances étaient parfaite. L'endroit est parfait, les gens son parfait, et on va vraiment marquer le coup pour nous 18 ans. Ce soir, maintenant. Aussi, c'était facile pour moi de faire bouger du monde. Par exemple Anton qui avait bien décidé de rester tranquillement au bungalow, ma détermination et ma persévérance avaient finalement payé ! Il avait cédé simplement pour que j’arrête de lui casser les oreilles. Qu'importe le moyen, c'est le résultat qui compte ! Mais il n'était pas seul sur ma liste, il y'avait en réalité un bon nombre de personne. Comme Aili aussi. Cette fois elle ne pouvait pas esquiver! C'était aussi son anniversaire après tout.
Les anniversaires c'est l'occasion idéale d'inviter des gens à faire quelque chose sans que ça ai l'air trop officiel ou personnel. C'est parfait, et je suis certain que y'en a beaucoup qui utilisent cette technique, moi par exemple. J'en profitait pour inviter tout le bungalow de ma frangine, après tout y'avait Rief et Oli alors pas question de les oublier, j'en profitais aussi pour inviter la jolie fille serpentarde et passa au suivant. Un Hjörtur sauvage ! Parfait, lui aussi il avait intérêt à traîner ses petites fesses avec moi, je crois pas l'avoir vus énormément sortir depuis qu'on est ici. Plus d'excuse, je redouble de techniques et de coups bas à base de yeux tristes et d'excitation excessives jusqu'à ce qu'il craque lui aussi. La consigne était simple. Rendez vous devant l’hôtel à 21h, ceux qui sont pas là je viens les chercher moi même en les harcelant de morceau de guitare jusqu'à ce qu'ils me supplient de les laissez en paix.
C'est jamais qu'une soirée ! Et en plus elle sera super ! 21h venu, c'était le moment de partir, j'étais parti chercher les retardataires, fraîchement fringué pour danser jusqu'au bout de la nuit, j'avais même sortir mes chaussures led pour l’occasion ! Alors les gens pouvaient faire un effort. Un dernier tour pour chopper les retardataires ou les fourbes qui essayaient de ce cacher. Je beuglais une dernière fois à qui voulait l'entendre qu'on partait en boite pour fêter notre aniv, et que si quelqu'un ce sentait seul il avait cas venir. Ce qui faut pas faire pour mettre de l'ambiance sérieusement. J'en était presque fatigué.. mais arrivé devant la boite, le son de la musique qui résonnait déjà à mes oreilles, tout ça me reboostait beaucoup trop, au grand désespoir de la moitié des gens que je traînai comme une farandole dans mon sillage.
Bonjour, c'est pour s'ambiancer merci. On nous laisse entrer sans poser de question, j'en sautillais déjà d'impatience avant de me ruer vers le bar de la boite en criant à mes future camarade de beuverie.
« La première tournée elle est pour moi ! Faite vous plaisir ! »
Mais pas trop hein parce que mon portefeuille est pas sans fond contrairement à mes valises. J'avais certainement assez pour une tournée, mais s'ils voulaient se soûler la face faudra qu'ils y mettent un peu du leurs. Naturellement j'approchais du bar pour commander une tequila, cherchant des yeux ma frangine ou simplement un regard familier.
[HRP : Le rp est libre, tout le monde peu venir, partir, faire le dawa comme il veux. Si votre personnage n'a pas forcément de raison d'être ici vous pouvez dire que Kieran fait du gros forcing en vous harcelant pour que vous veniez, ou simplement décider de suivre le mouvement ou simplement quelqu'un. Peut être préférer les réponses courtes si y'a du monde, mais c'est à votre guise. VOILA. MAINTENANT TWERKONS]
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
10.07.16 0:06
« Encore un shot, bébé. » Sa bouche s’était égarée dans son oreille, il avait posé sa main sur ses fesses, une petite frappe au passage, lui avait provoqué un hoquet de surprise, vraiment. Elle l’avait regardé avec cette haine viscérale que seule une femme peut connaître et peut avoir envers l’indélicatesse d’un homme ivre, que dis-je, l’indélicatesse, c’était encore trop doux pour cette opportuniste. Il était grossier, et de surcroît assez laid. Quel âge avait-il aussi ? Elle avait beau se concentrer, il lui semblait bien reconnaître les affres de l’acné, propre aux adolescents. « Ca y est, détournement de mineurs, cougar avérée. », et son souffle s’était perdu dans les sonorités grondantes, la musique recouvrant parfaitement ses râles. L’autre s’était penché, avait cru que le moment était enfin venu, le moment d’avoir un peu de chance enfin, avec les filles. Il lui avait subitement soufflé son haleine fétide directement entre ses lèvres entrouvertes, avec ce sourire stupidement ravi, comme s'il venait de faire le braquage du siècle. Il n’avait pas choisi la bonne banque alors. Elle lui avait pointé le bout de sa baguette sous le nez. « Je sais pas ce qui me retient de te jeter un doloris, retourne chez ta mère, t'es trop jeune pour être ivre. Ah et puis ça, c'est parce que je me souviens pas t'avoir donné l'autorisation pour me mettre la fessée... Bébé; Vomitare Viridis ! » C'était le bruit d'une remontée acide, cette douleur insupportable dans la gorge, au moment où on sait qu'on va vomir ses tripes, c'était cette musique là que le garçon venait de rendre sur la piste, morcellements tournés et retournés dans l'estomac, flasques et en décomposition, que Rosabel était partie, une main sur le comptoir pour s'aider à remonter dans le sens du bar, sur le claquement d'un talon aiguille, traînant l'essence même de sa féminité loin du verbe dégurgiter.
Il avait raison, il lui fallait un autre shot, et même un mètre si possible; la moitié du dernier avait malencontreusement coulé dans son décolleté, celui de la robe rouge qui partait en évasé au-dessus de ses genoux, l'élégance pas trop courte, mais tout de même, sur une foutue longue paire de jambes.
« La première tournée elle est pour moi ! Faite vous plaisir ! » Ca lui était tout de même tombé dans les oreilles sans qu'il ne le veuille sans doute, mais elle avait reconnu la tonalité de la voix. Elle aurait bien dit encore que c'était insupportable, mais un garçon qui vous offre à boire, même s'il ne le sait pas encore, ne peut pas réellement l'être, ou alors pas complètement. Et tout son corps avait pivoté vers le sien, comme il se trouvait à présent à côté d'elle, car ça restait malgré tout encore la meilleure place pour commander.
_ Nails. Alors comme ça on invite pas sa petite Rosabel ? Et tu peux bien m'offrir un verre, je viens de me faire braquer. En échange, je promets de ne pas ronfler cette nuit. Ou je t'accorde une danse. Au choix.
[hs: jor je viens squatter ♥ viii tu es pas encore débarrassé de moi]
Hjörtur Vilhjálmsson
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
10.07.16 1:24
Gimme the ting and make me rock in a dance ft. everybody
Hjörtur n'a pas encore annoncé à ses camarades qu'il est déjà allé dénicher un coupon pour obtenir la seule barque disponible qu'il a pu « verrouiller » de sa baguette – il connaît un tas d'astuces magiques pour réduire les vols et fouilles, loup-garou oblige – mais devra bien la partager jusqu'à la prochaine pleine-lune qui aura lieu fin août. Plus tard on commencera à l'ennuyer à ce sujet, mieux ce sera. Si bien que quand Kieran entre ce soir-là dans son bungalow, Hjörtur n'est pas dérangé, bien au contraire. Le rouquin est prêt à user de caprices et de sentiments pour le tirer hors du livre dans lequel il avait du mal à se plonger de toute façon. Hésitant, le serdaigle ne résiste pas beaucoup. Il n'aime pas les boîtes de nuit – il n'y est jamais allé mais qu'importe il sait que ce n'est pas un endroit pour lui – mais préfère s'y perdre plutôt que de rester dans ce cabanon. Attrapant une paire de bouchons d'oreille, il quitte aussitôt la petite maison de bois et marche un peu au bord de la plage en regardant les coquillages. Il sourit. Plutôt ne rien offrir à Kieran et sa sœur qu'un truc aussi ridicule – bien que certains soient bien jolis. Il paraît qu'on entend le bruit des vagues dans certains d'entre eux, mais il ne sait pas du tout lesquels… et demeure circonspect quant à cette rumeur. S'il en prenait un pour le plaquer sur son oreille, il entendrait bel et bien des bruits de vagues… puisqu'il se trouve sur la plage.
À 8h59 du soir, il arrive à l'entrée de la boîte de nuit les mains vides mais la présence relativement calme. Il n'a pas l'outrance de sortir aussitôt ses bouchons en cire de la poche, préférant vérifier le volume de la musique et la quantité de conversation parlée. S'il se doute qu'il les enfilera tôt ou tard – plus tôt que tard – il veut faire l'effort de rester quelques minutes aussi disponible que possible pour Kieran voire sa sœur, malgré l'intimidation qu'elle lui inspire. Il ne la déteste pas, puisqu'il n'a aucune raison d'avoir tel sentiment à son égard. Elle n'est pas méchante, elle l'a même déjà défendu plusieurs fois généralement par une répartie cinglante que Hjörtur ne possède pas du tout. Mais… Mais elle l'effraie un petit peu. Son regard peu aimable, l'agacement qui s'échappe de ses lèvres quand elle pose les yeux sur lui, la force écrasante de caractère qui ne l'encourage qu'à se ratatiner davantage le temps qu'elle s'éloigne.
Il rentre enfin. La foule est modérée – mais déjà trop compacte à son goût – et les gens ne sont pas tous encore explosés. S'approchant du bar, il entend Kieran crier qu'il paie la première tournée. Le serdaigle en profite donc pour commencer avec un Blue Lagoon, un des rares cocktails qu'il a pu goûter dans sa vie – Poudlard n'étant pas le meilleur endroit pour distribuer et consommer de l'alcool – dont il avale rapidement les premières gorgées. Trop pressé, une micro-goûte passe de travers et provoque une toux violente digne de quelqu'un qui prend son premier alcool de toute sa vie. Un peu rouge, il repose son verre jusqu'à ce que sa quinte se calme puis regarde autour de lui. Au bout du bar, un homme étranger vient de sortir en laissant ce qui ressemble à une traînée irrégulière de vomi – Hjörtur voudrait prévenir le barman afin qu'il puisse nettoyer avant qu'on marche dessus mais ce dernier est occupé à servir d'autres clients un peu plus loin sur le comptoir. De l'autre côté de celui-ci, Kieran se fait aborder par une serpentard – mince, comment s'appelle-elle ? Ros...alie ? – dont il n'entend pas les paroles à cause d'une musique assez forte. Hjörtur reste donc à l'écart dans son coin, sirotant sa boisson du bout de sa paille, n'osant déranger personne.
Anton V. Lawliet
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
« T’as pas le choix, c’est notre anniversaire. » Il n’avait pas tout de suite compris à qui était l’autre anniversaire, mais soit. Il l’avait pris par les sentiments comme on tire un bébé par les oreilles, et comment aurait-il alors pu refuser. En vérité, Kieran l’avait bien trop bassiné. Quoi, une heure qu’il était là à insister ? Anton avait fini par céder. Les boîtes de nuit, c’était pas son truc, pas son trip et lorsqu’il se souvenait de la dernière fois qu’il avait bu, il avait encore moins envie d’aller se dandiner sur la piste de danse. C’est donc tout naturellement qu’Anton était allé pleurnicher auprès de Percy, Darwin ayant été totalement insensible à ses charmes exceptionnels. « Aller. Bouger un peu ce corps de rêve au rythme de la danse. » Yeux de chiens battus. Il avait cédé par un miracle qu’Anton n’avait pas expliqué, lui qui avait eu peur de se retrouver seul dans ce repère d’inconnus et d’alcoolisés. Il n’avait cependant pas choisi de rejoindre tout le petit groupe qui s’aventurait dans la boite à 21h, non, au contraire. Aux alentours de la même heure, il avait rejoint Percy pour s’y diriger en toute amitié avec lui.
Ils s’étaient aventurés dans la pièce, et le choc fut direct : du noir et des lumières colorées, de la musique forte qui faisait boum boum, un peu de gens qui dansaient et des verres un peu partout — un mec qui vomissait en prime. Anton prit une grande inspiration. « Un jour Churchill a dit : si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer. Un grand homme, ce Churchill. » Et il avait donné une tape sur l’épaule de Percy comme pour l’encourager. En vérité c’est lui qui à ce moment précis avait besoin de plus de courage que le reste. Ils étaient d’ailleurs arrivés juste à temps pour entendre Kieran crier à sa première tournée, et voilà que c’était bien la moindre des choses — ils étaient là pour ses beaux yeux. Et ce de quelqu’un d’autre, mais Anton n’était pas sûr de la personne et préférait ne pas s’avancer. Il était donc allé au bar demander « Tout ce que vous pouvez avoir qui n’est pas alcoolisé. » et s’en était fièrement éloigné avec un jus exotique dans la main, direction le plus loin possible de la piste, ne lâchant pas Percy d’un centimètre — car alors jamais ne se retrouveraient-ils dans cet endroit de folie. Avait-il vu Rosabel, l’avait-il ignorée, ne l'avait-il pas reconnue, bien lui seul le savait.
« EH ! » avait-il crié à l’encontre du Poufsouffle, pour attirer son attention au milieu de ce bouquant. « Même si on sait pas danser, on a de la chance ! ». Ils avaient de la chance parce qu’ici, sur n’importe quelle musique, ils pourraient toujours faire quelque chose de tout à fait anormal qui choquerait bien les sorciers. Il avait posé son verre sur une toute petite table ronde à côté d’eux et avait illustré ses paroles en bougeant ses bras d’une façon tout à fait connue, mouvant son corps d’une façon totalement exagérée et ridicule. « Eeeeeeeh macarena aïe ! » avait-il ri avant d’attraper le cou de son ami au creux de son bras. « Faut qu’on s’en souvienne. ». Question de … survie. Oui. Est-ce utile de préciser que la musique n'avait rien à voir avec la macarena ?
Invité
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
10.07.16 19:55
Bastia Sengel en boite. Ce... c'est une blague là ?! Comment toi, la serpentard froide qui ne semble pas amicale irait là ? Tu t'es dis que les vacances étaient faites pour ça, se reposer, s'amuser et découvrir. Pourquoi ne pas y passer faire un tour. Tu n'étais pas trop chaude quand les gars du bungalow te l'ont proposé, mais l'idée pour la petite Nails n'est as mal pourtant. Tu avais presque refuser l'invitation ais te voilà contre toute attente. En vérité tu sais danser, l'excuse n'est plus trop valable maintenant. Tu avais bien assimilé ce qu'il y avait dans les clips étant plus jeune, la musique adoucit les mœurs. Tu avais un t-shirt blanc qui était bien refleté avec les jeux de lumière, puis un short en jean plutôt léger descendant à tes cuisses, ici c'était presque déjà un four dans la boite !
-" La première tournée elle est pour moi ! Faite vous plaisir ! "
SROUT, on dirait que t'es arrivé au bon moment. Tu tapote l'épaule de Kieran avec un grand sourire qui dit "oh avec plaisir mon petit gars huhu" accompagné d'un vaillant clin d'oeil.
-"Merci mon brave, un jaëger bomb pour moi !"
Tu avais pensé au vin rouge.. mais pas en boute ça le fait pas trop et autant s'en coller une pour une fois. Quand tu es en vacance tu te relâches, mais entre les murs d'école tu restes toujours, ou presque, une élève modèle studieuse et sérieuse. les gens vont vite voir qu'une Serpentard de ton envergure peut savoir s'amuser elle-même, et avec les autres. Tu aperçois un rival plus loin, Anton. Verre à la main, tu avais même demandé une paille. Ce serait dommage de mettre ton rouge à lèvre rouge partout sur le verre. Tu ne pipes aucun mot et le fixe avec sa danse ridicule.. est-il déjà alcoolisé ? T'attraperas t-il en mode "cc bastiaaaaaa" par le cou et va t'il danse avec toi ? Oh... doucement tu t'éloignes jusqu'a ce que ton dos se cogne légèrement à quelqu'un qui était là derrière toi.
-"Navrée, euh..."
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B. Perceval Mcdonald
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
Comment une telle absurdité avait-elle pu arriver ? Perceval avait beau retourner le problème dans tous les sens, il ne comprenait toujours pas pourquoi il avait fini par accepter.
Probablement parce que Anton était son ami ; qu'il l'avait de plus supplier pendant d'interminables minutes qui auraient pu facilement se transformer en heures — et les “va demander à Darwin” n'avaient rien changé car apparemment le blond avait déjà réussi à se désister, damn it. Ainsi, le plus jeune avait fini par soupirer et accepter de l'accompagner jusqu'à cette maudite boîte de nuit si, par Merlin, il lâchait l’élastique de son caleçon et arrête de tirer dessus pour me retenir idiot ! Néanmois, à mesure que les minutes défilaient, il regrettait de plus en plus et ce n'est bien parce qu'il subsistait encore un peu de sa fraternelle affection pour Anton qu'il n'était pas déjà parti en courant — il avait un honneur de blaireau loyal à tenir, de plus. Cela ne l'empêchait cependant de soupirer lourdement. « Décidément, tu m'auras tout fait faire. »
Son grommellement mourut sur ses lèvres alors qu'ils se retrouvaient désormais à l'entrée de ce qu'il appelait en son for intérieur “le trou de l'enfer“. Il faisait sombre et la pièce n'était éclairée que par des lumières vives et colorées aussi éphémères que dangereuses si l'on est sujet à des crises d'épilepsies — certainement qu'on le devenait après une heure passée enfermé en cet endroit. Du bruit, de la musique techno qui résonnait presque désagréablement avec les battements de son cœur et surtout, un monde tel qu'on ne pouvait faire trois pas sans cogner une épaule ou effleurer un genou. Et ce ne sont pas les citations tout ce qu'il y a de plus familièrement moldues de Anton qui allait rendre la chose plus agréable. « Churchill était aussi un homme déraisonnable qui ne s'exaltait que lorsqu'il se comportant en Jeanne d'Arc, dixit ses propres mots. Résultat il est tombé malade et il est mort — je ne suivrai pas ses conseils à la lettre. » Conscient néanmoins qu'il était probablement un peu trop négatif pour l'heure, il prit une grande inspiration, passa son bras autour des épaules de son fidèle ami et s'engagea dans la tourmente en sa compagnie.
L'annonce d'une tournée gratuite les avait sauvé de la surdité (ainsi que de la folie mentale amorcée s'ils continuaient à fixer les lumières ainsi) et les deux jeunes hommes s'étaient donc dirigés vers le bar, ou Anton commanda un cocktail fruité. « Et tout ce que vous pouvez avoir d'alcoolisé pour moi. » renchérit Perceval à sa suite — il n'était pas grand consommateur d'alcool, se remémorant encore la sévère cuite au scotch wisky sorti du caveau de son grand-père pour fêter les vingt années de mariage de ses parents. Cependant, dans l'immédiat, boire lui sembler être le meilleur moyen d'oublier qu'il était dans un endroit horrible et d'offrir un soutien et une compagnie digne de ce nom à Anton ; même s'il ne comprenait pas vraiment pourquoi ce dernier avait souhaité venir.
La première gorgée du cocktail dont il ignorait le nom lui brûla la gorge ; la seconde se fit plus douce et agréable, tel l'animal sauvage qu'on tente d'apprivoiser et qui commence par vous mordre avant de ronronner sous vos doigts. Il faisait diablement chaud aussi et Perceval tira sur le col de son simple t-shirt, des couleurs dans les yeux affluant de toutes parts. Il se tourna vers Anton à son appel et ne put retenir un éclat de rire, pareil à un feu d'artifice, en voyant son ami se déhancher de manière ridicule, de manière si moldue. « Je crois que ‘ne pas savoir danser’ est un euphémisme te concernant. » ricana-t-il toujours, un peu détendu tout de même par la présence et les pitreries rassurantes du Serdaigle. Levant son verre, Perceval prit une gorgée et s'autorisa un coup de hanche plus souple et rythmé qu'on ne l'aurait crû, venant cogner avec complicité contre celle de son ami qui l'avait emprisonné pour prévoir toute tentative de fuite « Eeeh macarena ! Aïe — » Nouvelle gorgée. La sueur commençait déjà à coller ses cheveux à sa nuque. « Tu seras bien le seul à pouvoir te vanter de m'avoir fait faire un truc pareil, dude. »
Son regard parcourt la piste, noire de monde, de corps se déhanchant et de cuisses frottant contre sa voisine, séductrices pour certaines. N'était-ce pas la silhouette blonde et pulpeuse de Bastia qu'il apercevait plus loin ? Cette soirée était décidément plein de surprises inattendues ; il lui fit un signe de main, ne sachant si elle l'avait vu cependant.
Perceval se pencha vers l'oreille d'Anton pour se faire entendre par dessus le bruit assourdissant. « Je savais pas que Kieran était ton pote — ou alors, y avait une raison particulière pour que tu ai envie de venir, monsieur l'accro des révisions ? » Ça ne lui ressemblait guère mais après tout, rien de ce qui se passait sur cette île n'était quelque chose de leur quotidien, de leur essence ; ils pouvaient bien s'autoriser à sortir des sentiers battus, mettre entre parenthèses ce qu'il était et expérimenter durant cet été imprévu. « Et celle-là tu la connais ? Y-M-C-A ! » Non il n'avait pas souvenir de s'être déjà déhanché ainsi ni comment il faisait ces mouvements de bras. « On se souviendra putain. » Et probablement qu'ils souhaiteront précisément tout le contraire de cette promesse à l'aube.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
10.07.16 22:36
Gimme the ting and make me rock in a dance
J’entrais dans la boîte de nuit, un peu en retard, encore à bout de souffle après ma course. Dès l’entrée, mes lunettes se couvrirent de buée à cause de la différence de température. Il faisait chaud là dedans. Et c’était différent. J’entendais à moitié rien avec la musique qui allait dix fois trop fort, il y avait plein de gens, beaucoup de gens qui dansaient ou sautaient ou...c’était assez difficile à dire avec la lumière qui m'agressait les yeux. Je n’étais jamais entré dans ce genre d’endroit avant. Des bars, oui, mais des boîtes de nuit...c’était vraiment pas mon style. Donc non, je n’étais pas là pour me bourrer la gueule, ni même danser (grand dieux, non), mais bien pour faire plaisir à deux personnes qui étaient assez spéciales. Enfin surtout une personne en particulier et surtout parce qu’il m’aurait boudé toutes les vacances si j’étais pas venu. Et en plus il avait besoin de mon aide. Et ça, c’était cool.
J’avançais progressivement dans cette mer de monde pour atteindre l’île, que dis-je le phare que constituait le bar. Mon regard balaya la salle à la recherche de la tête rousse qui m’avait limite forcé à venir ici. Il y avait quelques visages connus. Dont Anton qui savait apparemment danser la macarena, bon à savoir. Ces deux là semblaient en pleine conversation de l’autre côté du bar, trop loin pour que je puisse les rejoindre sans devoir bousculer 5 personnes donc un mec avec des gros bras plein de tatouages. Et pas de jolis. Le barman se pointa en me lançant un regard et et en penchant la tête vers moi. Pris au dépourvu je commandais un blue lagoon que je payais moi-même; Toujours désorienté dans cet océan de bruit et de gens, je me sentais vraiment pas à ma place. Et à vrai dire je me sentais aussi un peu seul, jusqu’à ce que je remarque que Kieran était entrain de se démener sur la piste de danse en compagnie de...Rosabel Northrop. Je clignais des yeux et j’essuyais mes lunettes pour en être sûr. Non. Je ne rêvais pas. Northrop qui dansait avec un né moldu et qui semblait bien s’amuser en plus. Qui aurait cru que c’est deux se seraient entendu. Rosabel, qui, en plus d’avoir un comportement surprenant, me donnant l’impression d’être un écolier en habit de dimanche de pâques comparé à elle. Avec ma chemise à manche courte violette avec des petits points blancs bien rangé et boutonné jusqu’en haut et mon bermuda blanc. Elle était éblouissante comme toujours, c’était presque joli de les regarder tous les deux.
Je renonçais à lui faire un signe de la main pour lui signifier ma présence. De toute façon il savait qu’il pouvait compter sur moi pour amener Aileas jusqu’ici. J’avais dû faire quelque chose de mal, mais c’était pour la bonne cause. Et puis de toute façon son Mp3 et sa DS étaient entre bonnes mains, ou plutôt entre bonne poches, c’est à dire les miennes. Je récupérais le verre que le barman avait déposé, rempli d’un liquide bleu et je commençais à le siroter. L’alcool était pas mal, l’ambiance par contre… on ne pouvait pas dire que je me sentais à ma place, je me préparais déjà à me faire petit pour quand Aileas débarquera comme une furie histoire de récupérer ses biens, après avoir lu la gentille note que je lui avais soigneuement laissé.. C’est alors que je repérais un camarade serdaigle pas loin de moi qui se cachait dans un coin, Hjörthur.Une aubaine en quelques sorte, j’allais à sa rencontre même si je devais crier pour me faire comprendre.
Je pouvais pas m’empêcher de jeter des regards à l'entrer. J'arrive pas à croire qu'il ai fallut un plan pour qu'Aili ramène ses fesses. Elle avait promis de venir mais j'avais prévus le coup parce que j'étais certain qu'elle allait ce défiler. On ce défiler pas pour son anniv quoi ! Quelle idée ! Alors je jette quelques coup d’œil en vidant mon premier verre de tequila. Je vis quelques visages familiers s’offrir à ma vue, certains ce cachaient, d'autres avaient l'air plutôt mal à l'aise pour commencer mais c'était que le début. Quand tout le monde aura un verre dans le nez on remarquera plus rien ! D'ailleurs en parlant de verre la demoiselle à mes coté fis volte face soudainement à mon annonce. Visage familier. On partage là même chambre, on a même partagé quelques conversations aussi. Rosabel Northop. Serpentard de son état et déjà quelques verre à son actif.
J'esquisse un sourire, derrière elle un homme rependait ses tripes sur le sol après avoir quitté la place à sa gauche et je suis certain que la jeune fille y était pour quelque chose. Les lourds en boite c'est un vrais fléau. Rien que pour ça j'étais pret à lui payer ce verre, et de toute façon j'avais promis ! En plus si ça m'évitais des ronflements en primes, que demander de plus. Une danse certainement. Quelque part ce n'étais pas étonnant. Ça lui ressemble bien et ça lui va au teint en plus. La provocation, maquillé ou non d’ailleurs. Peut être qu'elle s’imaginait que ça me gênerais de danser avec elle au milieu de ce monde. Que j'allais me défiler parce que ce n'est qu'une petite garce insupportable. Ou alors je n'étais pas la cible, simplement l'instrument, c'était un peu vexant si c'était ça. Mais dans le fond je voyais aucune raison de refuser. On ne refuse pas une danse à une jolie femme.
Je la graffiti d'une courbette en attrapant sa main sans un mot de plus et glisse jusqu'au centre de la pièce, accrochant un sourire amusé sur mes lèvres pour la taquiner du regard.
« Ma première danse de la soirée. Rosie tu me gâte beaucoup. J'espère que tu sais danser autre chose que la valse par contre. »
C'était pas tellement l'endroit pour, même si y'en a qui danser la macarena plus loin. Au moins Anton ne sera pas venus pour rien, sa démonstration était parfaite vraiment et son amis s'y mettait aussi . Puisque c'était parti sur cette note de déconade j'en profitait pour faire une petite démonstration de mes talents de danseur à la verte. Aprés tout j'ai passé les trois dernier été à écumer les boites de New York chez ma mère alors remuer sur la piste n'avait plus de secret pour moi. Aprés quelques déhanché et corps ondulant au rythme de la musique, mon regard accrocha celui de la demoiselle, un éclat de rire pour l'accompagner. « Pas trop moldu pour toi ça va ? »
C'est vrais qu'on était dans une boite tout ce qu'il y'a de plus sorcier. C'est la première fois que j'y met les pieds et j'avais aucune idée de ce que les sorciers pouvaient avoir comme style de danse ou simplement comme habitude. Les gens qui dansaient sur des balais c'était déjà impressionnant mais je m'y essaierait pas. Du coin de l’œil je vis une tignasse bleu s'accouder au bar, les gens venaient au compte goutte, mais toujours aucune trace d'Aili. Elle avait vraiment intérêt à venir.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
11.07.16 0:48
Gimme the ting and make me rock in a dance; Ft. des gens;
Ce soir, nous célébrons notre anniversaire. Enfin, c’était le plan, mais je n’en avais aucune envie. Sachant ce que Kiki préparait, je m’étais éclipsée du bungalow toute la journée pour n’y revenir qu’un fois 21h passé. Moi, dans une boîte de nuit, jamais plus. Une fois m’avait suffis pour décréter qu’il s’agissait d’une zone toxique où l’intelligence des personnes se rabaissaient à celui d’un macaque en chaleur. À mon retour dans le bungalow, j’entrai tel un ninja dans la chambre espérant ni voir personne. À mon plus grand plaisir, la voix était libre et je me surpris à ricaner. Ils étaient partis sans moi. Parfait. Je laissai tomber ma DS et mon MP3 sur le lit pour ensuite me rendre dans la douche. Sans mes camarades, je pouvais prendre tout monde temps, soit un énorme 15 minutes. La soirée s’annonçait calme et merveilleuse. Je finirais le dernier tableau de mon jeu, je lirais un peu et avec de la chance je dormirais profondément avant leur retour. Je chantai et dansai tellement j’étais heureuse.
« You make me feel like I’m living a Teenage Dream, The way you turn me on, I can’t sleep, Let's run away and don't ever look back, Don't ever look back »
Je me laissai tombée sur le lit et je cherchai des doigts ma console. Rien. Rapidement, je me retournai pour vérifier ma table de nuit. J’étais certaine de l’avoir déposé à cet endroit. Non, je n’y vis qu’un papier soigneusement plié. Lentement, une colère monta en moi. Il n’avait pas pu me faire ça. Kiki savait très bien que je ne le lui pardonnerais pas. Il...
« Noooon, pourquooooi ?! Irving… »
Ce petit merdeux sorti tout droit du cul d’un troll, je pensais qu’il était mon ami. Kidnapper ma DS et mon MP3 était un coup déloyal. C’était comme frapper dans la fourche d’un mec. Voler mes biens les plus précieux relevait d’une trahison à la Bolton et à la Frey. Un coup digne de Youffie avant l’arrivée à Utai. Bref, j’étais en colère. J’enfile mes converses, attrape l’une de mes chemises en flanelle et disparait dans la nuit avec le maigre espoir de rattraper Rief avant qu’il n’arrive à la boîte de nuit. Je réussis à courir un trois cent mètres avant de m’essouffler et de finir le trajet à la marche. À l’entrée, je replace ma tignasse rousse et tire sur ma chemise afin de retrouver un peu de contenu et du courage pour entrer dans cet enfer sur terre. Le choc… La musique, les gens, la chaleur, les odeurs. Je devais faire vite. Le plan simple élaboré en cinq secondes se révélait simple : j’entre, je trouve Rief, je le frappe, je récupère ma console et mon MP3, puis je repars. Tout ça en essayant d’être discrétos. Sur mon chemin, j’eu la satisfaction de voir Anton et Perceval danser avec la grâce d’une vache estropiée et je ricanai en les voyant.
« Woah, je pensais pas que vous étiez aussi doués. De vrais danseurs du Royal Ballet Company. » leur criais-je pour me faire entendre. « La prochaine danse c’est Coton Eyed Joe ? Vous auriez pas vu Irving ? Il a de quoi en sa possession qui m’appartient. »
Et je disparus à nouveau dans la masse toujours à la recherche de Rief. Pas moyen de le trouver, mais on me trouva en premier. Je fus soudainement tirer vers l’arrière pour me retrouver devant Mikael. Mon demi-frère me sourit en me tendant un verre. Là il parlait mon langage. Ce petit contrevenant à mon plan ne me retarderait que de quelques minutes pas plus. Je tirai la paille au sol pour gober la moitié de mon verre.
« Kiki arrête pas de te chercher des yeux. » entendis-je à mon oreille. Penché vers l’avant, il essayait de se faire comprendre. Sous n’importe quel angle, il semblait définitivement faire autre chose et moi, comme une idiote, je restais planter là.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
11.07.16 5:23
Gimme the ting and make me rock in a dance ft. everybody
Sirotant son cocktail, il regarde les gens alentour sans piper mot. À peine son verre commandé que Kieran se retrouve sur la piste de danse avec Rosaline, ils ont déjà l'air de s'amuser. De même, à leur façon, aux deux compères assis plus loin qui semblent faire les pitres et en rire bien comme il faut. Ses yeux se posent sur ceux qui bougent au rythme de la musique – si l'on peut appeler cela ainsi – dans les percussions commencent à s'immiscer dans ses oreilles. Aïe. Si la boîte n'est pas à son maximum de capacité, les corps sont trop nombreux, balayés dans la pénombre par des spots vifs et aveuglantes. Les lumières dansent à travers ses paupières qu'il ferme en inspirant longuement. Sans s'en rendre compte, il commence à se balancer d'avant en arrière toutes les deux mesures. L'alcool ne lui monte pas assez vite à la tête, il a pourtant veillé à manger très peu ce soir pour se saouler plus vite et plus fort… Rouvrant les yeux, il tire une grande gorgée à travers la paille puis pose doucement dans verre sur le comptoir pour aller chercher ses boules de cire dans une poche car, ainsi isolé, il ne sert à rien de souffrir.
Une chevelure bleue vient interrompre son geste et son balancement. Rief s'adosse à côté de lui, son verre brillant de la même couleur bleue que le sien. Ses lèvres s'ouvrent grand pour laisser sortir une phrase que Hjörtur n'entend pas bien du tout. Hochant une première fois la tête d'un air hésitant, il réfléchit très longuement, analysant les sons qu'il a parvenu à saisir, puis comble les trous. Ah, il lui a demandé s'il pouvait se planquer à côté de lui… Il approuve d'un second mouvement de tête plus manifeste et décide d'attendre encore une trentaine de secondes avant d'aller chercher ses bouchons d'oreille. Saisissant son verre – dans une situation moins sportive, il sourirait en révélant qu'il boit la même boisson – il attrape la paille entre ses lèvres et inspire une nouvelle gorgée d'alcool bleu lagon.
Parmi les corps qui l'entourent, il en voit un venir vers lui de dos. La chevelure blond clair approche dangereusement de son épaule, si bien qu'il lève la main pour provoquer et amortir le contact avec la demoiselle qui ne l'avait bien sûr pas vu du tout. Se retournant, elle articule ce qui doivent être des excuses – elle parle trop bas pour que ses oreilles puissent le confirmer – tandis que Hjörtur reconnaît Bastia Sengel la vampire. Signifiant d'un sourire et d'un geste de la main que ce n'est pas grave, il s'écarte instinctivement non pas pour s'éloigner physiquement d'elle – il n'a pas peur du tout de sa condition de vampire – mais pour former un triangle avec Rief afin que chacun puisse communiquer du mieux que la musique le permet. Sirotant une nouvelle fois, il pose un regard marqué sur le verre de Rief puis lui-même afin de chercher un peu de complicité à propos de leurs boissons identiques. Il n'est pas très bavard ni actif pour l'instant mais s'applique à se saouler pour que ça change. Il a déjà vidé la moitié de son verre.
Invité
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
11.07.16 12:28
Si 21h lui semblaient scandaleusement tôt pour partir en boîte, 22h30 lui paressaient être une heure au moins convenable. Voilà pourquoi elle avait délaissé son lit et la dernière invention de son esprit -une noix de coco-minutrice- pour rejoindre ses camarades.
Elle rentra le menton et cligna des yeux avec agacement lorsqu'on lui mit de la peinture sur le bout du nez, lançant un "Dude, stop it." Peu amène alors qu'on tendait de nouveau la main pour cette fois lui en appliquer sur ses joues. On n'avait pas idée d'agresser les gens de la sorte, alors qu'ils foulaient à peine le sol de la boîte ! Et voilà qu’on lui clipsait au poignet un de ces bracelets fluorescents qu’elle finissait toujours par percer ou abîmer, à force de les triturer. Elle s'éloigna dignement en frottant machinalement son épiderme; elle était légèrement allergique à ce type de fantaisies, autant physiquement que mentalement. La peinture maculait maintenant la pulpe de ses bouts de doigts, et elle n'était même pas sûre d'en avoir complètement débarrassé son nez. Elle se sentit entraîner dans la foule en délire, perdant de vue les connaissances avec lesquelles elle avait rejoint la boîte. On aurait mieux fait de parler d'un indéfinissable pétrin de bras et de jambes entremêlées, d'une masse indivisible qui se mouvait au son généreusement diffusé par les enceintes. De toute part les sens étaient assaillis. Un coude ou une main dans le creux du dos, des mèches de cheveux qui fouettaient le visage, des effluves d'alcool et de produits plus ou moins licites, de sueur, odeurs désagréables qui agaçaient même les langues, parfum des excès qui seraient plus tard accomplis, ou qui l'avaient déjà été. Et la nuit ne faisait que commencer.
Lio fut menée plutôt de force que de grès dans la fosse. La température atteignait ses sommets. C'était dans des moments pareils qu'elle aurait bien aimé hériter de la haute taille de son père. Elle devait faire une tête de moins que la moyenne; difficile de se repérer, ou même de respirer dans des conditions pareilles, malgré les quelques frimousses familières qu'elle reconnut entre deux éclats de spots. Que faisait-elle ici ? Que ferait-elle maintenant ? Elle aurait bien aimé trouver les deux Nails, pour leur souhaiter un bon anniversaire, mais dans l'état actuel des choses, ce n'était pas une tache aisée. A défaut de cela, elle dansa avec les premiers venus, échangeant tant bien que mal quelques banalités par-dessus le vrombissement des enceintes tantôt dans la fosse, parmi les autres danseurs, tantôt autour d'un cocktail, accoudée au bar. Décidant que le son n'était pas mauvais, la jeune femme se mit à observer le DJ avec insistance, le visage levé vers sa "tour d'ivoire". Elle dut attendre pas moins d'un quart d'heure pour finalement accrocher son regard. Lio lui adressa une interrogation silencieuse et gestuelle et, ayant obtenu gain de cause (peut-être était-ce la peinture qui décorait artistiquement son nez, lui donnant des allures de clown un brin tristounet), profita d'une danse avec une fille puis un garçon pour se rapprocher du bar puis de l'estrade où se tenait le DJ. Elle parvint à se faufiler habilement en jouant des coudes entre les autres danseurs jusqu'à l'escalier menant à la cabine. Indiquant au vigile qui trônait là qu'elle avait eu permission, elle gravit les marches deux par deux -ses genoux ne manquant par pour cela de la gratifier de joyeux craquements-, accordant un regard à la foule qui se trémoussait ici-bas avant de refermer la porte de la cabine derrière elle.
Elle n'avait pas encore de nom de scène - sans doute n'en n'aurait-elle jamais - le DJ l'annonça de son prénom; de toute manière personne n'y accorderait vraiment d'attention; le micro ne parvenait pas à outrepasser le son prodigué par les enceintes et les festifs étaient bien trop occupés à danser ou à boire. Elle mixa une demie-heure, à l'aide de ses mains et de sa baguette -un autre plaisir que lui accordait son sang sorcier; c'était un peu comme avoir trois ou quatre mains. Elle était bien moins agile que le professionnel qui trônait à ses côtés et la conseillait de temps à autre, ce qui lui valut quelques protestations et regards furibonds dans la foule. De temps en temps, le son se coupait; dieu et Lio seuls savaient si c’était intentionnel ou non. « Woopsie, my bad » entendait-on au micro, tandis qu’elle rentrait théâtralement le cou dans ses épaules. Et le DJ lui lançait des regards tantôt confus, tantôt incendiaires. Elle finit bien heureusement par prendre la main (ou par regagner un semblant de sérieux, au-delà des quelques verres d'alcool qu'elle avait déjà consommés); une belle expérience que de mixer avec une baguette. Au bout du temps imparti, elle reprit le micro, et cria très rapidement, de peur qu’on ne vienne la museler: « Un-bon-anniversaire-à-Aileas-et-Kieran-Nails, qui-fêtent-leurs-dix-huit-ans-ce-soir, amusez-vous-bien-mais-ne-faites-pas-trop-de-bêtises-les-petits…gens ! ». Elle s'enfuit gracilement, non sans avoir remercié le DJ, daignant lui accorder un de ses rares sourires enchantés ainsi que ses coordonnées.
Boum. Retour au monde des mortels. Le son était bien plus violent dans la fosse. Mais du haut du piédestal, elle avait pu localiser plusieurs camarades, dont Aileas puis Kieran. La plupart se trémoussaient joyeusement sur la piste; leur gaieté était probablement en grande partie due à l'alcool qui galvanisait leur sang. Une fois de plus, Lio se faufila contre vents et marées, à force de coudes et de pieds, saluant au passage quelques connaissances pas trop éméchées. Alors qu’elle s’apprêtait à atteindre le Saint Graal -si tant et si bien qu’on pouvait affubler Kieran de ce sobriquet-, elle fut à nouveau entraînée dans une autre direction. Et cela, bien heureusement, car elle devinait déjà au regard du roux que les tubes de peinture qu’il serrait dans ses mains seraient plus tard auteurs d’on ne sait quel crime. Haussant les épaules et décidant que cette nuit-là elle se montrerait souriante et enjouée, tant qu’on ne lui balançait pas de la peinture au visage. Elle dansa, donc.
Anton V. Lawliet
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
11.07.16 17:02
Gimme the ting an make me rock in a dance
ft. everybody
« Il est dans mon bungalow ! » avait répondu Anton dans l’oreille de Percy. Il aurait voulu lui dire qu’il l’avait collé toute la journée pour qu’il vienne, et que c’était donc une obligation que de faire partie de la soirée ce soir, mais voilà bien qu’il y avait trop de bruit et qu’il se disait que cela suffisait comme réponse. Et pour être tout à fait honnête, Anton en avait marre de ne rien faire; se sentait devenir fou à mesure que le temps passait à attendre qu’il passe. Alors même s’il n’aimait pas l’endroit, même si ce n’était pas son type de se ramener dans les soirées des gens populaires, il était venu — le besoin de penser à quelque chose de distrayant se faisant bien trop pressant. Il avait évidemment suivi Percy dans la danse du YMCA avant de rire de nouveau. « Y.M.C.A !!! Tutututu YMC A A. » Aileas, qui l'avait un jour payé pour faire ses devoirs, était passée à côté d’eux en ricanant, et Anton avait légèrement souri. « Merci ! » avait-il dit avant de boire une gorgée de son jus non-alcoolisé. Irving ? Irving le préfet était réellement ici ? Anton avait haussé les épaules en lui faisant signe de la tête que non, il ne l’avait pas encore aperçu. Il n’avait pas aperçu grand monde, à dire vrai, si ce n’est Kieran et ses chaussures à led qui dansait comme un gars en transe au milieu de la piste.
Il s’apprêtait à parler à Percy lorsqu’une voix raisonna au milieu de la musique — une Serdaigle qu’il reconnaissait de tête venait de faire un discours en l’honneur de l’anniversaire de Kieran et… Aileas ! Bien sûr. Tout prenait sens. Ainsi donc Kieran avait une soeur jumelle, voilà que l’on en découvrait tous les jours sur ses colocataires. Anton se demanda un instant où était passé Arthur, ne le voyant pas autour. Surement n’était-il pas venu. Peut-être avait-il eu raison. Anton avait été content de voir Percy se déhancher ainsi, surement parce que c’était la première fois qu’il le voyait se permettre une telle danse, et Anton tapait le rythme de son pied, observant les danses osées. Ils se souviendraient. Le sourire du Serdaigle s’était agrandi alors qu’il se tournait vers son ami. « On en aura d’autres ! » avait-il crié sereinement, ne sachant s’il disait vérité ou mensonges. Cependant, il pouvait deviner que sans alcool, il ne tiendrait pas longtemps dans l’environnement.
Enfin. Ça c’était avant qu’une fille au rouge à lèvres fluo vienne lui faire un bisou sur la joue, lui laissant une marque resplendissante et fluorescente rose sur l’endroit. Elle en fit de même avec Percy avant de s’éloigner pour continuer la tournée des bisous à d’autres qui se trouvaient par là. Un peu surpris et interloqué, il avait dévisagé son ami. « Ça te va bien ! » avait-il souri en riant à moitié, le verre déjà fini posé de nouveau sur la petite table. Et alors qu’il se tournait de nouveau vers la piste de danse, se fut le choc. « Woooooh » s’était-il exclamé avec un mouvement de recul en voyant tous ces gens barbouillés de peinture fluorescente. Que s’était-il passé en l’espace de quelques minutes ? Étaient-ils tombés au milieu d’une secte ? Il s’était penché vers son ami. « C'est Halloween ?! » Il avait crié le plus fort possible, tuant certainement le tympan du pauvre Perceval qui n’avait rien demandé. Il faudrait qu’il pense à souhaiter un bon anniversaire aux deux concernés. Mais plus tard. En attendant, il avait décidé qu'il avait soif d'un nouveau jus des tropiques non alcoolisé, alors sans crier garde il avait tiré Percy jusqu'au bar, se déhanchant tout en marchant, dansant avec une ou deux personnes de façon tout à fait grotesque. C'était la fête. « Tu bois quoi ?! »
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