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 i wanna be the white white light ♦ arcturus

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Sören Vilhjálmsson


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Sören Vilhjálmsson





i wanna be the white white light ♦ arcturus
15.09.16 22:44

Révolution. Le mot est sucré. Plusieurs fois, il l'a calligraphié avec de jolies courbes. Sa main gauche a contenu le terme pendant plusieurs heures, il l'a posé contre son cœur. Les révolutions changent le monde. Il aimerait tant en faire une mais personne ne le suivrait. Personne ne veut défendre les minorités de manière désintéressée. Comme il est impossible de faire une révolution seul, il va se contenter de se rebeller contre les sigmas. S'ils établissent leur ordre, ce sera une révolution. Ce serait doux. Il réchaufferait la vie. Certains l'ont déjà rejoint et il fait confiance à son ami pour trouver toujours davantage de membres. Ensemble, ils feront de grandes choses.

Pourquoi séparer moldus et sorciers ? La question l'a hanté pendant de longues heures. L'alpha a relevé l'intolérance mais celle-ci a toujours été et sera toujours présente. L'être humain rejette profondément la différence mais s'y accoutume avec des efforts. Les noirs et les homosexuels ont ainsi été marginalisés mais maintenant, la société les accepte davantage parce que certains se sont battus et ont forcé les autres à ouvrir leurs esprits. Les mentalités évoluent avec le temps, pas avec la violence. Les bombes n'engendrent que la haine et la peine. Ce n'est pas avec des attentats que l'on instaure la paix. À la rigueur, on peut l'imposer par la peur mais survient toujours un énième emmerdeur qui refuse de craindre. Sören est ce genre de personne-là.

Leurs idées sont folles. Le monde magique et le monde sorcier sont intimement liés. Tout d'abord, des enfants issus de familles moldues peuvent avoir des pouvoirs. Que ferait-on d'eux ? Les séparer de leurs parents dès leurs naissances pour les mettre dans des villes sorcières où personne ne les connaît ? Et pour leurs origines, on leur mentirait ? Inadmissible. Quant aux magiciens, certains veulent vivre des vies de moldu ou avec des amis, des amants qui le sont. Les sigmas foutraient en l'air tous leurs plans de bonheur en leur imposant un point de vue bien trop réducteur. En plus de tout cela, entre les voyages et les besoins économiques d'une ville, Sören voit mal comment les sorciers pourraient ne jamais rencontrer de moldus à moins de ne jamais sortir de leurs petites villes bien formatées. Leurs idées sont d'autant plus folles qu'elles ne sont pas applicables.

Dès que les sigmas ont commencé à faire parler d'eux, il a réfléchi à l'opposition. Il lui fallait des symboles forts. Pour mieux contrer, il s'est renseigné. Un livre lui a montré l'alphabet grec. Parmi les symboles, il en a cherché un pour représenter l'union. Il a immédiatement vu deux mains s'enlaçant pour former un gamma alors le choix s'est porté sur celui-ci. Une fois le groupe nommé, il faut le peupler. Kieran l'a bien aidé, lui qui est si ouvert vers les autres. L'étape suivante est de faire connaître les gammas. Des affiches, de la propagande par origami, des tags, tous les moyens sont bons. Le plus rapide à mettre en place étant le dernier, il a commandé deux bombes de peinture violette.

Les cours du matin doivent se dérouler paisiblement. Lui n'y est pas. Il prépare son sac selon le plan. Sa réflexion l'a mené à un plan simple : sécher les cours tout en faisant croire qu'il n'a pas réussi à se réveiller pour aller faire le tag. Vu la fréquence de ses pannes de réveil, cela ne devrait surprendre personne. Conformément à son idée, il a dessiné tard, s'est endormi tard et n'est sorti de son lit qu'une fois le dortoir vide et le premier cours commencé. Parfois être un parfait tête-en-l'air permet d'organiser des actes de vandalisme. Lui-même ne comprend pas vraiment comment il peut oublier de se réveiller alors que les cours sont si importants pour lui. À chaque fois que la question lui revient, il finit par conclure que, vu qu'il s'en sort bien, ce n'est pas un problème.

Sa robe de sorcier flotte pendant qu'il parcourt les couloirs vides. La cravate est fermement nouée. Un masque blanc accompagne les bombes dans son sac en cuir. Les pas sont fermes, l'endroit est déjà choisi. Une fois dans le bon couloir, il vérifie l'efficacité de ses camarades gammas. Les armures ne sont plus là. Les débris ont dû être enlevés. Parfait, il ne sera pas vu. Le vandalisme n'est pas un acte apprécié par les autorités dirigeantes de l'école et il se méfie d'autant plus qu'il se lève contre un groupe terroriste. L'heure est également choisie pour que personne ne vienne le déranger pendant sa peinture.

Après avoir vérifié que personne n'est dans les parages, il retire sa cravate et met capuche et masque blanc. Une fois l'artiste méconnaissable, la peinture commence à envahir le mur. La violine décrit deux avant-bras. Les poignets se croisent et les droits s'entrelacent. Bien que rapides, les traits sont précis. Le tag reste sommaire par manque de temps. Dieu seul sait si quelqu'un va débarquer au mauvais moment alors il se dépêche. Après une dizaine de minutes de travail, l'esquisse est suffisamment achevée pour qu'il décide d'arrêter. Sa paume empoigne le parme pour écrire "Restons unis" et repasser sur le gamma pour le mettre en évidence. Là encore, la symbolique est très présente. Dans la Rome antique, le violet était symbole de l'union et du peuple.

Pendant quelques minutes, il observe le dessin. Comme il le satisfait, il enlève le déguisement et remet sa cravate. Ce tag est le résultat de plusieurs heures de conception. Maintenant qu'il égaie le mur, il le trouve si joli. Son œuvre l'émeut. Ce n'est pas tant la qualité graphique mais l'émotion qu'il y a mise qui le touche. Un sourire s'immisce sur son visage pourtant si impassible. Assis par terre, le cuir à portée de main, il contemple son travail. La fatigue est si lourde à porter pour ses paupières qu'elles se ferment. Des pas résonnent dans le couloir. Difficile de s'enfuir maintenant et puis, où irait-il ? Il ne bouge pas, fait comme s'il dormait une fois de plus. Il pourra toujours prétexter qu'il faisait une sieste et qu'il n'a rien vu de ce qui s'est passé devant lui.
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Neutre & Sigma
Arcturus Dewitte


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Arcturus Dewitte





Re: i wanna be the white white light ♦ arcturus
16.10.16 22:32

I wanna be the black black shadow



J’avance. Mes pas résonnent dans le couloir vide de couleurs comme de gens. Rien ne m’arrête. Mains dans les poches, regard levé. Les couloirs sont si gris, les tableaux comme tâche joviale de l’ambiance morbide installée. Les gens parlent Sigmas. Les élèves tremblent et se rebellent comme des enfants. Ils ne comprennent pas les idéologies, ils ne veulent pas même les entendre. Stupides. Stupide de refuser de voir une vérité quand ils se sentent menacés, stupides de n’entendre que ce qu’ils veulent entendre, sans se rendre compte d’intelligence glissées dans un discours préparé. L’Alpha avait fait son effet auprès de tous, de moi aussi, je l’avoue sans aucune honte. L’Alpha avait des arguments valables, mais l’on ne prêche pas un converti. J’avais aisément reconnu la baguette de mon père, parmi les figures d’or. Si particulière, si blanche. Mes pas s’arrêtent brutalement.

Un dessin.

Une forme d’art sur le mur. Immense, invincible. Se dressant contre quoi, contre qui — un simple mot. « Gamma ». Je l’observe, mes bras se croisent, mon regard se durcit. Violet, doigts croisés, poignets levés et le message n’avait pas besoin d’être plus clair. J’en regarde chaque détail, imprime dans mon esprit l’oeuvre d’art dévoilée. Les traits ne m’échappent pas et l’apercevoir derrière, assis contre ce mur, dormant, ne laissait aucun doute sur l’artiste. Je suis habitué, à les voir. Habitué à l’observer, tracer chaque trait, vivre ses dessins, ses humeurs. Je connais chacune de ses empreintes sur un tableau; elles ne s’effacent pas plus sur un mur.

    - Relève toi, Sören. Les artistes devraient toujours assumer leurs messages tant bien même il se révèle peu réfléchi.


Il fallait s’y attendre. Les rebellions commencent. S’adresser aux jeunes avait été idiot, la jeunesse a l’esprit de contraction. Dites leur de s’asseoir à droite, ils s’assiéront à gauche. Ce n’est pas un manque d’intelligence, ni un manque de réflexion. C’est l’instinct de la jeunesse, celui de vouloir dire non. Je me retourne vers le garçon. Qui est-il ? Il n’était pas un ami, quoi que je reconnais volontiers le considérer comme un être intéressant dont la compagnie ne me fut jamais désagréable. Soren avait une exigence de lui-même incomparable, une exigence que je ressentais dans ses coups de pinceaux, de crayons. Il ne m’avait pas été inconnu depuis le jour où je l’avais rencontré, observer, que j’avais lu ses peintures comme d’autres dévorent des bouquins. Soren est un garçon qui indéniablement, m’intéresse.

Mais Soren est un Gryffondor, et les Gryffondors aiment se faire entendre. Le rouge est la couleur de la colère, de l’énergie et je n’osai jamais douter de la véracité de ce stéréotype en les croisant dans les couloirs. Je ne me dis pas déçu, la déception veut que l’on attende quelque chose d’autrui. Surpris non plus, l’acte d’un espoir se réveillant est la réaction normale des moins agiles des neurones. Je reste neutre face au mur taggé, ne me retourne pas encore vers l’artiste oubli.

    - Ce n’est pas ta meilleure oeuvre. Je t’ai déjà vu faire preuve de plus d’intelligence.


Mes talons se tournent vers lui, je l'observe dans son intégrité, l'air dur, l'air froid, les bras toujours croisés. Je finis cependant par vouloir m'exprimer, accompagnant mes paroles de gestes, d'une main qui se retourne et montre d'un geste rapide la décrépitude du mur. J'hausse même les épaules, un instant, accompagne d'un sourire innocent des paroles moins pures.

    - Faire une rébellion n’est pas la plus mauvaise des idées, c’est une réaction normale certainement, dirais-je. La faire discrètement en revanche, relèverait de quelque chose de beaucoup plus pensé. Réfléchis, mon ami. Si j’étais un Sigma, je chercherais à couper le mal à la racine.


Ma baguette est sortie, je le menace le bois pointé vers lui. Mon regard ne quitte pas le sien, menaçant, mon sourire se veut fier, il est sinistre. D’un sort informulé, la sienne se retrouve dans mon autre main. Le louveteau est pris au piège. Un pas sur le côté, puis deux, je bouge lentement, tourne autour. La tension est à son comble. Bien. Un souffle de rire s’échappe de mes narines, un mouvement de poignet, un mouvement de baguette sec, vif.

    - Boum.


Rien ne se passe. Je ris froidement, range ma baguette, lui renvoie la sienne avec dédain. Je défroisse l’une de mes manches d’un mouvement frénétique, le rire disparaissant dans l’écho noir du couloir.

    - Tu serais déjà mort.



Hrp: désolée pour ce temps de réponse abominable /meurt j'espère que ça te conviendra ! Si jamais n'hésite pas à me MP love
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Préfet
Sören Vilhjálmsson


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Double Compte : Richard Perry

Sören Vilhjálmsson





Re: i wanna be the white white light ♦ arcturus
12.11.16 21:35

Son regard est plein d'arrogance. Malgré le temps qu'il a passé à côté de ce garçon, il ne l'avait pas constaté. Il dirige ses ambres vers le visage du Serpentard et prend le temps de l'examiner. Sa personne n'apparaissait que lorqu'il peignait alors il n'y a jamais prêté réellement attention. Lors de ces moments, le monde disparaît et Sören le recrée avec des teintes différentes. Il ne s'intéresse pas à ces gens qui restent le regarder. Il n'avait donc pas décelé la vanité chez lui. À présent, il prend conscience de la personnalité du Dewitte. Comme tous les prétentieux, il n'envisage pas d'autre opinion que la sienne et méprise les autres. Tant pis, le peintre ne s'était jamais vraiment attaché à ce visage et il pense ce sentiment partagé. Sa vie doit être bien morne étant donné son intérêt envers celles peintes par Sören.

Les lèvres de Sören s'étirent face à son aplomb. Ces bêtes-là sont fières de se croire invincibles. Le sort ne l'a pas impressionné. Ces temps derniers, il a affronté tellement de démons bien plus terrifiants.

« Tu ne l'aurais pas fait. Même par allégeance envers les sigmas, tu ne sacrifierais pas une de tes distractions. Si j'crève, finis les tableaux. »


Et il se lève afin de l'affronter.

« Si l'envie te prend de m'assassiner, fais-le donc maintenant. Je t'attends. »


L'étincelle de la provocation brille dans son regard. Sa maîtrise des informulés ne l'effraie pas. De toute façon, c'est un adepte des mots et non de la violence. Sören l'a constaté lors de la répartition des premières années.
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Re: i wanna be the white white light ♦ arcturus

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