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 Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]

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Max Warmblood


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Max Warmblood





Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]
28.11.16 19:19

Je marchais à pas vif dans les couloirs du troisième étage, l'étage le plus sobre et vide du château. J'y étais rarement allé, bah ouais j'étais pas le genre de gars à traîner à la bibliothèque ou à la salle d'étude, faut pas déconner. Pas plus que j'étudiais les moldus, parceque bien qu'ils soient sympas moi j'avais d'autres priorités dans la vie, comme aller voir le fameux miroir de Riséd ! Je suivais Daisy de près, enthousiaste à l'idée de voir mon désir le plus profond. C'est lui qui m'avait parlé de ce miroir, et surtout de son emplacement, parceque j'y étais encore jamais allé. Oh oui, je vous cache pas qu'il s'était vanté de m'avoir appris un truc, mais ça m'amusait de le voir jubiler, alors j'avais laissé ces dents en place et je lui avais cassé les couilles pour qu'il m'y amène.

  On arriva enfin à la porte de la salle du miroir, porte que je n'avais jamais ouverte, ni même jamais remarqué je pense - en même temps on est à Poudlard, les portes ça manque pas et en cinq ans on peut pas toutes les ouvrir ou les exploser hein - et je l'ouvris avant que Daisy ait pû penser ne serait-ce qu'à imaginer avoir l'idée de le faire. Ouais j'étais pressé aujourd'hui, le joint que j'avais pris y a une demi heure m'avait mis un coup de fouet énorme, aller savoir pourquoi.

  Je vérifiai que personne nous avait suivi avant, parceque je le rappelle pour ceux qui sont à la masse, là j'étais en train de sécher mon cours de potions. C'était pas plus mal quelque part, j'étais pas mauvaaaaaais en potion, mais j'avais tendance à être doué pour faire péter des trucs quand même. La dernière fois on nous avait demandé de faire une potion de Tue-Loup, ce qui est de toute façon pas à la portée du premier péquenaud venu, et j'avais réussi à faire péter ma fiole, la table et à cramer les sourcils de ma voisine dans la déflagration. Heureusement que les infirmières pouvaient faire repousser les sourcils, sinon je pense que ma voisine aurait lancé un comité anti-Max et j'aurais pû dire au revoir à mon hétérosexualité avec cette sorte de solidarité qu'ont les femmes. Bah, au moins j'aurais eu mon p'tit Daisy. Ouais non, vous avez raison c'est creepy d'imaginer Daisy et moi dans un lit autrement qu'à ronfler comme des tracteurs. Après j'ai rien contre les homosexuels hein, même si je pourrais pas vous sortir le fameux argument "J'ai un pote qui est..." parceque j'avais pas de potes homosexuels. Quoi qu'avec Daisy je savais pas trop, il était assez tordu pour saloper ses draps en pensant à moi le salaud !
Pour en revenir à mon observation, ouais non, y avait personne, on était dans le troisième étage après tout, y avait jamais personne à part quelques fantômes et quelques élèves trop intellos pour être autre chose que des fantômes pour moi. J'entrai dans la salle de Riséd, Daisy aux basques, et je m'étonnai de voir que cette salle était complètement vide. Putain mais ils avaient pas de budget pour engager un décorateur qui aurait bossé sur le troisième étage ou quoi ? Ah si, mea culpa, y avait un truc dans la salle: une forme cachée sous un drap, que je devinais être le miroir de Riséd. Le fameux miroir qui allait me dire ce que je désirais le plus, mes vices les plus cachés ! Je croisai les doigts que le miroir se casse pas devant tant d'images malsaines. Je m'approchai du miroir, sortant instinctivement une clope pré-roulée - ouais je prenais le temps de me les rouler avant les cours quand je me faisais chier - que je mis dans ma belle bouche aux lèvres soyeuses et sensuelles, puis je sortis mon éternel zippo, celui avec une tête d'ours gravé dessus. Oui je sais, je pouvais allumer mes clopes avec un coup de baguette magique - et encore je serais capable de faire péter le château en essayant - mais je sais pas, j'étais vieux jeu pour le coup, j'aimais bien sentir le métal du zippo dans mes doigts et avoir la classe en allumant ma cigarette.
  Je me tournai vers Daisy, qui était un peu plus loin, et tirai sur le drap un peu crasseux qui recouvrait le miroir en disant:

"Alors crevette, prêt à connaître mes désiiiirs les plus secrets ?"

  Je lui fis un sourire en coin, ayant bien insisté sur le mot "désir" et me tournai vers le miroir. Et ce que je m'apprêtais à voir, je n'y étais pas préparé. Jamais un instant dans ma vie je n'aurais imaginé y voir ce genre de choses, même pas dans mes cauchemars les plus fous. Je vis une terre sombre, dans un espèce de monde post-apocalyptique, de nuit, des nuages orageux striant le ciel de zébrures aux allures spectrales. J'entendais presque le grondement de l'orage me déchirer les oreilles. Un monde tel qu'il serait si toute trace de lumière l'avait quitté, si ce n'était celle, blafarde, de la lune. Au milieu de cette lande chaotique, se dressait deux personnes qui semblaient nager dans un sombre océan. Ma vision se fit plus rapproché à mesure que les secondes passaient, et je vis de plus près ces deux personnes, et la masse noire qui les entourraient. Cette masse noire était en fait une troupe, que dis-je, une armée de mages aux capuches noires et aux capes de la même couleur, psalmodiant des paroles qui m'étaient inconnues, agenouillés devant ce qui semblait être leurs maîtres. Une musique se lançai dans ma tête, sorti du plus profond de mon subconscient.
Spoiler:

  La tempête grondait, en rythme avec la musique, les éclairs se faisant beaucoup plus intenses et vifs, et une tornade se créa non loin de la scène, la nature semblant n'être devenue que violence et sauvagerie. Je fus bientôt assez près pour apercevoir le visage de ses deux personnes, les seules personnes debout devant l'armée des ténèbres. L'incarnation même de ce que les gens appellent le Mal.
La première personne était une femme, les cheveux noirs légèrement ondulés, un minois digne d'une vélane, un charme sombre et envoûtant, des lèvres délicates et incroyablement lubrique. Tout en elle suintait le danger, et pourtant sa beauté était sans pareille et n'avait rien de comparable dans notre réalité. Et ce regard... Un regard qui avait le don de vous glacer le sang et de vous réchauffer le coeur en même temps. Un regard qui rentrait en vous et le vidait de tout désir de se battre ou de lutter, qui aspirait votre conscience pour ne vous laisser que les ténèbres rendues attirantes. Elle était vêtue d'une sorte de robe rouge qui mettaient en valeur ses courbes et son corps et resortait dans ce monde sans couleur, comme une tâche de sang sur un cadavre. Elle était la représentation même que je me faisais de la grâce féminine. Et c'était sans une once de doute Luna, avec quelques années en plus. Une Luna à qui je n'aurais pas hésité un instant à donner ma vie pour un simple regard.

  La deuxième personne était un homme, un peu plus grand, beaucoup plus costaud et imposant. Ses longs cheveux noirs tombaient sur ses épaules comme une nuée de corbeaux sur un champ de bataille. Son visage était lui aussi empreint d'une certaine beauté, beaucoup plus sauvage, beaucoup plus violente, à l'image de la nature qui se déchaînait en arrière plan. Sa barbe était drue mais venait augmenter plus encore son charme, comme une marée d'obscurité éternelle, et ses yeux étaient dénués de tout éclat de lumière. Une flamme plus noire que la nuit elle même dansait dans son regard, une flamme si noire qu'elle piégeait votre attention pour ne plus jamais la libérer.
Il était vêtu d'un long manteau noir, qui avait l'air d'être tissé avec les ténèbres elle-même, et une aura plus maléfique que le plus maléfique des sorciers l'entourrait, comme un bouclier protecteur et une lame vengeresse. C'était moi, je le reconnaissais sans peine malgré la pilosité, probablement âgé de la trentaine.

  Les deux figures se tournèrent l'une vers l'autre et s'embrassèrent alors, mais cet acte était vide de tout espoir. Le romantisme habituel du baiser laissait place à un vent de mort et de chaos, un souffle d'anarchie et d'horreur absolue. Je tressaillis en revenant à la réalité et tournai mon regard de cette vision cauchemardesque. Je ne voulais pas le croire, ça ne pouvait pas être vrai. Mon désir le plus profond ne pouvait pas être aussi maléfique. Je me tournai vers Daisy, qui n'avait probablement jamais vu cette lueur dans mon regard. La lueur de la peur. La lueur de la terreur.
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'Daisy' L. Burke


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Re: Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]
28.11.16 23:46

Il traînait un peu des pieds, Daisy, mais c'était un homme de parole. Max lui avait fait promettre de l'emmener voir le Miroir du Risèd et c'était ce qu'il faisait. Même si son aîné l'avait eu à l'usure, il était quand même fier de pouvoir lui montrer un truc qu'il ne connaissait pas, plutôt que le contraire. Et puis ça lui faisait louper une heure théorique de Botanique et Daisy en avait un peu marre de se manger des pages sur la Théorie des signatures. Il y retournerait quand le prof leur ferait étudier des plantes carnivores, peut-être. Qu'est-ce qu'il avait hâte d'être en quatrième année pour balancer toutes les matières chiantes qu'il devait se taper jusqu'aux B.U.S.E.S....

"C'est celle-là."

Ils étaient arrivés au niveau de la porte de la salle du Risèd, mais Daisy avait à peine eu le temps d'en informer Max que ce dernier se précipitait pour l'ouvrir, aux aguets. Son attitude fit sourire le blond, on se serait cru en mission secrète. D'accord le couloir était désert, mais on était en plein milieu de la journée... Max ne voulait probablement pas partager cette expérience avec n'importe qui. Daisy retint un petit ricanement quand ils entrèrent, parce qu'il comptait bien savoir, lui, ce que Max allait voir. Il l'avait pas amené jusqu'ici par pur esprit de dévotion et d'amitié, fallait pas déconner.

"Alors crevette, prêt à connaître mes désiiiirs les plus secrets ?"

Max s'était arrêté un instant avant de tirer sur le drap qui recouvrait le Risèd. Dans la pièce sombre et poussiéreuse, à quelques pas du miroir immense et magique, ces quelques secondes de battement avaient quelque chose de très théâtral. Daisy en aurait retenu sa respiration si Max le grizzli ne l'avait pas appelé crevette, terme sur lequel il tiquait toujours. Mais il n'avait pas envie d'amorcer une baston alors qu'ils étaient si près du but.

"T'inquiète Maximax, je sais déjà tes plus sombres secrets", rétorqua Daisy d'une voix volontairement grave en reculant dans l'ombre.

Il éclata d'un rire faussement machiavélique et laissa son ami découvrir le miroir, et ce qu'il avait à lui révéler. Ce n'était pas une expérience qu'ils pouvaient partager en simultané, puisque le Risèd reflétait les désirs de chacun, personnellement. C'était un moment intime, aussi, il était toujours mieux de se retrouver seul face à son reflet. Sans compter que Daisy était déjà venu, puisqu'il connaissait l'endroit, et il avait vu son reflet. C'était presque deux ans plus tôt mais il s'en rappelait encore avec précision. La vision l'avait absorbée si longtemps... Elle avait cet effet-là sur beaucoup de gens. Il faudrait qu'il fasse attention à ce que Max ne reste pas collé à "ses désirs les plus secrets" ! Peut-être qu'il verrait cette fille de Serdaigle sur laquelle il bavait récemment ? Daisy resta en arrière mais se prépara à intervenir si son pote mettait trop de temps à revenir à la réalité. S'absorber dans une vision irréelle n'était jamais bon. Et rien que l'idée de briser ses fantasmes le faisait rire.

Il patienta un petit moment. Le grand Gryffondor avait l'air complètement absorbé. Daisy avait du mal à discerner son expression de là où il se tenait, mais il le vit s'approcher du miroir comme pour mieux voir. Le blond leva les yeux sur le cadre majestueusement gravé de l'artefact. "Riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej", lut-il mentalement. Max tressaillit et il reporta son attention sur son ami, qui se détachait de l'envoûtant miroir. Daisy sentit tout de suite que quelque chose n'allait pas. Il y avait une lueur étrange dans son regard, il ne comprit pas tout de suite de quoi il s'agissait, car il ne l'avait jamais vue, mais il lui semblait que Max était un peu sonné. Daisy s'avança vers lui avec un petit rire goguenard :

"Bah alors Maximonstre, c'est voir ta tronche dans un miroir qui te fait cet effet-là ? Ou alors tu t'es vu habillé en tutu rose en futur star du ballet russe ?"

Mais à mesure qu'il s'approchait, il distinguait de mieux en mieux quelle expression Max affichait vraiment, et son sourire s'effaça. Le miroir du Risèd montrait vos désirs les plus chers, c'était censé être une vision agréable, non ? Max avait l'air d'avoir vu un monstre.
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Max Warmblood


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Max Warmblood





Re: Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]
29.11.16 0:46

"Bah alors Maximonstre, c'est voir ta tronche dans un miroir qui te fait cet effet-là ? Ou alors tu t'es vu habillé en tutu rose en futur star du ballet russe ?"

Je me ressaisis en voyant le regard progressivement inquiet de Daisy. Je ne voulais pas l'inquiéter, même si sa gueule quand il s'inquiétait pour moi était toute mimi. Je lui fis un léger sourire, visant à le rassurer, et lui dit:

"Désolé crevette je voulais pas t'inquiéter. Mais je sais pas si t'es prêt à savoir ce qu'est mon désir le plus cher."

Je fis une grimace en réfléchissant. Ce que je venais de voir, c'était que mon désir le plus profond était d'être le plus grand mage noir du monde magique. Le plus craint. Le plus respecté. Le plus - non, arrêtons là, je vais finir par me persuader moi-même que c'est ce que je veux réellement. Je tirai sur ma clope en laissant échapper un nuage de fumée épais vers le plafond. Je me massai le menton et dit finalement:

"Je me demande si j'ai pas halluciné. Il fonctionne ton miroir au moins ? Parceque selon lui, mon désir le plus cher est d'être le plus puissant et le plus craint mage noir de tout le monde magique au coté de Luna..."

Je me grattai la tête en sortant une flasque de bourbon de mon manteau et en buvant une petite gorgée avant de le tendre vers Crevette. Reste à savoir s'il allait me prendre au sérieux, c'était pas dit vu l'énormité de la situation. Comment était-ce possible ? J'étais Gryffondor après tout. Si le Choixpeau avait choisit de me mettre dans cette maison, c'était pour mon courage et mon abnégation, enfin je crois que c'est ce qu'il m'avait susurrer à l'esprit avant de prendre sa décision en quelques secondes à peine. Il n'avait pas hésité une seule seconde à me mettre dans la maison des hardis, des héros, et aussi des petites frappes fallait le reconnaître. Mais je ne connaissais pas beaucoup de mages noirs qui venaient de Gryffondor, et les erreurs de jugement du Choixpeau se comptait sur les doigts d'une main. Je ne pouvais pas être une graine de mage noir si ? Soudain les paroles d'Olivander me revinrent à nouveau en tête: "Cette baguette abrite un sombre pouvoir, monsieur Warmblood. Elle n'accepte ni les faibles ni les personnes timides, vous devrez redoubler d'effort pour lui montrer votre valeur." Ou quelque chose qui s'en rapprochait en tout cas. Ca va ca va, j'avais pas une mémoire d'éléphant non plus, je suis un grizzly je vous rappelle ! Mais le fait est qu'il m'avait dit quelque chose que je n'avais pas vraiment compris sur le coup, mais peut être que le miroir de Riséd venait de me donner la réponse.

"Suis-je condamné à devenir ce que j'ai vu ?" pensai-je à voix haute.
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'Daisy' L. Burke


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'Daisy' L. Burke





Re: Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]
30.11.16 0:30

Max sourit légèrement, ce qui ne fit que confirmer les craintes de Daisy. Clairement, il était pas dans son assiette mais il le cachait. Le blond se demanda sérieusement ce qu'il avait vu pour réagir comme ça, ce n'était pas dans ses habitudes. Même si Daisy n'était évidemment pas vraiment au courant de tous les sombres secrets de Max, il le connaissait depuis assez longtemps maintenant pour savoir quand quelque chose clochait. Il grimaça à la réponse de son ami, pas vraiment convaincante, sans même tiquer sur le surnom cette fois tant la situation semblait bizarre.

"Dis toujours..."

Ça peut pas être pire que le ballet russe, pensa-t-il, mais il n'osa pas s'enfoncer davantage dans sa blague vaseuse, le moment ne se prêtait pas à l'humour. Max était pas vraiment le genre de type à flipper pour rien alors franchement, Daisy n'avait pas envie de rire. Et l'ambiance sombre et poussiéreuse de la salle lui semblait soudain angoissante. Bizarrement il n'avait plus trop envie de traîner dans l'ombre. Il fit quelques pas pour se rapprocher de Max, à la fois pour s'éloigner des recoins les moins éclairés de la pièce, et pour lui montrer qu'il était prêt à l'écouter. Mais il se garda bien de s'approcher du miroir. Max tira sur sa clope avant de briser le suspense :

"Je me demande si j'ai pas halluciné. Il fonctionne ton miroir au moins ? Parce que selon lui, mon désir le plus cher est d'être le plus puissant et le plus craint mage noir de tout le monde magique au côté de Luna..."

Daisy eut un rire rauque :

"Tu déconnes..."

Il était à la fois blasé et halluciné, ce qui était un mélange étrange mais pas si improbable que ça quand on connaissait le cadet Burke. La vision de Max semblait complètement délirante mais vu le pouvoir du miroir et des artefacts du monde sorcier en général, Daisy ne serait pas étonné qu'elle soit réelle. La magie pouvait être tellement tordue... Il soupira bruyamment et réfléchit sérieusement aux paroles de Max : le plus puissant et le plus craint des mages noirs, à côté de Luna. Bon, la dernière info n'était pas surprenante, on pouvait facilement l'interpréter comme l'expression de son désir caché pour sa camarade, peut-être même que se voir en mage ultra-puissant à ses côtés dénotait une envie de l'impressionner. Daisy se frotta le visage avec un grognement et prit la flasque que Max lui tendait : il n'était pas d'humeur à faire de la psychologie de comptoir, mais quoi qu'il arrive il aurait bien besoin de boire un coup pour accepter cette révélation.

Pas un seul instant il ne douta de la véracité des propos de Max. Il lui faisait confiance. Il semblait trop sérieux. Et quelque chose lui disait que même s'il aimait le chambrer, il ne plaisanterait pas sur ce sujet. La magie noire... ce n'était pas un aspect du monde sorcier qu'ils avaient souvent abordé entre eux, aussi Daisy ignorait ce que Max en pensait, mais jamais il ne pourrait l'imaginer la pratiquer. Il lui arrivait d'être violent et imprévisible, certes – on ne le surnommait pas le grizzli pour rien – mais Daisy aussi et franchement qui imaginait Daisy en mage noir ? Voilà, personne. Se bastonner ne faisait donc pas de vous un être maléfique. Il devait y avoir autre chose... Daisy but encore un coup à la flasque avant de la rendre à Max.

"Suis-je condamné à devenir ce que j'ai vu ?"

Max semblait parler tout seul mais son camarade réfléchit sérieusement à la question. Il ne connaissait pas tous les secrets du Risèd, il ne pouvait se baser que sur les indices que le miroir révélait à travers sa phrase inversée, sur les bruits de couloir et sur son expérience personnelle.

"Nan. Sauf si t'es du genre à croire ton horoscope moldu et ce genre de conneries."

Daisy se racla la gorge et daigna enfin accorder un regard au miroir. De là où il se tenait, il ne voyait pas son reflet. C'était très bien comme ça.

"Le miroir du risèd ne montre pas l'avenir. Pas même un avenir potentiel. Juste un désir profond."

Ton désir le plus profond, n'ajouta-t-il pas. Manquerait plus que Maximax se persuade qu'il voulait vraiment être un maximonstre.

"À partir de là, libre à toi de l'interpréter comme tu veux. Mais tu serais bête de croire que c'est l'avenir qui t'attend. Si ça se trouve, c'est juste... une métaphore. Et puis..." Il n'était pas sûr de vouloir dire ce qu'il avait en tête, mais il était lancé alors il ajouta : "Et puis je suis presque sûr que ton reflet peut changer avec le temps."

Les désirs n'étaient pas figés, ils changeaient comme les gens au fil des ans.
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Max Warmblood


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Max Warmblood





Re: Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]
30.11.16 0:55

"Nan. Sauf si t'es du genre à croire ton horoscope moldu et ce genre de conneries."

Me répondit Daisy, ce qui me fit sortir de ma sorte de torpeur méditative. Il se racla la gorge en jetant un coup d'oeil à ce miroir de malheur, sans pour autant s'en approcher. Il semblait avoir compris que le sujet était sérieux, mais quelque part ça ne m'aurait pas dérangé qu'il déconne. Mon but était pas de plomber l'ambiance après tout. Il poursuivit:

"Le miroir du risèd ne montre pas l'avenir. Pas même un avenir potentiel. Juste un désir profond."

Mon désir le plus profond? Etais-je vraiment aussi monstrueux que ce miroir le disait? Certainement, de ce que j'avais entendu c'était une forme de magie très ancienne, et bien souvent ce genre de magie était très puissante, surtout après tant de temps à rester en activité. Personne ne savait exactement la date de sa création, ni même celui qui l'avait crée mais c'était assurément un sorcier très puissant. Daisy enchaîna:

"À partir de là, libre à toi de l'interpréter comme tu veux. Mais tu serais bête de croire que c'est l'avenir qui t'attend. Si ça se trouve, c'est juste... une métaphore. Et puis...Et puis je suis presque sûr que ton reflet peut changer avec le temps."

Je me massai le menton tout en acquiesçant. A dire vrai, le plus inquiétant pour moi c'était que la magie noire m'intéressait vraiment. Je ne sais pas pourquoi, j'avais toujours été fasciné par cette puissance brut qui en découlait, pour preuve mon sort fétiche était le maléfice d'Explosion, et il était de notoriété commune que les maléfices avaient une connotation de magie noire. En fait il y avait même un consensus qui disait que la seule différence entre un sortilège de magie noire et un maléfice, c'était la légalité. Bon après si j'aurais voulu plus d'informations sur le sujet j'aurais pû demander à quelqu'un qui faisait du droit magique, même si c'était pas une des filières les plus répandue.
Tout ça pour dire que j'avais une certaine fascination pour la magie noire, et il m'arrivait même de penser à un monde où la magie noire pouvait servir le bien et non l'asservir. Combattre le mal par le mal. Le feu par le feu. La magie noire par une magie encore plus noire...
Je répondis à Daisy, d'un ton profond:

"Mais tu sais Daisy, le plus inquiétant là-dedans, c'est que ce n'est pas improbable que je finisse un jour mage noir. The Punisher, ça te dit quelque chose, toi qui aime bien les trucs de moldu ?"

J'étais presque sûr de l'avoir déjà vu lire des comics dans la salle des appareils moldus. Mais bon, ça faisait un bail que je le connaissais, alors mes souvenirs commençaient à être nombreux et nébuleux.
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'Daisy' L. Burke


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'Daisy' L. Burke





Re: Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]
30.11.16 1:41

Ses paroles avaient l'air de le faire réfléchir mais Daisy se doutait bien que Max n'allait pas hocher la tête et passer à autre chose. Ce reflet-là n'avait rien des rêves de gloire, d'argent ou de succès avec les filles dont il avait entendu se vanter d'autres élèves, il ne représentait même pas quelque chose de positif, un rêve auquel se raccrocher pour avancer... c'était une vision de destruction et de chaos. Qui souhaiterait réaliser une telle chose ? Daisy tourna résolument le dos au miroir de malheur, très concentré sur les prochaines paroles de son ami :

"Mais tu sais Daisy, le plus inquiétant là-dedans, c'est que ce n'est pas improbable que je finisse un jour mage noir. The Punisher, ça te dit quelque chose, toi qui aime bien les trucs de moldu ?"

Cette fois un rire franc perça à travers son malaise et sa nervosité, transperçant brièvement l'atmosphère pesante : s'il connaissait The Punisher ? Gerry Conway, Ross Andru et John Romita, Sr., 1974, première apparition dans The Amazing Spiderman. Daisy L. Burke, geek à votre service.

"Ouais ! Il a un chien qui s'appelle Max", ajouta-t-il avec un petit sourire moqueur, le regard presque aussi brillant que sa tignasse. On abordait un sujet que Daisy appréciait et c'était presque assez pour chasser de son esprit le problème qui les préoccupait. "Je savais pas que tu lisais des Marvel. T'es pas en train de me dire que tu adhères à la politique du Punisher ?"

Il aurait pu embarquer Max dans une discussion de fanboy sur les comics, mais Daisy connaissait son sujet et il savait du coup que la comparaison n'avait rien d'anodine. Elle était même plutôt inquiétante – même si The Punisher, Frank Castle de son p'tit nom, avait la classe. Il avait un t-shirt à son effigie quelque part dans sa malle à vêtements. Justicier controversé s'il en était, The Punisher filait les jetons aux plus grands criminels et mêmes à ceux qui se la jouaient héros dans son monde ; parce qu'il avait des méthodes discutables et en résumé aucune pitié. Rien qui n'inspirait pas le respect.
Et aussi une certaine inquiétude quand on le transposait au monde réel, parce que dans le monde réel, moldu ou magique, il y avait des lois qui prévenaient le meurtre en dehors d'un cadre judiciaire, et que dans la majorité des pays il était même condamné quelle que soit la raison. La peine capitale, c'était bon pour le Moyen Age, les mecs qui brûlaient les sorcières et les sorciers sur des bûchers ! À notre époque, on avait pas le droit d'assassiner n'importe qui, même pas un violeur ou un assassin, et le type le plus horrible de la Terre avait le droit de croupir en prison pour la fin de ses jours, mais pas de mourir pour ses crimes. C'était discutable en effet mais c'était ainsi que les choses fonctionnaient. La société avait besoin de règles. Les enfreindre même pour faire régner la justice, c'était encourager le chaos que les "vrais" criminels représentaient.

C'était pour ça que péter le nez d'un glandu qui pétait plus haut que son cul vous valait des heures de colle dans la forêt interdite ou le récurage des toilettes du sixième à la brosse à dent, Daisy en savait quelque chose. Mais entre régler ses comptes avec ses poings ou invoquer des forces maléfiques pour dominer le monde, il y avait un pas que le geek n'était pas prêt à franchir.

"C'est tendu, mec. Si tu penses déjà toi-même être capable de devenir un mage noir..."

Il ne finit pas sa phrase. En dehors de la grande question qui le taraudait, à savoir "qu'est-ce qui pouvait bien amener Max à se penser capable d'une telle chose ?" il y avait "comment l'en empêcher ?" et surtout :

"Plus important : qu'est-ce que toi tu veux ?"

Ouais, il savait que le miroir avait déjà répondu à sa question, mais il s'en battait les steaks de l'avis d'un vieux machin poussiéreux qui datait sûrement du 12e siècle. Ce qui lui importait, c'était l'avis de son ami, là, maintenant, celui qui avait flippé devant la vision, qui se posait des questions, cet ami que Daisy connaissait bien. Maximax n'était pas un mage noir, c'était certain.
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Max Warmblood


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Max Warmblood





Re: Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]
30.11.16 2:37

"Ouais ! Il a un chien qui s'appelle Max", répondit la crevette avec un petit sourire moqueur que j'accompagnai d'un sourire en coin, le regard qui semblait en dire long sur son amour pour les comics. Ca me faisait me rappeler qu'on avait jamais parlé de comics depuis que je l'avais rencontré, et ça c'était bien dommage. "Je savais pas que tu lisais des Marvel. T'es pas en train de me dire que tu adhères à la politique du Punisher ?"

Adhérer à la politique du Punisher? Un peu mon con, c'est pas pour rien que je m'étais tatoué son logo dans le dos, avec une phrase des plus explicite. Ca me faisait me rappeler aussi qu'il n'avait jamais vu mon tatouage dans le dos, et ça aussi c'était dommage tiens. Parceque ça représentait mes idées et le concept que je me faisais de la vie et de la lutte contre la criminalité. Je m'étais toujours dit que si un jour je devais disparaître complètement, pour une raison ou pour une autre, je deviendrais The Punisher, qui chasseraient les criminels à coup de Doloris et d'Avada Kedavra. Ouais, rien que de me souvenir de ça, ça me confortait dans l'idée que le miroir n'avais peut être pas complètement tort. Et pourtant, la lueur que j'avais vu dans ce regard - mon regard - ça n'était pas celle d'un justicier. Le miroir essayait-il de me dire que la magie noire corromp tellement qu'il m'était impossible de rendre justice avec? Le miroir était-il doté d'une conscience déjà? Certainement, comme beaucoup d'objets magiques. Bon, une conscience peut être pas, mais un truc qui s'en rapproche en tout cas, un peu comme les golems ou les inferis par exemple. Daisy enchaîna:

"C'est tendu, mec. Si tu penses déjà toi-même être capable de devenir un mage noir..."

Il ne finit pas sa phrase mais le blanc ne laissait pas place au doute: il craignait vraiment pour mon avenir. C'était touchant en un sens, mais de l'autre ça ne faisait que renforcer mon inquiétude quant à l'avenir, si même mes plus proches amis commençaient à me craindre.

"Plus important : qu'est-ce que toi tu veux ?" me dit-il quelques secondes après.

Ce que je voulais? Mon objectif absolu? Ca n'était pas le bonheur déjà, comme la plupart des gens. Enfin, si, certainement un peu, je ne voulais pas finir ma vie malheureux mais je savais que c'était un chemin possible si je prenais la route que je voulais prendre. A dire vrai, je pense que mon objectif absolu était la Justice, avec un grand J. Rien à voir avec la loi, qui elle était facilement falsifiable et très souvent falsifiée même. J'étais de ceux qui pensait que la fin justifiait parfois les moyens, et que lutter contre le mal par un mal encore plus grand était quelque chose de nécessaire pour éradiquer de façon définitive les ténèbres. Quitte à noircir son coeur et pourrir son âme. C'était même certainement pour ça que personne ne le faisait jamais, par peur de perdre ce qui faisait de soi un être humain. Devenir un instrument des ténèbres. Mais j'étais intimement persuadé que l'on pouvait contrôler ses ténèbres, pour les utiliser à des desseins plus moraux, plus juste, et c'était certainement ça que le miroir avait voulu me démontrer. Il avait probablement voulu me dissuader d'aller vers ce chemin. Je répondis à mon pote fan de comics:

"On a jamais vraiment parlé de ça alors peut être qu'il serait temps en effet. Ce que je veux, le pourquoi je suis sur cette Terre et que j'y demeurerais jusqu'à ce que ma tâche soit accompli, c'est la Justice mon pote. Pas la justice comme l'entendent les politicards du ministère, non non, pas cette pseudo-justice corruptible, je te parles de la Justice avec un grand J. Celle qui châtie ceux qui doivent être châtiés, celle qui est aveugle et impartiale, celle que personne n'ose appliquer par peur de voir son âme souillée à jamais.
Tu veux savoir si je suis du même avis que le Punisher? Regarde.
"

J'ôtai ma veste que je posai sur le miroir, et enlevai mon t-shirt de groupe que je posai au même endroit - c'était un t-shirt de Nirvana, simple, classique mais au style indiscutable - pour laisser apparaître mon torse velu et costaud, mon ventre qui oscillait entre un début de plaquette de chocolat et un ventre à bière et ma cicatrice de taillade au flan gauche, que j'avais obtenu après m'être fait agressé au couteau par un groupe de moldus à la sortie du métro. Je me tournai vers le miroir pour que Daisy voit mes tatouages: il y avait le crâne du Punisher entre les omoplates, celui que les fans de Marvel pouvait - et se devait de - reconnaître entre mille, et juste au-dessus une espèce de banderole stylisée, où il était inscrit "There's no redemption, only punition."

Je tournai ma tête vers lui, de profil, et lui lançai avec une lueur plus sombre que je ne l'aurais imaginé dans le regard:

"Pour vaincre le Mal, il faut être le Mal."
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'Daisy' L. Burke


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Feat : Kenny McCormick

'Daisy' L. Burke





Re: Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]
25.01.17 23:52

Daisy, il voulait des comics. Du MacDo, des chips et puis des jeux vidéos. S'il trouvait un métier qui lui plaisait et qui mettait assez de bouffe dans son frigo, il serait content. Il voulait botter le cul des créatures magiques dangereuses aussi, mais si son objectif premier était atteint en étant caissier au MacDo – deux en un tu vois – il ne s'en plaindrait probablement pas.
Pour faire simple, Daisy n'avait pas de grandes ambitions dans la vie. Peut-être qu'il était encore trop jeune, ou peut-être qu'il s'en battait trop les steaks de la vie aussi. Bref, comparé à Max, ses projets d'avenir faisaient pitié, un peu.

Davantage que des projets, le grand Gryffondor avait un but, une raison de vivre et de se lever chaque matin. Une destinée qu'il s'était choisie. Daisy, il sortait de son lit parce que son réveil sonnait pour la troisième fois, parce qu'il avait la dalle ou parce que Phil lui léchouillait le nez. (Ce qui était plus mignon que vous ne le pensez.)

Le discours de Max était tellement badass que lorsqu'il enleva sa veste et son t-shirt, Daisy ne releva même pas qu'il était en train de se mettre à moitié à poil devant lui (what ?)  ; l'ambiance pesante qui s'était installée, le reflet lugubre du miroir, l'obscurité de la pièce et les révélations de son ami l'avaient enfermé dans cette atmosphère iréelle qui l'empêchait de penser correctement.

Du coup, quand Max dévoila le tatouage du Punisher et sa devise, la seule chose à laquelle le blond pensa fut:

"Un jour, mon frère Aodh s'est fait tatouer un canard. Il était bourré."

Euh, est-ce qu'il avait dit ça tout haut ? Enchaîne, Daisy, enchaîne...

"T'es encore plus hardcore que je le pensais."

Il y avait de nouveau ce petit sourire en coin, amusé, sur ses lèvres, mais son regard n'était pas moqueur. Dans les yeux du cadet des Burke, il y avait du respect. Être le Mal pour vaincre le Mal. C'était flippant mais c'était aussi effronté, courageux et un petit peu suicidaire aussi. Très gryffondorien, si vous vouliez son avis. Bref, fallait en avoir dans le pantalon, pour utiliser une image à même de rendre hommage à la virilité de Max. Parce que là, clairement, il prenait +100 de points bonus en virilité, si si. Et Daisy, avec son torse imberbe de blond, il avait grave le respect pour la virilité des camarades – ne demandez pas pourquoi il comparait ses poils à ceux de Max en cet instant précis. Alors oui, il y avait du respect dans ce regard – qui ne louchait pas du tout avec jalousie sur le torse de Max, vous avez mal vu. Et une prière silencieuse : pourvu que Max ne lui demande pas pourquoi lui était sur cette Terre, parce que la première réponse qui lui viendrait serait probablement "pour bouffer un Big Mac" – il avait faim ok ? – et que ce serait un tout petit peu la honte. Daisy haussa les épaules pour chasser le malaise.

"Tu fais ce que tu veux, mon pote. Rappelle-moi juste de plus faire de conneries devant toi."

Il ricana, nerveux. Il aurait beau sortir les blagues les plus pourries de son répertoire d'ambianceur de soirée (non), il n'effacerait pas de sitôt le sérieux de la révélation de Max. Maximonstre, hein ?
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Max Warmblood


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Max Warmblood





Re: Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]
26.01.17 2:43

"Un jour, mon frère Aodh s'est fait tatouer un canard. Il était bourré."

J'eus un petit sourire alors que je m'approchais pour récupérer mon t-shirt. Typique de Daisy la dérision. C'est sûrement pour ça que je l'aimais. Bien. N'allais pas vous imaginez des trucs, fans de yaoi. Même si le fait que je sois torse nu devant lui pouvait assurément prêter à confusion.
Il enchaîna rapidement:

"T'es encore plus hardcore que je le pensais."

Je pouffai alors qu'il se mit à sourire. Hardcore? Je n'avais même pas commencé à mener mes projets à bien. Mais j'aimais ce que je voyais dans le regard de Daisy, j'irais même jusqu'à dire que ça me réchauffait un peu le coeur. L'admiration.
Daisy finit par hausser les épaules en disant:

"Tu fais ce que tu veux, mon pote. Rappelle-moi juste de plus faire de conneries devant toi."

Je ricanai tout en réenfilant mes vêtements. Je lui répondis néanmoins à travers le t-shirt:

"Ca t'arrive de faire des conneries que je t'ai pas incité au préalable à faire toi?"

Je lui fis un clin d'oeil quand je sortis ma tête de mon haut Nirvana. Je le taclais un peu, mais il était habitué. Et puis il se défendait bien ce con. Aussi bien physiquement que verbalement. Si je devais trouver un mot pour Daisy, ça serait teigneux. Au premier coup d'oeil on pourrait se dire que c'était du menu fretin, un petit facile à éclater, mais ça serait une erreur de jugement. La hargne il l'avait ma crevette! "Tomber sept fois et se relever huit" disait le dicton non?
Je lui tapotai amicalement l'épaule et me raclai un peu la gorge:

"Mais t'en fais pas mon pote, tant que je ne te juge pas mauvais, tu peux dormir tranquille, je viendrais pas t'assassiner dans ton sommeil. Quoi que..."

Je laissai planer ma phrase en lui faisant un sourire carnassier. La crevette me donnait-elle faim?
J'enchaînai:

"Et toi tu vois quoi dans le miroir si tu regardes ? En vrai peut-être qu'il est cassé."
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Re: Océan de ténèbres [ft Daisy L. Burke]

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