Young and stupid [pv Clive]

Luigi avait quelques cours communs, comme beaucoup d'élèves de Poudlard. Mais le jeune garçon sortait de ce dernier la boule au ventre. Car un de ceux avec qui il avait fait la traversé en barque et un peu papoté avant d'être réparti avait été mis en difficulté. Qui plus est, le jeune garçon avait le malheur de faire tomber l'enseignant, sans faire exprès. Heureusement, ce dernier ne semblait pas trop lui en vouloir. Il n'avait retiré de points. Néanmoins, reçu une retenu avec ce cher professeur. Le jeune pouffsouffle quand à lui avait cramé sa plume. Un malheur habituel quand on connaissait le jaune et noir. Il devait parler à Clive. Il respirait à fond. Difficile de se faire entendre quand on est petit comme l'es Luigi. Pourtant avec une inspiration, il modelait sa voix. Il voulait se faire entendre.

« Clive, attends-moi ! »

Le garçon courrait de ses petites jambes et arrivait à hauteur du rouge et or ; Complètement essoufflé. Il respirait avec difficultés. Bien entendu, il pouvait comprendre son empressement à vouloir partir de ce lieu pour rejoindre les autres lions. Lui n'était qu'un petit blaireau. Il ne serait pas héros. Il n'avait pas l'étoffe pour en devenir. Mais il serait une aide au quotidien. Une personne qui ne laisserait jamais ses amis. Qu'importe leur rang ou le sang qui coulaient dans leurs veines, après tout, il était à la fois sorcier et moldu. Le mélange de ces deux mondes à la fois si proches et si éloignés. Il secouait un peu sa tête.

« Je... j'aimerai qu'on reparle. Puis je te dois mes excuses, ma plume a brûlé, ça t'as sûrement déconcentré. Je suis un bien mauvais ami. Enfin, si tu veux l'être. Ma proposition de la rentrée tient toujours. »

Luigi avait un sourire innocent, dénué de tout sous-entendu. Il n'était pas assez fourbe pour penser autrement les mots qu'il avait dit. Il préférait se faire des amis de son année, quand bien même la maison n'était pas la même. Être une première année n'as jamais été facile. Même pour un jaune et noir. Tous ces grands l'impressionnaient. Comment en faire autrement alors qu'il devait se tordre pour espérer voir leur tête et leur yeux. Qu'est qui prouverait qu'il n'y avait pas un varan sous le rocher. Se faire bouffer tout cru par cette créature, c'était très peu pour lui. Il fouillait ses poches et sortait un muffin au chocolat. Il avait pris ça au déjeuner et l'avais gardé en cas de creux.

« Tiens pour me faire pardonner. »

Luigi pourrait en faire. D'ailleurs cuisiner lui manquait un peu. Il avait les potions, mais ce n'était pas pareil. Il n'aurait pas eu la magie. Il aurait fait des études pour devenir cuistot. Mais il ne voulait pas laisser cette occasion de voir ce monde sous prétexte qu'une brûlure au premier degré lui manquait. Car il s'était blessé de nombreuses fois avant d'arriver à un résultat potable à son goût. Le garçon attendait patiemment que le garçon réagisse ou l'ignore...

Être si grand obligeait le jeune garçon à parfois se mettre sur la pointe des pieds. Il avait un peu ridicule, mais depuis longtemps, Luigi savait que ça ne tuait pas. Sinon, il serait sans hésiter une de ses victimes. Il se cachait un peu du jeune Pouffy. Il faisait un peu la moue, le rendant sûrement plus adorable pour ceux qui regardait de loin la scène. Mais il n'allait pas abandonné une personne qu'il appréciait dans la peine. Il deviendrait un soleil dans ses ténèbres. Bon, il n'était pas le meilleur dans cette catégorie, mais il essayait. Quand Clive venait lui dire qu'il n'avait pas de talent. Il le regardait en penchant la tête. Il se mettait à gratter son menton. Il était un courageux Griffon. Un côté de lui enviait les gens de cette maison. Mais les jaunes étaient fait pour lui.

Il observait le jeune garçon, il était si grand, il pouvait lever ses bras et peine toucher sa tête. C'était impressionnant pour le métisse Alors qu'il était plongé dans une fascination du à la taille, il entendait les mots surpris de ce garçon. Un muffin était fait pour être bon. Il souriait avant de déchanter. Le garçon se pensait vraiment nul à ce point. Il n'allait pas laisser le bateau couler. Il devait l'aider à naviguer dans ses eaux troubles. Le rouge et or riait, mais ça sonnait si faux. Il pouvait sentir son cœur devenir comme lourd. Pesant une tonne.

« Tu n'es pas un cas désespéré. Puis tu as des talents. J'en suis sûr. Je m'inquiète pour toi, car je t'aime bien. C'est tout à fait normal de tenter d'aider quelqu'un qui nous est proche. Je ne serait peut-être pas d'une grande aide, mais en tant que Pouffy, je connais la valeur que donne le travail. Puis ça ne m’embête pas du tout. »

Luigi était sérieux. Il regardait le jeune homme avec ses yeux caramels brillants légèrement de sa détermination. Il ne lâcherait pas si facilement. Si les lions étaient bornés, les blaireaux ne laisserait pas un ami avec un poids pareil sur les épaules. Il devait guérir cette blessure. Combler la fissure avec des encouragements. Bien qu'il ne se voyait pas prof, ni aucun métier en particulier. Après tout son bois de baguette disait talent caché. Il voulait être assez grand pour voir son visage. Pourquoi il était petit. Sauter le faisait ressembler à une sauterelle. Luigi continuait à s'en épuiser les jambes.

« Laisse-moi au moins essayer. Impossible n'est pas Pouffsouffle. »

Luigi frappait légèrement son torse. Cessant de sauter. Il avait failli tomber. Quel maladroit il pouvait être par moment. Une vraie catastrophe ambulante. Par contre l'armure tombait avec fracas. Faisant un bruit pas possible. Il jetait un sort pour remettre l'armure en place. Comment dire, le résultat ressemblait une expérience raté d'un scientifique pas très net dans sa tête.

« Tu vois, on rate tous. Il ne faut pas t'en vouloir. »

Luigi n'avait pas fait exprès d'assembler ainsi l'armure. Amis au moins ça donnait une raison à son discourt.

Luigi n'abandonnerai pas Clive. C'était comme ,ça et pas autrement. Il savait qu'il ne pouvait pas faire grand chose contre lui physiquement. Mais il avait cette volonté qui lui permettait d'avancer. Malgré sa maladresse chronique. Sans elle, il finirait par déprimer. C'était une certitude. À son affirmation sur l'inutilité du travail. Il le regardait avec un peu de tristesse dans les yeux. Mais sa résignation pour essayer réjouissait le jeune pouffy. Il souriait à nouveau. Il s'était presque fait avoir. Il voulait croire qu'il arriverai à éclairer son chemin de ténèbres. C'était un buit trop noble pour un blaireau. Mais il le devait pour un ami.

Alors qu'il réfléchissait à une stratégie, ce qui est bien infructueux, surtout quand tout venait dans son esprit. Faisant un mélange si informe que sur un tableau ça ressemblerait à du vomi de bébé. Il avait remis l'armure en désordre. Même ça ne semblait pas aider Clive. Il se massait un peu le crâne. Il devait y arriver. Il pouvait y arriver. Il n'irait à reculons. Il avancerait vers ce qu'il l'attendais, même un chien. Il pourrait presque l'affronter. Et Merlin savait à quel point ces créatures lui fichait la trouille.

« Non, je ne suis pas si doué que ça. Je fais des erreurs. Moi, je crois au fruit d'un travail acharné. Avant de recevoir ma lettre, je n'ai pas fait vraiment de la magie. Je suis sûr que ta magie est belle. Puis on est en première année, c'est pas aujourd'hui que tout sera parfait. Je vais bien réussir à te faire sourire au moins. Car tu as un beau sourire. »

L'innocence de Luigi était touchant sûrement. Il disait des choses. Il avait du mal à comprendre le poids de ces mots. C'est pour ça qu'il était souvent maladroit, même avec ses mots. Une vraie catastrophe. Il n'était pas l'ami sur lequel on pouvait compter finalement. Ne pas avoir des amis alors qu'on est jaune, c'était sûrement une anomalie. Il se savait pas ordinaire, mais pas ce point. Il ne voulait pas ressembler à l'inverse de sa maison. Cette seconde famille à en devenir.

« Si j'arrive pas à t'aider, je promets de t'acheter une livre et demi de friandise chez Honey et dukes. »

Bon son porte-feuilles allait souffrir. Mais le pari était là pour provoquer le côté aventureux des rouges et or. Un pari sûrement risqué. Mais il devait prendre les choses en main. Pour Clive, le voir si triste lui faisait mal. Il pouvait sentir son cœur se serrer. Il pouvait se planter, après tout les rouges ne sont pas que des têtes brûlées, bon c'était une bonne partie, mais pas une généralité. Il était un pouffy méfiant. Alors pourquoi pas. Peut-être que son attachement rapide était une cause de son arrivé chez les blaireau. Va savoir.

« Puis je dois répéter des centaines de fois pour que le sort rentre dans ma tête. Un vrai calvaire. »

Luigi était aussi avant d'être sorcier, une personne assez banale.

Le jeune homme se mettait un peu à rire à ses mots. Il allait sûrement payer. C'était la certitude de Clive, pas la sienne. Pour douter, il en fallait beaucoup. Il avait ce côté positif. Il fallait dire qu'il entraînait bien malgré lui les accidents. Et le prendre avec un sourire était une solution valable en soi. Il devait apprendre à ce garçon sa façon de faire. Pas sûr que ça fonctionne avec lui. Mais il devait tenter. Il ne perdait rien à essayer de toute façon. Avant que Luigi dise un mot, le Griffon lui disait merci. Il avait dit simplement ce qu'il pensait. Il ne voyait pas pourquoi il avait besoin d'être remercié. Il souriait doucement. Il était là pour ses amis, qu'importe la maison. Et l'année. Pour le moment ses amis étaient tous de classe supérieur ou d'une autre maison. Il était un triste de pas s'entendre avec les première de sa classe. Il y avait Joy, mais depuis le pétage de câble, il avait un peu peur de l'approcher. Clive parlait de ses soucis. Mettant ça sur le doute de lui-même. Il avait beau être plus petit. Il arrivait à taper doucement le dos de son camarade rouge et or.

« Peut-être. Je dois avouer que je ne sais pas grand chose sur ces choses. Mais je sais que tu ty arrivera. Tu te mets peut-être une pression monstre sur les épaules. Si bien qu'on si devait la mettre en image, on devrait écraser de ses mains un sous-marin de l'armée. C'ets bien de placer la barre haute, mais trop haute, tu ne risque pas de la saisir. Ce qui est con quand on sait que les sorciers peuvent voler sur des balais. Je crois que tu es très fort. Et tu pourra pas me retirer ça de l'esprit. »

Luigi tirait la langue, pure gaminerie de sa part. Mais il préférait voir ces amis heureux. Il ne s'était pas dévalorisé, mais avait mis en avant certaines choses qu'il pu deviner. Il se demandait même s'il n'en avait pas trop fait. Il se grattait le menton. Songeur. Il n'allait pas retirer ses mots. Ils étaient déjà entendu par son camarade. S'il avait fait une erreur, il dirait d'autres choses qu'il penserait naïvement chouette à dire pour plus qu'il s'enfonce comme dans les cachots où vivait les serpentard. Un rouge et or et courageux. Il y avait sûrement une chose chez lui qui rendait justice à sa maison. Mais il ne le connaissait que depuis quelques semaines. Il ne pouvait tout connaître. De un, il n'était pas un psychopathe. De deux, c'est ait un Pouffy, rien de plus, rien de moins. La méchanceté ne fait pas partie du package.

« Même si pour ça je devrai me ruiner chez Honey et Duke. Et ça rien à voir avec le sang. Il y a de tous les sangs qui sont puissant ou non. Et si tu pense que c'est ça la tare, Je te donnerai des arguments avec exemple. »

Tout ce qu'il disait n'atteignait pas l'esprit torturé de Clive. Il sentait un pincement au cœur. Il était bien nul pour aider un ami. Il était pourtant sûr que son condisciple rouge et or avait des capacités endormies. Comme beaucoup de sorciers. C'était normal de ne pas avoir toutes les cartes en main. Mais comment le convaincre, ça semblait pas possible pour le moment. Mais abandonner n'était pas permis. Il pouvait être tête. Luigi avait un côté comme ça. Mais il laissait cette idée pour plus tard. Il savait qu'un peu de moment de pure déconnade pouvait aider. Plus penser à ce qui le torture. Il se grattait le menton, alors que son ami disait que ça faisait un moment qu'il n'était pas aller à Honeyduke. Le jeune sorcier sautait sur place. Il avait trouvé comment ensoleillé ce garçon qui méritait ses petits bonheurs qui pouvaient embellir une vie l'espace d'un moment. Ou d'une pensée qui appartenait un peu au passé. Qu'importe.

« Pas tant que ça, mais j'ai été surpris de découvrir ce magasin quand j'étais encore plus petit, comme quoi, c'est possible, ahahaha. J'aime certains bonbons, d'autres sont tellement drôles. Et certains, je ne peux pas les manger, parce que je suis jeune. Si tu veux, on ira ensemble, ça pourrait être comique. C'est une sortie comme une autre entre deux amis. J'espère qu'on l'es toujours. »

Luigi n'était pas du genre à douter de l'amitié, mais une part de lui s'inquiétait toujours de ce lien. Il avait été trahi tant de fois par les moldus. Si les sorciers étaient semblables à leur collègue sans magie. Juste qu'il avait un peu de mal chance et un goût pour l'effort. Et d'une nullité cosmique en sport. Il se demandait même comment il s'était pas briser le poignet en cours de vol sur balais. Il respirait à fond.

« Puis ce n'est pas toi qui tu trébuche sur les armures, te fait poursuivre par elle, du coup, elles me foutent la frousse. Ni qui n'arrive pas attrapé une balle. Je me la prend en plein figure. J'étais le dernier choisi en cours de sport. Je suis faible. »

Luigi disait ça avec une pointe de fierté. Pourtant, il devrait avoir honte. Ce n'était pas comme si c'était logique qu'une élève aussi moyen soit si faible en sport. Il y avait sûrement pire que lui. Le jeune sorcier partait du fait qu'il avait des côtés positifs dans la plupart des choses. Une façon sûrement naïve de voir le monde. Mais que voulez-vous, un garçon ignorant beaucoup de choses de la vie en société ne pouvait pas briller de ce côté-là, non plus. Il ne pouvait pas exposer ses lacunes sans lui-même ressentir un peu de peine. Ça fait partie du lot des émotions qui venaient malgré elle dans de telles situations. Il était désarmé à tout ça. Il gardait un sourire gentil, restant aux côté de Clive, comment être aussi grand et se dire qu'on était nul. Il pouvait à peine toucher ses épaules, s'en était frustrant.

Au moins, il avait dit oui pour le tour à pré-au-lard. Le village sorcier n'attendrait que lui. Il devrait demander à ses parents d'y aller, mais qu'importe. Quand c'était pour l'école, ils seront assez gentil. Luigi était sûrement très maladroit d'ainsi tout remettre sur le tapis. Il était par moment un peu têtu. Mais Clive avait mal, c'était un fait indéniable. Il avait sourit lorsqu'il changeait de sujet, soit. Le jeune sorcier n'allait plus laisser ses sentiments guider ses paroles. Il avait toujours cette envie d'aider ceux qu'il considérait comme ses amis. Puis les gestes de ce garçon avait le don d'amener un tas de question. Il se tenait comme s'il avait mal, ce qui était sûrement le cas. Il se mettait près de l'autre garçon.

« Tu as mal quelque part ? Je te vois comme ça, je m'inquiète... »

Comme Luigi n'était pas bien grand, il avait beau tendre les bras, il arrivait à peine à toucher le sommet de son crâne. Il posait une main chaude sur sa joue. Il le regardait. Le jeune pouffy massait assez maladroitement la joue, ce qui était particulièrement inutile. Mais il le faisait pour cet ami. Ce geste disait silencieusement ce qu'il avait exprimer, sa peur qu'il souffre sans qu'il puisse faire quelque chose. Il posait un regard tendre, mais très préoccupé à Clive. Il ne laisserait pas seul. Qu'importe s'il prendrait des heures à le transporter à l'infirmerie.

« Je ne vais plus parler de ces choses qui fâchent. Dis-moi, ce que tu as prévu pendant les vacances de Noël, tu penses rentrer ou non ? J'avoue que j'hésite. J'adore mes parents. Mais Poudlard doit être particulier, quand j'ai vu Halloween, une part de moi voulait voir ce que ça faisait pendant d'autres fêtes, mais tout seul c'est nul. »

Oui, c'était une invitation déguisée, le pire ce que Luigi n'avait pas conscience d'user de ruse. Il parlait avec sa franchise habituelle. Il ne pensait pas plus loin que si c'était un non, il rentrerai sûrement, car il n'était pas si proche que ça des autres ; un comble pour un noir et jaune. Il était sélectif pas vraiment par choix. Juste par prudence. Celle que lui avait apprise la vie. Avec le nombre de choses qui lui sont tombé dessus. Il se demandait même comment sa barque ne s'était pas retourné alors qu'il faisait sa première traversée. Il était resté avec Clive, et ça avait été rassurant. Le choixpeau était si grand qu'il avait eu toute la peine du monde à voir la salle quand ce couvre-chef était sur son crâne. Par contre, il avait hurlé, comme d'autres élèves avant lui le nom de sa maison et il était presque tombé. Il y avait mieux comme entrée en matière.

« Clive, pardon d'avoir insisté... »

Luigi s'était même mis à jouer avec ses cheveux, signe qu'il était vraiment nerveux. Il voulait que le bien, mais l'enfer était pavé de bonne intention, c'était ce que le proverbe disait en tout cas.