Thurn und Taxis - Fidèle aux postes...et aux pots-de-vins aussi parfois

VILMOS THURN UND TAXIS

FEAT OC - yasashiiyoake

IL SE NOMME Vilmos Thurn und Taxis IL A 20 ans IL EST NÉ  en Belgique et a des origines allemandes par sa mère ET SES PARENTS SONT  sorciers IL EST EN sixième année ET ÉTUDIE EN coopération magique OPTION logique IL FAIT PARTIE DES hiboux ET SA MAISON EST attendre la répartition. IL AIMERAIT RAJOUTER QUE malgré les rumeurs douteuses à propos de l’intégrité de sa famille, les Thurn und Taxis sont tous à fait honorables et n’auraient jamais failli à leur devoir de respect de la vie privée des utilisateurs de leur compagnie de poste par hiboux. La compagnie de la famille Thurn und Taxis s’assure depuis des générations que le courrier des sorciers et sorcières soit rigoureusement livré dans les plus brefs délais ; c’est d’ailleurs pour cela que le Ministère de la magie lui-même fait confiance aux hiboux et employés des Thurn und Taxis. L’enquête concernant les soi-disant problèmes de corruptions et divulgations d’informations privés n’a pas été concluante, fautes de preuves et de témoins se désistant à la dernière minute, pour diverses raisons... Vilmos n’acceptera pas que l’on salisse le nom de sa respectable famille, qui n’a rien à se reprocher.Vraiment. De rien. De rien du tout. Sérieusement. Totalement propre. Blanc comme neige. Mais y’a des frais.

❝ Motherfucker, I’m moi!❞

Caractère.

❝ Bavard, flamboyant, et facilement cassant, il possède une quantité prodigieuse d'orgueil familial. Intelligent, il peut se montrer rationnel, mais aussi révéler des qualités d'un homme d'action et une surprenante sensibilité.❞

Vilmos navigue entre les eaux du mensonge et de la vérité, un talent qu’il a su développer très jeune grâce à l’atmosphère dans lequel il a grandi. Il n’agira pas de la même façon avec tout le monde, et s’adapte selon celui ou celle qui lui parle. Versatile, ou hypocrite, entre les deux, la ligne est mince. Lui-même, Vilmos se demande parfois ce qu’il reste réellement de lui ; s’il n’a jamais eu de caractère propre, ou si il est enfoui quelque part sous la surface. Mais il se sous-estime, car il n’est pas si difficile à cerner pour les gens qui ont l’œil.

D’abord, il a la langue très acérée. Il sait toujours utilisé son tempérament flamboyant pour obtenir ce qu’il veut, que ce soit un objet, un secret, ou une oreille à qui murmurer toutes sortes d’informations compromettantes sur ceux ou celles qui ne surveillent pas leur courrier de près. Le pouvoir, c’est la connaissance, comme disait l’autre, et Vilmos a tendance à suivre se jargon au pied de la lettre (sans faire de jeu de mot). On peut se demander dans quel but fera-t-il ça, mais la réponse est toute simple. Les secrets peuvent valoir gros : certains sont prêt à payer cher pour les découvrir et certains, pour les garder dissimuler.  Bref, l’argent, les gallions, la connaissance et le pouvoir est ce qui le motive à faire de pareils actes. Le pire, c’est qu’il n’en a pas la moindre honte, et que jusqu’à maintenant, il s’est montré très discret sur ses activités. Il nie systématiquement toutes allégations contre lui, et particulièrement sa famille, si le sujet est abordé. Même s’il sait parfaitement ce qui se passe dans la compagnie de chouettes postales Thurn und Taxis, Vilmos la défend corps et âme, avec passion. Sa susceptibilité n’a d’égale que son orgueil, et il protège tout ce qui lui est cher, sans jamais fléchir. Bien qu’il aime l’argent, Vilmos a certains principes de fidélité.

D’ailleurs, il ne le soupçonne peut-être même pas, mais il est un ami résolument dévoué et loyal jusqu’à la mort. L’un de ses potes pourrait commettre un crime devant ses yeux, il lui restera toujours indéfectible. Il préférera soudoyer les autorités que de trahir ceux qu’il aime, surtout parce que dans son monde - où la vérité et le mensonge se côtoient si souvent -  Vilmos tient à cette parcelle d’authenticité comme un naufragé à sa bouée. Il se perdrait sans eux, bien qu’il ne veuille pas l’admettre. Il maintient une image après tout, et s'assure d'avoir l'air confiant. Son estime de soi est irréprochable, par ailleurs, légèrement trop irréprochable peut-être. Selon lui, il n'a jamais tort et fait bien attention d'ignorer ses pires défauts, comme sa tendance à tout prendre personnellement ou son hypocrisie. Cependant, sa confiance en lui lui permet de s'adresser à pratiquement quiconque sans gêne, particulièrement aux plus timides. Un peu comme s'il voulait donner son excédent d'assurance aux antisociaux et solitaires. Vilmos aime bien les gens timides, et croit fermement que tout le monde a quelque chose d'intéressant à dire. Bien sûr, il sait écouter avec attention. Faites seulement bien garde à ce que vous lui raconter...

Histoire.

Il n’a suffi que d’une idée toute simple, celle d’offrir un service postal pour les sorciers et sorcières qui n’avaient pas les moyens ou l’envie d’acheter un hibou, pour que les Thurn und Taxis fassent fortune. D’un simple petit comptoir, jusqu’aux multitudes points de services, de relais à hiboux et d’employés travaillants chaque jour pour l’entreprise, désormais connue de tous, l’ascension a été fulgurante. Peu importe ce que l’on pense de la famille Thurn und Taxis, personne ne peut nier leur ardeur au travail et leur amour des bonnes affaires. Ils ont tous le gène de la finance, incluant le membre le plus récent de leur clan, Vilmos.

À vrai dire, même sa naissance était une stratégie calculée. Il fallait bien quelqu’un pour hériter du pactole familial et de l’entreprise. Un seul enfant suffirait, ce genre de chose coûte déjà tellement cher, s’était dit sa mère, elle-même enfant unique par souci d’économie de ses propres parents. Après une grossesse pénible et un accouchement des plus inconfortables, est né un bébé aux cheveux pâles et aux yeux bleus. Les nouveaux parents étaient en extase devant leur poupon. Ils en étaient fiers, comme on est fier de sa nouvelle piscine ou d’une nouvelle paire de chaussure. Son nom fut rapidement choisit : Vilmos, en l’honneur du père de son père, décédé depuis déjà cinq ans, après avoir été le patron de l’entreprise durant des années. Un homme de qualité, qui avait marié une moldue.

L’arrivée de Vilmos était effectivement une très bonne nouvelle. Mission accomplie, il ne restait plus maintenant qu’à l’envoyer dans le manoir familial situé en Belgique, à la frontière de l’Allemagne. S’occuper eux-mêmes du bébé? Impossible. Le travail passait avant tout. Sa grand-mère moldue s’en chargerait parfaitement, s’étaient dits les nouveaux parents. Elle vivait dans leur manoir comme une sangsue, à attendre la mort afin de rejoindre son mari. Autant la rendre utile et l’occuper un peu.

Elle s’appelait Marguerite, et avait 58 ans lorsqu’on lui présenta son seul et unique petit-fils. Dans la famille, elle était une anomalie. Son mariage avec Vilmos senior avait révolté quelques cousins et autre membres de la famille. Elle était tout le contraire de la froideur calculatrice coulant dans les veines des Thurn und Taxis depuis des générations. C’était une femme passionnée et souriante, franche et aimante, qui ne s’était jamais intéressé aux finances, ni à l’entrepreneurship. Vilmos pouvait remercier son grand-père de l’avoir épousé, car Marguerite adorait réellement son petit-fils. Elle voulut l’élevé du mieux qu’elle put, tandis que son fils et sa belle-fille régnaient sur la compagnie.

Pendant six ans, Marguerite veilla sur Vilmos. Elle lui donna toute la chaleur et l’amour dont manquaient les parents du garçon. En grandissant, il était évident qu’il ne serait pas comme tous les Thurn und Taxis avant lui. Même petit, Vilmos était curieux et souriant comme sa grand-mère, et celle-ci aimait penser que sa bonté lui avait été transmis à la naissance. En comparaison, Marguerite ce souvenait qu’enfant, son fils, le père de Vilmos, était pleurnichard et ne parlait pas aux étrangers, alors que son petit-fils allait naturellement vers les autres. Il aimait bavarder et s’intéressait aux conversations, même à celles qui ne comprenaient pas. La grand-mère était persuadée que Vilmos serait sans doute le premier Thurn und Taxis à avoir du cœur, depuis l’inventeur de la compagnie postale familiale. Tout ça grâce à elle.

Les parents de Vilmos venaient le visiter quelques fois par mois, question de passer le bonjour, ainsi que durant les fêtes et les vacances. Chaque fois, ils étaient charmés par leur enfant, puis repartaient en se disant combien ils avaient eu une bonne idée de le laisser avec sa grand-mère. Un investissement parfaitement rentable. Quant à Vilmos, lorsque ses parents visitaient le manoir, sa grand-mère lui disait de bien les écouter, car il n’y a rien de plus important que la famille. C’est sacré, et il faut se serrer les coudes, peu importe ce qu’il arrive.

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Un jour, Marguerite ne se réveilla pas. À sept ans, Vilmos venait de perdre la personne la plus importante à ses yeux. L’enterrement fut grandiose, à la hauteur d’un membre de la famille Thurn und Taxis, et à l’exception de Vilmos, tout le monde garda les yeux secs. Ses parents n’avaient plus le choix, désormais, de garder leur enfant près d’eux. Ils emménagèrent alors dans le vieux manoir et l’atmosphère changea radicalement. Curieusement, les parents de Vilmos ne trouvaient plus leur fils aussi parfait qu’auparavant. Pourtant, il n’avait pas changé. En laissant Marguerite s’occuper de lui, ils avaient pris un risque : elle en avait fait un bon garçon, mais totalement mal préparé pour affronter les tâches d’un futur patron d’entreprise. D’abord, il ne connaissait pas la valeur de l’argent. Son père avait été horrifié de voir son fils donner une pièce trouvée dans la rue à une œuvre de charité plutôt que de la glisser sagement dans sa poche et la mettre dans son petit cochon. Vilmos avait peut-être de très bonnes manières, mais son altruisme était alarmant.

Alors, en plus de l’école, ses parents lui enseignèrent le souci d’être rationnel, de choisir ses actions selon la logique et le portefeuille. Pas selon une morale quelconque enseignée par sa grand-mère. Par exemple, sa mère lui disait souvent que tout est possible, tant qu’on ne se fait pas prendre. Que fait lorsqu’on a sept ans et que sa famille est tout ce qu’il nous reste? On obéit et c’est ce qu’il fit.

Vilmos n’eut jamais de difficulté à «lire l’arabe» et à compter les chiffres ; en fait, c’est presque inné dans sa famille. Mentir était également un point fort chez lui, même lorsque sa grand-mère était encore là. Elle lui disait combien mentir était un vilain défaut, et pourtant, ses parents l’encourageaient plutôt à exploiter ce filon au maximum. Les règles dans la maison étaient très strictes et si Vilmos ne s’y pliait pas, il était puni.  Selon eux, et pour le bien de leur fils, ils devaient être sévères avec lui. Ce n’est pas en étant gentil ou généreux qu’il allait réussir en affaire, alors ces traits de caractère devaient disparaitre. Ils voulaient que leur fils soit comme eux : sans pitié et prêt à tout pour le bien de leur compte de banque.

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Les rumeurs de corruption au sein de la compagnie d’hiboux postaux de la famille Thurn und Taxis ne sont venues aux oreilles de Vilmos que lorsqu’il avait quinze ans. À cet âge-là, il était assez vieux pour penser pour lui-même : les rumeurs étaient vraies, il n’y avait aucun doute. Ses parents se croyaient trop malins pour se faire prendre, mais quelqu’un avait fini par parler. C’était presque inévitable à vrai dire. Il y avait tant d’employés à leur service, tant d’employés soudoyés pour ouvrir les lettres cachetées et fouiner dans leur contenu. Vilmos ne pouvait dire si ces manigances duraient depuis longtemps, mais, sachant combien sa mère et son père étaient grippe-sous, elles ne devaient pas dater d’hier. Il se souvenait  d’échanges à mots-couverts entre ses parents et des ministres, des joueurs de Quidditch réputés, des commissaires et des journalistes, lors des grandes et chics réceptions données dans le manoir faisant étalage de la réussite des Thurn und Taxis. Ces parents étaient en général peu dépensiers, sauf quand il s’agissait de maintenir leur réputation et leur image de gens fortunés. Évidemment, les gens conviés à ses soirées n’étaient pas n’importe qui, et surtout, ils avaient l’argent (mais pas les scrupules) pour obtenir les «services» de la compagnie postale.

Quant à Vilmos, il avait changé depuis la mort de sa grand-mère. Le plus difficile avait été de retrouver dans les yeux de ses parents la même lueur d'affection que lui portait sa grand-mère. Il n'y arriva jamais, même en se pliant aux règles de ceux qui ne le prenait guère plus que pour un objet à parader devant leurs amis. Regardez! Le futur patron de l'entreprise!

Il leur obéissait donc, en cherchant à noyer sa sensibilité. On lui avait dit sans cesse qu’il deviendrait quelqu’un d’important, qu’être un Thurn und Taxis était un privilège, qu’il n’était pas qu’un fils de postier, alors il devait travailler dur et rester de glace. Il finit par le croire et se gonfla d'orgueil, puis tenta de marcher soigneusement dans les pas de ses parents, avec plus de facilité qu'il en l'aurait cru. S’il devait mentir et nier les accusations contre ses parents, la compagnie ou lui-même, il le ferait, avec un sourire assuré. C’est d’ailleurs ce qu’il fit et ce qu’il continue de faire, car pourquoi ne pas continuer la tradition familiale à Poudlard, question de se faire un peu d’argent de poche?

Sa grand-mère serait sans doute déçue du résultat de son éducation, elle qui s’était promis de faire de Vilmos un homme bien. Mais elle n’avait pas totalement manqué son coup, même si son petit-fils n’était pas parfait, puisqu’il n’a jamais pu devenir aussi froid que ses parents. Ils lui reproche sans arrêt son tempérament chaleureux, et sa manie de donner de l'argent aux bonnes oeuvres. Sans selon, il deviendrait fou. C'est sa façon de remercier sa grand-mère de l'avoir réellement aimé.

Charotte

Enfin! Un forum HP qui sort de l’ordinaire! Ça fait plaisir de voir ça. J’adore le concept, la variété aussi dans les groupes, les études et la réforme que vous avez mis en place dans l’école     Franchement, je sens que je vais m’amuser.
J’ai 22 ans et je suis au Québec o/ J’ai trouvé FW en sautant de forum en forum et je pense qu’il est inutile de dire que j’adore l’univers d’Harry Potter. En fait, je m’y replonge, car avec la fin des livres et des films je m’en étais éloigné. Mais depuis la sortie du livre sur la pièce de théâtre, j’avais envie de m’y remettre et en voyant votre forum, j’ai adoré. Sinon voilà, j’espère que vous apprécierez mon Vilou corrompu et qu’on se reverra en RP!