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 Hello, little sunshine [Atlas]

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Caelum D. Bones


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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
03.11.16 19:08

Wink wink
Nu. On devrait pouvoir vivre nu et je me demande encore pourquoi je n’ai pas tenté de me trouver une école de sorciers nudistes au lieu de me traîner dans ces vieux couloirs où ils s’attendent à ce que l’on enfile des robes austères. Ah. Oui. Peut-être parce qu’une telle école n’existe pas.


J’ouvre la porte d’un coup de baguette et je referme aussi sec. Ce n’est bien entendu pas pour le plaisir de sentir l’air entre mes jambes que je préférais traîner ainsi. Mais bien parce qu’il n’existait pas pire épreuve que celle du matin. Incroyablement chiante. Incroyablement lente. Il m’arrivait même de me casser la figure quand j’essayais d’enfiler mon futal tranquille. Le pire était cet instant où il fallait que j’essaie de balancer un pied dans une chaussette en pliant, dépliant, repliant la jambe. Parfois même cette saloperie finissait par atterrir à l’autre bout de la pièce. Et là encore, on avait pas encore abordé le point le plus marrant.

Le t-shirt. La chemise. Le sous-pull et le pull. Rangé dans l’ordre croissant de difficulté s’il vous plaît. Enfin. La chemise passait en dernier si on espère que j’arrive à fermer tous les boutons juste avec mon pouce et mon majeur. Pire qu’une séance de yoga moldue. Pire. Maintenant j’ai un semblant d’habileté avec ma main gauche, même si je tiens à souligner que je suis droitier. Parce que sinon ce serait trop facile. Survivre à un brasier perpétuel ?Pfft, pas assez de challenge. Mais ne pas frôler la crise de nerf en essayant d’enfiler ma chaussette droite ?! Je préférerai avoir à affronter un troll nu. Enfin moi. Pas le troll.

De manière objective je trouve que j’ai fais beaucoup de progrès. Je ne me deffindo plus le soir par flemme. Enfin, ça c’est quand je ne porte pas de pull. Mais comme de toute façon je n’arrive pas à les enfiler...

Bref. Se laver et se fringuer en vingt minutes. Mon record personnel était de 47 minutes et 28 secondes. Facile. Ça s’annonçait bien. Mais qu’est-ce que j’aurai pu dire à Atlas? « Viens dans une heure, parce que tout compte fait je sais même pas si je vais arriver à enfiler mon propre t-shirt ? » Ahah. Nop.

Je balance son t-shirt sur le lit. T-shirt qui m’avait seulement affiché dans le couloir quand le professeur de droit est sortie presque quelques secondes après. Au moins elle n’a pas eu le temps de me … Comment déjà ??!! Décaraplui… Dacaparapluité ? Bref. Ma tête sur mes épaules était un signe encourageant.  Je crois que ma splendide apparence dans ce t-shirt xxxxxxxxl l’a complètement charmé.  

Je vais jeter le reste de mon tabac consumé en mon absence dans une poubelle et je range ma nouvelle brosse à dents pour balancer l’autre sur le lit aussi. Si je me dépêchais je pouvais grappiller deux minutes. Surtout si on dit que je me rase pas la tronche aujourd’hui. Et qu’on considère que mes cheveux n’avaient pas réellement besoin d’entretien. L’avantage d’une coiffure magique.

Et donc je sors et je me sèche. Je remets mon caleçon. Pour le moment tout se passe bien. Je vais récupérer mon pantalon. La technique était simple. Et multiple en fait. Soit je m’appuyais contre le mur pour l’enfiler en priant pour que mon épaule ne glisse pas le long du mur pendant que j’agiterai la jambe en espérant que mon connard de pied arrive à percer un jour. Soit je m’installais sur le sol et je tirai. Personnellement la seconde me convenait mieux. Surtout qu’enfiler la seconde jambe pouvait vous déséquilibrer. Se prendre un plat sur le sol n’arrange pas l’humeur. Essayé et désapprouvé par le jury. Nop. C’était pas pour moi.

Après un temps fou passé à enfiler ma seconde jambe je me retrouvais finalement sur le sol, face à mon lit, fin prêt à passer l’épreuve du feu. Soit l’épreuve du t-shirt. Les gens intelligents vous dirons qu’il est préférable d’enfiler ses chaussettes avant le pantalon, parce que c’est un peu galère de les remonter si elles sont un peu hautes. Seulement voilà, j’ai prouvé maintes et maintes fois, que  je manquais réellement de bon sens. Du coup je me sens un peu con, mais vu que je viens de passer quinze minutes sur une seule jambe, pratiquement, ben j’emmerde beaucoup le bon sens.

Avant que je ne puisse réellement soulever mon bras inutile que je ferai mieux de couper au lieu de le laisser pendouiller, Atlas pénétra dans ma chambre. Sans vraiment s’annoncer, sans doute persuadé que mon invitation précédente sous-entendait quelque chose de plus sympathique. Sauf que non. D’accord. Fait chier. D’ailleurs je suis presque sûr qu’il est en avance. Ce qui est foutrement injuste et me voilà donc figé, le bras à demi enfoncé. Alors je me racle la gorge et je récupère ce qu’il me reste de confiance et de fierté pour dire sur un ton cavalier :

 « Je maîtrise attend un p- » Sauf que j’ai pas le temps de dire quoi que ce soit. Ni même de protester que j’ai clairement pas besoin de son aide et que je m'en sors assez dignement. Alors à la place je grogne et je fais même preuve d’une mauvaise volonté à toute épreuve quand il tente d’enfiler mes chaussettes pendant que moi j’esquive sciemment ses grandes mains pleines de doigts. C’est pas la peine de faire le malin simplement parce que t’en a deux. Hein. Mais en réalité il m’épargne vingt minutes de bataille intense. Du coup je laisse approcher ses mains assez près de mon estomac pour qu’il puisse fermer le bouton de mon jean noir, parce que faut pas croire je peux être très reconnaissant.

Voilà. Pour ceux qui ont beaucoup d’argent ou de force de persuasion à dépenser cette méthode fonctionne aussi très bien. Trouvez vous un esclave pour vous fringuer et la vie vous paraîtra plus facile.

Heureusement que Atlas est plus con que moi. Parce que quand il me propose de ne pas cafter sur ses couinements pendant qu’il tiendrait sa langue quant à cette petite séance d’habillage improvisée (même si j’ai rien demandé ok. Juste les lacets) ça me va parfaitement. Parce qu’il faudrait alors que j’explique comment ma main s’est retrouvé sur le scrotum de Pendragon. Et peu importe les mots que j’utiliserai, cette action sera mal interprétée. Forcément. Je marmonne donc un :  « Deal. » faussement agressif. Tant que tout ceci reste entre-nous, j’ai pas de problème avec ça.

Il finit par me mettre mon t-shirt, pendant que je proteste cette fois plus énergiquement parce que je maîtrisais parfaitement cette technique. Et je pensais qu’on passerait à mes chaussures. Sauf que Atlas est toujours Atlas et que ce qu’il faisait manquait de cohérence et suintait le mépris de sa propre vie. Et que -très logiquement- il s’est mis à me chatouiller. Ce qui est particulièrement désagréable quand le bout de ses ongles intente à mes cicatrices de grand brûlé. Je m’écroule -très logiquement là encore- de rire.

 « Casse-toi Atlas. » J’essaie de baragouiner, mais entre deux rire ou grognement de douleur on obtient rien de mieux qu’un « Cahaaaaahahaahaargtoi Ahaaaahatalaaaarrrgs ». Très compréhensible. Je joue du coude et de la paume pour essayer de viser les muqueuses, mais le combat est déloyal à deux contre un, les jambes moulinant inutilement l’air. Si bien qu’à un moment je me retrouve je ne sais pas comment sur le ventre, le bras sur mon bras inutile, qui pouvait aussi me faire inutilement souffrir de l’épaule. Je sers la dents et je suis figé plus tellement d’humeur à rire parce que je douille un peu beaucoup. Je dis le nez dans le tapis : « Va te faire enculer par ta famille de trolls attardés, Atlas » Ce qui est complètement faux, parce que j’arrive à peine à prononcer, les dents serrées :  « Tu fais vraiment chier. »

Caelum Dick Bones, ex auror, terrassé par un demi-géant qui porte des peignoirs en moumoute bleue.


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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
04.11.16 0:19




 
LITTLE SUNSHINE



musique _ Mon coeur fond. Bon ok je suis un gars super émotif mais voir Caelum rire comme ça me fait sourire en retour - et même pouffer parfois. Je le savais capable d’esquisser des rictus mais de là à partir en éclat de la sorte. AH JE SUIS CONTENT DE MOI. Je continue un peu ma torture jusqu’à ce que monsieur préfère se mettre sur le ventre, visiblement bien agacé par la position et par ce que je viens de lui infliger. Quel boudeur lunatique. Sa copine (ex copine, maman, que sais-je) doit devenir folle avec ses sautes d’humeur. Enfin s’il en a déjà eu une. Je n’arrive pas à me l’imaginer. Mais il est plutôt beau gosse. Genre, brun ténébreux. Moi à côté je suis le pote avec la dégaine cheloue qui fait un super joli pot de fleur. Ergh.

Je stoppe les monstrueuses chatouilles pour le regarder de haut en bas avec un semblant de satisfaction. Il y a de nombreuses années, Caelum aurait typiquement été le genre de garçon à m’impressionner et me faire douter de moi. Je me rends compte, avec l’âge et le recul, qu’il suffisait simplement de gratter la coquille pour découvrir QU’ILS SONT TOUS DES CUTIEPIE. Je vais faire une collection de dramaking ténébreux, obligé.

Tu peux dire merci aussi, ingrat !

J’ai trop peur de m’en prendre une au coin de la gueule alors je le laisse dans cette position embarrassante encore quelques secondes (un peu à l’image d’une tortue sur son dos) pour ajouter :

T’ES VRAIMENT TROP MIGNON QUAND MEME LAISSE MOI TE FAIRE UN CÂLIIIIN.

Ni une ni deux, je le soulève et le ramène contre moi en frottant ma joue contre la sienne. Je sais mon espérance de vie est fortement compromise avec une telle insouciance mais c’est plus fort que moi.
Bon du coup je le lâche et reprends mon sérieux aussitôt.

Erm pardon. J’ai pas pu m’en empêcher…… laisse ma vaisselle……. s’il te plaît….. je recommencerai plus…..

Je suis un peu embarrassé et flippé maintenant. Je me gratte la joue et lève les yeux vers le plafond.

Enfin euh. Tout ça pour dire que euh. Si tu veux de l’aide. Pour les autres jours. Et te faire gagner du temps ben… ARRETE DE ROUGIR COMME UNE PUCELLE ATLAS C’EST PAS POSSIBLE LA TRENTAINE PASSEE QUOI. Je suis là. Même si t’es trop fier pour le demander. Bref, ça me dérange pas. Juste, mets toi en caleçon avant que j’arrive la prochaine fois.




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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
04.11.16 18:54

Wink wink
Je soupire, le nez toujours enfoncé sur le sol et la main crispée sur ce qui n’est à cet instant que douleur et désespoir. Au moins je pouvais reprendre mon souffle, tranquille, ou presque. Pour autant je m’attendais à un sursaut de sa part. Un sursaut inquiet qui aurait pu le pousser à me masser à mort l’épaule et je m’étais même préparé à ramper vers l’avant, pour esquiver un hypothétique assaut.

Assaut qui ne viendra jamais finalement. À mon grand soulagement. Mon souffle retrouvait un rythme et, alors qu’il me me fit part de mon ingratitude, je grognais et je levais mon majeur, les doigts repliés contre ma peau. Je pensais qu’il s’agissait là d’une remarque ironique, d’ailleurs, je pensais que mes grognements de douleurs étaient quand même plutôt équivoques. Mais non. Hein. On parle d’Atlas.

Et Atlas n’a visiblement rien compris. Au mot survie déjà. Parce qu’il déclare sur un ton qui me donne terriblement envie de l’étrangler que je suis mignon et qu’il doit, maintenant, tout de suite, alors que je suis en train de mourir - presque littéralement - de douleur, me faire un câlin. Si c’est ma propre souffrance qui le fait fondre, je jure que dès que j’en ai l’occasion je vise l’œil. Non. Vraiment. Je m’accroche au sol et jurant, mais malgré un concert de protestation plutôt abruptes, il me soulève. Comme si je ne pèse rien. Ou pas très lourd, en tout cas. Ce qui n’arrive pas dans le vrai monde, parce que du haut de mon mètre quatre-vingt quinze j’avais quand même les muscles et le poids qui vont avec. Mais non. Atlas s’en fout. D’ailleurs il frotte sa joue contre la mienne, me compressant douloureusement contre lui ou presque.  « Je vais te tuer. Je te jure. »  Je souffle, essayant de dégager ma joue d’un air dégoûté. À quel point pouvait-il être mièvre ? Question plus importante encore : était-ce contagieux ??!!

Je frotte ma joue et grommelle. Au moins je ne ressens plus réellement mon épaule. Ni ma peau précédemment grattouillée de ses ongles, qui se résume à des picotements chatouilleux à vif. Non, je me concentre sur lui et ça m’aide un peu de m’imaginer en train de jeter par terre une à une ses tasses devant lui. Bien qu’il faudrait que je l’attache avant. Il suffisait que je lui fasse croire à une proposition très intéressée et que les menottes et les chaînes faisaient parties du truc. Oh. Oui. Je range l’idée dans un coin de ma tête et je le fixe. Peut-être que c’est mon regard de cerbère qui le fait japper quelques secondes après.

Atlas se gratte la joue, signe évident que ce qu’il s’apprête à dire est gênant. Alors je garde le silence. Qu’importe ce qu’il peut dire, je crois qu’il n’y a pas pire que « tu es trop mignon » et que rien que ça devrait mener à une condamnation à mort. Mais bon. Il trouvait un sombral mignon. Il déssert les dents. Je frotte mon épaule.

Mais ce que j’entends ne me donne plus envie de le taquiner, puisque ce n’est que ça. Même mes violence. Je n’ai même plus envie de jouer. Je crois que mon plafond magique devient plus sombre et que c’est certainement à cause de mon humeur. Mes lèvres se contractent et avec elles l’ensemble des muscles de mon visage. Oh non. Il rougit. Je me retiens de me lever pour aller chercher ma baguette. Il n’est pas en train de dire ce que je pense qu’il est en train de dire ? Il devrait vraiment se contenter de fermer son clapet. Je me relève. Au-dessus de nous il y a un orage. Un véritable orage, puisque les éclairs et le tonnerre font vibrer mon plafond. Je vais chercher ma baguette et je dis :

 « Dégage. » Et je n’ai pas l’air particulièrement d’humeur à être contrarié. Réellement.  « Je suis pas une de tes bestioles. » Si je me crispe plus encore je crois que quelque chose pourrait éclater. Un muscle, une veine, un os ?  « Ni ta B.A ambulante. Tu crois que je sais pas me débrouiller tout seul ? Faux. » Je le menace encore, mais cette fois ce n’est pas un bloclang qu’il va prendre.  « Je sais parfaitement me débrouiller seul. J’ai pas besoin de votre foutue pitié à vous autres. Juste parce que vous avez deux bras et moi pas vous pensez que vous m’êtes indispensable ? » Je crache sur ses chaussures rouges.  « Voilà ce que j’en fais de ta belle proposition. » Je secoue la tête. Il suffisait que je fasse preuve d’inattention. Il suffisait que je leur montre une faiblesse pour qu’ils me prennent en pitié. Sauf que je valais mieux que ça. Même à demi-crevé.  « Tu te sens utile à la société parce que tu veux aider un handicapé ? » Je ris jaune et le grondement du faux ciel devient plus sourd.  « Dégage Atlas. » Et je ne le répéterai pas une troisième fois.

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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
04.11.16 19:38




 
LITTLE SUNSHINE



musique _ Ah le revoilà, le Caelum que j’espérais pourtant éviter. Pas celui qui râle avec un sourire aux lèvres mais celui qui appuie là où ça fait mal et qui pense que le monde entier s’abat sur sa pauvre tête. S’il y a bien quelque chose qui me rebute, ce sont les gens aussi pessimistes. Je garde le silence un bon moment, définitivement calmé par cette douche froide. Au final, les mots étaient plus gênants que ses menaces avec sa baguette - je n’y avais même pas prêté attention. Je respire tout doucement et demeure le regard vitreux, l’écoutant lâcher son sac. Je me sais maladroit mais je connais mes limites. Je me sais tête en l’air, mais je connais mes limites. Mais il semblerait que ça ne soit jamais assez pour les types comme Bones.

Dans tous les cas, le message est bien passé. Je me relève et plante mes yeux dans les siens au moment où il vient cracher sur mes chaussures. Je suis on ne peut plus sérieux, voyant que l’ambiance ne prêtait plus à rire désormais. Son geste était profondément immature, je suis partagé entre la déception et l’énervement. Je suppose que, malheureusement, je suis bien le dernier à pouvoir aborder ce sujet…

T’as raison, reste dans ton drame perpétuel et plains-toi de comment le monde est cruel à ton égard.

Je pose un genou à terre et passe ma manche sur le bout de mon soulier. Ce n’est pas que je n’en ai rien à faire, c’est que je ne suis pas sûr de savoir comment répondre à ce genre de provocation.

Je ne suis pas là pour faire l’infirmière. Je me proposais de t’aider parce que je me suis dit que tu gagnerais du temps. Par compassion. Pour sympathiser avec toi. Pas par pitié.

Je plisse un peu les yeux et fronce les sourcils, m’abaisse quelque peu avant de reprendre :

Tu ne sais rien de la pitié.

Argh. Ca y est. Je suis en colère. Je souffle un bon coup et tourne mes talons.

Enfin bon, le message est passé. Ah. Et au passage, je pivote ma tête vers lui, t’es vraiment un sale con quand tu veux.

Je ne me fais pas prier et ne m’attends pas à une réponse de sa part - et quand bien même s’apprêterait-t-il à en sortir une que je m’empresse de sortir de ses appartements et de claquer la porte bien fort à ma suite.

Comment commencer une merveilleuse journée. Tch.



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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
04.11.16 20:47

Wink wink
Je n’ai jamais été quelqu’un de très malin. Et de toute façon, si ça avait été le cas, je me retrouverai pas à devoir défendre ma pauvre fierté. Pauvre parce qu’elle ne valait plus si cher, maintenant. Cracher sur ce demi-géant m’avait soulagé. Sur l’instant. L’instant. Ce fameux instant où tout mon corps n’est que mépris et grosse grosse colère. Je pense qu’il va se mettre en colère.


Mais il ne le fait pas et je réalise que j’ai envie qu’il soit en colère. Sauf qu’à la place il me donne une piètre imitation d’une indifférence qui me laisse-moi sur le côté. C’est comme se rendre compte soudainement qu’on est piégé au milieu d’un brasier. C’est trop tard et terriblement stupide. Alors je me raccroche aux miettes de ma suffisance et je le regarde. J’écoute aussi. Il parle de cruauté et de dramatisation, mais je sais que je n’ai pas dit une seule fois qu’il était cruel. Et le drame ? Le drame existe bel et bien il ne sait rien. Je me raccroche. Il se baisse. Je baisse le regard. Il essuie son pied. Je fixe les miens et je me dis qu’il n’a toujours pas fermé mes lacets. Même pas eu le temps d’enfiler des chaussures. C’est parce qu’il avait passé un peu de temps à me fringuer. Je hausse les épaules. Je me raccroche. Ma fierté brûle toujours quelque part sur ma langue et cogne mes tempes avec ardeur.

Compassion. Il y a longtemps que j’ai oublié. Comment la reconnaître et ne pas la confondre. La pitié est trop traîtresse et elle se cache partout. Insidieusement. Je déteste la pitié. Le temps. Oui, le temps. Qu’est-ce que ça pouvait me faire, de galérer un peu moins, pendant un temps. Après-tout ? Il ne serait pas éternel. Princesse Atlas et son caractère douceâtre ne supporterait pas longtemps le mien. Je suis persuadé, qu’au bout d’une semaine il se serait lassé. Pour aller chercher une B.A moins contrariante. Un truc moins chiant à se coltiner pour son karma.

La pitié. Il dit que je ne sais rien, mais je l’ai trop supporté pour l’ignorer. Peut-être même qu’il l’a lui-même supporté, j’en sais rien. Je veux pas savoir. Il m’a jamais fait pitié. Pas même maintenant que ses yeux sont froncés et qu’il se penche vers moi. Il perd son temps. Mais au final je sais s’il essaie de me tuer du regard ou s’il a abandonné l’idée de me frapper. C’est pourtant quand je tends une joue qu’il faut me baffer. Pas après. C’est pas la première fois que ça arrive et que je fais tout éclater, mais quand je pense recevoir une droite en retour, je n’ai le droit qu’à un regard – le sien – dépité. Comme si les gens normaux ne pouvaient pas s’énerver deux secondes pour me faire remarquer quand je me comporte salement. Pas que j’ai besoin de le savoir. Non. Mon comportement est parfaitement étudié pour qu’il heurte les autres. Salement. Et j’ai tout gagné. Wow. Bravo moi-même.

Je sais pas ce que je cherche. Quand il me dit que je suis un sale type je réponds par habitude :

 « Je sais. C’est mon deuxième prénom. »

Mais cette fois ça ne fera rire personne d’autre que moi. Je shoot dans une chaussure dans un geste d’humeur et je me rappelle que la grande salle ne va pas m’attendre. Mais c’est pas comme si je crevais de faim. Je remarque son t-shirt et la brosse à dents qu’il n’a pas récupéré. Je grogne et je les balance aussi.

Je reste quelques minutes ainsi. À contempler mon bazar et mes prouesses. Même mes tiroirs claquent désagréablement dans la pièce. Je crois que toute la colère qui me reste va finir par pourrir l’endroit. Oui je crois. De toute façon on avait pas fini de parler. Mais je lui ai rien demandé. Et j’ai pas besoin de lui pour mettre mets pompes. Ni même pour fermer mes lacets. Ils resteront ouvert et ce sera très bien. Je vais chercher mes chaussures, met mes lacets dans le fond. Voilà parfait. Puis il faut que je remette mes draps, mes affaires retournées, en place. À la fin il ne me reste plus que son t-shirt et sa brosse à dents, mais comme j’ai pas envie d’aller les lui redonner je les ai balancé. Encore.
Je suis parti et quand je pensais que j’allais prendre la direction de ma salle de cours, je me suis ravisé. Je suis parti au Pré-au-lard et de toute façon qui aurait pu m’en empêcher ? J’ai fait toutes les pire boutique. Les pire. Et je suis revenu. Rapidement. Très rapidement, de toute façon, j’étais pressé. J’ai pris la tasse la plus moche que j’ai pu trouvé. Celle avec des chats roses et des pelotes qui semblent se dérouler à l’infini. J’ai remonté quatre-à-quatre les escaliers et je l’ai déposé sur son lit. Avec son t-shirt et sa brosse à dents.

Parce que tout ce qui restait après ma colère était un semblant de culpabilité pour avoir craché sur sa chaussure entre autre chose. Ça ne m’empêchait pas de penser que je n’avais pas besoin de son aide quotidienne et que je refusais qu’il ait l’impression de me devoir quelque chose. Il me doit rien. Je lui doit plus rien.

Pour la forme j’écris :

« La prochaine fois frappe-moi. »

Parce que j’étais le genre de type qui avait besoin qu’on lui remette les idées en place.
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