Quand il te dit : « Tqt, tu verras g tt prévu », surtout le suit pas. Ok. Parce qu’Anselm, c’est pas vraiment le genre de gars à prévoir. C’est pas non plus le genre de gars qui a d’autres plans quand ça tourne mal et tu sais quoi ? Ça tourne toujours mal. Toujours. Alors ben il faudra pas dire que t’es pas prévenu, maintenant. Peut-être que quelqu’un aurait du prévenir le serdaigle. Ou alors peut-être qu’il sait déjà que quand il se pointe c’est pour l’attirer tout droit dans les emmerdes. Que c’est ce qu’il attend, de toute façon, quand il croise Anselm et que celui-ci lui attrape le poignet en se marrant et en promettant que ce sera carrément amusant. Alors ben ouais, c’est marrant, souvent marrant avec lui sur le coup, mais après quand tu comptes tes os, que tu passes tes doigts sur ta peau tu te rends compte que c’est pas ultra safe, en fait de traîner avec quelqu’un dans ce genre-là.
Le gryffondor accélère le pas, ses baskets martelant le sol dans un rythme effréné. Il tient toujours un poignet, il se marre toujours et même s’il a envie de mourir à cause de son point de côté il continu toujours. Le cœur battant d’adrénaline. Cette fois-ci il revenait d’une expédition suicide et il n’était pas le seul incriminé, au moins. Ce qu’ils avaient fait ? Provoquer des septièmes années et leur balancer des ballons remplis de peinture magique à la tronche. Ce qui n’était pas la plus raisonnable des idées, mais il fallait voir la tête de ceux qui les poursuivaient, en ce moment même. Ils avaient l’air d’une bande de clowns.
Pourquoi ces septièmes là, en particulier ? Parce qu’ils étaient de ceux qui passaient leur temps à les insulter de sang-de-bourbe. Ça ne devrait pas avoir d’importance, mais il pouvait pas s’empêcher, Anselm, de jouer les redresseurs de tord. Et s’il avait été seul dans l’histoire, il aurait fait exactement pareil. Le plan avait été simple, relativement : « Je vais les provoquer, toi, tu te planques un peu en hauteur et tu leur balances ces petits ballons et ces pétards en cas d’urgence. Quand je te dis cours, tu cours. Ok ? On y va. » Lui il était venu les provoquer, dans le parc, avec une batte de baseball. Et il s’était mis à courir après avoir balancé la batte pour courir en direction des murets, derrière lesquels devait être planqué Devon. Et, il s’était mis à hurler : « Cours. » Accélérant au passage pour entraîner le serdaigle dans son sillage.
Derrière eux, il y avait des gens visiblement prêts à les tuer. C’est ce qui lui donnait à lui un peu trop de vigueur dans les jambes. Mais c’était pas si grave, parce que les insultes et les grognements qu’il entendait le faisaient marrer. Tu peux pas savoir à quel point. Et c’est peut-être son rire débile qui les rendaient encore plus ivre de colère. Il s’en fout. Arrivé à un carrefour il tourna à droite pour s’arrêter un instant et attendre qu’ils gagnent du terrain pour leur balancer des leurres explosifs. Histoire de les aveugler avant de se remettre à courir en désignant une porte, devant eux. Un placard à balais. Pas celui mystérieusement fermé, non, mais un autre dans lequel s’entassent quelques seaux et d’autres outils qui servent sans doute au nettoyage. Il cherche pas, il s’y engouffre en attrapant de nouveau le poignet du serdaigle qui n’avait sans doute rien demandé. C’était étroit, un troisième complice n’aurait pu y tenir. Il ferme la porte et plaque sa paume contre la bouche de son complice, quelques secondes pour lui intimer le silence, luttant lui-même pour ne pas respirer trop fort. Et rire putain. Il doit se mordre les lèvres et tout, je te jure. Mais si ça pouvait leur éviter une mort certaine il était prêt à faire des efforts pour plus ricaner. Et s’il y arrivait, tout allait bien se passer. Pas vrai ?
Mais oui. T’as raison. Ça s’annonce mal. Parce que ses putains d’idées de génie finissent toujours par foirer. Toujours.
Parfois, il arrivait que le Serdaigle se retrouve dans de drôles de situations. Enfin, parfois... On va dire tout le temps pratiquement. Il avait beau avoir un caractère de merde, il n'en restait pas moins un gamin qui cherchait à faire justice lui-même, quitte à se retrouver piégé.
Ce qu'il s'était un peu passé là, en fait. Il avait suivit aveuglément le Gryffondor qui l'avait attrapé pour aller mettre en pratique un plan foireux. Devon était suicidaire oui, parce qu'il savait pertinemment comment tout cela allait finir. Quand il s'agissait de faire un sale coup avec Anselm, il répondait présent.
Il l'avait suivit, se faufilant, écoutant le plan simpliste mais génialissime d'Anselm. Il avait prit les ballons et les pétards et avait hocher la tête, « D'acc' ! », obéissant il avait attendu Il avait sorti un petit lance-pierre et avait lancé des ballons de couleur dans la tronche des septièmes en ricanant. En voyant le rouge et or débarquer à toute vitesse lui hurler de courir, il réagit au quart de tour, mettant ses jambes à rude épreuve dès les premières secondes. Mais ça en avait valu la peine.
Devon, toujours à se fourrer dans des plans foireux, hein ? Comme d'habitude, surtout en compagnie d'Anselm. Et ça le faisait marrer de courir dans les couloirs, pour échapper à une bande de clowns visiblement enragés. Que des sauvages, aucun sens du goût. Ne l'avaient-ils pas mériter ? Et puis, ça faisait marrer le Serdaigle, qui courait, tiré par le Gryffondor qui le tenait par le poignet.
Au bout d'un moment, il l'entraîne dans un placard, s'enfermant à l'intérieur. Il se retient de respirer un instant, entendant les pas rapides de leurs victimes. Après un instant, alors qu'il était coincé, mal positionné, un seau placé en hauteur lui tombait dessus, lui arrachant malgré lui un grognement. Sur le coup, il pensa aux septièmes toujours en train de se décider par où ils devaient passer, jusqu'à entendre le seau faire un bruit pas possible en percutant la tête du bleu et bonze.
La porte claqua, comme si un coup de pied venait de l'enfoncer. Puis, des ricanements se firent entendre, s'éloignant par la suite. Devon souffla, mais rien n'était dit qu'ils étaient en sécurité après ça. Le Serdaigle voulu ouvrir la porte, forçant un peu le battant, sans succès.
Haha. LOL. LA BONNE BLAGUE PTN. Ils sont coincés là, comme des clampins. Il insiste en secouant la porte, le pied sur le bois pour taper dedans, mais ses tentatives s'avèrent vaines. Il soupire. Il est claustro le Devon, il sent que ça monte déjà dans le fond de sa gorge. Et pourtant, il essaye de ne pas y penser, en sachant qu'il n'est pas seul. « J'crois qu'on est coincés Ans. On est morts. » et pas qu'un peu p'tain. C'est la merde totale. Et si ils finissaient par ne plus jamais sortir de là ? Quel bordel, vivre à deux dans un si petit espace, ça le ferait pas. Il s'imaginait déjà vieux et fripé, avec une barbe d'une longueur presque irréelle avec son pote. Bon c'était très exagéré, parce qu'on les retrouverait avant, c'était clair, mais Devon avait ce truc d'exagérer tout, surtout enfermé dans si petit espace. « T'imagines, on fini vieux et fripés dans le placard. », parce qu'il y a quand même quelque chose de marrant à imaginer là, on tien du gros dossier.
Il tend l’oreille, attend que les bruits de pas et les concerts de protestation se dissipent pour s’autoriser à respirer. Correctement, la main contre le ventre pour modérer son hilarité qui lui prenait le ventre et il avait grave besoin de respirer au lieu de s'étouffer.
Sa tête dodeline un peu et il a pas tout de suite remarquer qu’il fait noir et qu’il y voit rien. De toute façon, il se dit qu’ils resteront pas longtemps à l’intérieur de cet endroit. Ça va aller.
Ça c’était avant que le seau ne tombe sur la tête de son comparse. Et bien sûr, en faisant un maximum de bruit. Sauf qu’ils n’étaient toujours pas tirés d’affaire. Non ? Non. D’un coup la porte claqua, suivi de ricanement amusés, mais cette ils ne venaient pas d’eux. Il murmure : « Merde. Merde. Merde. Merde. » Bien sûr, lui il pense tout de suite au pire, surtout quand Devon s’échine sur la porte et qu’il dit qu’ils sont coincés. Enfin, morts. Ce qui revenait au même. En fait.
« T'imagines, on fini vieux et fripés dans le placard. »
Il donne un coup de coude au serdaigle, dégaine sa baguette pour prononcer un : « Lumos » avant d’aller la poser en hauteur, sur une des étagères. « Ta gueule un peu, au lieu de dire des conneries (parce que y'a pas moyen qu'on passe notre vie ici ok) et trouve une solution miracle stp. » Parce que lui, tout ce qui lui venait à l’esprit c’était un hurlement et un concert de grognement et de jurons. Ah. Et ensuite, un truc pas très intelligent en fait. Mais il se dit, que, pourquoi, pas hein ?
Sa main s’accroche à la poignée. Poignée qui refuse de s’ouvrir. Bon, ça aurait été trop facile. Il pousse avec son épaule, essaie de tourner. Mais rien n’y fait. Rien de rien. Et il a beau taper comme un con sur la porte que ça la fait pas plus s’ouvrir. Et ça ne va pas absolument pas. Parce qu’il s’énerve et qu’il va finir par s’éclater contre la porte. Il se dit : « Les gars ont du bloquer la porte. Putain. » Mais c’est pas le pire. Non. Le pire c’est qu’il fait partiellement sombre, parce que son lumos éclaire pas des masses et qu’il a pas trop la confiance quand il est pas en plein jour. Il pourrait s’abîmer la main sur la porte. Les phalanges maltraitées à force de frapper. Il est plus capable de réfléchir. C’est le vide dans sa tête. Et s’il continue comme ça il risque de défoncer la poignée. Alors après un énième coup de pied rageur il grogne : « Maiiiiis ta mère, la porte ! »
Anselm s’écarte. Frotte ses mains et s’écarte de là. De toute évidence, ils ne s’en sortiraient pas de cette manière. Il tente: « Au moins… T’as un bg pour te tenir compagnie.» Parce qu’Anselm, raconte plus de connerie quand il est stressé qu’à l’ordinaire, ce qui était une espèce d’exploit, en soi. Hein. « Bon allez Einstein, c’est toi que le choixpeau a foutu à Serdaigle. Si tu nous sors de là, je te montrerai la paradis, les étoiles, tout ce que tu veux. » Et rapidement parce que là, il a pas l’air super rassuré. « Ou alors un autre lumos pour faire encore plus de lumière, tu vois. »
Devon lâche plus de conneries, normal. Enfermé dans un espace confiné, il ne se sent pas très à l'aise. Il reçoit cependant un coup de coude dans les côtes et se ressaisit en lâchant un rire con. La lueur d'un Lumos apparaît devant son nez et il aperçoit son compère face à lui. Son cerveau est déjà en train de bosser, traitant les informations à une allure qu'on aurait du mal à suivre, comme ses annotations dans ses carnets de cours. Il a toujours fonctionné comme ça, dispersé mais efficace. C'est impressionnant lorsque l'on sait comment Devon est dans son caractère, qu'on penserait incapable à bien travailler. Pourtant, le voilà à Serdaigle, la maison des érudits. Des bizarres aussi.
Il regarde Anselm s'acharner sur la porte, pour voir par la suite qu'il est aussi stressé que lui. Donc ça ne va pas, il doit aider son poto à se tirer de là. Étrangement, Devon oublie presque qu'il est claustro pour se focus sur la porte et Anselm. « Bon, bah laisse-moi faire au lieu de t'écorcher comme un débile sur la porte. Ils l'ont probablement bloquée avec un truc. » donc, un Alohomora ne fonctionnera pas. Next solution. Il pourrait bien faire exploser la porte, mais ça leur attirerait des emmerdes un truc de fou. Alors, que reste-t-il ? Il continue de réfléchir les yeux fixes sans les cligner sur le bois, ce qui peut le rendre souvent assez flippant. Il revient à la réalité lorsqu'il entend à nouveau Anselm causer. Il cligne alors des yeux et lui offre un sourire en le regardant en biais.
« Tu comptes me sauter dessus ? À moins que ton fantasme c'est te r'trouver avec moi pour faire des folies. Avoue, c'pour ça qu'tu as fait ce sale coup. », il s'exécute d'un « Lumus Solem » qui vient éclairer tout le placard, déposant sa baguette à côté de celle qui éclairait déjà. « Ça va là ? », il le regarde, une petite lueur d'inquiétude dans le fond de son iris sombre.
Encore un fois, son humour de merde revient à la charge, alors qu'il sourit en baissant la tête secouant ses cheveux, « Si on sort d'ici grâce à moi, tu m'feras grimper au rideau. ». God. Il est con, faut pas lui en vouloir, cet imbécile serait capable de lâcher n'importe quoi pour détendre l'atmosphère, mais pas que. Quand il se retrouve avec son poto le Gryffondor, c'est le flot de conneries qui se déverse au travers la barrière de ses lèvres. Serait-il un peu lourd ? Ouais, un peu. Parfois. Il passe sa main sur la bosse dans ses cheveux, grimaçant salement. P'tain, ça va lui faire mal un p'tit moment cette merde. Il s'en rappellera de celle-là ; mais il continuera de faire des coups comme ça. Quitte à se retrouver à nouveau dans le même bordel que là. Il soupire.
« Bon, Einstein doit réfléchir. », il tapote du bout des doigts sur le bois, qui sonne creux. Si seulement il avait un truc pour regarder au travers de la porte pour voir ce qui bloque, ça l'aiderait. Il laisse échapper un « Putain. » disparate, perdu dans ses pensées. Il claque des doigts, comme si il vient d'avoir une illumination. « ON peut tester de lancer un waddiwasi. Vu que c'est un objet qui bloque la porte, t'vois ? », il secoue de nouveau la tête, faisant voler ses cheveux, « Mais y'a des risques que ça fonctionne pas. Ce sera toujours bon d'essayer t'façon. »
Il se tasse dans le coin, parce que bon il a bien compris qu’il était pas très très utile là, tout de suite. Sauf si on lui donnait un pied-de-biche pour pouvoir défoncer la porte. Alors là il s’en donnerait à cœur joie. Sauf que non et il s’était tellement explosé contre la porte qu’il avait pas envie de retenter. Il tend une oreille distraite à ce que lui dit Devon, parce que son échec, prévisible, lui donnait pas un air très sympa sur la tronche. Un truc genre il a fait exprès de les coincer dans le placard pour lui sauter dessus. Ça le fait rire sur le coup, parce qu’il trouvait ça un peu drôle à imaginer. Le problème avec Anselm c’est qu’il était un peu trop impulsif. Un peu trop partant pour prendre du bon temps et quand on lui tend une perche il la saisit toujours. Il a l’habitude de dire que quand on le cherche, on le trouve. Et là il était d’avis que le serdaigle le cherchait grave quand même. Il prend un air offusqué quand il dit :
« Tu penses sincèrement que j’ai besoin de tout un stratagème pour te sauter ? Tu fais erreur. Mon charisme naturel fait déjà le taf.»
Il croise les bras pour le laisser se démener avec ses méninges, les siennes étaient hors du coup de toute façon, lui adressant un clin d’oeil. Ceci dit, quand il balance un lumos solem, le Anselm il se sent tout de suite plus détendu, même si la luminosité était peut-être un peu forte et qu’il s’est un peu niqué la rétine en la fixant un peu trop. Il se dit qu’il aurait pu y penser, mais s’il avait fail en essayant, il serait juste mort de honte dans le coin. Parce que pour rater un lumos, fallait vraiment être pas doué, quand même.
Il cligne des yeux, roule des épaules, il se sentait tout de suite plus enclin à pas péter une durite maintenant. Ce qui est une très bonne chose. Théoriquement. Il esquisse un sourire satisfait, parce qu’effectivement, ça va bien maintenant. La réplique suivante accroche sur sa bouche un sourire bien gras et il se sent quand même bien d’humeur à le distraire un peu. Et s’il proteste il peut toujours dire qu’à force d’insinuer, lui il prend ça pour une occasion. « Concentre-toi Devon. » Qu’il dit, même si maintenant il a bien envie de le déconcentrer à mort.
Il quitte son coin pour s’approcher, pas trop sournoisement ceci dit, l’espace était tellement restreint que ça lui prend qu’une grande enjambée. Il pose ses deux mains bien à plat contre le bois, pendant qu’Einstein réfléchi tout contre la porte. Lui il approche subtilement son nez contre la lobe de son oreille pour y redessiner les contours. Alors oui, il est parfaitement au courant que ça ne va pas l’aider des masses, mais il s’en fout un peu là, vu comme il est collé dans son dos. Il écoute plus que distraitement ce qu’il dit, parce qu’il est plutôt en train de penser à la façon dont il va pouvoir le convaincre, qu’au final ils sont pas si pressés de sortir, même qu’il était en train de passer subtilement la main dans son froc quand il l’entend parler du sortilège Waddiwasi. Il s’écarte pour récupérer sa baguette, presque trop joyeusement. « C’est le sortilège qui donne beaucoup de vitesse à un objet non ? » à la vitesse d’un fusil, on lui avait dit.
Il garde le silence, les yeux fixés sur la porte. Il avait une seule fois tenu une arme dans les mains et même si les circonstances ne méritaient pas qu’il s’en rappelle avec autant de précision, il avait un peu trop kiffé la sensation de pouvoir qui l’avait assailli à ce moment-là. Il était curieux de savoir. De comprendre. De ressentir de nouveau ce que ça faisait. Même si c’est pas pareil. Qu’il le sait mieux que quiconque. Il dégluti.
C’est qu’il a du mal à imaginer qu’un sortilège puisse aller aussi vite qu’une arme. Mais la magie elle, elle l’étonne toujours. Et il a beau se dire que c’est un peu elle qui l’a foutu dehors il peut pas s’empêcher d’éprouver une espèce de fascination pour elle. Un peu comme l’émerveillement d’un gosse devant le sapin de noël, mais ça vaut mieux pas lui sortir, parce qu’il risque de très mal le prendre, tu saisies ?
« T’imagines si quelqu’un passe au même moment qu’on balance le sortilège ? Tu crois que ça peut le tuer s’il le prend en pleine tête? » Parce que ça aussi, ce serait super cool. « Du coup je peux essayer en premier ? » Il dit, les yeux plissés de concentration. « Si ça fonctionne pas avec moi tu pourras toujours tenter, ma baguette est un peu capricieuse. » Ou alors c’était lui qui était complètement naze, mais ça il le dira pas à haute voix, nop.
Lux fatiguée a élu domicile sur la tête d'un élève se dirigeant vers le parc. Vous comprenez d'ici la vue est belle et elle n'a rien à faire si ce n'est vociférer lorsqu'un crétin s'approche un peu trop d'eux. Ah ! Un couple un peu trop amoureux ! Vite vite ! Quittant son perchoir elle vient cracher des remontrances, les faisant se séparer et partir dans des directions opposées. Bien. Sans plus personne pour la promener elle s'envole et rode vers le rez-de-chaussé. Et d'ailleurs... Quel est ce bruit un peu plus loin sortant du placard ? Curieuse elle se rapproche et écoutant à la porte elle finit par laisser s'échapper un rire. « Vous avez une heure pour sortir d'ici, imbéciles. Si vous blessez quiconque ou manquez à vos devoirs et responsabilités... Vous savez ce qui vous attend ! » Sur ce là voilà qui s'éloigne, contente. Voilà qui leur fera une bonne leçon !
Son rire sadique résonne encore quelques secondes avant de disparaitre au loin.
Devon A. Edelstein
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Re: Askip on est coincés lol // Devon
13.01.17 1:58
askip c'est la merde lolAnselm & Devon
Il esquisse un sourire, toussant d'amusement. Quand ils se cherchent, ils finissent toujours par se trouver et cela renforce leur proximité, car Devon est un imbécile qui se rétracte toujours lorsqu'on veut trop s'approcher et franchir certaines frontières. Il a plus l'habitude de se rebuter et envoyer l'autre dans les roses non sans délicatesse. Tout ça pour éviter de nombreuses... Contraintes. Enfin, qu'il dit, car il n'est simplement pas capable de souffrir à nouveau. Pauvre fou qu'il est.
Il ne sent pas immédiatement la main qui s'insinue doucement dans son pantalon, le souffle d'un nez qui caresse son lobe d'oreille. D'accord, help. Ce n'est que lorsqu’il qu'il revient à la réalité qu'il s'arrête instantanément de respirer, coupant court à son souffle. Non, il n'a pas l'habitude d'être touché de la sorte, ni à être une personne tactile, très tactile. Il déglutit, la gorge d'un seul coup nouée par un nœud qui se met à l'étrangler. Il ne connaît pas beaucoup de sensations, mais celle-là l'arrête net dans ses réflexions, au moins l'espace d'un moment. « Pervers. » lâche-t-il alors, un sourire emplis de malice étirant ses lèvres. Il arrive à reprendre contenance, ne sachant que cela n'est qu'un jeu. Jeu particulièrement étrange, mais il a fini par s’accoutumer au Gryffondor et cela ne le dérange plus réellement, même si quelque part, ça le fait frissonner.
Cependant, cela ne l'arrête pas longtemps alors qu'il trouve la solution à leur problème, ou une simili solution. Son compagnon s'écarte, tenant sa baguette rapidement entre ses doigts. Le Serdaigle acquiesce sagement en croisant les bras et se retournant, « Ouais, c'est ça, en gros. Ça pourrait expulser l'objet derrière la porte, briser la serrure ou faire exploser la porte. On a le choix. », « T’imagines si quelqu’un passe au même moment qu’on balance le sortilège ? Tu crois que ça peut le tuer s’il le prend en pleine tête? » « Possible. Le tuer peut-être pas, mais l'assommer et lui faire une jolie bosse bleuté, ouais, ça, ce serait plus que probable. J'sais que c'est un sort qui expulse les objets à une vitesse de celle d'un fusil, soit mille-huit cent kilomètres à l'heure, ça doit bien faire mal. », il pouffe, passant une main dans ses cheveux.
Il hausse les épaules en voyant la tête de son camarade qui s'illumine lorsqu'il lui demande d'essayer en premier, « Ouais, si tu veux, on essayera un autre sort si jamais on y arrive pas. », il sourit en reniflant « T'inquiète, la mienne possède un sale caractère. Merci les cheveux de Vélane. »
Il se bouge, se postant sur le côté, assez pour éviter de se ramasser le sort dans la face si cela arrive. En même temps qu'il se met aux côtés du Gryffondor, il entend une voix derrière la porte, en partie étouffée par le bois. « Vous avez une heure pour sortir d'ici, imbéciles. Si vous blessez quiconque ou manquez à vos devoirs et responsabilités... Vous savez ce qui vous attend ! », eh merde. Il attend que la chouette s'envole en ricanant – qu'il n'aimait pas ce rire, vraiment – avant de soupirer. « Voilà la rabat-joie qui s'incruste. », il se tourne vers Anselm, « On le fait quand même et balec pour le reste ? »
Coupable. Ouais, on pourrait l’accuser de tout, même du réchauffement climatique qu’il plaiderait quand même coupable. C’est peut-être parce qu’il s’amuse un peu trop, parce qu’il a du mal à prendre les choses aux sérieux, peut-être que c’est une façon de tout avouer et rien en même temps, avec lui tu sais jamais, parce que dans sa tête c’est trop facile et trop compliqué. Tout ça en même temps.
Même les bras levé en l’air il aurait pas l’audace de prétendre qu’il a rien fait. Il a plus ou moins intégré que tout était de sa faute. Petit. La pluie, le beau temps, un ongle qui casse, une gueule de bois, des hurlements, une main baladeuse, un poing sur sa tronche, ou le verre qui casse. Ouep ça va il a compris, pas la peine d’en rajouter, sauf qu’il a décidé que si on devait continuer de l’accuser alors il ferait en sorte d’avoir des vraies choses à se reprocher. Il a décidé que maintenant il nierait pas, jamais, mais qu’il ferait en sorte d’en retirer un minimum de satisfaction et d’amusement. Alors maintenant on peut toujours lui dire qu’un jour prochain il sera peut-être temps d’arrêter ses conneries, lui il en a rien à faire. Il arrêtera quand il sera mort et là encore, c’est s’il revient pas sous la forme d’un fantôme pour continuer. Peut-être qu’un jour ce sera lui le Rhodes des lieux et il attend ça avec impatience.
Il inspire entre ses dents, acquiesce lentement quand Devon lui parle un peu plus en détail de l’effet du sortilège. Il se retient de dire qu’il s’est déjà renseigné et qu’il sait lui aussi à combien on estime la vitesse actuelle d’une balle de fusil. Il le sait comme il sait que la girafe ne baille pas et que la femelle panda abandonne le petit le plus faible quand elle met deux bébés pandas au monde. Et il ne s’en trouve pas particulièrement affecté. Alors savoir qu’ils pourraient éventuellement faire exploser la serrure, la porte, la chaise ça lui donnait carrément envie d’essayer tout de suite. Sauf qu’il se retient, peut-être qu’il appréhende un peu. Quand son compagnon de d’infortune lui parle de sa baguette, il se rappelle – et comment oublier la fois où tu te rends sur le chemin de traverse et qu’un vieux monsieur te fait essayer plusieurs baguettes avant de trouver celle qui te correspond, ça peut prendre du temps quand tu connais pas l’identité de ton daron sorcier et que ta mère cracmole n’a évidemment jamais été dans cette boutique, donc oui, il se rappelle que la sienne aussi a un cheveu de vélane. « Bon alors on est dans la merde parce que ma baguette aussi elle fait n’importe quoi. » Puis, avant qu’il ait le temps de dire que, tant pis, ils ne leur reste plus qu’à essayer quand même, il entend le bruit caractéristique du hibou près de la porte. La voix stridente de Lux lui rappelle plus ou moins de bons souvenirs. Il reste stoïque. Il pense aide-nous un peu, non??, mais en fait l’animal c’est déjà envolé. Bien. Il se tourne, bras croisé et acquiesce encore quand Devon lui dit qu’ils s’en balec’ de son intervention. « Bien sûr qu’on s’en fout de ce qu’elle dit. » Quoi qu’il a pas vraiment compris ce qu’elle entendait par devoirs et responsabilités. « Si on blesse malencontreusement quelqu’un … Bah. Tant pis. » Il dépose la pointe de sa baguette sur la serrure et lance un « Waddiwasi. » Qui ne manque de conviction, je te jure, mais y’a rien qui explose, rien qui saute, il entend même pas de cri strident. Dommage , il se dit. Il pousse un soupir. « Bon. À ton tour. » Il hausse les épaules. C’est à se demander vraiment pourquoi il a choisi occultisme en plus de coopération magique. Non. Vraiment.
En fait, il est bien content d’avoir fait une connerie avec son camarade. Il s’en fout s'ils ont atteints une limite, cela ne lui ferait nullement peur. Devon est parfois bien impulsif et si il a l’occasion de faire quelque chose qui pimente son quotidien, alors ouais, il assume ses conneries. Il est d’ailleurs bien content que le Gryffondor partage cette même opinion, car il lui répond que bien évidemment, ils s’en foutent des conséquences. Il sourit en sautillant, changeant de pied et s’éloignant de la porte, se positionnant aux côtés d’Anselm. Il lance le sort et… il ne se produit rien. Que dalle. C’est fâcheux, pense-t-il en retroussant le nez, une grimace dessinant ses traits du visage.
Il inspire profondément une fois venu son tour, face à la porte. Il prend sa baguette entre ses doigts, espérant qu’elle ne fera pas de bêtises. Il fait le geste suivit du sort « Waddiwasi ! »
Une étincelle explose du bout de sa baguette et durant une milliseconde, il croit que son bout de bois est réceptif. Déception violente lorsque l’étincelle percute le bois, rebondit sur les murs comme une balle en caoutchouc. Il a le réflexe immédiat de baisser son compère, et d’avec sa baguette lancer un « Finite » qui résonne. Oui, Devon est mécontent. Sa tronche déconfite en est la preuve. Il soupire, irrité. « Tu fais chier, merde ! », il parle à sa baguette et quoi ? Y’a quoi ? Y’a rien du tout. Il se pince l’arrête du nez, fermant les yeux. Un repulso peut-être ? Si les baguettes ne voulaient pas coopérer, ils n’arriveraient à rien. Il se laisse tomber sur un seau retourné, sa main dans les cheveux. « Bon, si nos baguettes ne coopèrent pas, ça sert à rien de balancer des sorts. » la sienne pouvait être dangereuse si elle s’y décidait. Ils venaient de s’en apercevoir. Quelle veine. Il soupire en haussant les épaules.
Il en avait oublié quelque peu qu’il était dans un espace confiné, où il y était assez mal à l’aise. Pourtant, sur le moment, il ne s'en était pas rendu compte. C’était plus simple lorsqu’il se mettait à réfléchir et ne plus penser à rien d’autre que sur ce quoi il focalisait. Il ose un rire crispé, « C’est ce qu’il s’appelle être vernis. P’tain. J’me vengerai de ces couillons j’te jure. »
Oui parce que parfois, les petits coups de fourbe, il en fait. Et pas dit que ceux qu’ils avaient attaqués seraient en sécurité à partir de cet instant. Tout pourrait malencontreusement leur arriver. Un petit accident de chevelure par exemple. Du poivre dans le déjeuner, du sel dans le thé. Et oui, bizarrement. Il prépare déjà mentalement son prochain plan pour sa petite vengeance. Et il rumine dans son coin, ses coups, il les fait sans le dire, sans prévenir.
Il frappe sa cuisse, reprenant du poil de la bête, tapant sur ses pieds pour se remettre debout. « Bon c’est pas ça qui va nous arrêter. Sa mère à la porte, on va la démonter. » ça y est, les gros mots vont fuser, ça va être la fête à l’impolitesse. « Tu veux réessayer, ou on teste un autre sort ? » parce qu’il en avait quelques uns en tête, il n’y avait pas que l’alternative du Waddiwasi. Devon anticipe, il ne s’arrête pas à une seule solution. Et fallait dire que pour ça, il était pratique l’Edelstein. C’est loin de le stopper, parce qu’il est têtu. Une humeur de lama, une tête de mûle. Et un corps de lâche, mais ça, on évitera de le lui dire hein, faudrait pas qu’il vous crache dessus. Ptdr.
« T'inquiète si t’y arrive pas ok. On sortira bien d’ici. Même si la chouette colporteuse nous a donné une heure. Fallait qu’elle passe par ici elle. J’en ferai bien de la chouette au four. »
Les miracles ça n’existe pas. Les miracles c’est pour les cons qui savent plus quoi faire. Les miracles c’est pour les incapables et les débiles. Les miracles c’est le dernier recours des idiots qui ont juste la flemme de se battre jusqu’au bout. Les miracles ça sert à rien et puis surtout, il faudrait être con pour y croire. Alors Anselm ne croit pas aux miracles, comme il ne croit plus au Père Noël. Il a décidé tu vois de compter que sur lui et la force de ses bras, de ses poings aussi quand c’est suffisant, mais sa grande gueule et ses regards à te faire décrocher les étoiles. Lui il est du genre à penser que balancer de l’acide citrique sur ce qu’il aime pas a plus de chance de marcher que d’attendre une punition divine ou céleste. Ou alors il pourrait jurer en être le plus fervent parangon et réclamer la justice avec ses phalanges sur ta jolie tronche.
Alors il s’attend à rien de l’extérieur. Il s’attend pas à ce que ces connards reviennent les aider, peut-être les narguer, qui sait ? Mais il a vite fait le tour de la question et si quelqu’un peut l’aider ici, c’est Devon et sa caboche. Sa baguette peut-être et la sienne. Sa cervelle il y compte pas trop parce que c’est le roi, Ans’, c’est le roi de la mauvaise idée. Il a toujours un truc débile à balancer et suggérer et il en est conscient. Alors il croise les bras et il attend. Il attend que Devon se lance et il y croit, sur le coup. Il y croit vraiment, il oublie même que sa baguette est peut-être aussi capricieuse que la sienne. Il en a un peu marre de rester coincer là-dedans, faut dire. Son index tape contre son bras, il serait presque tente de chantonner des trucs qui n’ont pas vraiment de sens. Des paroles en l’air qui veulent rien dire juste pour oublier le silence et l’agacement qui s’invite sur la commissure de ses lèvres. Ou alors l’ennui. Il sait pas trop, il se tend, il attend sans vraiment s’attendre à quoi que ce soit. Pas de déception comme ça.
Quand, finalement son comparse dépose sa baguette contre la serrure, il s’approche, parce qu’il sent un soupçon de magie quand même. Il voit des étincelles et même quand il voit le sort partir n’importe comment il trouve ça cool. Et il a un peu d’espoir aussi. Il essaie de voir, mais il voit rien, rien de rien et heureusement qu’on lui baisse la tête parce que peut-être que l’étincelle aurait finit par se ficher en plein milieu de son front, qu’il se dit c’est trop cool putain de merde qu’il pense. Et il a un sourire plaqué sur la bouche, même si Devon finit par arrêter son sortilège, qu’il s’énerve un peu, lui il trouve ça toujours marrant. Assez marrant pour rire un peu de sa tronche, mais aussi pas mal impressionné. Lui avait réussi à sortir un sortilège et putain, quel sortilège.
Il peut pas vraiment répondre quand on lui parle de baguette, parce qu’il a mal aux côtes et à la mâchoire à force de mourir de rire. Quand il reconsidère la situation y’a pas vraiment de quoi rire, parce qu’ils risquent de rester ici un bon bout de temps. Il se force à inspirer et c’est sûr que s’il les revoit dans le couloir ces enfoirés de septième il risque de les tabasser. Ou alors de tenter. Même s’il finit étalé sur le sol, le corps cabossés et la tronche défoncé, il en rira. Il en rira aussi cette fois-là. Et tant mieux s’il est pas le seul à vouloir se venger. Il tourne la tête, la bouche toujours tressaillante de rires : « Bonne idée. On pourra s’allier pour les éclater. » Même si leur duo avait pas l’air très efficace pour l’instant. Après il garde le silence.
Il garde le silence parce qu’il cogite lui aussi et qu’il sait qu’il est pas vraiment le seul. Il observe aussi le visage du serdaigle, il essaie d’y trouver une quelconque trace d’abandon parce qu’il serait prêt à lui donner un coup de pied aux fesses pour le faire se lever. Pour le convaincre d’y mettre un peu plus du sien. Il fronce les sourcils, réfléchit à un laïus, mais il se dit que ça c’est pas lui. Les encouragements et les petites tapes dans le dos. Non, lui il est de ces types capable de te filer un coup de tête pour te faire réagir. Imprimer ses rétines dans les tiennes. Te pousser, agressif et menaçant pour te la faire retrouver, ta rage de vaincre. Sauf qu’ici il doutait d’avoir assez d’espace, il doutait aussi que ce soit nécessaire. Il espérait que le soit pas. Mais que ce le soit aussi, parce qu’il se dit qu’il lui a jamais vraiment cherché des noises à Devon. Qu’ils se sont jamais vraiment foutu sur la tronche, insultés. Peut-être parce qu’il se rappelle un peu des coups de téléphone avant d’armer ses coups à lui. Il se souvient du numéro aussi, celui de chez ses parents qui décrochaient jamais vraiment.
Il se gratte l’arrière de la tête et il attend. Il croise les bras de nouveau et va appuyer son dos contre la porte. Il est prêt à lui donner un coup de pied dans le tibia si à trois il se lève pas. Il compte, dans sa tête. Un, Deux Tr-. Pourtant Devon se lève. Il a sur la tronche un regard qu’il aime alors il reste stoïque, il reste droit, il attend sur sa bouche des idées et des promesses d’action. Parce que c’est ça qu’il aime. Des gestes et des éclats, un peu de fureur aussi, quelque chose comme ça. Quand il finit par l’insulter la porte avec un peu de retard, il esquisse un sourire, mais la révélation il l’a quand il entend qu’ils vont la démonter.
Et ça c’est le mot qu’il attendait. Anselm se met à réfléchir, il fixe les gonds, il fixe la serrure, de dos, l’index s’agrippant sur les vis. Il tente avec l’ongle, se dit qu’un tournevis ça serait pas mal. Pas mal. Et même s’ils y arrivent pas, sans la serrure ils pourront défoncer la porte. Avec leur pieds, les coudes, leur baguette aussi si elles daignent à ce moment-là les écouter. Il quitte le cadre de la porte. Se retourne. Non il veut pas retenter le waddiwasi, il cherche autour, sur les étagères, s’arrête un peu pour fixer Devon quand il commence à lui dire qu’il devait pas s’inquiéter. Il se demande qu’elle tronche il doit bien tirer pour qu’il se sente le besoin de le rassurer comme ça. Il passe une main son visage, depuis l’arrête de son nez avant de s’approcher, son front contre le sien, les yeux un peu menaçant, mais c’est juste pour rire. Sa main saisit l’intérieur de son coude pour l’empêche de se casser juste pendant les dix prochaines secondes. Il y met un peu de sa contrariété, mais après-tout, il l’a un peu cherché. « Je m’inquiète jamais et je compte bien sortir, pigé ? » Il lui relâche le coude et il se met à rire tout seul : « Je viens de penser à un truc. Tu sais que tu m’as jamais filé ton numéro ? Et pourtant j’ai assez beuglé dans les couloirs pour l’avoir tu crois pas. » Il marque une pause, recule un peu la tête penché. « On dit que si on sort d’ici avant que Lux se pointe tu me le files, ok. » Il attend même pas de discussion, de toute façon il va pas le lâcher avec ça. Anselm se retourne et fixe de nouveau ses yeux sur la porte. Les doigts collés sur la serrure : « Et je pensais aussi – parce que faut pas croire il m’arrive de faire autre chose que mater tu vois, On pourrait essayer de démonter la porte. Si on enlève les vis. Enfin faudrait qu’on trouve… Mais si on arrive à démonter les gonds où les péter on pourra pousser la porte tu crois pas ? » Il lève la tête, les sourcils froncés. « Si on avait un tournevis ce sera facile, mais peut-être qu’on peut tenter d’utiliser nos baguettes ? Enfin la tienne, parce que la mienne elle fait rien du tout. » Sauf se foutre de moi. « Et même si ça a fail un peu c’était quand même un sortilège assez cool. » Qu’il souffle, toujours impressionné. « La magie elle déconne vraiment pas, hein ? » Parce qu’il a l’impression qu’il pourra jamais s’y habituer. Qu’il finira toujours bouche bée, surtout si la magie elle vient de sa baguette. « Sauf qu’elle est grave capricieuse. » Finit-il par lâcher en haussant les épaules. La pointe de sa godasse finit contre le bas de la porte, parce que sur le coup il s’est dit qu’elle méritait bien un coup de pied cette connasse de porte. « Bon, il en pense quoi le serdaigle ?? »
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