Antonin - 'Cause I need freedom now, and I need to know how to live my life as it's meant to be.

PREVOST ANTONIN

FEAT Yuri Plisetsky   de Yuri on Ice

JE SUIS Prevost Antonin Camille Paweł , J'AI 18 ans mais je fais moins il paraît JE SUIS Français donc en année d'échange scolaire à Poudlard ET MES PARENTS SONT un moldu et une sorcière d'origine moldue JE SUIS EN 4ème année d'étude ET J'ÉTUDIE S.S.A.F OPTION vol sur balai appliqué et vol sur dragon. JE FAIS PARTIE DES Neutres ET MA MAISON EST attendre la répartition. J'AIMERAIS RAJOUTER QUE je déteste qu'on m'appelle Tony.

❝Take me high and I'll sing how you make everything okay ❞

Caractère.

Si l'on demandait à un de ses condisciples de Beauxbâtons de décrire Antonin, il le comparerait sans doute à un oursin. Un oursin un peu sournois cependant. Au premier abord le jeune Français paraît calme. Studieux, penché sur ses livres ; plongé dans ce qu'il fait. C'est l'une de ses qualités que celle de pouvoir faire abstraction du monde réel lorsqu'il est réellement concentré, il l'a bien constaté ; surtout lors d'un examen.

Le blond est un peu distant, sans aucun doute. Il paraît perpétuellement en train de réfléchir, de penser, de créer des raisonnements parfois dans sa tête. Quitte à justement, trop réfléchir, au point de se donner des nuits blanches. Ses jugements sont sans appels ; ses critiques , y compris à son propre égard, sont tranchantes comme un rasoir. Toujours il vise la perfection ; et ce qui est moins que parfait ne vaut rien pour lui. Exigeant ? Oui. Vouloir moins que la perfection mène selon lui à la paresse, et c'est quelque chose qu'il refuse. Combien de fois s'est-il ruiné le moral, à faire de ressasser ses échecs ? Trop pour qu'il s'en rappelle.  L'important étant de ne pas se laisser complètement démoraliser. De toujours se relever. Et c 'est  ce qu'il fait, parce que l'obstination est une seconde nature chez lui. Une fois son but fixé, il fait tout pour l'atteindre ; et le faire changer d'avis est souvent très difficile. Il faut noter également qu'il n'est pas rare qu'il s'obstine alors même qu'il a tort. Comprenez bien que le proverbe « Il n'y a que les imbéciles ne changent pas d'avis » ne signifie rien pour lui. Se rendre compte de son erreur seul parce qu'il se rend compte qu'il s'est trompé dans son raisonnement oui ; céder dans une discussion non. Parce qu'il a de l'orgueil le petit. Beaucoup trop pour son propre bien. (les mauvaises langues diront qu'il compense sa petite taille par un orgueil démesuré. ) Pas d'égo cependant, enfin pas plus que la normale ; il aspire, simplement, à ce qu'on le laisse tranquille, et attirer l'attention ne l'intéresse pas.

Et c'est là que la situation se gâte, car Antonin est doté d'un caractère de cochon. Extrêmement susceptible, il s'énerve pour peu de choses. Un regard qui ne lui plaît pas ; un mot malheureux ;, et c'est parti, on peut s'attendre à le voir râler. Et il trouvera toujours une excellente raison à cela. Et c'est un râleur professionnel. Toujours à l’affût. Autant dire qu'en travaillant en équipe, il peut être légèrement...pénible ? Oui, c'est une bonne façon de voir les choses. Pourtant les résultats sont  toujours là, et il ne comprend pas que d'autres ne veuillent pas faire d'effort pour coopérer. Y a-t-il besoin d'ajouter qu'il est légèrement de mauvaise foi...

On ajouterait de plus une légère hypersensibilité qui n'arrange guère les choses. Il ressent les choses avec trop de force, à son plus grand dam. Ses colères sont fréquentes et violentes ; lorsqu'il est triste, il n'est pas rare de le retrouver prostré ; ses éclats de rire sont rares mais sonores.C'est sans doute cela qui est notable chez lui : on ne le remarque qu'à partir du moment où il ouvre la bouche. Et là, ça se gâte. Insultes fleuries, commentaires désagréables, honnêteté dérangeante, vocabulaire parfois peu châtié; il n'a aucun sens de la diplomatie. Le sarcasme et l'ironie font partie de son modus operandi habituel. Parfois même avec ses professeurs.  A noter que lui-même déteste  qu'on lui fasse des réflexions;et que si d'aventure cela lui arrive, il le prendra très mal. Comme un enfant. Il y a toujours chez lui cette colère sous-jacente qui ne demande qu'à exploser, comme une bombe à retardement. On ne peut nier également une grande réactivité, une impulsivité qui souvent lui joue des tours et le conduit à se retrouver dans des situations impossibles.

On ne peut nier également que c'est un passionné. Quoiqu'il fasse, il s'y met à fond. Sport, études, plaisanteries plus ou moins drôles. Ce côté extrémiste peut en agacer plus d'un ; mais il s'en moque, avouant lui-même qu'il n'est pas là pour se faire des amis.Son amitié est difficile à gagner ; un peu blessé, un peu méfiant, il a du mal à se détendre, encore plus à se livrer. Mais une fois la glace brisée Antonin se montre d'une loyauté indéfectible. S'il voit une personne qui lui est proche en difficulté ; il foncera à sa rescousse, et la soutiendra au maximum. Refusant d'admettre ouvertement qu'il s'inquiète tout en le sous-entendant par son attitude. Il n'aime pas parler de ses sentiments après tout. Timidité ? Pudeur ? Gêne ? Les trois. Surtout qu'il a une certaine propension à rougir facilement qui le dérange profondément. Il reste d'une grande honnêteté, cependant, détestant mentir. Ajoutons aussi une curiosité immense. Un goût de la découverte. De la recherche. Dès qu'un sujet l'intéresse, il veut tout savoir dessus, pour devenir incollable ; la sommité locale. Mais il n'est pas égoïste – ou pas trop- : il aime partager ses connaissances, faire profiter le monde de ce qu'il sait.Son grand centre d'intérêt étant les créatures fantastiques. Il les aime, il les bichonne, et il avouerait peut-être se trouver plus à l'aise en leur compagnie qu'en celle d'êtres humains ; il a du mal à comprendre ses semblables, leurs réactions, et ce n'est pas faute d'essayer pourtant.  Mais il s'intéresse à tout néanmoins, ce qui en fait un bon public et rattrape parfois son caractère emporté ; considérant qu'avoir beaucoup de connaissances sur beaucoup de sujets ne pouvant être qu'un avantage. Il n'est pas rare de le voir s'endormir sur un livre..et il ne compte plus ses nuits blanches. Il commence à lire un livre, puis s'arrête en plein milieu pour vérifier une information, puis une autre, et ainsi de suite ; jusqu'à finir caché derrière une pile de livres plus haute que lui. Rat de bibliothèque jusqu'au bout, mais pas timoré néanmoins. Il aime l'action, être sur le terrain.t Parce que les livres c'est bien; mais la réalité du terrain, la pratique, c'est mieux.

Histoire.

Chapitre 1 : Eden

Au commencement étaient les montagnes. Hautes, immortelles, enneigées.
Il y avait l'herbe, aussi. Verte, confortable. Il était agréable d'y jouer, de s'y perdre, de s'y reposer.
Sans oublier le ciel, si bleu et si vaste, qui le faisait tellement rêver.

Antonin Camille  Paweł  Prevost naquit un beau jour d'été 1998. Un 5 août à 5h du matin .Petit lion donc, signe du feu,l'enfant avait une fâcheuse tendance à disparaître. Sitôt qu'il sut ramper, il n'était pas rare de le retrouver dans un endroit de la maison où il n'était pas censé être. Un enfant remuant, dirons-nous. (A posteriori,sa mère se demande s'il n'avait pas réussi à déverrouiller la partie coulissante de son berceau et les portes à l'aide de la magie. Il ne faut négliger aucune possibilité ; en tout cas, cela expliquerait beaucoup de choses.) L'immense jardin de la maison des Alpes était son univers,son royaume. Tout jeune déjà, il n'aimait rien de mieux que se pelotonner sur l'herbe, à l'ombre des arbres, et à dormir des heures durant, sous le regard attendri de ses parents, Alban et Joanna. Inutile de dire que ses saisons préférées étaient le printemps et l'été. L'hiver, il tournait dans la maison comme un ours en cage. Oh, il pouvait jouer dans la neiges avec ses frères, ce qui ne manquait pas d'intérêt en lui-même, mais...non, ce n'était pas pareil.

A l'école, il avait un peu de mal à  canaliser son énergie ; préférant passionnément la récréation et le sport aux longues heures passées sur sa chaise. Mais il s'appliquait. Il avait remarqué que ses  parents étaient heureux lorsqu'il ramenait des bonnes notes à l'école, alors il faisait de son mieux. De plus, il avait des facilités en classe, ce qui aidait beaucoup..sans les exploiter réellement. Jusqu'au jour où un rival arriva à l'école; il se sentit menacé à l'école et dans le cœur de ses parents ;  et ainsi naquit l'instinct de compétition chez lui. Cette motivation à vouloir toujours être le premier. Cette ambition à vouloir tout savoir – juste pour pouvoir lui rabattre le caquet, à cet importun..Ou comment transférer cette énergie superflue en rage de vaincre. En obstination. En refus de la défaite.

Il y avait ses frères aussi. Il y avait Robin, et Pierre. Robin qui était à Beauxbâtons et,qui,  pendant l'été, lui faisait faire des tours en balai volant dans une vallée voisine et peu fréquentée. Ses parents laissaient faire ; Robin était un bon joueur de Quidditch à Beauxbâtons, et ils savaient que les deux garçons ne risqueraient rien. Et Pierre, qui lui n'avait montré aucune capacité magique ; ce n'était même pas un Cracmol, juste un simple moldu. Mais lui était intelligent ; un peu trop. Surdoué, disaient les adultes. Et le petit Antonin se demandait parfois où était sa place dans tout cela, entre, pour schématiser, entre le sportif et l'intello. Et si lui ne montrait aucun talent magique ? C'était quelque chose qui l'angoissait, parfois. Il voulait entrer à Beauxbâtons, s'en faisant une image de rêve grâce aux récits fabuleux de Robin. Il le voyait presque, ce grand château, il l'avait à portée de ses doigts. Il s'en ouvrit à sa mère ; il avait encore le temps, l'assura-t-elle. Elle-même n'avait rien démontré en matière de magie avant ses neuf ans, donc lui qui n'en avait que sept n'avait rien à craindre ; il voulait bien la croire. Et puis, lui connaissait l'existence de la magie puisqu'elle l'utilisait au quotidien ; Joanna en revanche venait d'une famille moldue franco-polonaise, et avait été même un peu effrayée par ses pouvoirs. Et lui d'acquiescer, avant de se blottir dans les bras de sa mère.


Chapitre 2 : Ville tentaculaire :

Colère. Oppression. Frustration permanente. Voilà ce qu'était devenu Antonin à l'âge de huit ans.Ses parents avaient fini par se séparer ; il avait été expulsé de son grand jardin des Alpes pour atterrir dans la banlieue de Paris, une maison grise et froide – avec un jardin minuscule ! -au milieu de maisons toutes aussi grises et froides. Pouvait-il voler sur un balai, ici ? demanda-t-il. Non. Pouvait-il avoir un hibou pour envoyer des lettres à sa mère ? Non plus, répliqua son père. Il va falloir t'adapter ; si tu veux correspondre avec ta mère, tu lui envoies des lettres normales. Car tel était le problème. Il avait fini par ne plus supporter toute cette magie ambiante, chez sa femme, chez son fils aîné. Alors il avait décidé de partir, loin de toutes ces bizarreries. En espérant que son benjamin ne se montre pas aussi..anormal.

Enfant qui pourtant sentait que quelque chose se passait chez lui. Paradoxalement, ce fut de devoir réprimer ses petits tours de magie qu'il faisait depuis qu'il avait des souvenirs qui éveilla ses pouvoirs. Des poubelles se renversaient sans raison sur son passage. Des vêtements qu'il haïssait ne lui allaient jamais. Plus qu'auparavant, les animaux venaient vers lui naturellement; avant des chèvres, maintenant des chiens, des chats, des rats et même des pigeons – ils étaient près de Paris après tout. Et son humeur s'en ressentissait. Il était devenu grognon, introverti, et pourtant toujours en colère.

Jusqu'au jour où il fut accusé de vol après une dispute avec l'un de ses camarades de classe, où son père le prit à parti chez eux. Antonin eut beau se défendre que non ce n'était pas lui, il ne l'avait même pas touché ce fichu stylo, son père ne le croyait pas.

Alors il craqua. Les poings serrés, il commença à déverser sa bile contre son père :il n'était jamais à la maison, il l'avait emmené loin de chez lui dans cette ville où il détestait tout, ses camarades de classe, son institutrice qui ne lui donnait plus envie d'apprendre ni de faire des efforts, cette fichue baraque moche ; tant de choses. Et au moment il finit sa tirade, ils entendirent un grand bruit dans le jardin, un grand crac. Un arbre était tombé, alors qu'il n'y avait pas un souffle de vent.

Et une lueur de peur passa dans les yeux de son père.

La magie lui avait pris un nouveau fils.
Alban renvoya Antonin chez sa mère, comme un malpropre.
Comme s'il était devenu un monstre.

Chapitre 3 : Paradis perdu

Son retour ne fut pas aussi joyeux qu'il aurait pu l'espérer. Aurait-il du être content ? Il avait quitté un empire et retrouvait un petit jardin. Ce n'était plus le retour au pays, c'était une catabase, une descente aux enfers. Il avait changé le petit. Enfant auparavant doux, il était devenu plein de colère. Il répondait, plein d'insolence. Il jurait, inventait des expressions fleuries.Il volait, parfois, se battait souvent. Il partait pendant des heures pour s'isoler. Parfois accompagné par le Fléreur de sa mère, parfois non. Il boudait, il réfléchissait trop. Il ne voulait plus sociabiliser ; et à l'école, il s'ostracisait lui-même.

Tout n'avait plus que le goût de la cendre. Ce n'était plus un enfant, il ne voulait plus de marques d'affection, plus rien ; il voulait qu'on le laisse tranquille, un point c'est tout. Brisé. Il était devenu un sale gosse. Ce qui lui apparaissait auparavant comme formidable n'avait plus beaucoup d'intérêt. La magie ? Elle avait conduit son père à le rejeter .Restait un certain appétit pour la lecture ; lire, pour oublier, pour oublier que le monde extérieur était hostile.Il continuait à piquer le balai de son frère l'été pour aller faire un tour ; mais seul. Et un goût pour se mettre dans des situations dangereuses aussi. C'était comme s'il avait besoin de ce frisson.

La psyché d'Antonin lui échappait parfois.

Chapitre 4 : Beauxbâtons.

Antonin n'était pas très enthousiaste à l'idée d'entrer à Beauxbâtons. Mais puisqu'il lui fallait apprendre à contrôler sa magie, et bien il irait. Mieux valait ça que de rester à se morfondre tous les soirs. Des Alpes il passait aux Pyrénées ; ce n'était pas mal.C'était différent. Voir tant d'autres personnes comme lui, ça lui faisait du bien. Il y avait des nés-moldus, des sangs-mêlés, des sangs-purs mais au fond peu importait pour lui ; tous unis pour apprendre la magie, ils étaient sorciers avant tout. Pour la première fois depuis longtemps, il s'amusait. Plus qu'auparavant, il devint un fervent fan de Quidditch ; il se montra doué en matière de sortilèges, de sorts et de contre-sorts. Peut-être était-ce de savoir qu'il ne serait pas rejeté pour sa magie qui ralluma son intérêt ; peut-être était-ce de découvrir qu'il était bon sorcier. Peut-être de changer d'air, de quitter le foyer familial ; peut-être d'être enfin libre. Peut-être un mélange de tout cela au fond.  Plus notable encore – pour lui du moins - il se découvrit une passion pour les créatures fantastiques : il aimait les observer, les étudier, en apprendre plus à leur propos. Toutes lui paraissaient fascinantes à leur façon. Chacun avait son détail. En un sens, c'était logique ; auparavant il avait aimé les animaux moldus et ceux-ci venaient à lui; et maintenant qu'il avait mis le pied dans le monde de la magie, les créatures magiques l'intéressaient tout autant.

Peut-être plus que les humains, par moments .Il avait un peu de mal avec ses condisciples ; se trouver en présence de trop de personnes l'agaçaient. Il y avait des personnes avec qui il s'entendait bien sans pour autant être trop proches, mais ma foi, cela lui convenait.Solitaire mais pas seul. La solitude était trop pernicieuse.

Et lorsqu'il eut l'opportunité de partir à Poudlard pour une année, Antonin n'hésita pas .
Pourquoi aurait-il refusé au fond ?
Une nouvelle aventure s'offrait à lui.

Zenosyne.

J'ai 24 ans, et c'est le premier forum Harry Potter où je m'inscris, je suis émue.
Sinon c'est Luna et un Pigeon qui m'ont fortement incitées à venir ici, ces vils tentatrices.
Et je suis trop faible pour mon propre bien.