Entrainement — du 22/01/2017 au 29/01/2017

Iris avait les yeux rivés vers la silhouette nue d'une élève de Gryffondor dont le nom lui échappait -il ne retenait presque le nom de personnes. Du moins supposait-il qu'elle  faisait partie de Gryffondor puisqu'elle n'avait plus ni cravate ni cardigan pour le prouver. Par la faute d'Iris.
ll range sa baguette dans la poche de son pantalon et s'empresse de retirer sa robe afin de la tendre à la victime, ses grands yeux noirs fixés sur son visage pour ne pas paraitre impoli, et son visage aussi inexpressif que d'habitude. Pardon.

« Solberg est à moi » Plaît-il ? Que venait-il de se passer ? Alors que les groupes étaient en train de se former, tu t'étais retrouvé avec une élève de Serpentard au bras. Littéralement, vu qu'elle t'avait entraîné derrière elle. Pas de négociation possible. On ne dit pas non à une Bellerose.

Et puis, il avait fallu lancer le sort. Sauf qu'au même moment, elle se massa la jambe avec une grimace de douleur. Alors forcément, tu stoppas le sortilège avant même d'y penser.

Par Merlin, non ! Que pouvais-tu faire pour l'aider ?! L'emmener à l'infirmerie ? Lui lancer un sortilège de soin ?!? Mais, mais tu n'y connaissais rien ! Oh la la, et McFayden Florence qui était occupée à l'autre bout de la pièce. La panique était déjà présente dans ton regard.

« T-Tout va bien ? Qu'est-ce qui t'arrive ? » C'est là qu'elle te fit un compliment, tout en soulevant légèrement sa jupe pour que tu voies mieux sa blessure. Et comme un imbécile, tu ne pus pas t'empêcher de rougir comme une tomate. Pas que ses jambes parfaites te fassent le moindre effet, mais surtout parce que tu étais incapable de réagir autrement face à un compliment.

COMMENT CA, TU ÉTAIS INTELLIGENT EN PLUS D’ÊTRE MIGNON ? Était-elle au courant de tes prouesses pitoyables en matière de magie ? C'était trop de pression sur tes épaules. Tu ne savais même pas comment soigner un nez cassé. Alors une jambe, vraiment ?

Tu étais détendue aujourd'hui.
Tu étais.
Jusqu'à ce que tu vois Avalon au bras de César... tu te dis souvent que les gens ont de la chance que tu sois une gentille fille quand même. Allez savoir ce que tu pourrais bien faire des fois sur une coup de tête.
Un peu ailleurs tu dis oui à une voix qui te demande de faire équipe, sans savoir à qui tu as affaire avant de pivoter.
Siobhan.
Tu souris faiblement tout en te disant que faire voltiger un lion ne te fera pas de mal.
Brandissant ta baguette pour signifier que tu commences. Tu ne dis rien. Le sors glisse de tes pensées à ta baguette et c'est un perfect.
La Gryffondor décolle comme voulu, mieux que tout ce qu'on pu faire les autres et tu dois te retenir de te vanter.
Après quelques secondes te planage, tu uses du contre sort et déposes ta camarade délicatement au sol.
C'est à son tour.
Tu ne sais pas vraiment ce qu'il c'est passé, ce qu'elle a merdé... mais une chose est sûre : tu es nue.
Entièrement à poil devant toute l'assemblée.
Tu n'as pas le temps d'ouvrir la bouche que la rouge et or te saute dessus, te plaquant sur le sol froid.
Tu te demande si tu vas la tuer.
Elle se met à rire.
Tu vas la tuer, c'est un fait maintenant.
Siobhan s'excuse du mieux qu'elle le peu, visiblement, tu préfères ne pas relevé son allusion perverse... manquerait plus que tu crises et te mette à devenir rouge.
Tu récupère sa robe de sorcière et l'enfile, la tenant du mieux que tu peux pour cacher ton corps. Ta camarade s'occupe de récupérer tes affaires et sans un mot tu te dirige vers la sortie, tête haute, fusillant d'un regard noir tout ceux posant leurs yeux sur toi.

Siobhan arrivait tranquillement dans la salle d’entraînement et, voyant que cette séance se ferait par deux, cherchait Antonin du regard. Manque de bol pour elle, le blondinet n’était pas présent. Elle aurait pu l’attendre, effectivement, sauf que ce n’était pas vraiment dans son tempérament d’attendre, surtout aujourd’hui où elle n’avait pas spécialement envie de participer à quoi que ce soit avec qui que ce soit.

Finalement, elle aperçut Zephyrus qui semblait n’avoir personne et, sans vraiment chercher plus loin, s’approcha d’elle pour lui proposer de faire l’exercice ensemble.

Plus vite commencé, plus vite terminé, après tout.

A vrai dire, Siobhan n’avait même pas cherché à savoir quel sort elle allait devoir lancer ou, pour l’instant, recevoir. Elle laissa Zeph’ commencer justement pour ça. Dans le pire des cas, elle finirait à l’infirmerie et serait dispensée du reste des cours après tout.

Alors même qu’elle souriait en penser à cette option, elle se retrouva vite fait la tête en bas, suspendu par la cheville à la pointe de la baguette de la serdy.
Bien, au moins elle était fixée sur la nature du sort maintenant.

Elle riait un peu en planant ainsi, étant de toute façon habitué à des voltiges bien plus impressionnantes avec un balai, voir, un dragon.

Une fois de nouveau sur le sol, elle regardait Zephyrus et se prépara à lancer le sort à son tour, sans pour autant être vraiment concentré sur sa tâche. C’était Siobhan après tout, en dehors du sport, les études ne l’intéressaient pas spécialement.

Bref, sans trop savoir ni pourquoi ni comment, le sort de Sio’ fit voler non pas Zephyrus, mais uniquement les vêtements de cette dernière.

Une seconde de battement, à peine plus et Siobhan se jeta sur Zeph’ pour la plaquer au sol et la couvrir d’elle-même et de sa robe de sorcière.

Elle se mit alors à rire, ne pouvant pas s’en empêcher.

« Vraiment désolée. Même si, oué, la situation n’est pas totalement déplaisante de mon point de vue, faut l’avouer. »

Elle riait alors de plus belle, n’arrivant pas à se calmer avant une longue minute.

Une fois le fou rire passé, Siobhan s’occupa de protéger l’intégrité de Zeph’ le mieux possible.

« Tiens le haut de ma robe, je vais sortir de là, au moins tu resteras couverte le temps que j’aille chercher tes vêtements. »

Siobhan se glissa alors hors de sa tenue de sorcier et se chargeait d’aller ramasser les vêtements de Zeph’, fusillant du regard les personnes qui auraient tenté d’approcher de la rouquine pour profiter de la situation de quelques manières que ce soit.