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 Honey I'm Good #Tamara

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Militant Contre les Dragons à Poudlard
Duke E. Osborne


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Duke E. Osborne





Honey I'm Good #Tamara
26.01.17 23:50



Honey, I'm Good.
Duke & Tamara
Il avait manqué de sursauter devant son propre reflet, devant cette image si nette de lui-même, s’était redressé comme épris d’une soudaine fierté devant cette vieille élégance qu’il se trouvait d’un coup, qui l’obligeait imperceptiblement à relever son port de tête, et ces couleurs chaudes qu’il serait certainement le seul à porter ce soir, ce style de drôle de dandy. Cela lui convenait. Il aimait l’atypique, puisque l’atypique même le sortait de cet ordinaire qui l’étouffait. Il se trouva sans doute trop propre encore, trop sage, se décoiffa d’une main, secoua cet air formel et soigné pour un effet plus léger. C’était tout ce sens du détail qui ne lui ressemblait pas mais qui le rendait ce soir minutieux, révélait simplement un désir bien simple et bien normal, être beau pour l’évènement, et chic. Un chic type dans un chic costume, voilà l’allure qu’il se voulait. Au-delà encore, il souhaitait plaire. C’était presque réussi. Naturellement il lui manquait la prestance, mais il paraissait quand même qu’il avait de la classe, qu’il avait sa petite gueule d’amour pour lui, la finesse de ses traits. Le veston oranger structurait sa carrure, fin mais large des épaules. Il tenta un sourire allumeur, juste pour voir le rendu, pour essayer, pour se changer. Pas mal.

Une montre un peu hors de prix à son poignet, il apporta la dernière touche à son costume, fit voler le tissu de sa cravate moutarde d’un coup expert de magie ; qu’il était bon de ne pas savoir faire son nœud de cravate mais d’être sorcier. T’es beau Duke, t’es beau. En se regardant une dernière fois, il eut alors cette réflexion tout à fait anodine, et c’était presque fou de se dire qu’il arrivait à aligner autant de pensées, autant de mots qui se bousculaient lentement dans son esprit, chaque phrase après chaque phrase, toujours des majuscules, toujours des points, ça paraissait presque continu mais ce n’était pas le cas, il s’agissait d’un leurre, d’un brouillon, les pensées tombaient l’une après l’autre, décousues les unes des autres sans autre forme de lien, tout ça pour dire que une pensée trouvait qu’il avait une belle tête de poufsouffle. Une autre incapable de savoir exactement s’il s’agissait d’une bonne chose ou non.

Bien sûr il n’avait pas eu à se demander qui serait sa cavalière ce soir. Là encore, son prénom s’était révélé à lui avec une évidence. Cela l’avait enorgueilli. D’ailleurs, une fine lueur chafouine avait éclairé son regard, l’avait même rendu prétentieux, canaille aussi. Tamara Abbott lui inspirait bien des choses. L’imaginer seulement pendue à son bras le grisait d’avance. Petit bout de chou, chou de bruxelles, chouchou, chouchou fleur. Et c’est en sifflotant qu’il était parti à la recherche de sa damoiselle, sa démarche souple, mains en poche, pressé.

Mais il avait fait le coquin. Et on aurait presque pu se dire, quelle saleté ce Duke ! Il n’avait pas invité Tamara Abbott, n’avait pas même abordé le sujet du bal une seule fois ! Le filou, on aurait presque pu croire qu’il comptait réellement s’y rendre seul. Bien sûr, en le connaissant un peu, on aurait deviné que ça ne lui avait pas même traversé l’esprit, que ça lui semblait si évident, si logique… logique ! Il serait passé pour un piètre petit ami, un fieffé, un coquin, un sale bellâtre ! Ce Duke. Il n’avait rien dit. Rien dit rien demandé rien voulu de ce qu’il possédait déjà. Chaude arrogance que le chaud désir de possession. Il ne l’aurait jamais dis mais c’était tout comme, sans avoir besoin d’associer la jeune fille à un objet, et ce que c’était grotesque, ce qu’il fallait être sot pour vouloir sortir avec un objet, pour autant, ça ne voulait pas dire qu’elle ne lui appartenait pas, mais voilà, pas besoin d’une laisse, d’une étiquette, c’était un songe et pour elle une liberté ; il pouvait bien rêver qu’elle n’était qu’à lui et elle était bien suffisamment libre pour lui appartenir. Voilà. Voilà, il dit, Duke, la boucle est bouclée.

Et elle était belle ce soir-là Tamara, belle comme tous les autres jours bien sûr mais avec ce truc en plus. Parce que le bal réclamait des robes, des coiffures, de belles chaussures, cet effort qui payait toujours. Sur Duke même, ça payait bien. Elle l’avait coupé un bref instant dans son élan et un peu à l’écart, il l’avait bien regardé de son œil observateur. On ne le savait pas assez, mais Duke aimait les filles, il appréciait, son regard perdu sur leurs douces formes, sur le galbe des courbes. Il n’était pas très discret mais de toute façon ça n’avait aucune importance puisque jamais personne ne le remarquait. Mais si on l’avait mieux noté, on aurait vu ces regards caressants, ce regard toujours un peu fixe, ce chatouillement contemplatif de son visage qui se perdait sur le textile, les gambettes surtout ; elles étaient folles ces filles d’avoir des jambes pareilles, ça avait une grâce qui n’existait pas chez l’homme, ça avait une peau lisse, des fins mollets jusqu’aux cuisses qui s’étendaient sous les cajoles des doigts tout en volupté. Il aimait particulièrement les petites jambes, cet effet un peu tassé, parce que c’était adorable vous comprenez, ça semblait ni trop fin ni trop long, c’était juste comme la concentration d’une masse dans un petit espace, il n’aurait pas su l’expliquer mais il aurait seulement eu envie d’y glisser ses mains. C’était une sacrée sensation, ces petites jambes, pouponnes… Il regardait comme ça Duke, mais son envie demeurait habilement dissimulée puisqu’il n’était pas réellement démonstratif, et cependant il déshabillait toujours du regard sans même en donner l’impression. Tamara aussi. Il l’avait vu de loin mais s’était arrêté dans l’instant. Il aimait sa chevelure blonde bien sûr, parce qu’il aimait les blondes en général, ce blé ensoleillé vous comprenez, ça lui rappelait l’été, les vacances, ça lui donnait de la candeur aussi, et souvent les blondes avaient une peau rosée, satiné, mais pas seulement, c’était son tout petit visage qu’il pouvait encercler de ses doigts, il n’avait seulement pas encore testé mais il savait déjà que ce serait parfait. Un homme ça mentirait aussi si ça ne disait pas aimé la poitrine, ces deux aguicheuses petites bosses sous les tissus et bien que ça restait désirable, Duke, ce n’était pas ça qui attirait son attention et pour sûr, ce qu’il préférait avant tout chez Tamara, ce qui anéantissait toutes ses pensées avec la brutalité du désir, c’était ces adorables petites jambes aussi, de celles qu’il croquerait bien, de cette petite taille encore, de ce gabarie qui lui semblait si minuscule, si mignon. Et là, si douce Tamara, si sucrée, si gourmande, si délicieuse, si délicate, si tendre. Tamara qui ne devait pas savoir qu’il avait envie de la dorloter de ses grandes mains qu’il voulait déjà balader sur ses cuisses, sous cette robe qui en dévoilait juste suffisamment pour l’exciter alors qu’il voulait encore la picorer de baisers, mordiller sa peau comme un vampire assoiffé de sucre jusqu’à en devenir diabétique.

Il ravala sa salive, glissa un doigt à l’intérieur de son col qu’il tenta d’éloigner de sa gorge. Ca ne le rendait pas nerveux, pourtant, pourtant soudain c’était comme un pic de chaleur qui le galvanisait. Alors il se remit en marche, ignora difficilement le décor, se fraya un passage parmi les invités masqués, entre quelques coupes de champagne, entre les traînes des robes, foulant l’or des tapis, impressionné certainement par ce faste ridiculement exorbitant. Etait-ce un palais, toute une cours de courtisans, et cette richesse, cette richesse omniprésente sur les murs, du plafond jusque dans ces lustres, un tout qui se renvoyait la même luxure à l’infini. Peu importait. Il se surprit à aimer l’endroit.

Il arriva dans son dos, presque silencieusement. Duke osa encore un petit plaisir, comme tout ce soir paraissait être caprice ; sa main se posa sur la taille de Tamara, très simplement mais avec beaucoup de discrétion de sorte que pour tous ces autres cela passa inaperçu. Il se pencha sur elle, sa bouche tout contre son oreille, son parfum qui lui chatouillait les sens.

_ J’ai comme l’impression que tu es perdue. Ne t’inquiètes pas Tamara, ton chevalier vient de te trouver et va te protéger de cette horde de politiciens. Son bras autour d’elle se resserra, tendre tout en étant avide. Dis-moi que je t’ai manqué, Tamara.

Ne devint-il pas soudain exigeant alors.
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Tamara Abbott


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Tamara Abbott





Re: Honey I'm Good #Tamara
27.01.17 14:56



miss you

Face à son reflet, elle s’était sentie intimidée. Elle ne s’y reconnaissait pas entièrement. Alors qu’elle portait cette robe rose. Elle était plutôt simple, mais autre chose n’aurait pas semblé correct sur Tamara. Elle ne possédait pas l’un de ces décolleté plongeant qui aurait Tamara si mal à l’aise. Pourtant, en la choisissant elle savait que ce serait celle-là, avec sa jolie jupe voilée. Elle avait passé du temps à se coiffer. Elle n’avait pas l’habitude de ce genre d’événement. Finalement, elle avait relevé les mèches qui lui tombaient sur le visage pour en faire une tresse à l’arrière de sa tête. Ensuite, elle avait réfléchie à ce qu’elle devait faire du reste ; rien. Elle les laissa détachés, ses jolies boucles blondes coulant sur ses épaules. Le maquillage fut discret, à son image. Ce fut là, qu’elle eut du mal à s’identifier. Les bleus cachés sous une couche de fond de teint. Des gants pour cacher ses mains abîmées.

Elle s’était mise au long travail de préparation assez tôt dans l’après-midi. Car elle voulait que tout soit parfait. Elle voulait être jolie, ce soir-là. Elle voulait que tout soit parfait. Car s’il y avait Duke, elle ne pouvait pas lui faire faux bond. Ou le décevoir. Pour cette occasion, il fallait qu’elle soit différente. Mais encore elle-même. Elle voulait ressembler à l’une de ses princesses Disney. Elle n’y pensait pas, mais elle était décidée. Elle devait être là, à ce bal.

Elle prit le portoloin avec du retard, pour changer. Et bien qu’elle n’ait pas choisi de trop haut talons, ses pieds étaient à quelques centimètres du sol. Cette fois, plus que jamais, elle avait pris le soin de ne pas tomber. De faire attention. Car elle ne voulait pas tout gâcher. Elle serrait fermement son masque dans sa main, de peur de l’égarer. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à attendre. Et ces pensées qu’elle avait refoulé toute la journée, arrivèrent. Elle voulait être jolie.

Tamara avait peur. Elle était là, au bal. Dans sa jolie tenue. Et Duke n’avait rien dit. Alors, elle avait peur. Elle pensait avoir fait quelque chose de mal. Quelque chose qui aurait déplu à Duke. Elle avait fini par penser qu’il devait y aller avec quelqu’un d’autre. Mais pas elle. Alors, elle avait hésité. Beaucoup. Parce qu’elle ne savait pas si elle devait y aller quand même. Elle ne savait pas. Elle était là, sans savoir s’il viendrait. Sans savoir si elle n’allait pas le voir arriver avec quelqu’un d’autre fermement accroché à son bras. Ainsi, même après avoir bravé toutes ces choses, elle pensait partir. Ses yeux sautaient de personne en personne. Elle le cherchait. Elle n’était pas à l’aise. Toute seule, elle ne savait pas comment surmonter la soirée.

Elle s’en voulait pour ça. De ne pas, lui avoir complètement fait confiance. Elle lui faisait confiance, ce n’était pas ça qu’elle mettait en cause. Seulement, elle avait toujours peur. Il y avait toujours une raison pour elle d’être effrayée. Elle savait qu’elle ne lui en parlerait pas. Trop effrayée à l’idée de le froisser. Mais, elle aurait aimé qu’il lui demanda. Qu’il dise quelque chose. Qu’il envoie un hibou. Mais rien. Elle n’avait pas vraiment eu de nouvelles non plus. Et sa timidité la retenait. C’était dur de faire le premier pas. La peur du refus, la terrait. Pourtant, elle était là, prête à essuyer pire qu’un refus. Prête à se voir rejetée, mise de côté. Elle le cherchait du regard. Au milieu de cette foule. Parmi toutes ces personnes si biens vêtues. Ces filles qui avait l’air si sûre, qui avaient ce sourire fier parce qu’elle étaient bien accompagnées. Et même les garçons étaient élégants. Avec leurs chemises. Elle aimait bien les chemises Tamara, elle n’aurait trop su l’expliquer, mais elle trouvait qu’elles dégageaient une élégance certaine.

Elle sursauta. Une main avait glissé sur sa hanche. Elle savait que c’était lui. Ca ne pouvait qu’être lui. Car personne n’aurait fait attention à elle, avec tout ce monde. Et alors, elle sourit. Une partie d’elle eu envie de pleurer, de joie, et d’un certain soulagement. Elle y croyait, au fond elle devait le savoir, qu’il viendrait. Il était venu. C’était vers elle qu’il était venu. Elle en était rassurée. Alors qu’il murmurait à son oreille, elle reconnut son odeur. Un frisson lui remonta le long du dos, alors qu’il parlait, que le souffle de ses mots chatouillait son cou. Elle se retourna.

« Duke ! » L’exclamation jaillit de ses lèvres, elle eut envie de lui sauter au cou tant elle était contente de le voir. Ses lèvres s’étiraient en une large expression de joie, un sourire.

Il la serra un peu plus fort contre lui, le rouge lui monta aux joues. Elle n’était pas réellement gênée, ce genre de contact restait pour elle nouveau. C’était étrangement agréable. Ce sentiment de protection qui venait l’entourer avec le bras de Duke. La chaleur que la proximité générait. Tout ça, elle ne connaissait pas. Elle plongea, la tête la première, dans ses yeux. Aspirée par son regard. Il voulait l’entendre. Le savoir. Il lui avait manqué. Bien sûr. Il lui avait manqué alors qu’elle arrivait là

« Tu m’as manqué, Duke. »

Peut-être qu’il ne comprendrait pas pourquoi elle était si contente, mais maintenant qu’il était là, ça n’avait plus d’importance.
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Duke E. Osborne


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Duke E. Osborne





Re: Honey I'm Good #Tamara
21.02.17 19:09



Honey, I'm Good.
Duke & Tamara
Il se sentit faiblir. Elle savait si bien s’y prendre. Et quand bien même il lui avait demandé, avait voulu l’entendre, le son de sa voix lui avait finalement donné comme un très léger pincement. C’était cette impression étrange qu’on lui empoignait l’organe du cœur, et ça le serrait, ça le serrait alors même qu’il pouvait sentir la cadence s’accélérer, toquer dans sa caboche, tap tap. Il entendait son cœur battre dans sa tête. Oui et malgré qu’il l’eut bien voulu, qu’elle le lui dise, qu’elle le lui souffle du haut de sa petite bouche rosée, cela l’avait peut-être doucement surpris, et plus qu’il ne l’aurait cru, plus qu’il ne l’aurait montré, car cela sur son visage s’était révélé avec ses prunelles soudainement portées sur elle. A moins que ce ne fut elle d’abord qui regarda en lui, chez lui, et il se sentit confus comme il ressentait sa joie. Pourquoi ? Pour lui ? Il cacha un petit rire nerveux, secoua ses paupières, sourcilla. Dubitatif. Et comme cette joie réchauffait l’atmosphère, ou était-ce seulement son imagination, seulement parce qu’il était content, bêtement.

Et à nouveau cette bulle confortable qui se formait, qui les englobait et les coupait, les préservait tantôt de l’extérieur, cette petite bulle, oui, juste pour elle juste pour lui, autour de ce petit quelque chose qu’il y avait à partager. Sans aucune prétention. Ils avaient l’air bien étranges sans doute, elle dans sa robe rose, lui dans son costume oranger, ayant maladroitement oublié qu’il fallait parfois savoir s’assortir. Et ce qu’il pouvait bien s’en foutre alors, Duke, là de suite, des opinions, de ce qu’il fallait faire, quand il lui apparaissait qu’être seulement présent devait suffire, à se combler l’un l’autre tout en repoussant le reste. C’était si simple, d’une gestuelle naturelle, alors qu’on les aurait trouvés un peu trop mielleux, un peu trop dégoulinants. Amoureux ? Non. Il préférait ne pas y penser. L’amour c’était bien trop compliqué, bien trop effrayant, bien trop mielleux pour qu’il y pense trop souvent. Il avait un goût d’ailleurs trop timoré pour ces choses-là. Duke manquait d’assurance et de témérité parfois.

Alors il se mit à réagir de cette seule façon qu’il connaissait, avec cette légèreté qui frisait une insouciance. Sans éclater de rire pourtant, à vingt-et-un ans, il ne voulait pas donner l’impression d’être trop immature, trop inconscient. Il savait bien ce que ça avait d’important d’être mature, ou au moins d’en avoir l’air ; les filles n’aiment pas les gamins. De toute façon il n’y avait rien de drôle, seulement une gêne qui chatouillait doucement ses joues d’un nouveau rouge pervenche.
Alors oui, il y avait eu cet instant un peu flottant entre eux, ses yeux qui jetaient quelques coups d’oeil impromptus, trop calmes et trop sérieux, mais pas assez prétentieux. Jamais, d’ailleurs.

Duke s’autorisa une fantaisie.

L’air de rien, tandis qu’on ne les regardait pas, parce qu’ils ne présentaient rien d’intéressant, ses bras croisés, d’un petit coup bref, taquin, son bassin qui partait vers la gauche puis qui revenait soudain, sa hanche vint heurter la sienne, paf, Tamara, paf. Un coup de fesse.

_ Oï Tamara, tu vas me faire rougir.

Non pas vrai, c’était déjà fait. Et n’est-ce pas qu’il savait se montrer contradictoire, Duke, alors qu’il aurait probablement boudé, un peu, si elle n’avait pas au moins essayé, de le faire rougir oui.  

Il aurait pu avoir des gestes prévenants, et tendres aussi, mais quelle délicatesse ? Ca ne l'habitait pas, ça ne l'inspirait pas. Il n'était pas le chevalier servant que l'on trouvait dans ces contes de fées, et ces histoires de princesses alors, ça ne l'intéressait pas. Il préférait les héros des romans fantastiques. Il avait oublié d'être gnangnan. Bof. Le gnangnan ça venait seulement combler les rêveries fantasques des filles, et leur faire croire que quelque part sur le globe, y'avait un homme, un seul, parce qu'il ne pouvait jamais en exister plusieurs, donc un seul individu qu'on avait fait naître seulement dans l'optique de n'aimer qu'une seule personne. Et toujours au premier regard bien sûr. Parce qu'il était bien suffisamment formidable pour le comprendre.

Alors Duke ne donna pas sa main à Tamara. Il n'en ressentait pas le besoin, quoique s'il s'y était essayé, ça ne l'aurait pas réellement déçu. Enfin. Y'avait toutes ces choses auxquelles il ne pensait pas. Par exemple, en venant ce soir, il ne pensait pas qu'il lui faudrait danser. Savait-il seulement danser par ailleurs ? Il n'en aurait pas donné l'air. Il aurait surpris cependant. Il aurait été plus habile que ce qu'il laissait volontiers présager. Mais vous savez, la première chose qui attirait vraiment son attention maintenant qu'ils faisaient tous les deux faces au somptueux décor, il s'agissait bien sûr de ce buffet ; il fallait bien commencer quelque part, et ça faisait une bonne mise en jambes.

_ Soit j'attaque le buffet, soit j'te mange. Ce n'était pas en réalité la première fois qu'il lui faisait ce genre de blagues un peu nulles, et c'était peut-être une métaphore qui inconsciemment reflétait seulement ce qu'il désirait vraiment lui faire... Mais il avait eu ce ton un instant très sérieux, quoiqu'il ne l'était pas bien sûr. Cependant, cela l'avait pris d'un coup. Et il avait brusquement fait volte face, sa silhouette oranger qui se penchait sur celle plus délicate, plus douce de Tamara. Ses mains s'étaient élevées dans l'air, doigts crochus au-dessus des boucles blondes tandis qu'il tentait, non pas sans un certain ridicule, de faire peur à sa cavalière. Soit j'attaque les petits choux, soit je mords d'abord tes joues, puis ton nez, tu n'en as pas besoin de toute façon, qui a besoin d'un nez, puis j'éclaterai ta bouche, et comme les vampires je m'abreuverai de ton sang, et comme un loup garou je déchiquetterai ta chair, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Même les os.

Et ce faisant, un petit sourire carnassier avait donné vie à sa figure comme aucun sourire ne l'avait jamais fait... Il mit faussement ses menaces à exécution, et ses mains se jetèrent sur la jeune fille qu'il se mit à pincer doucement ici et là de quelques brusques chatouilles.

_ Et puis tu es un peu trop jolie ce soir, pourquoi d'ailleurs hein ? Tu voulais plaire ? A moi ou aux autres ? Bon, je te surveille Tamara Abbott. N'oublie pas que tu es prise.  


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Re: Honey I'm Good #Tamara

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