Hey !
Je viens vous présenter mon RP pour que mon petit Oxlene soit un semi-vélane. En espérant que ça vous convienne !
Bonne lecture. ~
y o u r b e a u t y i s a l l y o u n e e d
Des rires goguenards, des yeux à l’éclat persécutant et un véritable hymne à la moquerie qui raisonne entre les murs de la maison de marbre. Ce sont des silhouettes à l’air enfantin dépassé qui se dressent autour d’une autre, des silhouettes qui atteignent l’âge où tout change. Et ces silhouettes elles rient de bon -ou plutôt mauvais- coeur. Mais l’une d’entre elle préférerait devenir une souris pour aller se cacher dans son trou jusqu’à ce qu’on l’oublie. Les joues rougies, ses mains font comme un voile à sa honte à en cacher cette couleur qui pourtant lui sied si bien au teint. Ce geste pourtant si anodin, si émetteur de la gêne qui lui pend aux tripes ne fait qu’accentuer la moquerie de ses camarades. Derrière la porte une dame écoute attentivement la conversation depuis le début. C’était une histoire qui n’appartenait qu’à leur jeune âge ; le blond avait lancé aux autres qu’il pouvait arriver à charmer l’une de leur camarade sans éprouver plus de difficulté que ça. Forcément, aucun d’entre eux n’avait voulu le croire, même si le sang d’une vélane coulait en lui. Sa mère n’avait pas ce charme ravageur, alors comment le petit-fils pourrait-il l’avoir lui ? Les moqueries étaient parties de ça, de pas grand-chose.
Le blondinet étouffant au milieu de ces rires préfère s’enfuir la tête baissée, mais lorsqu’il ouvre la porte il fait face à sa grand-mère, un sourire qui illumine son visage toujours ravissant d’une façon incroyable après toutes ces années. Il déglutit et détourne le regard alors qu’elle pose avec tendresse et grâce sa main sur son épaule avant de lancer d’un murmure aérien :
“ Tu es des nôtre, alors ne recule pas et prouve-leur que le même sang que le mien coule dans tes veines. Ta beauté est tout ce dont tu as besoin. ”
Elle entre avec lui dans la pièce, son sourire s’élargissant alors que les rires finissent par se calmer à la vue de sa personne. Au même moment une jeune fille pénètre à son tour dans la pièce, c’est elle qu’il s’est promit de charmer pour attirer la jalousie de tous les autres et prouver qu’il n’est pas comme sa mère, qu'il a un don. Elle ne lui lance qu’un rapide regard hautain mais il ne cille pas le moins du monde ; il a recouvré toute sa détermination. Sa main pâle s’accroche à la sienne, l’arrêtant dans sa route, un léger sourire étend les lèvres de Oxlene. Il est en confiance bien qu’elle soupire, au bord de l’exaspération. Mais il y a un éclat de charme qui file dans ses yeux bleus et la façon légère, presque aérienne, qu’a ses lèvres de se mouler en un sourire en est à chambouler les coeurs. La texture douce de sa peau qui baigne dans un rayon de soleil et son parfum, mélange de sobriété et d’élégance, réussit à arracher un sourire à la damoiselle. Pas un simple sourire mais un sincère. Son rythme de respiration devient lui-même un terrible poison et elle se fascine pour cet air calme qui anime Oxlene contrairement aux autres garçons. Elle se fascine et peu à peu son regard devient tendre, et lui, il lui fait un baise-main suivit d’un petit clin d’oeil et il sait que son coeur désormais ne bat plus que pour lui. Il le sait car elle ne le quitte plus des yeux, elle ne quitte plus ce regard qui l’envoûte terriblement et ne fait pas un seul geste. Elle est paralysée par son charme. Oxlene passe une main dans la chevelure féminine et lance d’une voix douce et confiante :
“ Tu m’aimes ?
Bien sûr, il n’y a que toi qui compte et je ferais tout pour toi. Si tu savais comme je suis folle de toi ! Jamais je ne m’étais encore rendue compte que je t’aimais. Oh, si tu savais à quel point je ne pourrais plus me passer de toi maintenant ! ”
Il lui lance un dernier sourire charmeur avant de s’éloigner pour rejoindre ses camarades, triomphant. Et la jeune fille se retrouve là, à la fois perdue et fascinée par ce qu’il vient de se passer, bientôt noyée sous un flot de rumeurs incessantes à son propos. Le bruit se met déjà à courir qu’Oxlene a fait fondre un autre coeur. Sa grand-mère ne peut être plus fière de lui, et difficile à présent de nier que son charme est limité. À chaque jour s’apporte un nouveau coeur qu’il vole, pour un tout ou pour un rien.