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 Isolation pv. (st) VALENTIN

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Personnel
Serge Bosart


Messages : 78

Date d'inscription : 05/11/2016

Serge Bosart





Isolation pv. (st) VALENTIN
18.02.17 2:34

Il y avait deux choses capable de mettre Serge Bosart de mauvaise humeur : premièrement, tomber malade. Tu venais à peine de t'en remettre. Au départ, ça n'était qu'un simple petit rhume qui s'est rapidement transformé en fièvre, en quelque sorte. Et tu haïssais plus que tout sortir, te montrer et surtout donner des cours en ces conditions. Et lorsqu'on aperçoit ta mine pâle et tes yeux mi-clos tu sembles d'autant plus vulnérable. Ne parlons pas de ta bonne humeur et ton sourire qui avaient tendance à disparaître. La maladie laisserait donc plutôt place à un homme muet et épuisé. Tu en serais presque méconnaissable. Mais aujourd'hui semblait être un jour meilleur. En partie.

La deuxième chose qui avait le don de provoquer ce froncement de sourcils chez toi n'était autre que ton raton laveur, Sournois. Il fallait qu'il saccage tes belles chaussures - et heureusement, que ce n'était pas ce qu'il manquait dans ton placard. Mais tout de même. Elles étaient toujours propres, cirées et impeccables. Tu prenais extrêmement soin de tes affaires, alors y toucher et surtout les massacrer avait le don te rendre assez furieux. Tu as plusieurs fois songé à l'abandonner dans la nature ou l'offrir à la première personne qui passerait dans le coin, mais il faut croire que tu tenais malgré tout à cette boule de poil particulièrement agaçante - à l'image de son maître dirait-on.

Votre grande histoire d'amour ne se résumait qu'à cela, lui détruire tes affaires et toi lui courir après. C'est ce qui se produit présentement. Cela faisait plusieurs minutes que tu le cherchais - avec l'une de tes chaussures marrons entre ses crocs, bien entendu. Tu accèdes alors au septième étage, au balcon pour être plus précis, et tu le repères sur l'une de ces chaises. Tes pas déterminés t’amènent à ton animal et tu le saisis fermement, tirant sur ce qui t'appartient pour le récupérer. « Assez jouer maintenant, tu lâches ça ou je te jette à travers le balcon, saleté. » la bête te mord les doigts et profite de cet instant pour s'échapper, laissant retomber ta chaussure. Tu la récupères et soupire en constatant qu'elle est en très mauvais état. Tu sors ta baguette pour réparer les dégâts. Problème réglé. Tu réalises en même que tu n'étais pas tout seul : un de tes élèves était assis sur la terrasse. « Toujours seul, à ce que je vois. » tu tires sur l'une de ces chaises en marbre pour t'installer à ses côtés, le sourire aux lèvres. En effet, la plupart du temps tu le croisais seul : Valentin n'était pas tellement d'un naturel sociable et il n'était pas non plus un élève modèle : il passait plus de la moitié de tes cours à roupiller. Alors, lorsque tu avais un peu de temps, tu ne te gênais pas pour lui tenir un peu compagnie, qu'il le veuille ou non - on s'en doute. Comme en cet instant. « Heureusement, je suis toujours dans les parages, parler seul est une idée mais ce n'est pas terrible je trouve. Tu t'isoles, une nouvelle fois ? » tu tapotes à mainte reprise ton index sur la table et tu tournes légèrement la tête pour observer la vue. « Tu t'es arrêté à cet étage parce que c'est le moins fréquenté, je me trompe ? »

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Neutre
Valentin Millard


Messages : 26

Date d'inscription : 19/01/2017

Feat : kozume kenma ft. haikyuu & cara delevingne

Valentin Millard





Re: Isolation pv. (st) VALENTIN
19.02.17 16:33


&

Les yeux dans le vague, l'esprit à des kilomètres d'ici, la tête dodelinant faiblement de gauche à droite, je ne réfléchissais plus à rien si ce n'est à ma respiration lente et régulière qui affaissait et gonflait ma poitrine avec une étrange sérénité.

Il y avait de ces moments,
Ces moments perdus dans le temps,
Où j'appréciais simplement d'être présent, là et nul part à la fois, juste vivant.

La solitude est quelque chose d'apaisant. Beaucoup dirons qu'ils n'apprécient pas ça, qu'avoir des amis est indispensable et que se mettre à l'écart est une mauvaise chose en soi. Je ne pense pas. Il est reposant de ne plus être entouré de crétins, d'abrutis et de décérébrés. Respirer sans être constamment entouré. Non, me refugier aux balcons à une signification plus particulière que celle de jouer aux asociaux.

J'inspire.
(simplement)

oubliant le pourquoi et le comment
inspirant un peu plus, gonflant les poumons
d'un lourd et dangereux poison
dans une douce et mélodieuse chanson


Soudain, j'entends un bruit et me retourne pour tomber sur un animal, et pas n'importe quel animal. Le raton laveur de notre prof de français avec une chaussure dans la gueule, semblant la mâcher comme un vulgaire bout de viande. Je soupire une énième fois et me détourne de ce spectacle, lui laissant tout le loisir de continuer son affaire.

Sans surprise, quelques minutes plus tard, j'entends le pas assuré qui annonce l'arrivée d'une personne dont je me passerais bien. Je ferme les yeux et essaie de rester totalement indifférent. Je l'entends marmonner des trucs puis, évidemment, venir à ma rencontre. Je décide de lui lancer un regard peut amène pour lui montrer que sa présence me fait littéralement chier.

bordel de merde...

heureusement, je suis toujours dans les parages, parler seul est une idée mais ce n'est pas terrible je trouve. tu t'isoles, une nouvelle fois ?

[...]

tu t'es arrêté à cet étage parce que c'est le moins fréquenté, je me trompe ?

Je le détaille pendant l'espace d'une seconde et à mon tour, je regarde l'horizon en espérant m'y perdre une nouvelle fois.

oui. c'est agréable. j'espérais venir ici pour ne pas être importuné mais semblerais que ça n'ai pas fonctionné.

C'était une manière polie pour lui dire qu'il me dérangeait.

Je n'ai pas particulièrement une aversion pour le professeur Bosart. Ce n'est pas un mauvais enseignant, il prend le temps pour ses élèves et même s'il raconte sa vie, ses cours ne sont pas dénué d'intérêt - ouais, okay, je dors mais c'est une autre affaire. Seulement... J'essaie de l'éviter au possible dès que je peux...

au moins, ici, j'ai l'impression d'être ailleurs...
fis-je vaguement, comme perdu dans mes propres pensées.

Je referme mes lèvres et me plonge dans le silence. Je ne m'attarde plus sur sa petite personne et je pourrais même totalement l'ignorer si je m'y prend bien. Peut-être qu'alors, il s'en ira ? Pas certain. Quoiqu'il en soit, je pose ma joue dans le creux de ma main alors que mon coude repose sur l'une des tables en marbre disposés ça et là sur la terrasse et que l'on partage tout deux, abandonnant ma stature droite et figée pour celle apathique et fatiguée.

... Pas possible d'être tranquille dans ce foutu château, voilà que monsieur pervers s'invitait à ma table pour parler joyeusement. Il avait pas des trucs moins chiant comme, je sais pas, s'occuper de SA vie, genre ?

Je soupirais.
' encore '
&
(html) osbwrn;

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