Alix. Un résumé condensé.
Il était une fois Alix Hingsley. Le seul hérité d'une lignée de sang-pur. L'histoire prend place à Manchester. Un couple, Mélinda et Matthew Hingsley furent très heureux d'apprendre qu'il s'agissait d'un garçon. Toutefois, comme on pourrait s'y attendre de la part d'une famille de sang-pur, l'enfant n'eut pas une enfance princière, loin de là. Il fut, pour la plus grande part, élevé par les domestiques qu'il avait en horreur. C'est à partir de là qu'il a commencé à haïr les gens et par-dessus tout ses parents. Mystérieusement, cette haine qu'il éprouvait pour ses parents les plaçaient comme sur un piédestal. Après tout, ce n'est pas naturel pour un enfant de détester sa famille, il ne s'agit que du manque d'amour maternel et paternel dont souffre l'enfant.
Rapidement, dès qu'il fut en âge de chaparder, il commença à grignoter. De plus en plus, de plus en plus vite. C'est ainsi que les premières railleries apparurent. Après l'absence pure et simple du couple, les voilà dressés comme bourreaux. Une fabuleuse enfance se profilait là. Dans le mélodramatique et le pathétique. L'enfant était totalement déséquilibré, il associait le plaisir qu'il éprouvait en mangeant à celui d'une mère qui le cajole ou d'un père qui le félicite. Il ne pouvait plus se passer de cette drogue. Comment se construire sans racine ? Pire encore, comment se construire sans que vos racines ne vous soutiennent. Car le pis, sans discussion possible, n'est pas de ne pas avoir de parents, le pis en ce monde et d'avoir de mauvais parents. Alix allait bien à l'école, mais il méprisait le système éducatif Moldu. Il avait pourtant de bonnes notes.
Mais depuis quand être doué pour quelque chose vous pousse à l'apprécier ? Cela n'a pas le moindre sens. À propos des parents, s'ils n'ont pas daigner s'investir dans la vie de leur enfant, ce n'est pas pur égoïsme, par absence de sentiments ou parce qu'ils le haïssaient pour d'obscures raisons. C'est parce qu'un Hingsley, selon ce qu'ils en ont appris, doit se développer seul. Sur une terre aride, inhospitalière, le Hingsley doit planter ses racines, déployer ses branches et se développer via la terre et le soleil. Avec une telle conception de l'éducation, le résultat que cela a donné sur Alix n'est pas si étrange. Il est même relativement positif. Première victoire du système éducatif des Hingsley, l'intérêt soudain que porta Alix pour les livres, la connaissance. Ils pensèrent à une prédestination, un signe du destin, là où il ne s'agissait que d'un énième signal d'alerte.
Le déménagement qu'ils firent de Manchester à Londres fut bénéfique en un sens. En effet, cette maison, plus grande, plus cossue, disposaient d'une immense bibliothèque, bien garnie de surcroît. Néanmoins, une fois encore, Alix s'enfermai dans une autre réalité, loin du monde, plus ou moins consciemment, l'enfant s'éloignait de ce monde qui l'avait laissé, brûlé au 3ème degré. Il fuyait la douleur dans un monde livresque de douceur et d'odeur d'encre. Cette passion pour la bibliothèque survint environ à ses 11 ans. Plus ou moins au moment ou un bon événement est survenu dans sa vie. Les Moonchild. Les parents s'étaient associer pour des manifestations diverses et des contrats. Les enfants eux, se sont rapprochés au cours de plusieurs soirées mondaines. Alix et Thomas se sont vraiment appréciés, là où Mickaël se moquait de lui, Thomas restait sympathique et aimable. En un sens, il lui rappelait Pixel, une cousine qu'il ne voyait que trop peu.
L'intérêt qu'Alix portait aux bouquins alla en grandissant et un jour, il découvrit quelques ouvrages pointus sur la magie. La découverte de la Legilimancie, dans un article qui traitait de cet art de façon erronée, est un événement qui marqua la vie du garçon. Suite à cela, il commanda à ses parents de se la faire enseigner. Une fois encore, là ou Alix cherchait un moyen de s'en sortir, sortir de ce cauchemar éveillé, les parents constataient à quel point ils avaient bien fait de procéder ainsi, comment leur fils se dirigeait lui-même vers les arcanes plus élevés de la magie. Cet enfant, quelle réussite, se disaient-ils. Ainsi, lorsqu'il eut pris le choix de se reprendre en main vis-à-vis de son corps, déjà profondément meurtri par une obésité malsaine, et d'apprendre la Legilimancie, ils furent comblés.
Pour une fois au moins, parents et enfant étaient dans le même état émotionnel. Les uns de voir leur fils "réussir" et l'autre de s'échapper de cet enfer de solitude. Je ne détaillerais pas mieux que cela les deux années qu'il passa à s'exercer, à apprendre et à maigrir puis prendre du muscle. Il le fit, c'est tout. Lorsqu'il rentra, il fut accueilli comme le fils prodigue, lui qui toujours pensait que ses parents le prenaient pour un raté sans intérêt. Il ne pu supporter cette "hypocrisie" et décida de ne plus adressé la parole à ses parents. Un acte de rébellion bien docile. Il attendit, ainsi, dans un climat de tension, jusqu'à sa rentrée à Poudlard. C'était avec une vraie envie de bien faire qu'il voulait rejoindre ce monde de sorcier. Il en rêvait, le fantasmait même. Peut-être cela serait pour lui une désillusion. Malgré son jeune âge, il en avait parfaitement conscience. Mais avec maturité, il fit la constatation que cela ne pouvait pas être pire qu'ici.
À sa grande surprise, il fut loin d'être déçu. Pourdlard était un endroit fantasmé pour lui et pour une fois, ses fantasmes n'étaient pas si éloignés qui ça de la réalité. Bien sûr, il y avait des querelles entre les maisons, l'histoire des dragons, et même des quelques groupes illégaux qui sévissait dans cette école, mais rien de bien méchant aux yeux d'Alix. C'est à cette période-ci qu'il pû mettre un mot sur ce qu'il ressentait, il l'avait étudier en cours. Le Nihilisme. L'art de penser que tout est vain, que rien n'a le moindre sens, que tout ce qui nous arrive est un pu hasard, que le principe même de la vie était un hasard. Bien entendu, il ne l'était pas totalement, la plupart du temps, au sens philosophique du terme, il était septique. Là, à "suspendre son jugement". Mais ce qu'il avait vécu jusqu'ici l'avait pousser vers le nihilisme et quoi de plus compréhensible.
Quoi qu'il en soit, il commença sa scolarité sur les chapeaux de roue. Premier de sa classe, major aux B.U.S.E.S, tout pour enthousiasmer ses parents irresponsables. Mais ce ne fut pas le plus important à cette période. Bien qu'il savait que Pixel était dans cette école, il ne voulait pas l'embêter entre ce qu'il était et ce qu'il était devenu, il avait peur de la déranger. Pour l'instant. Quelqu'un par contre auquel il ne s'attendait pas et qui avait grandi d'une bien belle manière, ce fut Thomas. Il était devenu une belle personne. Les premières années n'avaient pas été si faciles d'un point de vu personnel pour lu. Dû moins le supposait-il, ils avaient peu parlé. Cependant, il avait repris contact lui et malheureusement avec son frère, toujours aussi antipathique. Il se trouvait que ce dernier ne pouvait admettre que j'ai changé, évolué. Que j'ai choisi de devenir "Un beau gosse à son image" pour reprendre l'une de ses expressions.
Quoi qu'il en soit, Thomas découvrit lentement sa sexualité, enchaînant les aventures sans lendemain. Cela déclenchait chez Alix de léger pincement au cœur, mais il ne comprenait pas pourquoi. C'est le jour où, en troisième année, celui-ci s'était fait jeter d'une manière particulièrement dure qu'il alla à sa rencontre pour le consoler. Celui-ci prétendit qu'il cherchait en fait quelqu'un comme lui, quelqu'un de gentil, attentionné. Alix ? Gentil et attentionné ? Il devait vraiment être mal pour raconter de pareilles inepties. Pourtant... Ces quelques mots résonnèrent en lui et c'est lorsqu'il devint violent, blessé, qu'Alix compris. Ils firent l'amour pour la première fois. La première fois d'Alix en l'occurrence. Enfin l'adolescent pu entrevoir une idée de "bonheur". Néanmoins, cela ne lui suffisait pas. Il manquait un petit quelque chose.
Pendant cette première nuit passée ensemble, il utilisa son don, longuement, quitte à créer des cauchemars à Thomas, afin de parcourir son passé à Poudlard. Ainsi, il retrouve l'affreux qui l'avait blessé et rejoignit les rangs des duellistes illégaux afin de démolir le coureur de jupons. La chose fut faite, sans trop de heurts ni tracas. "Discrètement" en somme. C'est en quatrième année, cette année, qu'Alix décida de ralentir son allure en cours, il se fixa une nouvelle vitesse de croisière et s'y tint de façon à avoir du temps pour son entraînement, ses études personnelles, l'écriture et Thomas aussi. De sorte à conjuguer toutes ses passions. L'enfant a grandit et est devenu un jeune adulte. C'est au final une grande réussite pour sa famille bien qu'il ne daigne plus leur adresser un mot. En effet, le but des Hingsley n'est pas de se faire aimer, mais de produire un élément propice à la conservation d'un certain niveau dans la famille. Marche ou crève. Alix à bien faillis crevé, mais fort heureusement, il a été épaulé tout au long de sa vie par quelques adjuvant bien-pensant.
Fin?