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 BUNGALOW 4 — Argus J. Jones, Demeter H. Green, Hjörtur Vilhjálmsson, D. Yasha Ioslov

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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


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Darwin J. Moore





BUNGALOW 4 — Argus J. Jones, Demeter H. Green, Hjörtur Vilhjálmsson, D. Yasha Ioslov
07.07.16 21:48

ÉQUIPE 4


Votre équipe est formée ! Argus J. Jones, Demeter H. Green, Hjörtur Vilhjálmsson & D. Yasha Ioslov, vous allez devoir vivre ensemble pour le reste de l'été — et réussir à créer un esprit d'équipe afin de remporter les épreuves qui vous attendent.

Nous vous laissons le temps de vous installer dans votre Bungalow et de faire connaissance avant les premières épreuves.

Tous les RPs dans votre bungalows doivent se dérouler à la suite de ce poste, et vous pouvez venir et sortir comme vous le désirez, interrompre des conversations comme bon vous semble.

Bon jeu !  
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Téméraire
Hjörtur Vilhjálmsson


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Hjörtur Vilhjálmsson





Re: BUNGALOW 4 — Argus J. Jones, Demeter H. Green, Hjörtur Vilhjálmsson, D. Yasha Ioslov
08.07.16 5:16

C'est amusant, non ? Hjörtur va passer trois semaines de l'été dans un pays froid, bien six autres sur une île tropicale isolée de tout.

Initialement, il n'avait pas l'intention d'y aller. Il savait d'avance que l'intimité entre les élèves serait réduite et que les pleines-lunes n'en seraient que plus difficiles à gérer. Il serait dans un environnement étranger, donc angoissant, le directeur organiserait des épreuves pour épicer le séjour… Bref.
Mais après une semaine en famille avec fatrie, cousin-e-s et grands-parents, il s'était rendu à l'évidence : il ne se sentait pas à l'aise là-bas. Certains de ses oncles et tantes connaissant sa condition ne pouvaient s'empêcher de glisser des sous-entendus pesants tirées d'idées reçues impossible à démentir directement en présence de leurs enfants tenus dans l'ignorance « pour les préserver », et toute l'ouverture d'esprit du reste de la famille ne suffisait à rendre les repas supportables. Hjörtur en eut marre de manœuvrer pour les raccourcir, de s'isoler dehors ou s'enfermer dans la chambre le plus clair de la journée, de se coucher le soir avec frustration pour traîner le plus longtemps au lit le lendemain tant sa motivation à en sortir frôlait l'infini négatif. Il en eut marre et contacta le directeur pour combler l'une des dernières places libres.

Et le voici.

Jean et veste ont laissé place aux autres chemisier à carreaux et short ample. Tirant derrière lui une assez grosse valise qu'il peine à soulever sur les rebords et marches, Il s'arrête devant le cabanon en bois qui lui a été assigné – le chiffre gravé à même la porte lui confirme qu'il ne s'est pas trompé. Suivant quelques camarades, il s'introduit dans le bungalow où ils passeront de longues semaines à cohabiter. Pressant le pas, Hjörtur avance vers un des lits les plus proches de l'entrée, dans un recoin bien placé selon son premier jugement. Il pose la valise en son pied, marquant par ce geste son territoire d'un comportement peu civilisé qui lui fait presque honte. Mais… Mais s'il doit sortir d'urgence le soir, il veut être près de la sortie. Si la lune vient lui rendre visite, il veut être loin des fenêtres. Et ce lit s'avère être celui qui remplit le mieux ces conditions.
Il passe la main sur la moustiquaire, n'en ayant jamais vu de ses propres yeux – le nord – et s'amuse de l'étroitesse des mailles. Il espère que les moustiques ne passeront pas. Il ne pourra pas dormir si l'un d'eux se faufile pour le harceler comme une proie. Il explore ensuite le matelas découvert, puis chercher les bords du drap soigneusement plié pour l'installer.

Il n'ose pas se retourner et faire la connaissance avec les trois autres avec qui il partagera cette pièce. Il en a reconnu un qui ne lui attire pas de sympathie et craint déjà de s'attirer l'attention ou celle de son grand gaillard d'ami. En revanche, il n'a pas trop d'avis sur le garçon à la mèche blonde… Il l'a croisé durant leurs cours communs durant les trois premières années mais n'a pas retenu grand-chose de lui si ce n'est qu'il est un peu tête brûlée…
Il se sent un peu seul, l'Islandais, seul à avoir peur, seul à vouloir s'isoler, seul comme une victime parfaite, et il regrette peut-être déjà d'être venu. Il se demande s'il ne serait pas possible de demander au directeur de changer de bungalow, il ne sait pas s'il supportera Demeter, il ne sait pas s'il n'éclatera pas dans une attaque de panique… Et il doit bien sûr leur cacher sa condition. D'ailleurs, il a justement entendu parler d'une grotte accessible seulement en barque…
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Neutre
Demeter H. Green


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Demeter H. Green





Re: BUNGALOW 4 — Argus J. Jones, Demeter H. Green, Hjörtur Vilhjálmsson, D. Yasha Ioslov
15.07.16 14:21

Un Demeter à l'humeur terrible, massacrante sans doute belliqueuse s'approchait d'un pas réticent du Bungalow. Même Argus Jones derrière lui, d'habitude si loquace, si raisonnable et si diplomate ne pipait pas mots se contentant de le suivre une moue désapprobatrice collée à la figure.
Les deux ne s'étaient pas encore consultés mais se trouver sur un Atoll paumé dans le pacifique n'avait en aucun cas fait parti de leurs plans. Ils avaient en fait prévu l'Highland écossais et la chasse aux licheurs plutôt que soleil et détente. Pourtant ils étaient là et c'était bien par obligation parce qu'en plus de ne pas avoir le choix, Demeter allait devoir passer le précieux reste de son été en compagnie de tous les tocards de l'école qu'il avait déjà du supporter pendant une longue année scolaire.. Et comme si cela ne suffisait pas, l'attribution des bungalows s'était faite au hasard et ni Juniper, ni James ne seraient avec eux. Ils seraient même contre eux, parce que cerise sur le gâteau, ce séjour allait prendre des allures de colonies de vacances avec des jeux par équipes ; Une compétition grotesque à laquelle il ne pourrait pas se dérober. Géniale...

Au moins, l'endroit avait des allures de petits paradis et l'île semblait promettre quelques explorations et expéditions dantesques ; Mais ce n'était qu'un faible lot de consolation face à un programme imposé. Et Demeter avait les nerfs à vif, le visage colérique. Un garçon bien capricieux, bien tyrannique qui se refusait tout compromis avait pourtant du consentir bien par obligation à accepter les plans complètement débiles du directeur. Poudlard était définitivement perdu. Il le savait, il aurait du plutôt aller à Durmstrang ou il était certain que l'enseignement était aussi meilleur ; Ce qui n'était pas compliqué quand on considérait qu'une personne comme Ethan Fitzgerald puisse être qualifiée de professeur. Une honte.

Et il poussa la porte du bungalow brusquement. Presque à la volée. Et il porta son regard d'un bout à l'autre de l'endroit. La pièce était minuscule, exiguë et c'est là qu'il allait devoir vivre pendant quelques mois... Décidément.
Il s'avança du lit le plus proche, cala la valise au pied de celui-ci et c'est à ce moment là qu'il remarqua qu'Argus et lui n'étaient pas seuls. Un Serdaigle se trouvait déjà là, près d'un lit juxtaposé à la porte et son teint blafard ne laissait pas de doute quant à son identité. Il n'y avait pas beaucoup de nordiques à Poudlard mis à part Hjortur et sa fratrie, ainsi que ce grand idiot de Joakim Lain. Un sourire incisif déforma les lèvres de Demeter. Il ne le connaissait que de nom mais il était plus jeune, plus petit et prendrait certainement à coeur de se faire tout petit ; Donc il ne serait sans doute pas une nuisance, le contraire peut-être même. Comme ça faisait longtemps d'ailleurs que Demeter n'avait pas embêté quelques cadets. Il n'en avait eu ni le temps, ni l'envie cette année. Mais en ce moment là, passer ses nerfs sur son camarade lui sembla une brève seconde très alléchant. Il se ravisa mais continua de l'observer avec ce même air carnassier, tandis qu'il se redressait lentement.

- Salut Arthur Williamson.

Il avait volontairement écorché son nom, petite boutade qui aurait pu paraître amicale mais s'apparentait dans la bouche de Demeter, à une marque de dédain.
Jugeant qu'il n'avait pas plus de temps à passer dans un endroit aussi étroit et insignifiant, Demeter adressa une brève tape sur l'épaule gauche d'Argus puis actionna à nouveau la poignée de porte et fit un pas dehors.

- Allons retrouver Juniper et James.
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