Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
24.07.16 14:04
Gimme the ting an make me rock in a dance
ft. everybody
Elle est où ? C’est elle qui devrait être ici à te faire passer un bon moment ! C’était l’effet d’une douche froide, l’effet d’une explosion nucléaire, d’une morsure glacée, d’une glace trop froide qui fait mal aux dents, d’une épilation. Il hausse les épaules, dit avec son regard, sa grimace à lui qu’il ne sait pas où elle est. « Elle est partie ! » Mais il fallait continuer à danser, à être ici. Et avec ou sans elle, qu’est-ce que ça pouvait bien changer - alors il choisissait de suivre les danses de Kieran, Irving, Perceval, il s’amusait à leur rythme et oubliait un peu ce qu’il s’était passé. Qui avait alors besoin d’alcool pour — ok, c’était avant qu’il les voit s’embrasser et c’est en sautillant qu’il était honteusement venu féliciter Kieran de son acte héroïque avant de s’éloigner un peu — pour vous savez, l’intimité il ne savait pas trop. Et à sa droite, Percy semblait au plus haut, ou au plus bas, lançant soudain son t-shirt à la foule dans un déhanché digne des dieux grecs — et Anton n’avait pas retenu un rire alors qu’il lui pointait du doigt les nouveaux tourtereaux de la boîte. « Ouais, c’est Irving ! Par Bogeyman, si ça c’est pas une surprise ! » avait-il crié sans en rajouter plus que ça, un peu tout de même désintéressé.
En vérité, il avait été surpris de découvrir Kieran embrasser un garçon — et puis, pourquoi pas ? Cela voulait-il donc dire qu’il était seul face à la tentatrice du bungalow ? Que le rouge ne le soutenait en fait pas, dans ce calvaire qu’ils allaient vivre — à la voir en maillot et se pavaner comme si, comme si elle était le diable incarné ? Serait-il le seul à voir ses yeux se détourner de bouquins pour — Il l’abandonnait ? C’était le désespoir absolu, pourtant Anton continuer à danser et à tenter d’oublier, mais voilà que les pensées lui revenait un peu trop souvent. Depuis quand Anton avait-il des besoins charnels, si c’était depuis elle ? Elle était réellement le diable. Comme l’alcool, comme cette soirée. Et l’on pouvait s’amuser, en enfer.
Soudain, son ami trébuchait sur lui. Bien entendu, en bon gentleman qu’il était, Anton l’avait rattrapé pour ne pas le voir s’étaler par terre et il eut bien du mal à garder l’équilibre, poussé à droite et à gauche par des pas déchainés. Anton rit en le redressant et en mettant une main pliée devant lui de façon tout à fait beaucoup trop féminine. « Arrête, je vais croire que je te plais et ça va me faire rougir » avait-il dit en clignant des paupières aussi vite que la lumière, une voix aiguë pour couronner le tout. Il rit un instant en reprenant une posture et un regard totalement normaux. Il avait posé une main sur l’épaule nue de son ami. « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé mec ! Et pour le reste ! ». Rire. Il pensait en savoir quelque chose alors qu’il n’en savait que trop peu, mais cela lui suffisait. « C'est l'heure d'y aller ! » Clin d'oeil exagéré. Et il avait tapoter son épaule avant de le tirer avec lui — l’heure de s’éclipser était arrivée; Anton avait baillé. Et un Serdaigle ne baille que devant des bouquins ! Et le temps semblait alors si flou, Anton ne savait combien de temps il était resté ici, à danser, à s’oublier, à l’ignorer. Une heure, peut-être deux ?
Il était sorti et avait pris une grande bouffée d’air. Un regard curieux sur Nails et Irving qui étaient dans le coin, il leur fait un clin d’oeil avant de leur souhaiter bonne soirée pour s’éloigner avec un petit au revoir de la main. Lui ne savait pas ce qu’il allait faire, peut-être marcher un peu, peut-être aller se coucher. La sobriété avait de cruel qu’elle laissait les actes compter.
Kieran Nails
Messages : 819
Date d'inscription : 15/04/2016
Feat : Un roux cool
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
On était bien dans cette bulle. Loin du monde, juste lui et moi. On s'y serait égarer jusqu'au petit matin. Mais c'était le moment de rejoindre les autres, quitter cet idylle pour une autre. La foule, le bruit, et puis Aili qui se demandait peut être ou j'étais. Quelque part j’espérais qu'elle n'ai pas remarqué mon absence, qu'elle soit trop occupé avec Alexis pour y faire attention. J'en souriais bêtement, tirant Rief par la main qu'il avait accepté de prendre. C'était un peu étrange, agréable bien sûr, j’étais à deux doigts de sautiller tellement je me sentais bien, la tête plein d'étoiles, à penser à rien d'autre sauf cette nuit magnifique et le garçon que je tenais par la main .
En approchant de la boite c'est Anton qui en sortait. Il nous jeta un regard suivie d'un clin d’œil et nous souhaita une bonne soirée dans un signe de main. C'était bizarre, pas gênant, juste bizarre en faite. Je lui rend son signe de la main, glissant un regard vers Rief en haussant les épaules une seconde avant de l’entraîner à l’intérieur. Le bruit assourdissant, la chaleur quasi insoutenable et l'odeur de transpiration m'avaient directement remis dans l'ambiance. J'en sautillais vraiment cette fois ci, entraînant toujours le serdaigle à ma suite, m'assurant qu'il ne se perde pas parmi la foule en resserrant ma main autour de la sienne.
Je commençais par chercher Aili du regard sans la trouver. Je voyais un peu double et avec le bruit et l'agitation j'avais du mal à simplement fixé mon attention. J'aurais put resté planté là toute la soirée à regarder tout autour de moi pour chercher ma frangine, mais je crois que j'avais une meilleur idée que ça. Je fis volte face pour me pencher vers Rief et pouvoir lui parler à l'oreille sans trop crier étant donné le bruit ambiant.
« Tu veux encore boire ? »
Le bar c'était le point de rendez vous ! Quand on se perd dans la foule, on se retrouve au bar ! En plus on peut trinquer en attendant qu'on nous retrouve alors c'était parfait. Dans un sourire, mon regard vagabonda quelques seconde sur le Serdaigle, alors que je me laissais de nouveau entraîner par la musique pour dandiner jusqu'au comptoir et nous y faire un place bien confortable. Je sais même plus à combien de verre j'en étais mais sur le coup ça me paraissait pas tellement important. J'avais envie qu'il m'en offre un, ce qu'il voulait puisque je carburais à la tequila depuis le début, un peu de nouveauté ça ferait pas de mal. Alors je passe un bras autour de son cou pour venir de nouveau lui parler au creux de l'oreille sans tituber ou m'étaler au sol. Une excuse un peu nulle pour me pendre à lui, mais une excuse quand même.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
28.07.16 15:00
Gimme the ting and make me rock in a dance feat. des gens qui partent en steak
Danser... c'est un verbe ça danser ? - Alexis.
« Me refais plus jamais ça. La honte quoi. Pis, c’est moi qui vais tabasser les autres s’ils approchent. »
Tu lui offre un magnifique sourire charmeur, qui aurait pu faire fondre n'importe quelle jeune fille mais là en l'occurrence, il n'est destiné qu'à elle. Aileas n'est pas crédible avec sa phrase menaçante sur ses lèvres souriantes. Lèvres que tu embrasses d'un baiser tendre et rapide. Tu la sens bouger sur tes cuisses, et la rapproche davantage de ton torse. ça serait bête qu'elle tombe, toi aussi d'ailleurs, vu les litres que vous avez bu tous les deux.
« Oh de la peinture… »
Tu la vois regarder un pinceau dégoulinant de peinture posé sur la table face à nous. Tu le sens tout à coup assez mal pour ta pomme. Elle l'attrape, tu continues de tenir ses hanches pour qu'elle ne tombe pas comme un caca sur le sol, et la tire vers toi une fois qu'elle l'a. Puis sans que tu t'y attende (bon en fait si tu t'y attendais, mais tu n'as pas réussi à attraper l'idée dans ta cervelle vide) elle te peinturlure le torse d'un trait orange fluo qui s'accorde avec le barbouillage de peinture sur ton visage made in Kieran.
« Tu me laisseras bien te peinturer pour te faire pardonner. »
Tu souris. Est-ce que tu peux te plaindre alors qu'elle a déjà commencé ? Apparemment non. Lentement, Aileas passe le pinceau sur sa peau. C'est assez agréable, de sentir les poils doux enduit de peinture passer sur ta peau nue. Tu peines à retenir les frissons qui parcourent ton corps à chaque endroit où elle passe. Tu pourrais fermer les yeux et te laisser faire comme ça, pour l'éternité. C'en est presque érotique. A cette pensée, tu fixes la jeune fille et t'empare du pinceau, pour lui étaler du orange sur le nez. Puis à partir de la base du cou, tu fais descendre le pinceau jusqu'entre sa poitrine, à la limite du raisonnable et de la curiosité. Tu as envie d'aller plus loin, mais tu ne veux pas rompre ce moment. Tu gémis dans ta tête. Elle te tente. Elle te tente affreusement, c'est pas bien, c'est pas gentiiil ! Heureusement que tu sais encore te tenir, mais il ne faut pas qu'elle oublie que tu es tout de même un homme. Un homme correct certes, mais un homme qui peut à tout moment céder aux pulsions humaines. Tu fermes les yeux, retire le pinceau pour tracer deux traites sur les deux jolies jambes découvertes d'Aileas. Tu ne sais pas si c'est plus dangereux ou non, mais bon... Tu lui couvre d'arabesques les plus tordues, et comme toi avant, vous devenez tous les deux oranges fluo, on ne voit presque que ça chez vous. Si vous marchiez dans le noir, on ne verrait qu'un torse et qu'une paire de jambes orange.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
29.07.16 9:34
Gimme the ting and make me rock in a dance; Ft. des gens;
Alexis se laissait faire frémissant à chaque coup de pinceau. J’adorais voir sa peau réagir, ça me fascinait. À l’occasion, la pression de ses mains sur mes hanches s’accentuait ce qui avait l’effet d’agrandir mon sourire. La tension entre nos corps s’accentuait à mesure que les secondes passaient et je me surpris à vouloir un peu plus. Ses caresses, ses baisers… lui. Remplacer le pinceau par le bout de mes doigts. J’en rougissais à cette pensée. Sérieux, l’alcool avait un très mauvais effet sur ma conscience.
« Heille ! » m’écriai-je en tentant les doigts vers le pinceau que le Poufsouffle venait de me dérober.
Mes protestations n’allèrent pas plus loin. À quoi bon. Je n’étais clairement pas en position de me défendre. Ainsi, je ne pus que loucher sur la peinture fluorescente qui s’avançait lentement vers moi jusqu’à toucher mon nez. Mais Alexis ne s’arrêta pas à ça. Le pinceau descendit, frôlant mes lèvres entrouvertes, mon menton, mou cou. Ma poitrine s’élevait au rythme de chacune de mes respirations jusqu’à s’arrêter. J’étais animée par l’appréhension de la suite. Mais il s’arrêta pour passer aux jambes. Je soupirai recommençant à respirer.
Les yeux fixés sur le pinceau, j’observai le tracé artistique du garçon. J’en frissonnai chaque fois qu’il s’approchait un peu trop de l’intérieur de mes cuisses. Sans réfléchir, ma tête alla se poser contre son épaule tandis que ma main suivait distraitement la ligne de ses côtes.
« Alexis, ça chatouille beaucoup trop. » lui dis-je au creux de l’oreille.
Mes lèvres glissèrent le long de sa joue pour aller poser un baiser dans son cou. J’avais déjà vu Kiki le faire avec une de ses ex.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
30.07.16 12:25
Gimme the ting and make me rock in a dance
Quelque part, j’avais envie de rester seul avec Kieran, seul dans cette petite bulle entre nous. D’abord parce que j’y étais bien et deuxièmement parce que je n’avais pas la moindre envie de m’exposer au regard des autres là tout de suite. Mais Kieran méritait quelqu’un qui était prêt à tout donner, et c’est avec ça à l’esprit que je lui prenais la main pour le laisser m’entraîner à l’intérieur. On croisait Anton. Il partait déjà ? Ou il se contentait de prendre un peu l’air ? Il avait l’air de bien s’amuser tout à l’heure…Il nous adresse un petit signe et un clin d’oeil et je me sens déjà un peu mal à l’aise...bonjour la discrétion.
En rentrant dans la boîte, rien a changé. Il fait toujours aussi chaud et les peintures fluos dansent sur le corps des occupants. Je cherche des visages connus dans la foule. Je remarque qu’Aileas est toujours avec le même blondinet que tout à l’heure, en train de se peindre. C’était un peu bizarre de la voir aussi...proche et libérée avec quelqu’un. Au moins cela voulait dire qu’elle avait pris mon conseil en compte et qu’elle décidait d’être un peu moins raisonnable. Elle avait l’air de bien s’amuser en tout cas, ça faisait plaisir. Je me laissais entraîner par la main de Kieran que je n’osais pas perdre, serrée entre mes doigts. Il se pencha vers moi pour me proposer de boire quelque chose. Je hochais vivement la tête. J’avais un peu soif et puis...tout sauf danser. Pas que j’aimais pas ça, mais vu que Kieran m’avait piqué ma chemise, je me sentais un peu vulnérable dans cet environnement étranger. Je préfère attendre avant de devoir m’embarrasser davantage en dansant et d’être très proche physiquement de Kieran...en public.
Il m’entraîna jusqu’au bar avant de se pendre à mon cou. Pendant un instant je pensais qu’il allait tomber alors j’avais passé une main dans son dos pour le retenir. Mais en fin de compte, ce n’était qu’une ruse pour venir me parler en profitant un maximum de la situation et me réclamer un verre. Je le serrai un peu contre moi, sentant le tissu mouillé sous mes doigts. Quand il soufflait dans mon oreille comme ça, ça me donnait des frissons, ça me donnait envie de me tourner vers lui et de l’embrasser mais...j’étais trop timide pour le faire en public. Bon. Honnêtement je pensais qu’il avait assez bu pour l’instant et que faire monter son niveau d’alcoolémie risquait de le rendre un peu plus...incontrôlable. Mais, c’était sa fête d’anniversaire alors je me voyais mal lui refuser un verre. Et puis tant pis si je dois le faire léviter jusqu’à son lit ce soir. Un dernier verre pour moi et je pourrais m’occuper de lui le reste de la soirée. Je regardais la grande liste des cocktails et leur description en hésitant longuement avant d’attirer l’attention du barman et de commander. Deux mojitos fraise atterrirent sur le bar près de nous et je payais. Ca n’avait rien d’original, je sais, c’était même très féminin comme boisson mais là j’avais juste envie de quelque chose de rafraîchissant. De toute façon, Kieran pouvait se moquer gentiment de mon choix ce n’était pas à ça près. Je me tournais vers lui avec un sourire en lui tendant son verre juste avant de trinquer et de vider un tiers de mon verre d’un coup. J’avais vraiment soif, mais je devrais me tenir à l’eau après ça sinon c’était Kieran qui allait me traîner jusqu’à mon bungalow ce soir. C’était à mon tour de me pencher vers son oreille pour lui demander :
« Alors, ça te plaît ?»
C’était une autre raison pour laquelle je trouvais ça assez frustrant la boîte. Même si quelque part la foule nous donnait l’opportunité d’être physiquement proches l’un de l’autre, on devait garder la conversation au minimum. Et c’était frustrant. J’avais envie de lui parler, de rigoler avec lui Pas juste de me frotter à lui. Mais peut-être qu’il avait envie de danser. Ou de garder un oeil sur sa soeur. Car non, on n’allait pas l’abandonner ici dans les bras de ce beau blond.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
04.08.16 23:07
Gimme the ting and make me rock in a dance feat. des gens qui partent en steak
Danser... c'est un verbe ça danser ? - Alexis.
Elle pose soudainement sa tête contre ton épaule, et tu admires son visage fin encadré de longs cheveux, des beaux yeux brillants et sa bouche adorablement boudeuse. Aileas se met à caresser tes côtes pendant que tu passes délicatement le pinceau sur ses jambes, tu frisonnes de plaisir, et suivant où son doigt se trouve, tu te mords la lèvre. Toi même tu ne te doutais pas que tu craignais dans ces endroits là, tu ne sais pas si tu dois te réjouir ou pas.
Eh bien, je t'en fais de l'effet...
Tu balances cette phrase sans vraiment t'en rendre compte, de toute façon, y a-t-il quelque chose dont tu t'es rendu compte jusqu'à présent ? Ta seule présence ici est un mystère total. Pourquoi avais-tu choisis de venir quand même, alors qu'attendre la fin de la soirée chez toi t'aurais permis de reprendre ta vraie forme ? Pourquoi n'étais-tu pas parti en courant en apercevant Kieran te présenter à sa soeur ? Pourquoi l'avais-tu embrassée d'ailleurs et continuais à la caresser comme ça ?
Tu abandonnes le pinceau, préférant étaler la peinture avec tes doigts. Ce n'est pas la première fois que tu touches une jeune fille, mais ton passé, tu ne le comptes pas... Ses jambes sont douces. Tu as envie de les embrasser elles aussi. De les mordre. De continuer à les caresser pour l'éternité. Mais ce n'est pas possible n'est-ce pas ? Autour de vous, bien trop de monde vous regarde... Aileas pose un baiser dans ton cou, tu fermes les yeux de plaisir. Dans ton esprit, une ampoule s'allume. Tu veux l'emmener loin d'ici. Elle s'y ennuyait avant que tu arrives et tu espères que ce n'est plus le cas quand même. Mais tu veux être seul avec. Un peu d'intimité, est-ce trop demander ? Tu aurais pu lui sauter dessus ainsi, mais même avec autant d'alcool dans le sang, tu sais que ce n'est pas correct. Tu la soulève une nouvelle fois, et la pose délicatement par terre, lui volant un baiser au passage. Tu lui attrape le visage et plante ton regard absent et vitreux dans le sien :
Suis-moi... trop de monde ici.
Tu l'attrapes par la main, et l'entraine hors de la boite, dans la nuit noire et chaude.
La foule et le bruit, toute cette agitation qui me faisait tourner la tête lentement. Heureusement que j'avais accroché mon regard sur lui, le fixant toujours avec ce sourire alors que je me pendais toujours à lui comme s'il était la seul chose qui me maintenait toujours sur mes pieds. C'était peut être un peu le cas, mais c'était aussi certainement gênant pour lui. J'suis là à le coller devant tout le monde. Une vulnérabilité qui ne m'avait pas échappé et un malaise qu'il essayait peut être de cacher. C'est vrais que c'était bizarre, plus pour le reste du monde que pour moi. J'avais jamais rien trouvé de bizarre à ce genre de choses, mais Rief était différent, du moins, le Rief sobre qui rougit au moindre compliments et qui fuit l'embarras. L'alcool le rendait plus tolèrent à l'affection et au contacte, mais il avait encore sa limite. Du moins tant que tout ces yeux se tournaient vers nous. Alors je le lâche lentement et me contente du bar comme appuie pour le laisser choisir ce qu'on allait boire. Boire encore un peu tout les deux. Je me sentais un peu égoïste tout d'un coup, j'avais envie de rester avec lui, d'oublier le reste du monde pour cette nuit. Les abandonner. S’enfuir jusqu'au lever du jours. Mon regard glissa vers Aili à cette pensée. La seul qui pouvait réellement se vexer d'un tel comportement, mais elle semblait en très bonne compagnie. La voir si pleine de vie c'était certainement le plus beau cadeau qu'on pouvait me faire. J'étais content de la voir heureuse, qu'elle se libère un peu de ces murs qu'elle s'efforçait de bâtir autour d'elle.
Mon regard se perd dans la foule. Il me semble qu'elle danse, ou qu'elle bougeait simplement, accroché à Alexis sans plus le lâcher, ils s'éloignait eu aussi, ils s'embrassaient encore, s’enfuyait à leurs tour, ça m'avait fait sourire. Pas inquiet, juste heureux. Je l'aurais certainement volé au blond le temps d'une danse si ça n'avait pas interrompue leurs moment à eu., et si j'avais put tenir sur mes jambes sans risquer de m'écrouler. Mais ça irait mieux après un autre verre. J'avais cette certitude idiote. Rief avait commandé deux mojito fraise. J'avoue que c'était surprenant et c'est exactement ce que je voulais ! En un éclaire c'était vidé, j'étais même surpris de le descendre si vite mais la fraîcheur des glaçons avait quelque chose de sacrément motivant vus la chaleur de la boite. Je repose finalement le verre et glisse une fois de plus contre Rief qui s'était penché à mon oreille, manquant de me faire tomber une fois de plus en voulant m'accrocher à lui. Je glisse une seconde, m'accroche à son bras en ricanant un peu trop sans même m'en rendre compte. Mon regard accroche le sien une seconde, s'y noyant un instant tandis que je minaudais quelques mots en essayant de me relever correctement.
« Hum.. c'est parfait ouais.. et le verre était bien aussi »
Debout, ou presque, j'en avait mal au joues à force se sourire et de rire à mes propres idioties. J'avais l'alcool joyeux au début, et puis ça devenait vite l'alcool câlin, alors avoir le préfet à moitié nu juste sous mon nez, après tout ce qui venait de se passer. C'était compliqué. Un semblant de lucidité m’empêchais de faire l'idiot, ça m’empêchait pas de rire ou de lorgner sur lui quelques secondes histoire de satisfaire un minimum mes envies. Toucher avec les yeux c'est déjà ça, et c'est certainement déjà trop. Je me sentais pas gêné, juste amusé par la situation, j'avais envie qu'il rougisse un peu, ou juste voir son sourire, l'entendre rire. N'importe quoi juste pour que cette soirée continue encore et encore. Peut être qu'elle pouvait être éternelle. Alors on la fait durer encore, je rit une nouvelle fois, glissant de nouveau mon bras autour de son épaule pour me caler plus confortablement et m'éviter de devoir brailler.
« Alors.. maintenant.. soit on va danser.. soit tu m'en paye un autre.. j'te laisse le choix t'as vus.. j'suis gentil. »
Et puis j'savais bien qu'il aimait pas danser. Enfin, pas trop. Il s'était bien débrouillé tout à l'heure mais c'est pas vraiment comme si on avait dansé ensemble. On avait le temps, du moins j'aimais croire qu'on en avait, comme si demain ne se lèverais jamais... Alors boire un peu plus pour noyer l'envie de retourner dehors. Juste lui et moi. Seul dans notre monde, comme un fragment d'éternité qu'on voulait bien s'accorder.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
19.08.16 14:52
Gimme the ting and make me rock in a dance
Je n’étais pas habitué à ce genre de situation, je n’avais pas la moindre idée de comment agir, comment me comporter. Ce que j’étais autorisé à faire, ce qui constituait les limites de l’acceptable. En d’autres termes, j’étais dans le flou complet et j’étais incapable de déterminer s’il s’agissait d’une bonne chose ou pas. Pour l’instant je suivais le mouvement de Kieran, je me laissais emporter avec prudence jusqu’au bar où je lui payais un verre. Un mojito fraise, une boisson fraîche et colorée qui ne faisait pas de mal vu la chaleur qu’il faisait toujours dans la boîte de nuit. Malgré cette chaleur, je me serai quand même senti plus à l’aise si j’avais été couvert de ma chemise. J’ai pas vraiment l’habitude de me balader torse nu où que ce soit. Question de pudeur. Mais l’alcool aide un peu, voire beaucoup à altérer mon jugement et me débarrasser de ces ficelles qui me servent d’inhibitions. Après tout, tout le monde est déjà à moitié nu ici, pas de raison d’être complexé.
Alors que je lui demande s’il a apprécié le verre, il se glisse contre moi ? Accidentellement ou volontairement ? Difficile à dire. Nos regards se croisent un instant. Le sien demeure, insistant. Un instant de flottement. C’est un peu embarrassant de ressentir cette douce brûlure. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de remarquer l’approximation de ses mouvements, son oeil un peu vitreux et sa façon de parler, plus vague, avec son accent charmant qui revenait au galop. Je sentais ce sensation d’engourdissement dans ma tête et dans mon corps, mais Kieran lui, il avait passé un autre stade d’alcoolémie. Et même si c’était agréable de le sentir contre moi, et de le voir me regarder avec ces yeux amoureux, une partie de moi émettait encore des réserves. Et si tout ça n’était qu’une conséquence de l’alcool ? . Cela faisait partie de ces doutes qui revenaient et qui m’empêchaient d’apprécier le moment. Il riait pour rien, simplement heureux, euphorique et passait son bras autour de mon épaule. Je le laissais faire appréciant ce simple contact qui pouvait passer pour de la pure camaraderie. Mais avec l’effet de l’alcool, je pouvais affirmer que ce que je voulais - du moins en ce moment - ce n’était pas de la camaraderie. Kieran me proposait soit de danser ou de boire. Je n’avais envie ni de l’un ni de l’autre. Je réfléchissais, j’hésitais. Je n’aimais pas tellement danser, encore moins torse nu où je pourrais être en contact accidentel avec des inconnus. Quand à prendre un autre verre….J’aurai pu boire encore un peu mais je me sentais approcher de ma limite. Et je n’avais rien contre l’idée de me saouler un soir, le soir où j’avais embrassé quelqu’un pour la première fois, mais Kieran, lui, commençait à aller trop loin et je ne pouvais prédire ses réactions, ni les miennes une fois vraiment intoxiqués.
«Hmmmmm….Il vaudrait mieux que j’évite de boire plus.»
Vraiment, si je buvais un verre de plus, je ne savais pas dans quel état j’allais rentrer. Et puis, en toute honnêteté, je n’avais pas envie de rester là. J’avais envie de me retrouver seul avec lui, quelque part où on pouvait parler, s’entendre, être bien. Sans quelques vingtaines d’inconnus. Juste nous deux dans un endroit où on pouvait discuter à l’abri des regards indiscrets. Et apparemment je n’étais pas le seul, car j’observais Aileas partir du coin de l’oeil, elle et le blondinet de tout à l’heure. Peu à peu les visages familiers s’effacaient, disparaissaient. Les gens commençaient à rentrer ou alors, à poursuivre leur soirée dans des endroits plus...intimes. Et quelque part, c’était juste ce que je voulais. Vraiment.
«On dirait que tout le monde s’en va....» lui glissais-je à l’oreille.
J’hésitais un peu à lui proposer de partir. Kieran allait probablement me prendre pour un lâche ou un faible, mais quelque part, c’était un peu ce que j’étais.
«Et si… je te ramenais chez toi, plutôt ?»
C’était pas le genre de proposition que vous pensez. Je n’étais pas comme ça. Mais dans son état, je préférais m’occuper un peu de Kieran plutôt que de le laisser boire et faire des bêtises. En plus, on pourrait discuter sur le chemin. Discuter de … demain. Et rien que d’y penser, j’en avais une boule dans l’estomac.
J’aurais bien passé le reste de la nuit à ce bar en sa compagnie. Juste lui et moi à boire des verres et rire sur tout et n'importe quoi. L'avantage d'être alcoolisé c'est que tout devenait plus amusant et plus simple. Qu'est ce qui y'avait de plus simple que de partager ce moment avec lui. Je me fichais du reste du monde, j'en était arrivé là, à les oublier tous. N'avoir d'yeux que pour lui jusqu'à ce que ces milliers d'étoiles laissent place à un lendemain incertain. Demain c'était encore loin, demain c'était un autre jour, un jour qui manquerait peut être de couleur comparer à cette nuit. Est ce que j'aurais autant de courage ? et ce qu'il aura autant de volonté ? Je préférais ne pas y penser, simplement profiter égoïstement de chaque secondes qu'il voulait bien me donner. Une danse. J'en mourrais d'envie mais c'était un caprice irraisonnable vus mon état. Je me serais étalé, j'en aurais rigolé et peut être que je serais resté là au sol jusqu'à m'endormir. Alors rester contre lui à ce bar me tentais d'avantage. Il m'observa une seconde, accrochant son regard au mien avait quelque chose d'un peu trop raisonnable à mon goût. Ça lui allait beaucoup trop bien pour que je proteste de toute manière. Alors je plisse simplement les yeux dans une moue faussement contrarié, souriant bien trop pour la rendre crédible.
On avait peut être un peu abusé ce soir. Mais l'abus était une de mes faiblesse je devais bien l'avouer. Je savais rarement quand m’arrêter mais ce soir j'avais un gentil préfet pour faire attention à moi. A croire que j'étais la demoiselle qu'il fallait raccompagner pour faire bonne impression. J'étais pas contre, au contraire. J'avais mis tellement d'énergie à forcer le gens à venir, je dois avouer que je me sentais simplement heureux qu'on veuille simplement m'accompagner pour rentrer. Peut être même rester. Cette idée me fit rougir une seconde. A une époque je lui aurait certainement demandé, comme ça sans même que ça me gêne, même si demain il disparaissait. Mais ce soir la question me semblait plus compliqué. Je me sentais paniqué à cette idée, gêné de la formuler alors qu'il était toujours là contre moi. C'était idiot. A vrais dire je me sentais idiot. C'est pour ça que j'avais besoin de boire encore, oublié que j'étais un crétin planté là à rougir tout seul. Mais il n'y aurait plus d'alcool ce soir, il y'en a suffisamment eut.
Les gens désertaient lentement les lieux, certain à deux, d'autres en riant fort, visiblement tout aussi ivre que moi. Il ne restais que quelques courageux qui se déchaînaient toujours au rythme de la musique, ceux qui seront là jusqu'au petit matin et qui dormiront des jours entier. Et puis il y'avait Rief et moi. Rief qui voulait me raccompagner chez moi. Mon cœur manqua un battement à ses mots. Les joues probablement rougis par la chaleur et l'émotion, j'avais du mal à ne pas sourire bêtement face à la situation. Et puis il y'a cet éclaire de lucidité. Une brève seconde ou l’espoir s'envole aussi vite qu'il nous a frapper. C'est pas vraiment ce qu'il voulait dire. Du moins ce n'est pas ce que j'aurais aimé entendre. Je me sens idiot, même stupide bafouille quelques mots comme pour chasser le début de gêne ou ce malentendu que je m'étais imaginé.
« Ouais.. heu.. il est tard ouais.. faudrait rentré c'est vrais peut être. Je veux bien que tu m'aide, t'sais, histoire que je finisse pas par dormir dans un cocotier ou j'sais pas.. une fois j'me suis retrouvé à dormir dans un abri bus.. mais je crois y'a pas beaucoup de bus ici... comment on fait pour dormir sous les abris bus .. sont tous en balais.. des abris a balais.. c'est peut être comme les placard, mais en forme d'abris bus....»
Je pris une seconde pour réfléchir sérieusement à la question. Comme s'il était subitement important de savoir si effectivement quelques bus parcouraient l'atoll et savoir si les abris à balais existaient réellement. J'en restais bloqué quelques secondes avant de sortir de mes songes, comme on émerge d'un rêve, le regard vide, un peu fatigué.
« .. qu'est ce que je viens de dire ? »
J'en riais fort, amusé de ma propre absurdité et me décida à me lever de ce bar pour regagner la sorti. Je pris soins de m'accrocher à Rief bien entendu, pendu à son bras dans un sourire ravie en minaudant quelques ricanement pour accompagner notre sorti. Je pouvais déjà sentir l'air frais sur mon visage me redonner un léger coup de fouet. Tout autour de moi tournait légèrement, je marchais un pas après l'autre solidement accroché au bras de Rief, le nez en l'air pour profité du ciel étoilé. J'en restais émerveillé quelques secondes, espérant me noyer dans cet océan de diamant comme s'il suffisait de tendre la main pour les atteindre. J'aurais aimé, mais ma réalité était bien mieux ici avec Rief. Mon regard glissa sur lui un instant, le fixant dans la clarté de la lune alors qu'il jouait les chevalier servant pour me raccompagner jusqu'au bungalow. Il était beau sous le clair de lune. J'en étais stupidement satisfait et étira un sourire sur mes lèvres encore sucrée des cocktail de la soirée.
« Tu veux bien qu'on fasse un truc demain.. tu sais .. genre.. tout les deux.. »
Ça sortait de nul par. Comme ça, juste parce que j'en avait envie, parce qu'en le regardant dans cette pénombre j'avais pas envie d’abandonner ce bonheur, de le faire durer encore même quand le soleil se lèvera demain matin. Juste lui et moi, parce que tout était un peu mieux quand on était tout les deux loin du monde. J'arrivais pas à décrocher mon regard du sien espérant qu'il dise oui, espérant qu'il y aura toujours ces milliers d'étoiles au fond des yeux quoi qu'il arrive.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
20.08.16 12:45
Gimme the ting and make me rock in a dance
Je devais admettre que cela faisait partie de mes craintes. L’alcool. Ca me rendait plus léger, plus libre, mais à quel point cela m’influençait ? Et surtout à quel point cela influençait Kieran ? Même si en ce moment je profitais un peu de ce moment, me laissant emporter, ces craintes demeuraient dans un coin de mon esprit. Et si tout ça n’était qu’une illusion ? Et si une fois sobre, les sentiments de Kieran changeaient ? Ou les miens ? Et si son geste, celui qui avait réussi à me surprendre à à faire balancer mon coeur n’était que le fruit d’une alcoolémie avancée … ? Bon… je pourrais toujours me contenter d’être son ami...enfin je pense… même si...ça serait un peu bizarre...non ? Je ne sais pas… Kieran se comportait comme d’habitude, toujours aussi heureux et souriant mais il avait ce côté euphorique qui n’était pas vraiment naturel même si...j’avais du mal à me dire qu’il puisse faire ou dire quoique ce soit sous l’effet de l’alcool qui ne serait pas authentique. Et oui, si cet endroit et l’occasion nous donnaient à la fois l’excuse d’être physiquement proche et dans un état second, j’aurai vraiment préféré me retrouver seul à seul avec lui...et probablement avec un Kieran un peu moins imbibé. Un Kieran qui serait maître de ses paroles et de ses actes, sans être teinté par l’ambiance. Un peu de lucidité, de clarté. Que ce soit plus simple.
Alors quand je lui propose d’arrêter là, de le ramener chez lui, d’abord son regard plein d’espoir se pose sur moi, les joues rougies. J’admets que dis comme ça, ça ressemble à une proposition… mais c’est absolument pas ce que je voulais dire. Enfin… c’était beaucoup trop tôt pour penser à ça et j’avais encore beaucoup de choses à démêler. Je préférais être sage… et prudent. Kieran, lui, se lançait dans un délire concernant les abribus. J’étais pas sûr de comprendre où il voulait en venir à part qu’il acceptait que je l’accompagne jusqu’à son bungalow histoire d’être sûr d’arriver sain et sauf à bon port. J’éclatais d’un léger rire.
« Je sais pas...quelque chose sur les abribus. »
C’était marrant et mignon de le voir délirer un peu comme ça. L’effet de l’alcool ou mon effet à moi ? Je ne sais pas. Mais le voir déblatérer des bêtises, les premières choses qui lui passait par la tête le rendait attachant. Et je me disais qu’il était vraiment temps qu’il arrête de boire aussi. C’est avec lui accroché à mon bras que je parvenais à nous frayer un chemin jusqu’à l’extérieur. Je ne sais pas le rouquin était aussi pompette que ses pas maladroits le montrait où s’il cherchait juste une excuse pour s’accrocher à moi alors que j’étais torse nu - ce qui ne risquait pas d’arriver souvent. Nous marchions calmement le long de la plage, il n’y avait pas besoin de mots entre nous. On se contentait d’apprécier la présence de l’un et de l’autre en silence, son contact, du moins tant que c’était possible. Qui sait ce que demain nous réservait ? Apparemment cela devait travailler Kieran aussi puisqu’il me proposa de faire quelque chose rien que tous les deux. C’était un peu bizarre. Pas d’être seuls, ça cela nous arrivait souvent. Mais de façon fortuite, jamais planifiée. Il me regardait avec son regard vitreux et un léger sourire.
«O-oui, bien sûr..tu as une idée en tête ?»
Est-ce qu’il voulait dire, tous les deux comme...un rendez-vous ? J’avais du mal à me faire à l’idée. Pas parce que c’était Kieran. Un peu parce que c’était un garçon j’avoue mais surtout parce que j’avais du mal à m’imaginer en rendez-vous ou en couple en fait. Et je sentais que cette boule dans l’estomac n’allait pas me lâcher de toute la nuit. Cette appréhension. Cette anxiété. Ce sentiment de vulnérabilité. C’était inconnu. Mais même comme ça, j’appréciais marcher aux côtés de Kieran. Même comme ça, je marchais lentement parce que quelque part, je n’avais pas envie d’être séparé de lui. Pas tout de suite, encore un peu. Et pourtant on s’approchait dangereusement des bungalows. Et la question de quoi faire quand j’arriverai devant sa porte s’imposait, et plus vite que prévu alors que nos pas crissèrent sur les piloris en bois. Que faire ? Comment agir ? Qu’est ce qui était approprié ? Je passais nerveusement une main dans mes cheveux.
«Bon ben...heum...voilà...on y est...»
Je ne savais pas si je devais m’attendre à quelque chose ou faire quelque chose.J’aurai peut-être dû l’embrasser mais étrangement je ne me sentais pas le courage. Je ne me sentais pas non plus de tourner les talons sans le moindre geste. Alors je me compromettais pour une simple étreinte avant de partir. Je sentais sa chaleur, son odeur, celle de l’alcool aussi. Le serrer contre moi me donnait ce drôle de sentiment, ce tremblement intérieur. Mais en même temps ça me calmait un peu. Je le lâchais ensuite, lui adressant un sourire :
Accueil
1, 2, 3, 4, 5
