Background

La réforme de Poudlard est passée en 2008, soit huit ans auparavant. À cette période, il y avait de nombreux débats quant à l'utilité et la praticité de cette nouveauté; en effet, l'on a pu voir des dizaines de manifestations de sorciers venus de partout pour protester, des politiques se battre à la radio et des journalistes s'inquiéter de ce que tout cela allait engendrer. Mais finalement, le Ministre de la Magie actuel, soutenu par le Ministère de la Magie Européen, a tout de même choisi de mettre en place cette réforme.

Aussi ce fut un bazar pour les élèves de Poudlard. En effet, les premières et deuxièmes années ont du quitter le collège pour retourner dans des écoles moldus dont ils avaient perdu toute notion; ou pire, n'en connaissaient rien. Les plus vieux ont du continuer à suivre un programme normal, et seuls les cinquièmes années ayant passé leurs ASPICS ont pu finalement choisir une option. Aussi la mise en place a été longue et fastidieuse, mais maintenant, la majorité l'accorde : cette réforme était une bonne chose.

En effet, les élèves européens semblent mieux s'en sortir à la sortie de l'école de sorcellerie. Ils sont directement formés pour un métier précis et grâce à leur spécialisation, ils sont capable de faire des choses que beaucoup ont mis des dizaines d'années à pouvoir maîtriser.

Au même moment, en France, Beauxbatons a mis en place une réforme similaire; avec quelques programmes différents. L'occultisme n'est pas étudié à Beauxbâtons, en revanche il y a le "Service Sorcier" qui consiste à une préparation militaire très dure et stricte qui forme les meilleurs Aurors du monde entier. Ils ont également des programmes artisanaux bien plus formateurs que le Commerce enseigné à Poudlard. Mais la force des britanniques réside dans le Droit et la Médicomagie — ils sont, dit-on, bien meilleurs que les petits français au béret. L'occultisme est également une particularité de Poudlard puisque c'est, bien que non dit, une introduction aux arts obscurs de la magie afin de mieux s'en défaire et de les contrer.

Dans le reste du monde, certains hésitent à suivre l'exemple européens alors que d'autres crachent littéralement sur cette réforme. Par exemple, les américains, du nord comme du sud et les africains pensent à éventuellement mettre un jour en place une réforme similaire dans leurs écoles, alors que la Russie ou encore le Japon refusent catégoriquement d'en entendre parler. Concernant Durmstrang, bien qu'européenne, l'école a refusé de mettre en pratique cette réforme et personne n'a rien dit — en vue de la mauvaise image que l'on se fait de l'école, ce n'était étonnant pour personne...