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 All I can do — [Aymeric]

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Louise A. Ryan


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Louise A. Ryan





All I can do — [Aymeric]
14.09.16 21:14


« Aymeric » avait souri Louise comme il s’agissait là d’une évidence. Sur ses lèvres dansaient malice et affection, calme puis tendresse. Aussi n’attendait-elle pas de réponse, s’était juste laissée aller à un énième caprice. J’aime tant ton prénom. La sensation qu’il laissait en elle, cette esquisse qui toujours il lui arrachait. Et elle aurait aimé lui poser mille questions, l’accaparer tout entier; poser ses mains tout contre lui, saisir son poignet — effleurer sa joue. Et elle aurait aimé le vivre plus qu’elle ne le vivait déjà, le découvrir comme jamais elle ne le pourrait : tant toujours il semblait si distant, incomplet. Que fais-tu, que lis-tu; m’aimes-tu ?

Pourquoi n’arrivait-elle pas à le comprendre ?
Il était un mystère, un être intangible en lequel pourtant elle voulait croire tant bien même savait-elle qu’elle en souffrirait. Et elle se sentait si bien, en cet instant : ainsi assise, ainsi sereine à ses côtés. Eux qui partageaient cents intimités, à lire et à rêver; leurs paperasses encore étalées sur la table basse à quelques mètres d’eux. « Aymeric. » Poussée par une force étrange elle était venue à lui, penchant sa tête, lui offrant ses yeux, son attention : lui volant sa concentration. « Tu es captivant. » Elle avait ri doucement, ne tardant à retourner dans le silence. Car il était bon de ne pas trop parler, de se contenter de ce rien qu’ils formaient, de leurs corps si proches; presque mêlés. Et elle n’avait cure qu’il ne puisse la voir, ainsi dissimulé derrière son épais ouvrage. Louise ne lui en voulait pas, ne désirait non plus trop le déranger, lui voler sa lecture pour mieux le monopoliser.

Il était Aymeric et Aymeric se vivait mieux ainsi.
Sans elle et sans trop de colère, sans de jalousie ni de rictus sévère. Et peut-être était-ce pour cela qu’ils s’entendaient si bien, elle si paisible; si désintéressée. Elle qui ne trouvait pas d’intérêt dans les cris, dans le bruit : qui préférait ne pas regarder, s’indifférer. Louise fuyant, Louise menteuse : Louise si franche que cela en devenait dérangeant. Car elle n’avait pas de tact, avait décidé de le laisser derrière elle il y avait déjà des années. A quoi prendre des gants, lorsqu’en face on tenait un revolver ? A quoi bon s’acharner, à quoi bon se désespérer ? Ceux qui n’étaient voués à entrer dans sa vie ne méritaient son temps, son attention : elle était si pressée. N’avait que peu de gens à aimer, d’ailleurs; un Demeter et un Aymeric — un Argus, aussi, peut-être. N’avait plus Duke et ne voulait pas même y penser. Adieu lui avait-elle dit, scellant à jamais leur amitié. C’était fini et elle ne regrettait rien. Rien.

Soupirant elle était venue replacer quelques unes de ses mèches derrière son oreille. Parle-moi, Aymeric. Je nous aime, et nous aimer me rend bavarde : alors distrais-moi. Prouve-moi que tu me connais, prouve-moi que tu me sais; devine-moi et agis. Deviens-nous, exprime-nous. Je t’attendrai. Et elle n’avait plus envie de lire, Louise; avait envie de se lancer à la conquête d’un tout autre personnage : lui.

Son ami.
Défi.

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Re: All I can do — [Aymeric]
15.09.16 0:40

« Louise ? » qu’il avait répondu, en levant les sourcils puisque c’était la seule chose qu’il lui semblât qu’elle pût voir de son visage, derrière son épais manuel d’Histoire contemporaine et politique de la magie dans les Pays Baltes.

Il ne se soucia guère qu’elle puisse ou non l’entendre; les mots, quels qu’ils puissent être, avaient cette triste vocation à être étouffés par de telles liasses de papier. Nouveau silence spontané, dans cette paisible bulle qui, autour d’eux s’était formée. C’était un étrange silence, affront aux discussions qui animaient pourtant le salon. Un genre de provocations qu’ils y opposaient tous deux. Il porta sa main à une tempe, qu’il frotta machinalement, effleurant doucement les genoux de la jeune femme. D’une main et de ses doigts écartés il tenait le lourd ouvrage, et son autre bras retomba paresseusement à ses côtés, le bout de ses doigts frôlant le parquet. Derrière cette langueur, cependant, une partie de son être tendait à Louise, Louise qu’il sentit se pencher, lui volant cette attention que le manuel, en sa main, quémandait. Captivant. Cela le surprit. Il se demanda s’il l’ingratitude ne ternissait pas ce silence qu’il lui offrait en retour, gage d’une gêne injustifiée puisqu’Aymeric savait pertinemment. Aymeric savait quelque part que Louise avait les propos doux et contemplateurs, les encensements fous et les éloges au coeur. Il eut un souffle puis abaissa l’ouvrage pour appuyer son menton sur la côte de ce dernier. Repos bien mérité. C’était l’heure qu’il était. Tout comme il avait deviné ses prunelles sur le peu de chose qu’elle avait pu voir de son visage, Aymeric l’observa, et se dit qu’elle avait cet air plus encore ahérien, de cette vue à l’envers, de ces lèvres carmin. Tant et si bien qu’il se demanda si, vraiment, elle lui avait adressé ces paroles. Tout cela parce que le temps, avec Louise, le temps de Louise et d’Aymeric peut-être n’existait-il pas, peut-être devenait-il de ces notions désuètes qui n’ont plus lieu d’être. Sans doute quelque part regretta-il de n’avoir, paresseux, abaissé le manuel que trop tard. Malheureux contre-temps qui l’avait privé du regard de Louise un instant. Sans doute sa faute était-elle la première. Mais, des années qu’ils avaient partagé, il avait fini par discerner les grandes lignes de ce louvoiement en lequel Louise était passée maître. Car elle était un peu de cette voix douce qu’un naufragé entendrait pour la première fois, entre deux interférences, après de longs mois d’errance et de solitude.

Et voilà qu’il refermait le coupable, scellait ses mots de papier, mettait fin à ses discours d’encre pour cette fois-ci en appuyer la côte par-dessus son épaule et contre le genou de la jeune femme, le regard égaré quelque part, entre les antiques poutres du plafond et les dernières étagères. Aux pieds du canapé, ses longs doigts pianotèrent sur le sol, à la recherche de quelque poussière qui pourrait lui murmurer un mot ou deux à souffler. Il pencha plus encore la tête en arrière et, faute de mieux, appuya le bout de son index, envahisseur dans la tendre quiétude de la jeune femme, contre la couverture de l’ouvrage qu’elle tenait entre ses mains.

« Que lis-tu, Louise ? Pour le coup, voilà quelque chose qui a vraiment l’air captivant. »

Petite pique qu’il s’adressait à lui-même, sachant que, quelque part, Louise y réagirait, et c’est avec un sourire lutin et avare de son attention qu’il accueillit cette fois-ci son regard.
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Louise A. Ryan


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Louise A. Ryan





Re: All I can do — [Aymeric]
15.09.16 1:28


« Je te lis Aymeric, et quel homme passionnant. » n’avait pu s’empêcher de répondre Louise, un doux sourire sur le bord des lèvres. Et il y avait sans doute un peu de malice dans son regard, mais surtout mille tendresses; une sincère quoique naïve envie qu’il accepte ses paroles et ne les questionne plus comme toujours il le faisait. Crois-moi. Tendant ses doigts, elle était venue effleurer distraitement le bout de son nez; remontant évasivement vers ses clairs cheveux. « Mais je dois admettre qu’il s’agit là d’un ouvrage bien compliqué. » Taquine elle avait retiré sa main comme si jamais elle n’avait bougé, la replaçant au creux de ses jambes; où se trouvait son réel bouquin. Qu’aurait-il à redire sur cette histoire qu’elle avait troqué, délaissant comptabilité et géostratégie des continents magiques. Sans doute pas grand chose, si ce n’était une moue un peu abstraite; trop Aymeric.

Peut-être ne voulait-elle pas le connaitre. Peut-être fuyait-elle tout songe le concernant, voulant qu’il s’offre à elle plus qu’elle ne creuse de par elle-même en lui. Elle aimait l’assimiler au mystère, se dire qu’elle ne le comprendrait jamais tout à fait. Aimait ces contours flous qui des fois il abordait, ces regards un peu vides; car elle n’arrivait à mettre une émotion dessus. Aymeric raconte-moi ce que tu es, car je ne veux pas te voir. Car elle ne voulait que tout soit si rapide, préférait s’éterniser dans d’imaginaires préliminaires. Ceux d’une amitié complète, sans détours ni mensonges : elle voulait qu’il vienne à elle comme elle venait à lui. Enfin. Il fallait bien admettre ce quelque chose d’un peu lassant dans la réalisation du je sais. Ne plus rien avoir à apprendre sur une personne créait d’ailleurs souvent un gouffre chez Louise, et luttant contre le désintérêt elle ne pouvait s’empêcher de se dire que l’homme était décevant.

Elle savait pourtant qu’il y avait des exceptions : qu’il y aurait des routines jamais ne le piégeant, ne l’indifférant. Savait qu’il existait ces âmes capables de la passionner pour une vie durant, mais n’étaient-elles pas rares ? Voulaient-elles seulement d’elle ? Elle ne désirait prendre aucun risque. « N’es-tu pas fatigué ? » Se penchant une nouvelle fois vers lui, elle lui avait souri. Et il y avait là une légèreté un peu flottante dans ses yeux, ce petit quelque chose de calme mais pétillant. Louise. Rien ne criait chez elle, dans ces instants. Il y avait juste sa voix si basse qu’on aurait pu l’assimiler à un murmure, tant bien même n’en était-il pas un. « Toi comme moi passons nos vies à étudier. » Et cela ne la dérangeait pas vraiment. Apprendre, exceller; assimiler et personnaliser; n’était-ce pas intéressant ? Elle se sentait si bien, lorsqu’après une longue journée elle réalisait qu’elle n’avait plus rien à faire : que toutes ses tâches avaient été vues et revues, faites et déjà étaient rangées.

Cela lui donnait une folle impression de liberté.
L’illusion du temps, coulant devant elle; l’invitant à s’y baigner.
Un sourire étrange sur les lèvres, Louise avait alors basculé en arrière; dévisageant les sombres poutres du plafond. Ainsi allait la vie. Elle était heureuse de l’être, et de partager avec Aymeric ces précieux moments, fragments.

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Re: All I can do — [Aymeric]
18.09.16 0:44

Il avait froncé les sourcils de part et d’autre de l’index de Louise, décontenancé et s’évertua à chasser sa gêne de quelques paroles désinvoltes:

« Ces mots-là, Louise » Souffla-t-il, prétendument grave, tendre également, tandis qu’il contemplait la couverture de son ouvrage. « Ne les réserves-tu qu’à moi ? »

Et son regard, par-dessous ses cils, s’était à nouveau levé vers la jeune femme, taquin, joueur, avare, mais aussi scrutateur. Il n’y avait là aucun reproche; rien de plus, rien de moins qu’une futile espièglerie qu’aucune prétention de quelque sorte qu’elle soit n’avait insufflé. Il était bien loin, alors, des pléthores académiques d’explications dont regorgeait le manuel qu’il tenait toujours appuyé contre la cuisse de Louise. Stratagème mutin. Parce que quelque part il était toujours immanquablement flatté et gêné tout à la fois par cette profusion de compliments dont Louise l’encensait de temps à autre. Cela l’enhardissait, mine de rien, derrière ses yeux rieurs et son visage qu’il tourna à nouveau vers le plafond. Soupir. Il se redressa légèrement, le temps de s’étirer pour déposer son ouvrage sur la table à proximité. Sa main passa dans ses cheveux tandis que, un peu gamin et pensif, il perdait son regard dans les méandres du bois massif. Puis son bras retomba paresseusement, il se rallongea, s’appuyant cette fois-ci aussi modérément que possible contre la jambe de la jeune femme. Un bâillement lui échappa.

« Non, je ne suis pas fatigué » mentit-il cependant. « Et toi ? »

Et, tandis qu’il l’observait à nouveau, il se dit que Louise avait l’air tout à fait reposé et épanoui, qu’elle était vibrante dans cet éclat de noblesse qu’il lui avait toujours connu. Et c’était là une routine dont il ne s’était jamais plaint; il fallait dire qu’il n’y avait jamais eu de quoi. Voilà des années que la douce coutume s’était installée, et jamais s’en était-il lassé. Jamais ne s’était-il lassé de ses après-midis et soirées d’étude en compagnie de Louise Agatha Ryan. Le salon s’apaisait quelque peu, tandis qu’un sujet de tableau particulièrement couche-tôt lançait des « chut », « silence », « taisez-vous bande de garnements » à la ronde et gratifiait les élèves de regards désapprobateurs, armé d’une lampe à l’huile et d’une robe de nuit plus grise que blanche. Aymeric n’y portait pas attention cependant, occupé qu’il était, en douce, à Louise qui, plongée dans son ouvrage semblait oublieuse de tout soucis, quel qu’il soit. Alors sans doute se surprit-il également à s’adonner patiemment à cet ardu exercice qu’était celui de deviner les pensées et les intentions de la jeune femme. Ses doits pianotèrent un instant en rythme contre le textile vermeil du canapé.

« Tu as peut-être raison, Louise » concéda-t-il en se rasseyant et en passant une main sur sa nuque, le coude appuyé sur un genou. « Nous sommes tous deux d’insatiables bûcheurs. »

Il fallait tout de même admettre que la concentration de la jeune femme n’avait pas d’égale et Aymeric avait admiré à maintes reprises son calme et sa détermination, là où lui-même, aussi sérieux pouvait-il être, pensait plutôt Quidditch et autres cabrioles. Le jeune homme se redressa et, se penchant, posa doucement sa main sur les pages de l’ouvrage que la jeune femme choyait toujours entre ses mains, et dont, il fallait le dire, il était un semblant jaloux.

« Mais reconnais que tu es bien plus assidue que moi. » Souffla-t-il, amusé.
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Louise A. Ryan


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Re: All I can do — [Aymeric]
19.09.16 7:53


« Aymeric comment pourrais-je les offrir à un autre alors que je ne connais que toi. » avait souri Louise, se penchant vers lui. Et qui était-il, pour toujours la ramener à lui ? Il l’accaparait, forçait son attention; la plongeait sans s’en rendre compte dans de terribles tempêtes. Car dans ses taquineries il lui avait rappelé ses propres pensées face à Argus. Combien de fois avait-elle voulu lui demander si ses mots étaient sincères ou préparés ? Si il était un homme spontané ou ayant déjà tout calculé ? Et elle avait parfois les lèvres brûlantes, l’envie timide de lui avouer Argus je ne te crois pas, jamais je ne le ferai. Car il était bien trop volage, bien trop dangereux pour qu’elle s’y risque. Lui si lumière, si insouciance : lui venant à elle quand cela lui chantait, lui écrivant quelques poèmes avant de disparaitre.

Aussi le visage pour une seconde frappé par la mélancolie, elle était venue perdre ses doigts dans les cheveux du garçon; qui baillant lui disait que tout allait. « Moi ? Tu me fatigues. » Et elle avait ri, non pas contente de sa plaisanterie. Elle en aurait presque rougi, embarrassée à l’idée qu’il se vexe : mais se disait qu’il n’était pas si bas, si puéril que ça. Retirant ses mains elle s’était retenue de les poser sur ses épaules, les ramenant finalement sur ses genoux; triturant distraitement son vieil ouvrage. « Je ne suis pas plus assidue que toi, Aymeric. » N’était-ce pas étrange que de la croire si travailleuse, si appliquée ? Qui était-il pour ainsi la mettre sur un piédestal, alors que vaillant il semblait gérer à la perfection sa double orientation. « J’aime quand le travail est fait, c’est différent. » Elle aimait ne plus penser à rien qu’à ses cours, se concentrer intensément pendant quelques heures sur ses devoirs. Il était bon de s’oublier au travers de mille parchemins, de se laisser aller au gré de sa plume. Louise se sentait si Ryan, dans ces instants : si en phase avec sa famille, ses origines. Enfin.

« Nous nous complétons bien, tu ne trouves pas ? » avait-elle finalement lâché, un vague sourire perdu sur ses lèvres. Son regard s’était alors abaissé, dévisageant cette main conquérante s’étant aventurée sur ses jambes; capturant son livre à moitié ouvert. « Toi bleu, moi verte. On dit que tu chasses sagesse et savoir, et que moi je l’utilise; je le dirige. On dit que tu révises, que tu approfondis : on dit que je sais où je vais, que je désire. » Sa voix s’était faite un peu rêveuse, un peu absente. Car ne récitait-elle pas là nombre d’évidences ? « Tu aimes ta maison, Aymeric ? Moi j’ai toujours su que je serais à serpentard. » Secouant imperceptiblement la tête, comme pour se raccrocher au réel; Louise avait cherché des yeux ceux de son ami. S’était-il un jour imaginé ailleurs ? Que serait-il devenu, si il n’avait pas été réparti ainsi ? Et elle, qu’aurait-elle fait si on lui avait attribué une autre couleur ? Aurait-elle connu les mêmes personnes, se serait-elle épanouie de la même manière ? Venant saisir distraitement les doigts du garçon des siens, elle avait doucement joué avec; ne pouvant plus le faire avec son ouvrage.

Elle ne savait pas et étrangement s’en fichait, se disant que le présent était plus important.

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