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 Laissons les jolis mots aux idéalistes [Arcturus]

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Neutre & Sigma
Oscar L'Ourson


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Oscar L'Ourson





Laissons les jolis mots aux idéalistes [Arcturus]
12.09.16 23:42

Et les soupirs aux vaincus ft. Arcturus
Et avant qu'on ne puisse inspirer. Même esquisser ne serait-ce qu'un geste ils étaient partis. Ce ils, faisait référence aux sigmas, ou du moins, le groupe d'individus habillés de blancs. Aux masques dorés. Des rictus ou des grimaces. Peut-être des caricatures. Quand ils sont apparu je n'ai même pas esquissé le moindre geste. J'ai écouté. J'ai pensé. J'ai effectué des tonnes de simulation. Les meilleures dépendaient de facteurs incertains, les pire étaient trop réelles pour que je tente quoi que ce soit.

Ils sont partis et nous avons pu nous lever. Nous avons pu délaisser nos tables. J'ai lancé quelques Enervatum, puisque certains avaient essayé de stupéfix l'étrange association et avaient connu le même sort que nos professeurs. Et. C'était tout.

Je n'étais pas de ceux qui étaient allez secourir le corps autoritaire qui s'échinaient à enseigner à chacun les rudiments de leur matière. Je n'étais pas non plus de ceux qui étaient partis ramasser ceux qu'on venait d'Enervatum. Non. Je m'étais rapidement écarté. Le ventre noué, les doigts picotant et de la sueur accrochée à mon front. Je me sentais mal. Tellement mal à vrai dire.  J'ignorais qu'elle affect me tourmentait, mais j'avais l'impression qu'une main c'était emparée de mon palpitant pour le presser de plus en plus entre des doigts noueux. Des ongles monstrueux fichés dans ma chair.

Je ne sais pas si je suis le premier à sortir ou le dernier quand, enfin, ils proposent de nous mener vers nos dortoirs respectifs. Sans doute ai-je perdu quelques précieuses minutes à essayer de repousser le malaise et la sensation étrange qui m'avait assailli. Quand le monde était de nouveau le monde, que la réalité avait de nouveau des contours et que la rumeur des voix et du bruit n'était plus semblable à celui d'un bruit blanc agaçant qui vous empêche de réfléchir et même de dormir la nuit, je réalisais que devant moi se tenait une foule compacte. Les préfets tentaient de rassembler leurs ouailles. Difficilement. La foule était un corps. Un seul mouvement. Hébété. Perplexe. Groggy. Assommé. Abasourdis. Simplement choqué. Lent et désorganisé. Comme si les muscles et les articulations de ce corps refusaient tout simplement de se mouvoir comme il le ferait habituellement. Aussi, décidais-je de me tenir à l'écart.

J'observais ce mouvement. Cette foule. Esquivait les autres qui tentaient de me pousser vers l'avant, changeant constamment pour me placer à l'écart, pour ne pas être rattrapé par celui-ci comme on est happé par une lame de fond et que celle-ci vous entraîne vers les abysses. Noyé et mort, ou simplement rejeté sur le sable, cadavre ou presque. Traumatisé par l'écume, les néants et le mouvement.

J'avais hâte que les serdaigles regagnent leur dortoir et que je puisse moi-même m'y réfugier. Je n'étais pas très à l'aise à l'idée de rester trop longtemps dans un couloir avec les quelques centaines d'élèves de toutes les maisons. Si les escaliers ne laissait pas vite le flot continuer sa route, les coutures du couloirs éclateront. Que je détestais la foule.

Pendant mes récriminations silencieuse je n'avais cependant pas cessé d'observer et c'est une nuque qui attire mon attention. J'entendis l'écho d'une rire dans mon esprit et les paroles déformés d'un être dont le ton avait eu le pouvoir de révolter certains et de briser aussi le silence malsain d'un recueillement hypocrite. Il n'avait pas voulu être malheureux. Ce qui est très intelligent. Le malheur et le chagrin sont deux états d'esprit et de corps inutiles qui n'amènent à rien de bon. Jamais.  Inconsciemment je me rapproche de la foule et de cette nuque. De l'individu. Et je dis :

« Ce doit être désagréable. » Mon nez se fronce.  « D'avoir de la tomate sur la nuque. Et de sentir possiblement mauvais. »

Je passe une main sur ma propre nuque et je dis :

 « Je n'aimerai pas avoir de la tomate sur la nuque. »

La seule façon pour moi d'imaginer que je compatissais à sa situation, même si cela devait lui faire une belle jambe. À moi aussi d'ailleurs. Je me déplaçais sur le côté pour esquiver un groupe d'élèves qui s'avançait un peu plus vers la foule compacte. Ma bouche s'étira et mon nez se fronça encore quand au passage on m'effleura le poignet et en réponse à cela je croisais les bras et effectuais de nouveaux quelques pas en arrière, le visage crispé.

 « La soirée promet encore de nous surprendre. »

Désagréablement. Sans nul doute.


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