(randolph) c'est E.T. qui dit à sa mère : ils étaient extra tes restes !

RANDOLPH ULFRED FITCH.

FEAT kurusu syo (uto no prince sama)

« Vous voulez que je vous dise quoi ? Tout ? Ça... Euh, ça fait beaucoup, tout. Mais allez, c'est parti, pourquoi pas, ça peut pas être terrible. Ok. Alors. Voilà. Déjà. J'ai un an de plus que l'année dernière. J'ai le nom de famille de mes parents, et eux ont le même sang que leur parents. En plus non. Et je... Comment ça, c'est pas drôle ? Ah mais si, je m'insurge, c'est hilarant. Non. Ouais. Non. D'accord, on oublie ça.

Je m'appelle Fitch. Randolph Ulfred Fitch. Quoi ? J'ai essayé de me la faire à la James Bond ! Bon, c'est clairement moins classe. Mais au moins, y'a la forme. Allez, mettez-y un peu du vôtre, avouez, c'était marrant. Comment ça, qui s'est James Bond ? Roh, c'te manque de culture ! On passe à autre chose ? Ok. Allez, j'ai 18 ans, c'est cadeau. En plus, j'ai pas de quoi digresser de ça, vous savez pas la chance que vous avez... Oh en fait, pendant que j'y suis. Si jamais un jour, vous m'appelez Randolph, ou Ulfred, et pas par un surnom, aussi débile soit-il, ça pourra pas être pire que ces prénoms, et ouais mes parents étaient des comiques, je rappelle que j'ai toujours des bonbons à hoquets dans ma poche. Toujours. Oh merlin, j'ai besoin de respirer, laissez moi une seconde, elle était trop longue cette phrase. Sinon, j'suis en quatrième année et en médicomagie. Ah si, j'vous jure, c'est vrai. Et j'vous promets aussi, que quand je fais péter des potions en cours, je le fais exprès. Et je m'en excuse, absolument pas, auprès de mes camarades de classe. Parce que c'est marrant. Et aussi, j'ai pris alchimie en option. Au début, j'voulais prendre vol. Et après, j'me suis rappelé que si je faisais médicomagie, c'était pour bosser dans les hôpitaux, pas pour en être un patient. Et j'peux vous dire que ça a calmé rapidement mes envies de hauteurs. Ouep.

Ma famille ? Ma mère et mon père sont mariés et se portent parfaitement bien, merci de vous en souci... Vous en avez rien à faire, c'était pas la question, d'accord. Non, parce que je peux me taire et plus rien dire aussi hein, si vous préférez, non mais franchement... Mes parents sont Britanniques. Et mes grands parents aussi, et mes arrières grands parents aussi, et mais arrières arrières grands parents au... Ça suffit ? D'accord. Non mais j'vois bien que vous en avez marre. Cela dit, je crois bien que mon arrière arrière arrière (...) arrière arrière grand mère du côté paternel de mon côté maternelle était français. Il me semble. Sinon j'suis un sang mêlé moi en fait, si ça vous intéresse. Mes deux parents étaient sorciers. Et le père de mon père juste, il était moldu. Et sa famille aussi, mais sinon... Ouais enfin, évidemment, y'a d'autres moldus, mais je sais plus où, et j'ai la flemme, vraiment, de chercher, là maintenant. Mais j'peux si vous voulez... Alors... C'était l'oncle de mon père... Non, le grand oncle de mon arrière grand père... Euh... Ou l'arrière grand oncle de mon grand père en fait... Ça existe arrière grand oncle ??

Vous en voulez encore sur moi ? Ah bah d'accord. Y'a deux choses importantes pour moi. J'aime les ragots, les bêtises, Zazou, les moldus, ma soeur, c'te peste, mes parents, mes amis, mes expérien... Ouais, peut-être plus que deux en fait. Mais en tout cas, y'a les rumeurs. J'aime tout savoir, tout le temps, sur tout le monde, c'est une manie. Du coup, bah j'ai rejoint les hiboux. Et j'adore ça. J'ai l'impression d'être au centre d'une toile d'araignée et de tout voir, en mode Big Brother. Même si la référence est pas forcément...à mon avantage. Big Brother ? Qui s'est ? Cherchez pas, vous connaissez même pas James Bond. Et puis j'adore les farces aussi. Genre, j'aime bien mettre des tasse à thé mordeuses pour remplacer les vraies sur la table des professeurs. En vrai, je l'ai fait qu'une fois, je me suis fait prendre. Et j'adore remplacer les savons par des savons sauteurs dans les dortoirs. Sauf qu'un jour, j'ai dû le faire dans notre salle de bain. Sauf que j'aurais dû m'en rappeler. Et j'aurais certainement pas dû aller me laver en premier ce jour là. Bref, j'fais aussi partie des téméraires. Je peux vous raconter un dernier truc, même si je sais que vous saurez pas de quoi je parle. J'adore le Roi Lion. Sans blague. Best film du monde entier. Sérieux. Vraiment. Mais à coup sur, vous connaissez pas. Hein ? Hein que vous connaissez pas ! » Tu relèves enfin la tête vers ton interlocuteur. Il te regarde, un sourcil levé, et il baisse la tête vers ton assiette. « Et... euh... En boisson ? Vous prendrez quoi ? » T'hausses rapidement les épaules. « De l'eau. Fraiche. Avec des glaçons. J'aimes trop les glaçons, ça rafraichis tellement, et... » Et une voix féminine te coupe. « Hey le chieur, arrête de parler, le serveur est parti. » Tu lâches un soupir. Non, franchement, les gens ici, ils sont loin d'être drôles. Et puis, ils sont franchement pas à l'écoute, c'est incroyable, ça devrait être dans leur formation d'être à l'écou...

❝ Deux œufs discutent : -Pourquoi t'es tout vert et aussi poilu ? - Parce que j'suis un kiwi connard ❞

Caractère.

Randy, c'est ce gosse qui se balade dans les corridors, un peu, beaucoup, bien trop surexcité. C'est ce gamin qui saute partout et qui passe d'un côté à l'autre du couloir en sautant sur les petits rebords. C'est lui aussi, qui débarque parfois, le matin, dans le réfectoire, habillé en fille et qui demande qu'on l'appelle Randa. Juste parce que ça le fait marrer. Et que ça fait marrer d'autres personnes aussi, c'est l'important. C'est un p'tit gosse méticuleux, le Randolph. Malgré ses attitudes qui pourraient laisser imaginer que c'est un bourrin, parce qu'il parle et rie fort, et qu'il se fait remarquer en cours, il fait attention à tout. Et surtout aux détails. C'est pour ça qu'il est très bon en potion. Randy, c'est ce gars qu'a pas envie de grandir, et qu'a toujours tout fait pour rester un gosse. Randy, c'est ce type qui se balade dans les couloirs de Poudlard avec cinquante milles livres, pas un seul sac, mais les poches remplies de bonbons farceurs. C'est un peu ça Randy, c'est beaucoup d'autres choses aussi.

Randy, c'est un gamin émotif, qui pleure devant les téléfilms à l'eau de rose moldue. Bien qu'en général, il en rajoute. Randy, il aime l'être Humain, il pense que fondamentalement, il peut être bon. Randy pense qu'il peut s'arranger pour passer toute sa vie dans le monde des bisounours. Randy, c'est aussi ce type qui fait des références moldues tout le temps, parce que ça l'amuse de voir le regard dépité des gens en face de lui. Randy, il pense que plus tard, quand il sera médicomage, il pourra s'habiller avec une blouse rose.

Randy, il sait que le monde est pas tout rose.
Il sait que les hommes sont pas tous bons. Il sait que la mort de personnes, c'est affreux. Randy, quand il y pense, il pleure souvent. Mais Randy, il sourit face au gens. Il préfère déplorer la perte de sa PSP que la mort d'élèves. Parce qu'il se dit qu'il faut que certaines personnes gardent le sourire. Rien que pour réussir à faire sourire les autres.

Mais ça, c'est caché chez Randy. Pas comme son amour pour les études. Les gens savent qu'il aime les études, ils ont juste du mal à le croire. Mais ça, c'est tellement enfoui, que même Randy, ce gosse, il y pense jamais. A part quand il est seul, parfois, le soir, en haut des tours, quand il s'est faufilé avec Zazou hors des dortoirs. Randy, c'est un poète mélancolique, qu'a perdu sa place face à un gosse énergique plein d'amour et de vie.

Son rêve à Randy, c'est qu'un jour, tout le monde puisse vivre d'amour et d'eau fraiche.

bermudes.

J'aime pas trop me présenter. Ou je sais pas trop comment en fait, j'en sais rien. Mais en tout cas, j'vais essayer de le faire en mode, simple ? Je m'appelle Audrey, j'ai 22 ans, je suis quasi-parisienne, et je suis contente de pas l'être en fait, c'est bizarre. Genre j'habite juste à côté de Paris et je suis trop contente de pas vivre dans Paris même. La dernière fois, vérité vraie, y'a un pote de Clermont Ferrand qui m'a fait visité Paris. Alors qu'il y venait pour la deuxième fois, et que moi bah, j'habite à deux stations de métros de Paris depuis ma naissance. La honte... Bref. J'aime écrire. Surtout avec des personnages comme Randy. Genre, j'sais pas trop pourquoi. Mais voilà. J'ai retrouvé le gout du vrai RP grâce à une personne ici, du coup, j'ai décidé de m'inscrire, parce que bah, j'aime le contexte, et que j'avoue, j'avais envie d'essayer les forums images. Parce que de base, moi je RP sur des forums à avatars réels. Ya, j'vous raconte pas la honte hier quand j'ai parlé avec Louise, genre je galérais avec les avatars, et tout et tout. Donc ouais, voilà. Mais j'ai lu quelques trucs en débarquant, j'aime bien comment vous écrivez en vrai, c'est trop cool **
Et j'ai trop parlé. Et je me dis que je ressemble un peu trop à Randy et que c'est pour ça que j'aime jouer ce genre de perso... Ah mais je suis plus timide, donc j'oserais pas forcément venir vers les gens, dommage. Mais j'vais essayer, promis juré craché. Même si c'est dégueu. Non sérieux, j'comprends pas pourquoi on doit cracher. En quoi ça aide à faire confiance à la personne de la voir cracher ? Je comprends pas. Vraiment pas. C'est à réfléchir j'pense. Bref. Voilà. Et j'me suis carrément éloigné du sujet.

Vos codages, votre design, tout ça, c'est trop ouffement canon. Sérieux. Et puis le bleu, c'est ma couleur préféré. C'est pas vrai, c'est le vert. Mais j'aime bien le bleu, c'est apaisant. En vrai même, pour être plus précise ma couleur préféré, c'est le teal, un mélange de vert et de bleu, c'est trop beau.
Et je vais arrêter d'écrire. Voilà.
Et voilà. En tout cas, j'suis contente d'être là. **

Histoire.

1. 2. 3. Boum. Aie. Oups.
Situation trop récurrente. Les gens, souvent les profs, les autres élèves, la sœur aussi, qui crient. Qui clament la haine qu'ils ressentent. Qui pensent l'inverse. Parce que c'est jamais méchant. C'est jamais fait pour blesser. Pas intentionnellement. Jamais. C'est pas le but. C'est un jeu. Et les règles, c'est le sourire, c'est le rire. C'est la joie. Pas la douleur, jamais la peine.

« Je suis belle tu penses ? » C'est des amis qui se prennent la tête dans les mains à cause des agissement d'un blondinet "un peu trop ouvert sur sa sexualité" qu'ils pensent. « Oui, une belle princesse ! » C'est des moqueries gentilles qui se répercutent sur ton esprit. Des moqueries qui te montrent à quel point ils t'aiment. « Princesse Randa. » Et c'est des rires. Certains se moquent, certains sourient juste, essaient de se convaincre qu'ils ont pas un humour aussi pourri que ça. Certains rigolent juste parce que t'es un cas irrécupérable. Mais toi, t'aimes ça, les voir rire comme des gamins. Parce que eux, ils ont des problèmes, à côté. Ils pensent qu'ils doivent porter le monde sur les épaules, comme beaucoup de jeunes de leur âge. Ou si pas le monde, tout du moins leur vie. Et souvent, c'est déjà un sacré paquet. Pas toujours agréable. Toi, t'as envie d'être la tache lumineuse. La chose qu'on recherche quand l'image est noir et qu'on a besoin de luminosité. De cosmique. Et surtout, quand on a besoin de beaucoup de paillettes. Bravo Randy. Pour les paillettes, c'est clair que t'en es le roi. La reine. Autant pour moi. Et ils s'en vont finalement. Et ils dégagent le passage de ta chambre à ta petite sœur. Et, elle, elle sourit pas. Elle, elle a honte. Elle comprend pas ce que tu fais, pourquoi tu le fais. Elle comprend pas que trois ans plus jeune que toi, elle soit déjà plus mature. Mais toi, tu passes à côté d'elle, et tu passes ta main dans ses cheveux. Et c'est doux. C'est toujours doux. C'est ce shampoing qu'elle utilise. Celle qu'elle vole à votre mère. « Tu veux que je te prête mon costume de fée ? » Pas envie de lui expliquer. Pas envie de repartir dans un débat qui n'aura jamais de fin. Alors tu la met au défi. « Non merci le chieur. » Y'a haussement des épaules. Mais tu la lâches pas du regard. Elle est là. Dans cette chambre. A ce moment là. Elle veut quelque chose.

« T'es puceau ? Enfin... Je voulais savoir. » Hochement de tête. Pas d'intérêt pour ce genre de choses. Aucun. Zéro. Trop compliqué. Trop déprimant. Trop prenant. Trop encombrant. Et ça te semble logique toi. Un pas doué des sentiments amoureux. T'es pas fait pour ça. Pas crée pour l'amour de quelqu'un d'autre. Jamais embrassé quelqu'un non plus. Un gosse. Un bébé dans ces domaines. Elle ressort de la chambre. C'était pas sa question. C'est pas ça qu'elle voulait savoir. Réflexion intense : la suivre, ou pas. Entre les deux. Te voilà à la suivre, au pas près, un coussin péteur en main. Ta famille. Tes amis, c'est eux qui sont privilégiés dans tes blagues. Parce que ta famille eux, t'es jamais là pour eux. Tu penses toujours qu'ils peuvent s'en sortir sans toi. Plus le temps passe, plus t'en doute.
Sa chambre, son jardin secret. Un tapement à la porte. « Rowena. J'peux entrer ? » Elle entre ouvre la porte. « Le coussin péteur reste dehors. » « Mais je... » « Pas de mais. Tu veux rentrer ou non ? » Hochement de tête. Les doigts de décrispent et de derrière toi, un son. Ce son. Naturel pourtant. Et ce rictus sur le visage de ta sœur. Le voilà. « T'es un gamin. » Mauvaise actrice. Elle pourrait essayer d'avoir l'air un peu plus blasée, un peu moins amusée. Et tu rentres. Dans son jardin secret. Et c'est vert. Très vert. « Je suis amoureuse. » « Encore un ? » Réponse automatique. Oups ?

Elle boude. Mais depuis deux semaines, elle est déjà tombée amoureuse de quelqu'un d'autre, alors l'inquiétude, elle t'a quittée depuis un petit bout de temps. Et les parents, qui s'embrassent, dans la cuisine. Le feu qui brûle dans la cheminée. Un cri. La mère qui se présente devant toi, les bras croisés, énervée. « Le savon ? » Négatif. Réflexion, réflexion... « Grille pain ? » Négatif. Réflexion... « Oh. La teinture de papa. » Ce rictus. Cramée maman. « Papa ! Maman se moque de tes nouveaux cheveux roses. » « ROWENA ! » Et un rire. Global. Tout le monde. Même le principal intéressé dont les cheveux sont d'une couleur barbapapa un peu... Beaucoup... Trop ridicule pour un auror. Famille heureuse. Famille chanceuse. Et une voix, de dehors. « Princesse Randa. On t'attend. Sors vite ! » Des affaires rapidement amassées, une porte refermée rapidement derrière toi. Et un groupe d'amis, pas forcément tous proches de la même façon qui déboule dans la rue en courant comme des cons. Des petits cons heureux. Qui se soucient pas des problèmes du monde, ni des leurs. Qui courent, qu'essayeraient presque d'attraper des papillons si il y en avait. Des sorciers, des moldus. Personne fait la différence. De la maison, le cri de désespoir du père qui se rend compte qu'il y'a que son fils qui puisse lui redonner sa couleur blonde naturelle. Et de ta chambre, à toi le fils, y'a Hibou, Zazou, ce perroquet. Parce qu'il s'ennuie, parce que c'est un perroquet un peu con, il crie, pour la première mais pas la dernière fois de la journée. « RANDOLPH ULFRED FITCH ! RANDOLPH ULFRED FITCH ! RANDOLPH ULFRED FITCH ! » « TA GUEULE ! » Quelle douce voix, Rowena...

Les gens te croient pas quand tu dis que t'as pas de problèmes dans ta vie. Que ta vie est heureuse. Que tu t'en plaindras jamais.
Les gens devraient te croire. Parce que les gens te connaissent, pourtant.
Les gens connaissent Randy, princesse Randa, tes blagues et tes goûts. Ils connaissent ta famille, la relation que t'as avec eux. Ils connaissent tes amis. Ils connaissent ta voix, plus énervante que toutes les voix d'elfes réunies. Ils connaissent tes jouets moldus qui font plus de bruit les uns que les autres. Ils connaissent ton pyjama Bob l’Éponge et ta serviette Rose bonbon.

Ils connaissent pas tes larmes, tes peines et tes douleurs. Elles sont rares. Mais pour beaucoup de personnes, elles sont même inexistantes. Parce que tu les caches. Parce que c'est pas de ça dont ils ont besoin, toi y compris. Ils ont pas besoin de larmes. Ils ont pas besoin de douleur, de peine, de souffrance. Ni de plaintes, de mauvais état d'esprit. Non.

Ils ont besoin de toi.

Les gens ont besoin d'un imbécile heureux.