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 Matt Dickens - In that last dances of chances

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Anonymous





Matt Dickens - In that last dances of chances
27.09.16 23:47

DICKENS MATTHEW.

FEAT Dane Dehaan


SON NOM EST Matthew William Dickens, IL A 20 ans. IL EST britannique pur souche ET SES PARENTS SONT tous les deux sorciers de sang-mêlés. ELEVE EN 6ème année d'étude IL ETUDIE les Langues, Littératures et Cultures Magiques OPTION Gobelbabil. IL FAIT PARTIE DES Hiboux ET SA MAISON EST Serdaigle. IL AIMERAIT RAJOUTER qu'il aurait bien besoin d'un thé.

❝ Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. ❞

SON ÉPOUVANTARD est quelqu'un, un proche, souvent sa sœur, qui balance à la face du monde n'importe qu'elle connerie le concernant, des trucs souvent faux, honteux, d'odieux et violents mensonges au grand sourire hypocrite.
L'ODEUR DE L'AMORTENCIA est une pluie d'été, fraîche, qui empli ses poumons. Puis s’élève le parfum plus chaleureux du cuir d'un vieil ouvrage, avant que ne s'estompent les dernières fragrances d'une tasse de thé.
SA BAGUETTE EST sculptée dans de l'épicéa, elle mesure 27,8cm et possède en son cœur une épine de monstre du Fleuve Blanc. C'est une baguette plutôt fine et rigide, très discrète lorsqu'elle lance des sortilèges, mais d'une précision redoutable.  
SON PATRONUS est une pie.
SA MATIÈRE FAVORITE EST la rhétorique à la rigueur, mais s'il se démerde relativement bien dans toutes les matières, il n'en a pas spécialement de favorite .
IL EST légilimens
ET N'A pas vraiment de signe distinctif, à part peut-être ses yeux clairs aux cernes sombres et prononcés.
SON ANIMAL DE COMPAGNIE EST la Chouette Effraie de la famille qu'il a récupéré, Carroll.




Caractère.

Douce retenue et aura apaisante. Matt fait ce qu'il peut pour laisser ses petits démons jouer plus loin. Et reste de ce calme souriant qui le caractérise en apparence. Pour beaucoup il n'est que ce gars un peu discret et pas très bruyant, que tu vois parfois et qui te donne envie de sourire quand tu le croise, sans trop savoir pourquoi. Il n'a pas vraiment de réputation, a des notes correctes et un comportement qui ne fait pas de vague. Et il dégage un truc, un truc étrange qui fait que lorsque ça va pas, tu sais que tu peux lui en parler. Qui fait que lorsque tu cherches du soutien, tu sais qu'il ne te jugeras pas et qu'il t'écoutera. Qu'avec lui tu peux être toi et que cela ne s'ébruitera pas. C'est étrange, presque contradictoire avec ce qui hante son esprit. Tiraillé entre deux. Parce que ce qui semble être sa véritable nature est souillée dans sa tête. Qu'il a conscience de ça, qu'il en joue parfois.

Gueule d'ange et sourire poli. Yeux trop clairs, de ceux qu'on a l'impression qu'ils ne peuvent rien cacher, qu'il ne peuvent être autre chose que bienveillance et bonté. Mais faut pas s'y fier. Et cette politesse à la con n'est que le reflet de sa belle hypocrisie. Pas méchante, juste blasée. Conscient des ronds de jambes et des conneries qu'il faut proférer pour s’intégrer à c'te putain de société. Alors il sourit, admire les apparences qu'on se donne et participe à cette grande farandole. Les mots sont vains et dérisoires et pourtant leur poids fait tourner le monde. Alors il écoute, apprécie les mensonges trop parfaits qu'il perçoit parfois. Et les savoure, autant qu'il savoure de savoir. Savoir que c'est faux, savoir la vérité. Avoir le pouvoir de dévoiler ou non.

Tromperie et mensonge. Putain qu'il pourrait bouffer ces mots, les faire bouffer à ceux qui les utilisent. Vendetta personnelle qui prend des airs de sainte croisade justicière aux yeux des autres. Comme si révéler au monde entier les cachotteries d'imbéciles à la con pouvait être autre chose qu'égoïste. Nan ce n'est pas au nom d'une pseudo Justice ou Vérité. Il a simplement en haine la connerie humaine et surtout les trahisons de petits cons. Et quelle joie de les faire trébucher, de les faire lever les yeux de leur p'tit nombril pour comprendre qu'ils sont dans la merde. Et derrière sa bouille d'ange aux grand yeux clairs et au sourire poli, Matthew apprécie le spectacle. Faussement innocent. Déguste mec, avant qu'il ne trouve autre chose.

C'est un type bien. Pas un saint, mais un type bien. Qui te tend la main sans chercher à en profiter si t'es dans la merde ou que tu lui demande de l'aide. Sauf si toi tu l'as cherché avant. Mais qu'importe, il continueras à sourire. Et s'il se fait baiser, alors il haussera des épaules et sourira. Encore. Putain de sourire à la con. Qui devient vicieux, haineux lorsque la confiance est trahie. Oui il sourit. Mais si tu crois t'en sortir ainsi, t'es encore plus idiot qu'il ne le pensait. Faussement innocent, il peut prendre son temps. La violence physique le dégoutte. Il faut être faible pour s'y abaisser et ça laisse des traces trop visibles. Il préfère laisser échapper quelques mots là où il faut, qui en glissant peuvent prendre de l'ampleur, sans qu'on en découvre l'origine. N'a peut-être pas toujours le courage de le balancer en face, il doit avouer. Même si parfois les mots sortes sans qu'il puisse garder son sang-froid. Vulgaires, insultants, loin de son habituelle impassibilité. Certains nous font perdre nos moyens.

Et si Matt déteste le mensonge, c'est qu'il en a peur. Peur d'en souffrir encore. Peur que d'autres en souffre. Alors pour se protéger, protéger les gens, il fait ce qu'il peut et laisse traîner ses yeux. Et la p'tite voix dans sa tête qui rarement ne se tait. Sourde et angoissante, qui lui dit de ne pas faire confiance et que la vie est une garce. Il veut la faire taire et trouve parfois le moyen de l'oublier. Lorsque la présence d'un de ses proches se fait comme un baume, lorsque son esprit se remplit d'autres mots et se concentre sur ce qui se dit, lorsque sur sa peau le contact d'un corps ami est plus fort que tout, lorsque son rire s’élève et accompagne d'autres éclats tout aussi léger. Il peut alors être cette présence rayonnante, bien loin de l'insécurité habituelle qui habite son cœur.

Un cœur qui te prend comme tu es. Tant que tu n'es pas tromperie. Il ne te jugera pas, n'en a pas la force. Et veut t’apprécier, tant qu'il n'a pas la preuve du contraire. Tant que tu fais de même avec lui. Il sait profiter de la vie comme elle est, sans penser au lendemain et sans trop ruminer le passé. Ou du moins, Matthew voudrait tout ça. Et fait des efforts. Des efforts pour croire en l'autre, pour croire en lui, pour ne pas juger sans connaître, pour ne pas perdre la tête avec ce qui a pu se passer et ne pas perdre pied avec ce qui peut arriver. Mais c'est dur et la voix dans sa tête grince des dents lorsque trop de lumière baigne ses journées, lorsque trop d’optimisme vient gonfler son cœur. Il fait ce qu'il peut et c'est déjà ça.


Histoire.



Comme ils sont beaux, les rêves d'enfants. Oubliés là, dans la poussière. Lorsque tout est encore calme, lorsque tout est encore clair. Quand le seul désir est de grandir et de découvrir. Douce nostalgie aux airs lointains, presque oubliés. Chant dépassé qu'un couple heureux a pu fredonné, accompagné du rire clair de leurs enfants. C'était il y pas si longtemps au final. Et le gamin qu'il était, jamais ne douta. De la beauté du monde, de sa sincérité. Et sous ses yeux défilent encore les couleurs de l'époque. Celles fraîches et fleuries des robes légères de sa mère rayonnante. Celles  saturées des cravates de son père qui trouvait ses costumes trop stricts dans leurs camaïeux sombres. Et celles trop vives et pailletées de la magie incontrôlée de sa sœur aînée.

Puis il grandit et peu à peu se dit que tout devient gris. Il exagère sûrement. Qu'importe. Sans vraiment savoir pourquoi, sans vraiment savoir comment, il sent. Que quelque chose ne va pas. Que tout n'est pas dit, que trop est enfoui. Et il doute. Mais trop jeune pour croire, pour penser le pire. Pour se dire qu'on a pu trahir. Sauf que, trop jeune ou trop con, à un moment faut se faire une raison. Et lorsqu'on retrouve sa mère en larme à la maison, ses longs sanglots accompagnant la sortie du père, c'est qu'il y a une affaire. Et il tente de comprendre. Comment quelqu'un comme son père, son Papa, un modèle pour lui depuis tellement longtemps, a pu faire ça. A pu leur faire ça. Trop jeune pour tout saisir sur le coup. Mais il a toujours vite assimilé les choses. Un gamin assez mature pour son âge qu'ils disaient à l'époque. C'est pourquoi il comprend sans trop de problème que son père avait une autre femme dans sa vie. Une moldue avait craché sa mère. Le mot était devenu une insulte. Comme si elle ne comprenait pas ce que l'autre femme avait à lui offrir de plus, elle qui ne possédait même pas la magie. Mais une simple histoire de coucherie, elle aurait pu gérer. Sauf que. Sauf qu'il y avait un gamin en jeu. Un demi-frère. A peine plus jeune que Matt. Et lui, du haut de ses huit ans, fit ce qu'il pu pour consoler sa mère et calmer sa sœur, déjà partie à engueuler la vie.

Puis arrive le divorce et un nouveau rythme de vie. D'un côté celle un peu déglinguée mais toujours bien contrôlée chez sa mère. Avec sa sœur. Puis les quelques week-end qui lui arrivent de passer chez son père. Avec l'autre femme qui fait ce qu'elle peut pour gérer sa vie de famille alors que son propre gosse développe des dons hérités du père. Basculée dans un monde qui lui est étranger. Elle n'est pas méchante, mais il n'arrive pas à l'apprécier. Et son père. Son propre père qui a pu mentir et trahir toute sa famille autant d’années. A lui, il ne sait plus faire confiance. Une relation qui se dégrade, tintée d'incompréhension et de ressentiment. Et Alice, sa sœur, qui ne veut même plus en entendre parler, qui ne peut plus en entendre parler sans menacer de tout faire exploser. Quatre ans plus âgée que Matt, mais un caractère tellement plus explosif, presque instable. Il leur manque quelques repère à tous les deux pour bien s'épanouir, quelques bases solides sur lesquelles s'appuyer pour se construire. Mais une famille désunie n'aide en rien. Alors arrive l'adolescence et tu te démerde comme tu peux pour pousser droit malgré tout.

La vie suit son court. Tranquille un temps. Pour permettre à Matthew d'avancer. L'école se fait, sans bruit, sans vague. Sagement, calmement. Comme s'il avait peur de trop remuer et de tout faire basculer. Encore. Il apprend vite, il comprend bien. Il n'est pas con comme gamin. Et si sa mère ne loupait pas autant les réunion parents-prof et ne faisait pas que lire en diagonales les notes de son fils sur les bulletins, peut-être qu'elle aurait pu lui faire un compliment. Un signe d'encouragement. Elle aurait su qu'elle avait de quoi être fière, qu'il avait de quoi se démerder dans la vie et de réaliser ses envies un jour, qui sait. Mais elle ne voit pas. Ne voit pas que son fils cherche silencieusement son approbation, son regard tout simplement. Trop occupée par son boulot, trop occupée par l'aînée qu'il faut gérer. Car pour elle ce n'est pas facile, loin de là. Elle teste les limites, défie l'autorité. A un besoin de se sentir exister qui lui fait accaparer tout l'attention. Et tout l'énergie possible. Il la retrouve régulièrement dans des situations compromettantes. Surtout après sa deuxième rentrée à Poudlard, les vacances deviennent un cauchemar. Cris, larmes, disputes. Quotidien de conflits incessants. Et Matt qui est encore un enfant reste assis sagement. Ses grands yeux clairs larmoyants alors qu'une engueulade s'élève encore. Sa sœur qui lui demande régulièrement de la couvrir. De mentir pour elle. Il le fait. Il sait qu'elle lui ment, qu'elle aussi fait semblant. Et que ce qu'elle cache du haut de ses quinze ans peut parfois être plus grave qu'un petit joint dans un coin sur un rap craché par des enceintes au beau milieu d'une bande d'ado déphasés. Il sait mais ce tait. Priant Merlin que ça s'arrange. Un peu. Juste un peu.

Son père qui disparaît. Petit à petit, on s'oublie. Son demi-frère parfois le contacte. Relation hypocrite, sans prétention aucune. Matt sourit et hausse les épaules. S'en fou déjà. Parce que c'est son tour maintenant. De partir de l'avant. Poudlard l'attend. Sur son chemin, quelques bons amis, beaucoup de bons souvenirs. Il y a de la magie dans l'air, dans chaque particules qui constituent son être. Et le château le fait se sentir vivant. Enfin. Enfin il peut être lui, respirer librement, oublier sa sœur quelques classes au dessus, oublier sa mère plongée dans son taff, oublier son connard de père qui fréquente encore une nouvelle femme. Devant lui s’étalent une infinité de mondes possibles, de chemins à parcourir et de vies à vivre. Il est encore jeune. Et veut profiter, s'amuser. Il aime ce qu'il apprend, se passionne pour les mots et l'histoire. Il aime savoir, connaître et si les cours le font autant chier que n'importe quel autre gamin, il ne reste pas moins un bon élève impliqué. Qui ne fait pas trop de vagues, qui ne fait pas trop de crasse. Les premiers élans du cœur se font ressentir, les premières histoires s'écrivent, courtes et à la fin souvent tristes, comme peuvent l'être les amourettes d'ado. Celles auxquelles on repense avec un sourire nostalgique aux coin des lèvres.

Puis il y a celle qui fait basculer le monde. Ton monde. Et Matt a eu cette histoire qui lui a retourné l'esprit, retourné le cœur. A se prendre la tête, à se poser sans cesse des questions. Sur lui, sur les autres, sur la société, sur ce qui est bien, ce qui et mal, sur sa sexualité en vrac et son cœur patraque. Un mec canon et pas con. Juste suffisamment pour attiser  son désir et habiter ses fantasmes. Le genre de truc qu'il n'avait pas prévu de vouloir gérer. Mais au final, il avait laissé les doutes de côté, juste le temps de se lancer. Et d'oser, simplement, doucement. Une belle histoire qui avait commencé. Avec le goût tendre d'un baiser et la discrétion nécessaire à leur relation. Cela ne l'avait pas dérangé, il comprenait ce besoin d'aller calmement, de ne pas crier sur tous les toits. Il ne voulait pas lui non plus que cela arrive à certaines oreilles. Celles de sa sœur par exemple. Qui n'en loupait pas une lorsqu'il s'agissait de lui et de le foutre mal. A coup de « j'te taquine » dont elle ne saisissait pas forcément la portée et la violence pour son frère. Mais il assumait. Lui. Contrairement à l'autre. Qu'on retrouva enlaçant amoureusement la taille d'une fille fréquentable de bonne famille. Un beau couple qu'on disait. Adorables. A gerber quand on savait que la veille encore ses lèvres se posaient sur une autre bouche. Masculine, sans aucun doute. Mais faut pas, tu comprends. Que ça se sache, que ça s'ébruite. Amant dans le placard, honteux secret caché. Matthew n'accepta pas. Et à ses oreilles un doux craquement de verre, bruit d'un cœur brisé et d'un esprit retourné.

Puis le temps passe, se lasse. Alice est dans la merde. Il l'avait vu arriver, était étonné que cela ne se soit pas produit avant. Plumée jusqu'à l'os, à piquer le fric de leur mère pour rembourser des dettes à la con à des gens auxquels tu ne dis pas non. Sauf que. Sauf que c'est le genre d'affaire dont tu ne t'en sors jamais vraiment. Et Matt la voit arriver la bouche en cœur, les cernes jusqu'aux pieds. Honteuse, mais avec cet ego à la con qui ne lui fera jamais baisser les yeux et admettre ses torts. Parce qu'elle se croira toujours plus forte, toujours dans son droit. Et il ne peut que tenter de l'aider en bossant l'été pour lui filer un peu de blé. Il sait très bien que les  excuses qu'elle lui présente ne sont que des conneries. Mais c'est sa sœur. On n'abandonne pas sa famille. Pas comme son père. Connard. Lui ne le fera pas. Et lorsqu'un matin il se fait réveiller par des cris et une engueulade plus violente que d'habitude, il sait qu'on arrive à la fin. Il l'espère. Et sous les cris de leur mère, Alice couverte de blessures crache mensonge sur mensonge pour expliquer son état. Des mots faux, violents. Insultants. Il lance quelques sorts pour soigner le plus gros, le peu qu'il connaît, sans interrompre la discussion. Si on peut appeler ça une discussion. Puis sort, pour croiser un mec au portail. Ce mec qui le fout mal à l'aise, avec des yeux qui donnent l'impression de voir en toi, de tout savoir de toi. Un type plus âgé que sa sœur. Un de ses potes. Il l'a déjà vu avec elle, à Poudlard notamment. Il hausse les épaules et baisse la tête, va pour l’ignorer. Mais l'autre l’interpelle, veut savoir comment elle va.  Il a au moins ça pour lui, véritable inquiétude pour son amie. Nouveau haussement d'épaule. Avec le dégoût de tout ça et de sa culpabilité à la con alors que rien ne le concerne. Puis le mec raconte un bout d'histoire, une bande de potes qui cherchent un peu trop les sensations fortes, un gang qu'ils ont fâchés et des moldus avec qui ça a explosé. Si sa mère apprend cela, ça ne va pas calmer ses délires envers les non-maj. Puis la conversation dérive, avec toujours ce léger malaise. Un truc le fout mal et le sourire en coin du gars lorsqu'il murmure une formule ne fait que lui donner raison. Légilimens. Et sors de ma tête putain. Mais il n'y peut rien. A part finir essoufflé, les yeux écarquillé et le sang battant dans ses tempes. Le type n'a pas voulu être discret. Voulait juste lui montrer ses capacités. Et disparaît au bras d'Alice lorsque celle-ci sort en courant de le baraque et le saisit au passage.

Retour à Poudlard. Où la magie n'a plus les saveurs nouvelles et incroyables de l'époque. Mais elle reste toujours cette douce amie, parfois surprenante. Il préférera toujours traîner là, plutôt que chez sa mère qui ne fait que tourner en rond ou rentre tard avec ses réunions. Pour le taff qu'elle dit. Sauf qu'il ne la croit pas. Et a peur de trouver autre chose derrière. Autre chose en lien avec ses rumeurs qui s'élèvent parfois sur un groupe encore jeune. Lui s'en fout une fois arrivé au château. Il veut profiter de la vie,même s'il perd parfois toute confiance en lui. Il fait ce qu'il peut, s'accroche à ses proches, se laisse bercer par les cours et se noie quelque fois dans le travail. Lorsque son esprit se fait trop lourd. Une amie vient le voir, se confie à lui. Nouvelle histoire qui le révolte. Il n'en peut plus, mais ne veut pas céder. Ne veut pas tomber aussi bas et satisfaire un besoin de vengeance primaire. Au début tout du moins. Alors le  premier billet qu'il écrit pour le journal de l'école ne le concerne pas directement. Mais plutôt un p'tit secret embêtant pour la connasse qui a fait pleurer son amie. Et après quelques états d'âme plus ou moins étouffés, il prend presque plaisir à glaner les sales petites histoires pour ensuite gratter le papier. Mine de rien, ça fait du bien. D'enfin s'exprimer. Même si sa lâcheté, ou sa peur des conflits qu'importe, l’empêche de le faire de face. Il s'en fout. Et sourit. Pas complètement en paix, mais il y travaille merci.

Un courrier le surprend un matin. L'absence d'expéditeur et le poids du paquet ont raison de sa curiosité. Il s'agit d'un bouquin, un volume épais à la couverture de cuir et aux pages jaunies par le temps. Un simple mot l'accompagne, un « fais en bon usage, t'as l'air d'en avoir besoin. » Sur le coup il ne pige pas et le feuillette un peu. Puis comprend qu'il a là de quoi s'occuper l'esprit et répondre à ses questions. Le pote de sa sœur à sans doute vu quelque chose en lui. Un truc qui l'a fait lui passer un bouquin sur la légilimancie. Il sait que si vraiment il veut le devenir, ça lui  prendra quelques années. Au moins. Surtout sans professeur ni quelqu'un sur qui s'exercer. Mais sa conscience lui dit tant mieux, lui dit que de toute façon il ne l'utilisera pas, c'est simplement pour comprendre et le plaisir d'apprendre. N'est-ce pas. Alors il feuillette, lit, compare avec d'autres sources et mémorise chaque phrase, presque inconsciemment. Jusqu'à ce que le principe s'intègre, que les écrits ne lui servent plus. Et depuis, c'est dans un coin de sa tête, jamais vraiment tenté, jamais osé. Mais au cas où, il a les moyens dans un coin de son cerveau. Et putain, qu'est-ce que ça peut rassurer. De savoir qu'on a théoriquement accès à la vérité. Surtout quand un ex revient l'air de rien et de belles paroles à la bouche. Un premier test concluant qui lui laisse un goût amer sur le palais. Il n'a rien pu voir, rien pu saisir. Seulement sentir dans l'esprit de l'autre le mensonge qui l'habitait. Et cela lui suffit pour le moment.  

Puis encore un an qui passe. Ce sont les vacances. Alice n'est pas là cette fois. Et tout dégénère.  Parce que les Sigma se sont révélés. Que ça a pété. Qu'il y a eu des morts. Pas des gens, des nombres dans des journaux. Non. Des gamins de son âge ont disparu. Des élèves qu'il a croisé. Et sa mère qui est enfin calmée, enfin fière. Il le savait. Encore des mensonges. Elle parle de déménager, d'une grande cause et d'un monde meilleur. Matt ne peut cautionner ça. Et ne peut rester, vivre avec quelqu'un dont les idées extrémistes mettent la vie de personnes en danger. Surtout lorsqu'il sait que les nobles motivations de sa mère partent d'une déception purement égoïste et d'un événement passé qu'elle n'a pu dépasser. Alors il rejoint sa sœur dans l'appart qu'elle a pris. Enfin calmé après avoir coupé le cordon et s'être violemment cassé la gueule précédemment. Et Matt soupçonne son pote de ne pas y être étranger non plus. Tant mieux. Si elle peut trouver un peu de bon sens, ce n'est pas lui qui va s'en plaindre. Surtout si ça leur permet de réapprendre à se connaître, à vivre comme une vraie famille. Soudée par les événements et non éclatée. Une famille à deux, certes, mais c'est déjà mieux. Mieux que tout ce qu'ils ont pu vivre. C'est encore fragile, comme un drapeau blanc taché de sang, mais ils peuvent y arriver. Il suffit d'y croire.


ATCHOUM.

Bonsoâr~
Vous êtes beaux, ça c'est dit. Du coup j'ai craqué. Vous allez devoir me supporter. Ça fait quelques temps que je n'ai pas saisi mon clavier pour du rp, mais Matt est arrivé et je vous ai trouvé, avec ce joli fow et vos personnages tous plus mieux les uns que les autres. Et vos smileys sont trop kiki ! Bref, je vous souhaite une belle vie pleine d'amour et d'eau fraiche. Keur ♥



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Invité


Anonymous





Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
27.09.16 23:53

T'es beau, t'es cool, amour sur toi ohohohohoh

(mention spéciale pour le pie en patronus, j'ai souris comme un débile en voyant ça alors que ce n'est pas drôle orz )

BIENVENUUUUE o/
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Hibou & Sigma
Cecil Manor


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Cecil Manor





Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
28.09.16 0:11

J'aime beaucoup sa conscience de lui-même et toutes les nuances qui en découlent !

Tu as un style à la fois dynamique et doux, j'aime beaucoup.

Bienvenue ♥
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Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
28.09.16 0:12

Oh god, je te souhaite d'être Serdaigle comme ça, on sera poto de classe. Même cursus, meême année. HASARD ? JE NE CROIS PAS.

En attendant, tu es beau, tu transpires la classe et tu manges la lumière. ( Cf ton avatar ), je te souhaite la bienvenue parmi nous ! ( Et par minette ! :D )
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Invité


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Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
28.09.16 0:42

Owh.
Vous êtes tous adorables, merci beaucoup pour votre accueil et vos quelques mots ♥

Amour sur toi aussi Kenji \o/
Merci beaucoup Cecil pour ces compliments ♥
Pour tout t'avouer Spence (OUI, j'me permet les surnom, déjà), je n'ai pas eu de maison en tête en écrivant Matt, on verra. Mais je serais ravie d'aller manger de la lumière avec toi :D
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Invité


Anonymous





Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
28.09.16 12:55

Tu as le droit, c'est mon p'tit surnom officiel. Krkrkr
Trop bien, je croise les doigts alors. o/
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Invité


Anonymous





Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
28.09.16 13:57

Bienvenue!
Je t'aime, faisons des bébés!~ drool
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Invité


Anonymous





Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
03.10.16 0:04

Merci beaucoup ♥️
Moi aussi, avec plaisir sparkle
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Neutre
Joan Parker


Messages : 77

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Joan Parker





Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
04.10.16 1:32

Dane Dehaan arghhhhhhh. Mes feelz de fangirl t'envoient beaucoup trop de love pour ce choix et Matthew en lui même a l'air terriblement cool en plus tu écris super bien ♥️

Bienvenue à toi heart
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Invité


Anonymous





Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
04.10.16 23:30

Merci beaucoup, c'est trop d'amour love
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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


Messages : 590

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Crédits : Anton ♥♥

Darwin J. Moore





Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
06.10.16 0:12

En vrai j'ai du prendre une heure à lire ta fiche tellement j'ai lu mot par mot et tellement j'étais dedans et arghh elle est juste géniale ? Bienvenue à toi ♥️♥️ En vrai je te stalke depuis un bout car je suis vile et je suis désolée de te valider si tard !!! Tu es fantastique genre par merlin tu écris tellement bien et ton perso ai-je le droit d'être amoureuse et de vouloir faire des DC et des TC juste pour pouvoir me lier à lui et faire des rps cools ? OUAIS NON ?? OK cry Mais bref voilà j'arrête de m'épancher comme un je sais pas quoi et je t'envoie de l'amour des paillettes des étoiles et des bisous ! J'espère que tu t'amuseras bien sur FW, c'est un plaisir de pouvoir te valider eeeeet la répartition fut une véritable torture mais je me dis que le choixpeau veut faire en sorte que tous tournent au mieux donc WELCOME CHEZ LES SERDAIGLES BB ♥️♥️ bon jeu ♥️ (édit : et en fait non je peux pas m'empêcher de ramener ma fraise à nouveau et de te dire que ton histoire était vraiment super touchante c'est pas genre une de ces histoires aux multiples évènements et aventures mais je sais pas elle était juste bouleversante et pleine de mille et unes choses et bref jpp)




serdaigle !


Félicitations ! Le choixpeau a bien lu dans ton esprit et t'as réparti dans la maison des érudits qui veulent tout connaitre. Tu peux maintenant te balader sur le forum comme tu le désires. Nous te conseillons de suivre Être un sorcier pour les nuls qui te guidera pour faire des premiers pas sur le forum !
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Hibou & Sigma
Cecil Manor


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Cecil Manor





Re: Matt Dickens - In that last dances of chances
06.10.16 0:17

Félicitations pour la validation ♥
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Re: Matt Dickens - In that last dances of chances

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