Invité | | Wayatt A. Sutton FEAT Trafalgar Law ☆ One Piece TU ES Wayatt Alwyn Sutton, TU AS 19 ans. TU ES Britannique avec des origines Irlandaises et Américaines, TA MERE EST une sorcière Irlandaise née de parents Gallois ET TON PERE EST un fichu cracmol né de sorciers Américain. TU ES EN cinquième année d'étude ET TU ÉTUDIE la médicomagie OPTION soins aux créatures magiques, alchimie, psychomagie et vol. TU NE FAIS PARTIE D' aucun groupe ET TA MAISON EST celle des Serpentard. TU AIMERAIS RAJOUTER QUE tu n'as jamais réussi à retrouver ton apparence d'origine et que tu peux parfois te montrer incroyablement maladroit. Tu n'en a rien à faire des autres et tu serais capable de vendre ta famille pour obtenir quelques ingrédients nécéssaires à la fabrications de certaines potions.
❝ Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console. ❞ | | ✘ TON ÉPOUVANTARD te ressemble. Il commence toujours par avoir ton apparence, mais rapidement ton double commence à se déformer. Il prend diverses formes toujours plus différentes et étranges que la précédente sans jamais revenir à celle d'origine. Cet épouvantard représente ta peur de ne jamais parvenir à maitriser ton don à la perfection et de ne jamais parvenir à retrouver ton apparence d'origine.
✘ L'ODEUR DE TON AMORTENCIA n'est pas des plus simple à expliquer. Différentes odeurs se retrouvent mélangées dans l'effluve de cette potion. Tu as l'impression de retrouver l'odeur du gateau au chocolat que ta mère préparait toujours pour ton anniversaire, ainsi que cette étrange effluve que l'on respire dans les hopitaux. En respirant bien, tu parviens même à identifier une subtile fragrance de sel marin.
✘ TA BAGUETTE EST FAITE EN bois d'Aubépine et contient une plume d'Oiseau-Tonnerre. Elle est plutôt rigide et mesure très exactement trente deux centimètres et huit millimètres. Il parait qu'elle peut avoir des réactions contradictoires et mais qu'elle est particulièrement puissante pour les maléfices et les sorts de guérisons.
✘ TON PATRONUS est un ours polaire d'une taille relativement imposante. Tu ne sais pas trop d'où ça vient, mais il te plait bien. De toute façon, tu aimes tout ce qui peut te rappeler l'hiver.
✘ TA MATIÈRE FAVORITE EST les potions.
✘ TU ES un métamorphomage, mais tu n'es pas toujours certain que ce soit réellement un don. Parfois tu penses plutôt à une malédiction.
✘ ET TU N'AS pas vraiment de signes distinctifs puisque tu passes ton temps à changer ton apparence. Enfin il y a bien tes piercings aux oreilles ainsi que tes tatouages sur les mains, bras et ton torse. Mais comme tu es en mesure de les faire disparaitre cela ne compte pas vraiment.
✘ TON MEILLEUR AMI EST un Harfang des Neiges. Un sublime hibou blanc légèrement tacheté de brun. Il s'agit d'un mâle que tu appelle Byron. Pour le moment, il est jeune, c'est pour cela qu'il ne possède pas encore son beau plumage immaculé. |
Caractère. Il parait qu’à une certaine époque tu n’étais pas comme ça. Parfois, les gens changent. Ils évoluent. Sans vraiment savoir pourquoi.
Enfin il existe toujours une ou plusieurs raisons à ce genre d’évolution, mais la plupart des gens préfèrent éviter d’y penser. Sans doute une peur de découvrir exactement ce que cache ce bouleversement. Il semblerait que tu sois un peu comme cela. Tu as changé. Tu le sais. On te le dit. Mais toi, tu ne veux pas savoir pourquoi. Il est absolument hors de question que tu commences à farfouiller dans ton histoire pour comprendre les choses. Tu es comme cela. Ce n’est pas ton genre de décortiquer les choses. Tu préfères fuir les choses ou les éviter plutôt que de les combattre. Certains diront sans doute que tu te comportes comme un lâche, mais toi, tu ne vois pas les choses de la même manière. Lorsque tu prends la fuite, c’est généralement pour attaquer le problème d’une autre manière. Une qui te plairait davantage. Une qui te rapporterait quelque chose, qui t’avantagerait.
Oui tu es comme ça. Si vraiment il fallait te qualifier, tout le monde s’accorderait sans doute à dire que tu es un solitaire. Mais pas un asocial hein. Non, il faut bien faire la différence. Toi tu es du genre à penser à ta petite personne avant tout. Les autres ? Tu n’en as strictement rien à faire. Les seuls moments où il est possible que tu t’en soucie, c’est lorsqu’ils peuvent t’apporter quelque chose. Sinon, tu n’as pas besoin d’eux. Tu t’en sors très bien tout seul. Finalement, pour toi, les autres ne sont qu’un moyen de parvenir à te fins de manière plus rapide et moins couteuses. Leurs sentiments ou leurs propres aspirations tu t’en fiche royalement. Cela ne te concerne pas. Pour toi, c’est sans importante. Ta vie et ton avenir, c’est la seule chose qui compte réellement. Des amis, c’est inutile. C’est comme la famille. Peut importe la volonté qu’ils mettent dans leurs actions, au final, ils ne finissent que par mettre des barrières sur ton chemin. Et c’est exactement le genre de choses que tu ne veux pas.
Pour faire un peu le tour des termes pouvant qualifier qui tu es et ce qui se passe dans ta tête, il faudrait sans doute plusieurs années. Mais on va tenter de faire un peu plus rapide que cela. On risque sans doute de passer à la trappe certaines caractéristiques, mais bon. Celles qui nous intéressent le plus, ce sont les plus importantes. Celles qui jouent un rôle majeur dans ton comportement au quotidien. Le reste, c’est un peu comme rajouter un soupçon de sel ou du poivre sur un plat. Cela peut le rendre plus savoureux, mais cela n’en changeras pas fondamentalement le gout.
Pour commencer, il est important de mentionner que tu es un grand maladroit. Pas vraiment le genre à te prendre les pieds dans n’importe quoi pour t’étaler lamentablement sur le sol. Non. Enfin pas vraiment. Forcément cela t’arrives. Peut être un peu plus souvent que d’autres. Mais ce n’est pas spécialement le genre de maladresse qui a le plus d’ampleur chez toi. Ton genre, ce serait plutôt la maladresse sociale. Lorsqu’il y a un sujet à éviter, tu peux être certain que ce sera celui que tu vas choisir en priorité. Une bourde à faire ? C’est forcément pour toi. Oui. Tu es parfaitement le genre de mec à sauter les deux pieds dans le plat. Mais ce qui est important, c’est de savoir si cela te dérange. La plupart du temps, pas vraiment. Les autres tu t’en moques, alors si tu dois les blesser un peu pour atteindre tes objectifs ce n’est pas bien grave. Ils s’en remettront bien un jour. Ce n’est pas toi que tes remarques atteignent, alors ce n’est finalement pas vraiment un problème du moins pour toi.
Ensuite, tu es quelqu’un de curieux. C’est sans doute l’une des rares choses qui n’ait pas changé lorsque ta personnalité à évolué. Depuis ton plus jeune âge, tu t’intéresses à tout. Tu veux tout découvrir. Tu veux toujours en savoir plus. Un peu comme si c’était un besoin vital. Tu veux toujours comprendre la logique qui se cache derrière toutes les choses qui t’entourent. Même si cela te prend un temps fou, il faut que tu comprennes. Si pendant une journée tu n’apprends rien de nouveau, tu as l’impression de l’avoir gâchée. C’est sans doute un peu étrange, mais c’est comme cela. C’est ainsi que tu fonctionne. C’est de cette manière que tu te sens bien. Tu aimes apprendre. Tu aimes la connaissance. Pour toi, c’est synonyme de pouvoir. Et le pouvoir, c’est ce que tu recherches.
Tu te destine à une carrière dans la médicomagie, mais ce qui t’intéresse le plus ce n’est pas le fait de soigner des gens. Ça, tu t’en fiche. Tu ne sais pas encore vers quel domaine tu te dirigeras exactement. Mais ce n’est pas le plus important pour le moment. Ce qui t’intéresse avec ce genre de métier, c’est la diversité et la découverte. Tu aimes les défis. Tu rêve de découvrir de nouveaux remèdes. Peut être de nouvelles potions. Tu veux seulement continuer tes apprentissages tout au long de ta vie. Faire des essais. Des tests. Des recherches. C’est ça qui t’intéresse. Les patients, c’est seulement pour leurs symptômes. Et encore, à condition qu’ils soient intéressants.
Tu aimes la découverte, toutefois tu n’es pas un aventurier. La nature, tu l’aimes surtout sous la forme de peintures ou de photographies. A la limite tu apprécie une bonne promenade à condition que le lieu ne soit pas trop reculé. Les créatures et toutes ces choses là ce n’est pas vraiment ton truc. Enfin tu les trouves intéressantes. Pendant les cours tu apprécie d’en apprendre davantage. Mais en dehors, tu te te sens pas vraiment à l’aise quand tu en croise. Tu es clairement un trouillard. Oui. C’est sans toute le mot qui résume le plus cette facette de ta personnalité.
Histoire. Ton histoire aurait pu être banale. Totalement insignifiante même. Mais ce n’était pas vraiment le cas. Pas entièrement en fait. Au début, tout se passait normalement pourtant. Tu étais un petit garçon, tout ce qu’il y a de plus commun. Des cheveux noirs. Des yeux verts pétillants. Un visage rond, légèrement potelé comme la plupart des enfants. A l’origine, tu vivais dans un petit village du nord de l’Angleterre, avec tes parents. Tu allais à la garderie du village où tu fréquentais un certain nombre d’enfants ayant plus ou moins le même âge que toi. Au départ, tu adorais cet endroit. Tu y trouvais pleins de jeux, on vous lisait des histoires, vous pouviez dessiner. C’était absolument génial. Sans doute un peu trop. C’est peut-être pour cela que c’était arrivé. C’est sans doute parce que ta vie était trop parfaite qu’elle s’est soudainement retrouvée aussi chamboulée. - 4 ans - Le Don - Début des Galères:
Un immense gâteau au chocolat. Ton préféré. Des bougies. Quatre exactement. Tu les avais comptés toi même. Par chance, cela faisait quelques semaines que tu savais compter sur les doigts de tes mains. Tu étais donc capable de t’arrêter quelques chiffres en dessous. C’était dans tes cordes. Aujourd’hui, c’était donc ton anniversaire. Tu avais quatre ans. Cela faisait exactement mille-quatre-cent-soixante jours que tu avais fais ton entrée dans ce monde. Mais ça, tu étais loin de pouvoir y penser par toi même. Malgré ton amour pour les nombres et tout ce qui se rapproche à la logique. C’était plutôt étonnant d’ailleurs qu’un garçon de ton âge s’intéresse à ce genre de chose. Mais il faut se rendre à l’évidence, la normalité ce n’est pas vraiment pour toi.
Tes parents t’avaient organisé une belle petite fête en invitant tes petits camarades de la garderie. Celle où tu passes tes journées en attendant de pouvoir aller à l’école du village dans lequel vous habitez. Une petite vie tranquille. Dans un an tu serais en âge d’entrer à l’école primaire. Tu avais hâte. Tu en avais marre des jeux de ballons. Tu voulais apprendre. Découvrir le monde. Tu avais cette curiosité un peu étrange. Légèrement excessive. Mais finalement, les gens trouvaient cela relativement charmant. En général, les adultes aimaient bien répondre à tes questions du moment que tu ne devenais pas trop insistant. Tes parents avaient donc invité de nombreuses personnes. Des enfants. Leurs parents. Cela partait d’une bonne intention, mais ils auraient peut-être dû s’abstenir ce jour là. Autant de monde, cela signifiait surtout beaucoup de témoins et de galères pour l’avenir même si tu ne le savais pas encore et que tu ne comprendrais pas forcément avant plusieurs années.
Tu étais tellement heureux de fêter ton anniversaire. Cela signifiait que peu à peu tu te rapprochais de l’école. Certains apprécient ce jour si particulier pour les cadeaux ou pour la joie de retrouver certaines personnes. Toi c’était seulement parce qu’il te rapprochait de la connaissance. Enfin dans ton esprit cela ne raisonnait pas vraiment de cette manière. Cela s’apparentait plutôt à une envie de nouveauté et de découverte. Des plaisirs d’aventuriers miniatures en somme. Mais cette joie était sans doute un peu trop intense...
Alors que tu t’approchais avec un grand sourire pour souffler les bougies, tu remarquais alors les regards que certains enfants d’adressaient. De la stupéfaction pour plusieurs d’entre eux. De la fascination pour les autres. Quelques un te harcelaient de question brouillonnes auxquelles tu ne ne comprenais pas un traitre mot. Ce n’étai pas vraiment ce que tu imaginais pour ton quatrième anniversaire. Dans l’incompréhension totale face à leur réaction en ce jour si spécial, tu glissais un regard en direction des adultes. Un peu comme si tu étais en quête de réponses et que tu voulais t’assurer que tout était normal malgré les réactions des enfants. Après tout, lorsque l’on a cet âge on fait parfois un peu n’importe quoi. Mais tu te retrouvais seulement face à un mur. Ils avaient tous les mêmes rictus de dégout sur leurs visages. Alors que la tristesse commençait à te prendre, tu regardais tes parents. Ils te fixaient. Ils semblaient comme effrayés. Jamais tu n’avais vu pareille expression sur leurs têtes.
Dans un cri, un simple cri de détresse, tu faisais volte-face et te dirigeait vers la maison. Cette fois-ci les larmes commençaient à couler sur tes joues en laissant des traces humides sur leur passage. Alors que ce jour était censé respirer le bonheur, voilà que tu t’enfermais tant bien que mal dans la salle de bain. Tu ne savais pas vraiment pourquoi tu avais choisi cet endroit. Mais ta course t’y avais emmené. Sans réfléchir, tu t’étais suspendu à la porte pour atteindre le verrou. Tu ne voulais plus voir personne. Tu n’avais que quatre ans, mais tu te sentais totalement dévasté. Tu venais de te faire rejeter par tout le monde sans même en comprendre la raison.
Les larmes coulaient de façon ininterrompue. Tu ne comprenais pas. Tu ne parvenais pas à saisir les raisons amenant leurs réactions. Alors que tu reniflais bruyamment, tu remarquais soudainement ton reflet sur la dalle en carrelage juste devant toi. C’était flou, mais tu sursautais. Tu n’étais pas sûr de bien comprendre. Doucement, tu allais chercher le tabouret qui te permettait d’accéder au miroir au dessus du lavabo. Il fallait que tu en sois certain. De quoi ? Tu n’en avais aucune idée. Tu savais seulement que ce n’était pas normal. Mais tu ne comprenais pas. Tes cheveux tout ébouriffés formaient un savant mélange de bleu et de vert. Tes pupilles avaient perdu leur belle couleur bleue pour devenir un mélange de rouge et de violet. Tu ne savais pas trop comment définir cette teinte. Même tes traits n’étaient pas ceux que tu avais l’habitude de regarder.
Alors tu comprenais leurs réactions. A leurs yeux, tu étais devenu un monstre. Pour tes quatre ans, tu t’étais transformé en une étrange créature. Même à toi-même, tu te faisais un peu peur. Bon tu trouvais aussi cela légèrement amusant. Tu te demandais seulement qu’elles étaient les limites de cette transformation. Dans un dernier hurlement, ressemblant surtout à de la panique et venant du plus profond de ton corps, tu te laissais retomber au sol en te roulant en boule. A cet instant précis, tu avais envie de retourner en arrière. A un moment où tout se passait bien. Disparaître, c’était bien aussi. Cela t’aurait évité bien du chagrin. Et puis tu t’attendais déjà à la remontrance de tes parents alors que tu n’avais rien voulu de tout cela.
« - Pourquoi…. »
Ce fut le premier accident du genre. Le lendemain, ta mère avait rangé les biens de toute la famille dans des cartons. Vous déménagiez. Loin de ce village. Loin de tous les témoins. Loin de tout cela. Vous deviez partir pour un autre village. Pour une nouvelle vie. Il le fallait. Ton comportement, bien qu’involontaire avait crée bien trop de problèmes pour que vous puissiez continuer à vivre dans ce village.
A ce moment là, tu étais bien trop jeune pour comprendre ce qu’il s’était passé ce jour là. Tu n’avais que quatre ans. Ton anniversaire ne s’était pas vraiment déroulés comme tu l’avais imaginé lorsque tu t’étais réveillé ce jour là. Les autres enfants avaient été plutôt cool avec toi. La plupart de trouvaient tellement fascinant. Malheureusement, ils n’ont pas vraiment pu te le dire. Alors que tu t’étais enfermé dans la salle de bain, tu entendais les éclats de voix à l’extérieur. Tu percevais nettement les parents de tes camarades qui hurlaient leur incompréhension en demandant des explications aux tiens sur ta monstrueuse transformation. Tu distinguais les petites voix de tes camarades qui braillaient leur désaccord. Ils ne voulaient pas partir. Ils te trouvaient tellement cool eux. Bien loin des esprits fermés de leurs géniteurs. En bref, tu n’avais absolument pas compris pourquoi tes parlant s’énervaient ainsi. Tu n’avais pas compris pourquoi vous deviez vider la maison. Tu ne comprenais encore moins pourquoi et comment certains objets se déplaçaient tout seul à travers la maison. Parfois tu les voyais passer devant la porte de ta chambre. Certains étaient même partit directement de cette petite pièce qui t’était réservée pour rejoindre un autre endroit. Tu ne comprenais rien. Tu te sentais perdu. Une nouvelle chambre. Une nouvelle maison. Un nouveau village. Une nouvelle garderie. De nouveaux camarades. C’était différent. Autour, c’était très loin de ce que tu avais connu durant les quatre premières années de ta vie. Tu ne comprenais pas pourquoi vous étiez partis. Tu ne parvenais pas à saisir pourquoi tu devais tout recommencer ici. En plus, tu ne savais toujours pas vraiment ce qu’il s’était passé. Ton père semblait t’en vouloir de quelque chose, mais toi, tu ne comprenais pas. C’était bien trop compliqué pour un petit garçon de ton âge. Et ta mère ne voulait strictement rien te dire. Elle ne répondait plus à tes questions. Et c’était dur. Même si tes interrogations ne concernaient pas cette histoire, tu ne parvenais plus à obtenir la moindre réponse. Tu te sentais affreusement frustré. Et malheureusement, cela se voyait sur ton apparence. ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ Plusieurs années s’étaient écoulées. Tu avais désormais dix ans. Vous aviez encore déménagé de nombreuses fois. Plusieurs accidents similaires se sont reproduits. A chaque fois ils entrainaient un nouveau déménagement. Cela se produisait environ tous les six ou sept mois. Cela devenait presque une routine. Les tensions familiales étaient de plus en plus intenses. Et ce n’était pas normal. Tu ne comprenais pas tout, mais tu te rendais bien compte que tu n’avais pas la même enfance que tes petits camarades. Un jour, ton existence à profondément changé. Tu t’en souviens parfaitement de ce jour-là. C’était un samedi du mois d’Avril. Tu n’avais pas d’école. C’était la fin de semaine. Tu te trouvais donc à la maison. Celle dans laquelle vous étiez ces derniers temps. A la réflexion, c’est sans doute cette journée là qui a profondément bouleversé ta petite vie et ton petit comportement. Mais ça, tu ne le saurais peut-être jamais. Tant que tu n’aurais pas décidé de réfléchir sur ta petite existence, tu ne comprendrais sans doute jamais les raisons de ce changement de caractère. Les fondements de tes petites croyances resteraient sans doute inconnus elles aussi. Mais au fond, ce n’est pas forcément très important. Ce jour là donc, tu jouais dans le salon. Tu tentais de te concentrer sur le modèle réduit que tu étais en train de construire. C’était un voilier. Un navire du genre ancien avec de nombreux mats et de grandes voiles. Pour le moment tu n’en étais qu’au tout début, alors il ne ressemblait pas à grand chose, mais un jour, il finirait bien par prendre forme. Seulement, tu avais du mal à te concentrer. Tes parents se disputaient. Encore. Pour ne pas changer, l’objet de cette querelle était encore et toujours le même, toi. Ce matin-là, tu avais encore eu un comportement étrange. Ton nez avait pris la même forme que l’un des personnages de dessin animé qui te faisait rire sur l’écran de la télévision. Ce n’était pas volontaire. Tu ne comprenais même pas comment ce changement s’était opéré. Quelques instants après, ton visage était revenu à la normale. Pourtant, ton père s’était énervé. Il avait commencé à s’agiter et à crier en se déplaçant partout dans la maison. Tu entendais ce qu’il disait, mais tu ne comprenais absolument pas le sens des mots qu’il employait. La dispute a duré longtemps. Tu ne savais pas combien de temps exactement, mais c’était déjà beaucoup trop, à ton gout. Finalement, des portes avaient claquées et le silence était revenu. Après de longues minutes, ta mère s’était approché de toi. Elle avait les yeux rouges et humides. Elle avait pleuré. Et cela te rendait triste. La situation était étrange. Beaucoup trop à ton gout. Elle s’était assise sur le canapé, juste derrière toi et t’avais demandé de la rejoindre. Elle voulait te parler. C’était le moment des révélations et tu ne t’attendais pas du tout à ce genre de chose. Ta mère était une sorcière. Mais ce n’était pas du tout la même chose que dans les livres pour enfant que tu avais pu lire. Certaines choses étaient peut-être semblables, mais ça tu n’en savais pas grand chose. Toi, tu étais également un sorcier. Et en plus de cela, tu te trouvais être un métamorphomage. Un don particulièrement rare que l’on ne peut obtenir que de manière génétique. Seulement, ta mère n’avait jamais entendu dire que quelqu’un dans sa famille avait déjà eu ce genre de particularité. Elle n’avait donc aucune idée de la manière dont il fallait s’y prendre pour le contrôler. Ton père était quant à lui un cracmol. Cela signifiait qu’il était issu d’une union composée d’au moins un sorcier mais qu’il était totalement dépourvu de pouvoir magique. Dis comme cela, on avait l’impression que cette conversation n’avait duré que quelques instants. Mais pourtant, vous étiez restés ainsi pendant de longues heures. Puis vous aviez continué à discuter pendant le repas. Tu trouvais que les informations étaient là en trop grand nombre, mais cela te passionnait au plus haut point. Mais surtout, tu commençais enfin à comprendre tout ces phénomènes étranges de ces dernières années. ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ A la suite de tout cela, tu as terminé tant bien que mal ton année scolaire. Ensuite, tu aurais dû suivre des cours dans le collège des environs. Seulement ton don devenait toujours plus incontrôlable. Tu ne maitrisais plus rien. Un professeur, envoyé par le ministère de la magie avait finalement dirigé ta scolarité jusqu’à ce que tu sois en âge d’intégrer Poudlard, l’école de sorcellerie. Le jour où tu y es finalement entré fut surement l’un des plus beau de ta vie. Les connaissances qui y étaient dispensées étaient tout simplement fabuleuse. Tu étais tellement heureux de découvrir de nouvelles choses. Tu aurais surement dû te retrouver un nouveau foyer, une nouvelle famille ou d’autres conneries dans le genre. Mais non. On ne peut pas vraiment dire que c’était le cas. Avec l’enfance que tu avais subie. A force d’être seul avec ton professeur. Tu étais devenu particulièrement solitaire. Tu te contentais de vivre ta scolarité à fond sans te préoccuper du reste. Sans te préoccuper des autres. Tu avais découvert de nouvelles passions. De nouveaux objectifs. Désormais, c’est pour cela que tu te battais. Et pour la victoire de ta maison, un petit peu. Mais sans plus. Ce qui t’intéresse le plus, c’est la victoire et les récompenses. Tu es comme cela. Il faut dire également que les échecs de tes relations précédentes ne t’ont pas aidé à t’ouvrir. Les différents rejets que tu avais subis durant ton enfance avaient sans doute été pour beaucoup dans cet aspect de ta personnalité. L’ambiance familiale également. Lorsque même ton père te regarde de manière étrange, sur le coup tu ne comprends pas forcément, mais cela s’inscrit profondément en toi. Après son départ, tu ne savais pas trop ce qu’il était devenu et tu n’en avais rien à faire. Il pourrait très bien agoniser dans un fossé que tu ne lèverais même pas un petit doigt pour lui venir en aide. Tu le détestais, tout simplement. C’est sans doute une méfiance extrême qui désormais t’interdis de faire confiance aux autres. Tu ne veux pas leur laisser la possibilité de te blesser. Tu ne veux pas leur ouvrir ton cœur et prendre le risque de te le faire broyer. Non. Tu préfère les manipuler et les laisser à distance. Certains peuvent te considérer comme un enfoiré ou quelque chose dans le genre parce que tu te contente de te servir des autres pour parvenir à tes fins, mais le monde est fait ainsi. En tout cas, toi tu le vois de cette manière. Et pas question de te laisser mettre des bâtons dans les roues pour des sentiments inutiles. Tu n’as pas de temps pour cela. Tu t’es lancé dans des études de médicomagie. Les plus longues et les plus difficiles. Tu n’as pas de temps à perdre avec des futilités. Tu veux seulement être le meilleur dans tous les domaines pour avoir le meilleur choix possible. Et peut importe le nombre de personnes que tu envoie dans le décor pour cela.
Kaemy. Bonjour tout le monde o/ Moi c'est Kaemy, j'ai 23 ans. Ca me fait bizarre de le dire d'ailleurs. Je passe mon temps à m'enlever une année au compteur... Si je suis là, c'est à cause de Nozomie ! Elle m'a attirée ici avec sa Vanille 8D Sinon, ben je suis actuellement au Québec pour mes études. Il ne me reste que quelques mois avant de retourner en France, et c'est triste. Sinon, ça fait longtemps que je n'ai pas rp sur le thème d'HP, mais depuis le temps que je cherchais à me motiver pour me trouver un forum sympa, je me dis que l'occasion s'est présentée d'elle même. C'est quand même plus cool que d'arpenter google pendant des heures 8D Et puis les gens sur la CB sont drôlement sympa, du coup j'ai hâte de les croiser dans le château :D Et j'espère passer de bons moments ici. J'espère également que ma présentation n'est pas trop naze. J'ai souvent du mal à rédiger les présentations entre le caractère et l'histoire. J'y passe toujours un temps fou en effaçant davantage que je n'écris... ^^
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