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 river // lumière de ma vie ♥

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Dae-Jung Bae


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Dae-Jung Bae





river // lumière de ma vie ♥
23.10.16 14:53


like a (r i v e r)
olympe & bae

j'avais cette insouciance là, celle qui nous enserre et qui essaye de nous garder le plus longtemps dans nos bras
j'avais cette insouciance là qui fait vomir les adultes ou les fait gentiment rire et ensemble ensemble on était nous tout simplement on était un souffle réuni une prière aussi un pourquoi et des fous-rires on était juste
deux g a m i n s
on était deux gamins assis dans la verdure presque artificielle de la ville et on s'inventait des vies des parents des amis des cousins et même notre mariage car c'était normal à huit ans tout le monde veut se marier avec sa
s o e u r
(ou sa meilleure amie)
et tu étais les deux
on se disait tout je sais pas si tu te rappelles olympe de toutes les cachotteries de quand je te disais que j'avais fait une connerie et que tu opinais complice sans jamais sans jamais trahir la confiance
on était beaux encore à cette époque éclatants et magnifiés par notre sourire si sincère on était assortis mais si différents de nos yeux à nos cheveux à notre sourire à notre présence la tienne si si effacée et la mienne si si étouffante
les silences étaient révélateurs je les appréciais car c'était ainsi
(pourtant il venait parfois un sourire aux lèvres que je brisais cet havre de paix)
-Olympe ? J'crois que je suis amoureux.

•••

j'ai espoir que tu viennes que tes pas s'enfoncent dans l'herbe tendre et que tu ne fuis pas que tu ne fuis pas ce que j'ai à te dire
(cela fait si longtemps ma soeur)
que nos regards amers ne se sont pas réellement croisés
il y'a bien eu des effleurements visuels au détour d'un couloir mais rien de plus jamais rien de plus car c'est ainsi car il y'a eu un jour le jour de nos retrouvailles où tout s'est mal passé et ce tout est devenu un rien en quelques secondes pénétrantes dans notre esprit
(on ne les oubliera pas)
du moins j'espère
j'espère que tu n'oublieras pas la froide manière dont tu as accueilli ton frère venu de loin venu de notre pays et j'espère que cette fois-ci tu m'écouteras
(car j'ai juste besoin de toi)
c'est une nécessité
car je me torture depuis des mois
(à chercher ce quelque chose que je n'arrive pas à palper)
et c'est toujours toi qui avais les idées et les bonnes solutions
et je suis persuadé du fond de mon coeur que c'est toujours le cas
alors quand je te vois approcher je te vois t'arrêter aussi sans pour autant avoir un moment de recul j'écarquille les yeux je ne penserais décidément pas te revoir et même si la lettre est anonyme
(c'est dangereux)
alors je me lève et je m'approche furtivement pour tenter d'enserrer ton poignet fermement pour te crier dessus comme un père le ferait avec sa fille
-putain mais je pensais pas que t'allais venir ! c'est quoi cette idée d'aller à un rendez-vous alors que tu ne sais même pas qui tu vas voir ? en tout cas ne pars pas, j'ai des choses à te dire.
(tellement agressif)
mais tu n'es qu'une
e n f a n t


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Olympe H. Crawford


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Re: river // lumière de ma vie ♥
23.10.16 16:25

((river)) ft. bae // 996 mots
il y avait un brin d'ignorance - une douce chanson neutre qui berce l'enfance. une chanson que l'on souhaite repasser encore encore ((encore)) encore obsession latente plus que simple envie d'une connaissance sur le bout des doigts ; volonté de rester à jamais dans cette bulle où l'un et l'autre vous suffisiez pour vous substanter. olympe olympe tu étais observée avec cette ((incompréhension)) un ((jugement)) un peu trop dur et hautain sur toi petit chérubin. olympe tu étais déjà un peu malheureuse de ce retard volontaire, ralentissant la course pour mieux admirer les courbures de son dos quand il s'éloignait et pourtant assez vive pour ne pas le perdre de vue ; il était ton maux et tu n'as jamais su vraiment en guérir.
((tu te souviens))
de son sourire un peu taquin, ses jolies pommettes rosies et ses yeux aussi beaux et vivants qu'un feu d'artifice estival. ce visage espiègle dont tu ne savais te détourner et tu tu tu rougissais parfois oui à sa simple contemplation ; un rêve un peu fou plus tard de pouvoir encore lui tenir la main.
((tu te souviens))
vous deux assis sur une herbe quelconque et vos silhouettes chétives dans un autre espace-temps que les voitures qui roulent et klaxonnent et la circulation passante ; sa voix harmonie sacrée qui brise le silence pour murmurer ces petits mots, cachotteries que tu chéris - un peu trop peut-être. olympe ? j'crois que j'suis amoureux. et oh ton monde est plus lumineux oui si brillant de milliers de paillettes le regard plein d'espoir et une pointe de jalousie que tu tais - sourire candide sur tes lèvres rosées. je suis sûre qu'c'est quelqu'un de merveilleux - dis moi tout, aller, réjouissons-nous donc à deux. car il n'y a rien de plus beau qu'un grand-frère heureux.

*  *  *

tu ne sais pas pourquoi tu t'avances - pourquoi tu traînes ta carcasse sur les sols déserts du château sans princesse ni contes de fée ; mélodrames & épopées. le mot dans tes doigts danse encore et encore roulé puis abîmé - froissé par l'ennui et ton humeur légèrement irritée. tu ne sais pas non plus à quoi t'attendre sur ces quelques mots tracés pauvrement ; cachotteries que tu hais. et tu imagines déjà les blagues possibles faites à ton égard, les maux à venir sans t'attendre non à tomber sur ta terrible et sombre
((maladie))
tu restes en retrait ; te rappelant de la dernière fois où tu as pu l'admirer au loin, au-delà de la fenêtre et de son verre épais, loin terriblement loin - sensation aussi troublante que satisfaisante. et il y a oui sa chevelure
((dorée))
plus belle encore que le soleil de corée ; il y a aussi sa carrure plus grande que dans tes souvenirs, étrangère. parfum nostalgique d'enfance et d'amour que tu as enterré et qu'il tente désespérément de replanter. tu souhaiterais repartir et pourquoi pas rester - jeter ta haine et ta rancœur à son visage trop parfait pour mieux murmurer au creux de son oreille des plaintes de manque et d'amour ; entendre sa voix et sentir ses bras autour de toi comme avant ; sauf qu'avant ce n'est plus maintenant. torture que tu n'arrives même pas à nommer ; oh bae, tu ne cesses de la hanter si tu savais. il se lève s'approche et tu voudrais repartir t'enterrer six pieds sous terre mais tu es
((pétrifiée))
au contact si imprévisible de sa peau sur la tienne, sa poigne enserrant la tienne. ton regard éteint n'arrive pas à rejoindre le sien - tu ne peux le contempler quand il te sait exister. sa voix se hausse et l'intonation t'est quelque peu familière - ah, il ressemble à maman. même si maman ne s'est jamais souciée de ton bien être ni de ta sécurité. tu repousses
ses mots
son inquiétude
son amour
((sa main))
reculant ta carrure si frêle de la sienne un tant soi peu plus robuste. tes yeux sont à terre et tu n'arrives pas à déposer les armes - voix amère, ton hostile, un peu de soufre saupoudré sur l'ironie. c'est bien, ça ne fait pas dix secondes que tu l'ouvres et tu ne fais déjà plus aucun sens. si le reste de ton discours est tout aussi incohérent et insipide, je préfère déjà partir. reste, bae. reste avec elle et dis lui tous tes secrets. tu tires un peu ta manche sur le poignet qu'il a touché. c'est dommage tu vois, je n'ai pas envie de t'écouter. et je n'ai même aucune raison de le faire. quoi que tu veuilles énoncer, ça ne me regarde pas. c'est ta seule raison de vivre, ta seule attache et oh que tu rêves d'entendre sa voix pianoter quelques notes si douces à écouter. je pensais te l'avoir déjà dit, mais je vais remettre les choses au clair. tu te refuses de prononcer son prénom pourtant ça brûle ta langue ; et tu ne veux pas non redire ces mots amers et mitigés - pourtant tu oses oui redresser ton minois asian vers le sien caucasien ; si différents depuis que vous êtes nés. on n'a plus rien à se dire, toi et moi. on n'a plus rien en commun, pas le même nom de famille, pas la même maison - ici ou ailleurs et certainement pas le même avenir. le sien sera si beau, le tien sera si court. t'es rien pour moi, vas et sors de mon existence. vas, rapproche toi de ses côtés et prends la dans tes bras.
aime la
elle qui n'a jamais su s'aimer
et que personne n'a aidée.

((ta petite sœur adorée))
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Dae-Jung Bae


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Re: river // lumière de ma vie ♥
23.10.16 18:35


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olympe & bae

si tu en étais persuadée olympe c'est que tu devais avoir raison alors olympe (comme d'habitude) c'est ce que je pensais à l'époque
(et j'avais raison de le penser)
car c'était la réalité
elle était gentille elle était douce cho-hee toujours prête à me tenir la main dans le rang et à m'aider en classe pour ramasser mon stylo
j'étais heureux heureux de partager ça avec toi toi qui me paraissait si mature si posée et mes yeux rieurs transperçaient les tiens pour se délecter de leur profondeur envoûtante
je venais saisir ta main pour la presser dans les miennes hâtivement mes gestes étaient un peu brusques et je poussais ces soupirs énamourés des gamins
i n s o u c i a n t s
-elle est... brune. elle a des cheveux comme les tiens, lisses qui retombent dans son dos. elle est pas très grande aussi et elle est toujours super souriante. elle lève souvent la main et a des bonnes notes, y'a d'autres garçons qui veulent aussi sortir avec elle. vu que t'es une fille, toi tu aimerais qu'on t'offre quoi pour que tu tombes amoureuse ?
et je gardais fermement ta mimine de poupée dans la mienne venant saisir une mèche de tes longs cheveux pour l'enrouler autour de mon doigts si fin comme une baguette
(je prenais une grande inspiration gênée par ma confession pourtant pourtant tu étais ma soeur et tu l'es toujours olympe j'avais ((j'ai)) toujours le droit de te parler de ce qui me semble important)
je rougissais et mes yeux remplis d'espoir vint rencontrer les tiens à nouveau

•••

je n'ai jamais voulu croiser ton regard larmoyant olympe
je n'ai jamais voulu te faire souffrir non plus
je sens ta haine ta haine qui me déchire en deux mon cœur bat et pourquoi pourquoi ressens-tu ça envers moi olympe
(pourquoi tes souvenirs tu les gardes pour toi)
et tu recules tu recules tu me fuis je me sens si mal incompréhensif j'ai juste envie de te reprendre par le bras pour te secouer te secouer en espérant que les paroles tombent comme les fruits sur un pommier
(mais je sais que ça n'arrivera pas)
car ton éclat
(comme le mien)
s'est éteint
tu es si terne
tes mots sont mordants eux remplis de couleurs différentes des teintes différentes aussi mais si noirs des nuances de gris peut-être mais rien de rose rien de jaune rien de
(d o r é)
j'ai envie de m'énerver contre toi d'hurler de reprendre ta tête et de redevenir comme avant que je puisse t'étreindre et ne plus te lâcher que tu puisses redevenir mon ombre
(car un humain n'est rien sans son ombre)
car tu me manques olympe
car je ne peux plus te parler
car je ne peux plus
juste te sourire
et que ça fait mal
ça me fait mal oui
alors j'ai un soupir désespéré je ne suis pas indifférent à ton cas t'es ma soeur mais tu as si changé est-ce que je dois faire en sorte que tu te braques davantage te blesser pour pouvoir te manier une fois plus faible ou te hurler mon désespoir pour que tu réagisses
(je suis trop fier pour le second cas)
alors je crache mon venin comme tu as infiltré le tien dans chacun de mes pores
-tu crois que j'ai eu le choix, olympe ? tu crois que maman comme papa m'ont demandé plus mon avis que le tien ? non. non et encore non. alors arrête de piquer ta crise et écoute-moi. on a déjà eu cette discussion en plus, j'ai pas envie de me remémorer ça.
(j'espère que mes mots te captiveront te charmeront car je ne veux pas que tu t'éloignes)
je suis plus doux
moins sec et je tente doucement à nouveau le contact comme on le ferait avec une biche effarouchée j'approche ma main lentement délicatement pour essayer je dis bien essayer de la déposer sur ton épaule
-je suis perdu. je sais plus ce que je ressens, envers toi, envers des gens que tu connais sûrement pas et aussi envers les hommes comme les femmes.
(des mots à peine murmurés seulement pour moi-même juste pour essayer de t'attendrir si tu parviens à les entendre)
-mais je suppose que tu en as rien à foutre de moi, maintenant.


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Olympe H. Crawford


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Re: river // lumière de ma vie ♥
23.10.16 20:12

((river)) ft. bae // 1076 mots
ses mots vont sûrement te blesser laisser une cicatrice dans ton cœur enfantin car olympe tu étais oui sûrement un peu trop attachée à ta moitié - seule voix que tu étais capable d'écouter et peut-être oui surtout d'aimer ; oh olympe il t'avait à ses pieds et s'il n'y avait pas eu une mer de liens du sang entre vous dieu sait que tu aurais été tentée de plus que de rester à ses côtés. c'était parfait tout en étant frustrant - être la première à ses yeux sans jamais vraiment l'être, jamais vraiment exister et tu n'as jamais compris ; et tu n'as jamais su non ce que ce pincement singulier signifiait. jalousie. jalouse oui de ces filles par milliers sur terre qui auraient réellement son attention alors que tu te contenterais de sourire comme une idiote en approuvant ses choix sans avoir la foi de tout faire foirer - ne pas le rendre malheureux ; jamais. il la décrit - vous compare ((on te compare toujours)) énonce ses qualités qui font le monde quand on est gosses et toi, tu tais avec peine les battements de joie de ton myocarde affolé quand il serre vos mains, quand il joue avec ta jolie chevelure qui plus tard s'ondulera. et ses petites joues teintes d'un champ de fleurs qu'il cueillera pour une autre - jalousie qui te bouffe - tu voudrais amoindrir la lumière dans ses yeux quand elle n'est pas pour toi - mais tu ne feras rien olympe non non non
((jamais rien))
alors tu te contentes oui de faire ce que tu te dois de faire en tant que petite soeur, tes lippes se retroussant en une esquisse angélique et pourtant effacé - mais aucun de vous deux ne pouviez comprendre ce que ça signifiait ; tu caresses la paume de ses mains de tes pouces et tu énonces, sincère et malhonnête mais qu'est-ce que tu racontes ? si c'était moi, je n'aurais besoin de rien pour tomber amoureuse de toi. si c'était moi, il me suffirait de tes petits gestes maladroits et du timbre de ta voix. si c'était moi, il ne me faudrait que ta présence non loin. si c'était moi oui, il ne me faudrait guère plus que ça. mais ça ne sera jamais toi, olympe.

*  *  *

il soupire
((ils soupirent toujours))
exaspéré par tes mots et ton agressivité mordante toi qui pourtant est toujours si passive si si si éteinte oh olympe oui il sonne chez toi toutes les alarmes et tu ne peux te le permettre alors tu attaques la première tu montres les crocs sans chercher à entendre ses mots et suppliques ; les lamentations que tu as raté ces longues années - à quoi bon ? tu le vois dans ses yeux - le monde, beau, éclatant ce monde oui
où tu
n'es
((pas))
comme toujours lui ne te voit pas - mais il ne te verra jamais tu le sais déjà ; et son venin glisse sur ta peau, trop doux pour ta carapace endurcie aller bae enfin tape la tape plus fort tape là où ça fait mal ((chéris la)) apprends à la faire plier sous tes doigts ; mais non tu ne sais pas non
personne ne sait
où il faut réellement frapper
le ton plus doucereux il se fait charmeur et persiflant à tes oreilles ; tu sens la prudence dans ses gestes la peur d'effleurer un nouveau rejet de ta part - tu entends
tu as toujours entendu
tu as toujours écouté
même quand tu fais mine de l'ignorer et de l'effacer de ta vie tu es inéluctablement attirée par les quelques lettres de son prénom et sa voix bien sûr que tu entends même ses murmures les plus bas parce que tu as toujours tout entendu de sa part
olympe
olympe
écrase plus fort
le peu de sentiments
qu'il a laissés en toi
tu claques sa main sans retenue - mais tu n'es pas de celles qui bombent le torse, pleine de fierté ((parce que tu n'en as pas)) on ne t'a pas appris ((on t'as surtout punie)) mais le regard ne se baisse pas ce qui te
surprend
toi qui te pensais incapable de toute connexion visuelle trop longue - et ta voix à toi n'emprunte pas le chemin de la perfidie non ; tu n'as plus de miel à verser pour lui, il a tout bouffé petit. c'est bien, tu comprends vite. tu veux que je te félicite ? désolée, ça n'arrivera pas. appelle papa ou maman si tu veux de ça. mais si elle le veut, elle veut te jeter toutes les fleurs du monde ((même celles qui sont fanées)) elle veut te couvrir de joliesses et de dorures, t'exposer à la vue du monde entier tout en te préservant pour son insalubre possessivité. il n'y a pas de sourire sur ton visage ((il n'y en n'aura plus)) il n'y a pas de larme non plus ((il n'y en a plus eu)) depuis longtemps trop longtemps peut-être même sous la baguette de maman ((les cris)) la douleur si jolie ((il n'y en avait déjà plus)) tout était parti. regarde le monde, enfin, réalise - ouvre tes yeux sur autre chose que tes problèmes et ton royaume trop limité et comprends. ce n'est pas une crise, ce n'est pas une question de choix - c'est un changement ; on change tous en grandissant - on s'est éloignés, on le sera plus encore demain et à jamais. ce n'est pas une question de choix parce qu'on l'a jamais eu. ce n'est pas une question de nous parce que ça n'existe plus. on ne sera plus comme avant ; on ne remonte pas le temps. olympe ne pleure jamais, bae, même si tu la brises et la piétines et lui murmure tout l'amour du monde - olympe s'est cassée et même oui même si elle le souhaitait elle ne pourrait plus parce qu'elle n'est plus qu'une vilaine ((poupée)) usée qui attend de se faire jeter alors
jette la bae
jette la s'il te plaît
elle n'attend que ça.

((détruis la par pitié))
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Dae-Jung Bae


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Re: river // lumière de ma vie ♥
01.11.16 22:07


like a (r i v e r)
olympe & bae

tu étais jolie comme un coeur olympe et douce toute douce et tu étais à moi à moi et uniquement à moi
quand reviendra cette époque révolue ?
quand tes caresses effleureront ma peau et tes sourires réchaufferont mon coeur ?
j'y crois fermement olympe qu'on peut retourner à ces instants où je te disais en riant
-ça serait bien si toutes les filles étaient comme toi. imagine, j'aurai tout plein de filles amoureuses de moi et je pourrais choisir dans toutes celles-ci avec ton aide ! parce que c'est important que tu m'aides à choisir, plus tard. car tes neveux me ressembleront et un peu à elle aussi. car tu les croiseras et tu m'aideras à les élever car entre nous deux, t'es quand même la plus intelligente.
(et ces mots olympe si tu te rappelles ils étaient sincères)
et pour toi
(uniquement pour toi)
et je détache mes mains pour saisir une de tes mèches et la tresser distraitement l'air de rien en te demandant un peu curieux peut-être un peu jaloux aussi mais je ne veux pas te le montrer
-il ressemble à quoi, ton amoureux à toi ?

•••

tu as changé olympe
qui es-tu
qui es-tu
abandonnes-tu ton humanité pour devenir un creux vide et sans saveur
as-tu encore des souvenirs
des espoirs
ou des sourires ?
te rappelles-tu de moi ou veux-tu vraiment me barrer à jamais ? et olympe olympe tu devrais tu devrais arrêter tu devrais écouter tu devrais m'écouter et entendre ce que j'ai à te dire
(mais tu ne veux pas)
je vais te d é t r u i r e
car j'en ai assez de ton ignorance
car j'en ai assez de tes rejets de ton coup par exemple là sur ma main
car j'en ai assez que tu me reproches des choses que je ne comprends pas
-t'as des choses à me dire, peut-être ? je t'écoute, je t'écoute ! arrête de te plaindre si t'es putain de pas capable d'exprimer tes mœurs ! arrête de dire que t'as pas besoin de moi en grognant contre moi. explique-moi, olympe. t'es malade ? t'as le cancer ? tu vas mourir dans trois mois ou bien t'as tes règles ? il y'a toujours été question d'un nous. même si on était loin, même si c'était juste une signature sur une carte postale. t'es ma soeur, l'unique et la seule. et même si t'es loin, ça devrait être comme dans les films : on devrait mettre tout au clair pour pouvoir discuter. j'ai besoin de parler, mais toi t'as juste envie que je me barre. j'ai jamais été contre qu'on passe du temps ensemble, c'est juste toi qui fais ton emo, et c'est insupportable.
(je reprends mon souffle)
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Olympe H. Crawford


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Re: river // lumière de ma vie ♥
07.11.16 16:57

((river)) ft. bae // 748 mots
il se pensait sûrement doux, probablement attentionné et terriblement sucré - mielleux, dégoulinant sur tes lèvres caramels pour mieux t'engluer ; appuyer plus fort quand c'est fragilisé pour tout péter à coup de pied parce que c'est certain oui que chacune de ces l e t t r e s
te creuse à la petite cuillère
tout en étant si si si douloureusement sincère il enfonçait déjà tes plaies de sa lumière, les mettait à vif sans jamais s'en rendre compte. parce qu'il se projetait déjà dans longtemps avec un avenir heureux dont tu faisais sûrement parti - figurante, comme toujours et toi olympe mais toi tu ne sais pas oly tu n'as même jamais su toute petite déjà ça rongeait tes tripes et bouffait tes boyaux parce que tu savais pas si tu tiendrais debout la semaine d'après
parce qu'il n'y avait déjà personne
qu'il était juste beau à admirer
mais tu n'as jamais pu répondre jamais dire que tu étais bancale si ce n'est brisée alors non quand il jouait avec ta chevelure soyeuse la tressait la rendait plus belle du bout de ses dix doigts pour de courts instants, toi, bêtement, tu aimais ((lui tout le monde un peu aussi et même papa et maman)) et ta voix était aussi mielleuse que la sienne je n'en ai pas personne digne de ton regard autre que lui et personne qui ne veuille poser le sien sur toi de dégoût mais pourquoi en aurais-je besoin quand je t'ai toi ? et ça fait si si si mal d'avouer ça ;

***

il n'y a plus rien entre vous - tu aimerais que ça soit le cas, tu aimerais y croire réellement ((mais tu sais qu'il n'en est rien)) qu'il y aura toujours ces foutus liens du sang. tu sais qu'il y aura toujours tes yeux pour suivre sa silhouette au coin des couloirs, que sa chevelure dorée se retrouvera toujours gribouillée sur le coin de l'un de tes cahiers - c'est plus fort que toi, ton frère tu l'as toujours eu dans le sang ((un peu trop peut-être)) pour ton propre bien
un peu comme papa
surtout comme maman
mais t'y peux rien toi même toi tu te trouves idiotes de lui avoir donné autant quand il ne valait peut-être rien - toujours être incapable de jauger sa valeur et de le faire tomber de son piédestal ; oh olympe
ses mots
encore
te tranchent le cœur
il te dissèque sans merci ni conscience de la chose ((il l'a toujours fait)) et il ne sait pas à quel point il n'a raison que sur un point
c'est de ta faute
ça l'a toujours été olympe toujours le même problème olympe toujours la même fouteuse de merde depuis que t'es née à rien faire comme il faut - peut-être qu'il aurait fallu que ça soit juste lui ((pas peut-être, c'est sûr)) il déverse tout son crachat à tes pieds et dégouline sur toi - incompréhension, rage, regrets - tu comprends, tu comprends ((mais il ne sait pas)) à quel point ça t'attriste d'avoir constaté que ça ne sera plus jamais pareil
ça ne peut pas l'être
il n'y a pas d'air hautain dans tes yeux ni d'amertume au coin de tes lèvres - olympe éteinte et retournée dans les tréfonds de sa suie sous les nuages et le temps qui se gâte ; automne approche automne et recouvre le monde de ta pluie pour cacher leurs pleurs sous leurs cris. j'ai rien à dire que ça soit à lui ou au reste du monde y'a jamais eu quoi que ce soit qui voulait sortir c'est pas un film. tu peux crier et hurler si tu le souhaites, tu peux remuer monts et ciels si ça te plaît, mais ça ne changera rien. ton ton est si plat olympe tu en es si distante si autre si loin de la olympe d'antan - tes yeux ont fui les siens, comme toujours ; aucun sourire aucun. il n'y a plus rien. plus de toi plus de lui plus de vous ni d'avenir
il n'y a pas même de débris
maman les a tous jetés
sur le départ du quai


quand tu étais encore un peu
((oly))
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Dae-Jung Bae





Re: river // lumière de ma vie ♥
11.12.16 16:30

(c'était pas juste)
ça a jamais été vraiment juste entre nous, un déséquilibre alarmant
car tu étais satisfaite des restes
de ce que je voulais bien te donner et tu demandais jamais
jamais jamais
tu te contentais de me suivre et d'accepter à pleines mains mes défauts
j'étais un peu con
sans doute que je le suis encore un peu
((c'est dur de se remettre en question))
c'est dur de me dire
ah oui t'as merdé là dae
ah oui t'es pas parfait
ah oui pour une fois tu ferais bien de mordre la poussière de t'excuser d'accepter tes erreurs et de ne pas donner un grand coup de pieds dans ce qu'ils appellent la rédemption
est-ce qu'un jour, tu m'accepteras à nouveau tout entier olympe
est-ce qu'un jour on en reviendra à ça
(il est vrai que la nostalgie me tiraille un peu)
j'étais bien
s t u p i d e
à l'époque
aveuglé
amoureux
désintéressé
naïf
((pourquoi ne me frappais-tu pas pour me montrer à quel point j'étais aveugle olympe))
on est tous les deux responsables de cette personne que je suis devenue que tu sembles haïr au point d'oublier l'enfant qui disait
mais c'est triste, quand tu dis ça comme ça olympe ! c'est pas vraiment juste si moi j'ai une amoureuse et que je dois me partager pour elle et toi. bientôt je vais être obligé de faire un emploi du temps pour délimiter avec qui je reste, héhé !

✯✯✯

une gifle
qui part, à peine quand tu as terminé de parler
violente qui
t r a n s c e n d e
tout simplement l'air
car il faut te ressaisir, olympe
car tu peux pas juste te laisser mourir
car tu peux pas te dire
((y'a plus rien))
y'a juste plus rien
car ma main est partie toute seule et que ça m'est douloureux
mais juste ferme-la ! si c'est pour dire des trucs comme ça sérieux... il se passe quoi dans ta tête là ? qu'est-ce qu'il se passe pour que tu te dises ça ?arrête de faire la muette et la sourde, sinon les gens auront bien raison de te laisser crever toute seule. je suis peut-être pas le plus gentil, ni celui avec le plus d'amis mais je serai jamais seul. si tu veux pas que je sois dans ton entourage ok, mais trouve des personnes de confiance. te laisse pas crever.



je suis désolée pour le temps d'attente tu sais à quel point j'ai trop de rps #j'enai15xdtoutvabien si tu passes par là ma belle, des gros bisous sur ta face sms-moi pour me dire que t'es pas morte wesh alors
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