Kiruna Segerliv - une fille comme les autres, finalement.

Kiruna Nudel Segerliv.

FEAT La fille dans le clip de “GIRL”, de Daoko et Teddyloid (je crois ?).

JE SUIS Kiruna (Nudel) Segerliv, J'AI 17 ans. JE SUIS Née en Suède, j’ai déménagé en Angleterre, mais j’ai encore un accent suédois et un fort attachement pour mon pays natal.ET MES PARENTS SONT Sorciers.JE SUIS EN 3ème année ET J'ÉTUDIE pour obtenir le BUSE avant de me spécialiser. OPTION Arithmancie. JE FAIS PARTIE DES De personne, merci bien ET MA MAISON EST attendre la répartition. J'AIMERAIS RAJOUTER QUE je vous aime tous hihihi. En fait non.

❝Le monde entier est un théâtre, Et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles.❞

Caractère.

Qualités : Intelligente, Lucide, Douée, Charismatique, Extravertie, Parfaite (enfin, on dirait ?)

Des répliques, toujours des répliques. Il faut toujours apprendre des répliques. Le monde est un théâtre dont Kiruna est l’actrice principale, et pour rentrer dans son rôle, la jeune fille apprend ses répliques par centaines.
Kiruna est une jolie fille comme il y en a des tonnes, pour ainsi dire elle ne sort pas vraiment du lot. Non, ce n’est pas son apparence banale que l’on remarque tout de suite chez la sorcière : c’est plutôt son charisme rayonnant et sa voix douce, féminine. Ce que l’on remarque, c’est sa douceur, sa sociabilité, sa gentillesse, sa générosité- bref, Kiruna est la jeune fille parfaite, à une exception près.

Kiruna, ce n’est pas elle.

Cette jeune fille adorable quoi qu’on en dise n’est pas vraiment Kiruna. C’est plutôt le personnage de Kiruna. Adepte de théâtre depuis la petite enfance, il n’a pas fallu longtemps à la jeune fille pour découvrir que tout est plus facile à partir du moment où l’on commence à incarner un personnage en permanence. C’est vrai.
Plus rien ne t’atteint, plus rien ne te blesse- le monde parle à ton personnage, non pas à toi. Tu peux obtenir ce que tu veux, faire preuve d’audace, dire tous les faux secrets possibles et imaginables, ce n’est rien, à partir du moment où l’on considère que le monde entier n’est qu’une pièce de théâtre bien ficelée. Très bonne actrice, Kiruna n’a aucun mal à se faire une place dans cette mascarade : et dans son esprit malade, peut-être un brin narcissique, elle s’imagine même peut-être être au centre de l’histoire.

Comme tout le monde, Kiruna a des sentiments. Elle a sa propre sensibilité. Mais elle n’est pas le genre de femme à se laisser abuser par ses émotions : elle privilégie la raison au coeur, et est prête à presque tout pour atteindre une position confortable. Kiruna parle à tout le monde, est une vraie pipelette, adorable avec ses grands yeux bleus : elle n’hésite pas à faire le premier pas et à se tisser une toile de relations qui lui seront parfois utiles. Cependant, elle n’est ni fidèle, ni attachée à ses relations, et n’hésite pas à trahir pour son propre bien. (Même si elle préférera éviter des drames et n’est pas non plus adepte de la méchanceté gratuite- sans mauvais jeu de mot, c’est une sorcière, mais pas à ce point). D’ailleurs, derrière son apparence un peu fragile et féminine, Kiruna est une vraie bagarreuse qui est capable de se laisser emporter très facilement. Elle décoche des patates avec une facilité déconcertante et a une voix qui porte assez loin. Cela dit, elle ne se laissera jamais aller à frapper ou à s’énerver contre quelqu’un si cela peut lui apporter des ennuis, bien qu’elle ait souvent envie de donner des châtaignes à certains.

Le tempérament opportuniste et quelque peu calculateur de Kiruna suggère une intelligence vive. Douée en sciences comme en langues, mais très vite ennuyée par les dissertations et la littérature, la jeune fille est quelqu’un de purement pratique. Cependant, cette intelligence suggère aussi une grande arrogance, qui pousse la sorcière à se penser au centre du monde- et rien ne l'aide à penser le contraire, puisqu’elle est en général appréciée et toujours entourée. Cela dit, ce côté prétentieux la met parfois en position inconfortable avec d’autres gens qu’elle sous-estime parfois, et c’est pour cette raison que Kiruna essaie d’éviter les sujets polémiques ou trop intellectuels avec autrui.

La question est : Kiruna peut-elle avoir des remords ? Bien sûr. Au travers du personnage subsiste la vraie Kiruna, avec son arrogance, ses accès de colère, son narcissisme, mais aussi son sens de la justice et sa solitude. Bien que entourée, Kiruna se sent esseulée, car au final, ses amis n’en sont pas vraiment. Et parfois, suite à un acte ou une pensée terribles, un petit soupçon de culpabilité tourmente la jeune fille. Mais elle arrive toujours à le surmonter.

Elle se dit : C’est pour mon bien. Puis, le théâtre n’est pas une réalité. Et passe à autre chose.

Défauts : Arrogante, Opportuniste, Fausse, (un peu) Narcissique, Bagarreuse, Infidèle

Histoire.

Maman… Maman !...
Quoi, Kiruna ?
J’en ai marre de l’école…
On t’a encore embêtée ?...
O-oui…
Skit, défend-toi un peu !

…

Je suis née en Suède. La magie coule et se transmet de générations en générations dans ma famille. Pas de surprise, lorsque, vers mes six ans, j’ai commencé à manifester mes premiers dons magiques. Pas qu’on soit des sang-purs, mais je sais que la magie est quelque chose de normal, chez moi.
La Suède est un pays froid mais magnifique, couvert de forêts, rempli de gens respectueux mais cependant amicaux. Nous étions bien installés là-bas, j’avais commencé à aller à l’école comme tous les enfants de mon âge- mes parents, amateurs de moldus, tenaient à ce que l’éducation de leurs enfants se fasse aux côtés des humains… bêtes. Enfin, non, ce n’est pas ce que je voulais dire, mais…

Bref. Je ne sais pas pourquoi, mais alors, pas DU TOUT, je ne sais pas ce qui leur est passé par la tête… Mais nous avons déménagé en Angleterre alors que j’avais 9 ans. Tu parles, je connaissais à peine l’anglais, de quoi dire, allez, pudding ? Pancake ? Ces sales… Aucune considération pour leurs enfants. Mon frère Ludvig était assez grand et parlait déjà anglais. L’intégration n’a pas été un problème pour lui. Par contre, me concernant, ce fut une véritable catastrophe.
Flashback de mon tout premier jour à l’école.

La maîtresse, toute niaise, m’a présentée devant toute la classe. Kiruna, c’est votre amie, elle vient de Suède. Dis bonjour Kiruna.
He-Hej… Aïe am Kirrruna…
Rire général. Puis, à la récré : tu viens d’où ? T’es une gitane ? Ah non t’es de Suède, t’es une sauvage alors ? T’as oublié ta hache ? T’as tué des gens ? Pourquoi t’es pas restée en Suède si tu parles même pas anglais ?
Bien sûr, stupide comme j’étais, je n’ai pas réagi, parce que j’étais une petite fille timide qui se laissait complètement marcher dessus. Bien sûr, les adultes qui ont réponse à tout, disaient “mais défend toi, c’est pas possible ça !”. Connards.

Afin d’apprendre l’anglais et de m’intégrer un peu mieux, j’ai commencé à prendre des cours de théâtre : ce fut une vraie révélation. J’étais plus à l’aise sur scène que dans ma vie : actrice plutôt bonne pour mon âge, dès que je mettais un pied sous les projecteurs, on ne tarissait plus d’éloges à mon égard. Les yeux larmoyants, j’étais tellement contente, tellement contente que mon personnage plaise à tout le monde, que j’ai décidé que mon personnage deviendrait moi. Je me suis dit -et j’avais raison-, que si j’étais ce personnage si aimé en permanence, alors le succès et l’amour viendraient naturellement sonner à ma porte.

Bientôt, mon accent scandinave devint un atout plus qu’un défaut : c’est mignon, comme tu roules tes -r. Et ça fait exotique. Puis, soudain, mes origines nordiques paraissaient attrayantes- je n’étais plus une sauvage, une barbare, mais plutôt une viking, une valkyrie. J’avais appris à user de mon charisme et à me créer des répliques, que je pouvais réciter tous les jours -c’est durant cette vie moldue que je découvrais qu’au final, se faire des amis ne consistait qu’à répéter des banalités sur des sujets bêtes, le tout recouvert d’une dose exagérée de gentillesse, tout en conservant un air détaché de “tu ne comptes pas tant que ça pour moi”. Cependant, je n’oubliais pas les affronts et méchancetés de mes ennemis d’hier, et je ne ratais pas une occasion de me venger, rancunière comme pas possible.
Aujourd’hui, je regrette un peu ce comportement impulsif, pour être honnête. Mais à cette époque, les remarques me blessaient encore : mon personnage était tout neuf, il apprenait à être. Il ne connaissait pas encore le pardon ou le contrôle.

Je ne suis pas un monstre, je vous assure. Je ne veux pas de mal aux gens. Peut-être qu’à l’époque j’étais méchante, mais je vous jure, je ne suis pas un monstre…
Les monstres n’ont pas de sentiments.

Ma famille n’a jamais eu de problèmes : j’ai vécu dans un milieu aisé et tolérant. Je ne pouvais cependant pas me décider à apprécier mes parents, ni à leur vouer un véritable amour, parce qu’ils n’étaient pas assez à la disposition de leurs enfants. Chaque week-end était un prétexte pour partir en amoureux, et me laisser aux soins du grand-frère, qui avait autre chose à faire. Certes, je mangeais bien, j’avais des jouets chers, des beaux vêtements… Mais au pire, on s’en fout de tout ça, non ? Un enfant ne vit pas pour l’argent.
Le souci, c’est qu’entre temps j’ai grandi. Maintenant, les parents sont là, ils ont compris : sauf que maintenant, j’ai besoin d’argent. Plus d’eux.

J’ai fini par entrer à Poudlard. Pour l’occasion, mes cheveux, blonds d’origine, je les ai teints en bleu : je m’étais dit que ça me ferait un peu sortir du lot, étant donné que ma tête est plutôt banale. Je voulais être différente -je le veux secrètement toujours, et je suis persuadée, d’ailleurs, de l’être-, être parfaite, gentille, attentionnée, féminine, douée, intelligente, bonne en sport, cultivée. Une vraie princesse. La seule imperfection devait être mon accent étranger.
Une Mary Sue ? Oui, un peu. C’est vrai que c’est un peu le rôle que je me suis donné. Toujours sans surprise, je me suis vite retrouvée entourée, et tout le bazar. Et pourtant je n’étais pas satisfaite. J’ai encore aujourd’hui l’impression de rater quelque chose. Comme si ma vie parfaite n’était pas parfaite- je me sens triste ? Oui, on pourrait le dire. Mélancolique, peut-être. Mais je suis quand même contente de mon succès et de ma position confortable : du haut de mon trône, je vois les pauvres victimes de harcèlement, et en eux je me vois, petite, et je me trouve pathétique.
J’ai fréquenté des garçons (comme des filles, je ne faisais pas vraiment de différence) sans jamais vraiment les aimer : j’ai toujours d’abord pensé à ce que cela pouvait m’apporter de bien, si j’allais en ressortir grandie, ce genre de choses. La course à la popularité, c’était bien mon truc.

On a vite fait de me remettre à ma place gentiment. J’ai appris à ne sous-estimer personne et à me contenter de mon sort.

J’ai quand même fini par me calmer, au bout d’un moment. Cela fait un an que je reste dans l’ombre, en attendant la suite des événements. Je me fais discrète, essaie d’avoir des amis, profite de ma réputation passée pour tisser des liens avec les autres élèves. Toujours souriante, toujours avenante.

Hej, je suis Kiruna. J’ai trouvé ta tête sympa, tu penses qu’on pourrait discuter un peu ?
Je suis sûre que c’est le début d’une grande amitié !
Je t’aime déjà, tu sais.

LUMEKA.

Bonsoir !
Alors déjà je suis désolée désolée, je crois que je viens encore gonfler les rangs des groupes surpeuplés. Je suis vraiment désolée, mais je voulais faire un personnage qui me sorte de ma zone de confort (je joue souvent des guimauves calmes et justes qui adorent les animaux et tout). J’espère que je n’ai rien loupé dans ma fiche.
Je ne suis pas ultra satisfaite du personnage, mais je suis curieuse de voir comment Kiruna tournera en RP. Je pense qu’elle peut avoir un développement intéressant en rencontrant les bonnes personnes.
En vrai je suis pas quelqu’un de très méchant, au contraire. J’ai découvert le forum grâce aux conseils d’une amie (Arno !). Je le trouve vraiment joli et très complet ! J’ai hâte de voir ça dans la pratique.
(bon pardon, je suis pas très effusion d’affection et d’amour… D: )