hologram || r e l l i a n

hazel rellian barclay

FEAT iris - velsmells || vernon hansol

JE SUIS hazel rellian barclay mais appelle moi rellian ou lili si on s'connait bien J'AI dix-neuf piges JE SUIS angloréen ptdr jeu de mot de qualité PAPA EST sorcier MAMAN EST moldue JE SUIS EN cinquième année ET J'ÉTUDIE la médicomagie OPTION vol et alchimie JE FAIS PARTIE DES hiboux en scred ET MA MAISON EST meilleure que les autres J'AIMERAIS RAJOUTER QUE ça m'arrivera de mentir sur toutes les infos que je viens de donner hihi

because life should suck you

Caractère

Édulcoré. Clac. Clac. Claquement de doigt. Réveille toi Rellian. Faut arrêter de vivre avec ces lubies qui collent à la peau. Mais c’est qu’il a les yeux plus gros qu’le ventre, des yeux avec un tas d’étoiles dedans, une putain de galaxie même. Et des rêves plein la tête. Un truc qui fait des étincelles.
Électrique.
Rellian c’est un peu comme un courant alternatif :  sous haute tension, à variation constante, pour l’appréhender y a parfois besoin de diminuer rien qu’un peu l’intensité, sinon bonjour le coup de jus.

Et ça fait mal.
Ce qu’il dit ce qu’il fait. Violent dans les mots et les actes, sans jamais lever le poing pourtant. Ça se résume à ses regards mesquins, ses haussements d’épaules désintéressés, ses risettes narquoises, ses répliques acérées. Il est pas tendre, Rellian, au contraire. Ça coupe le cœur comme du beurre et il vaut mieux s’équiper des mêmes armes si l’on se risque à le côtoyer.
Mais s’il va trop loin, alors.

Il sera le Rellian tout en sourires et en minauderies, celui auquel on a la mauvaise habitude de s’attacher, celui aux tendances volatiles, avec des lueurs candides dans les iris. Qui prend parfois à cœur sous ses airs confiants, qui laisse entrevoir rien qu’un gamin au fond, qui disparaît au fil des éclats de rire. Des morceaux de quelque chose qui a bien du être entier, à une époque.
Avant que l’ambition le bouffe.
La fuite en avant.
On se demande ce qui peut lui courir après, à quel point ça l’effraie, vu comme il fonce tête baissée. Et il se met lui même des appâts sous le nez, derrière lesquels il courre aveuglément, des obsessions extravagantes aussi intangibles que ses humeurs. Comme s’il ressentait constamment le manque. Besoin de combler. Avec les gens, avec les cours, avec les choses. Matérialiste affamé, il consomme, Rellian, dévore, même. Il se complait dans l’excès, angoisse à la moindre privation. Fait encore des caprices si on ne lui donne pas ce qu’il veut.

Il a des airs de
pantin incomplet
qui tente désespérément d’imbriquer des pièces fabriquées
pour les autres.

Et s’il essayait plutôt de baisser la tête, et de comprendre ce qui cloche, ce qui fait défaut. Et s’il essayait plutôt de se nourrir autrement. Il a cette addiction attendrissante à l’attention, cherche avec dévotion les regards, l’affection, alors qu’il clame haut et fort être sûr de lui.
Il faudrait qu’il tente, sans se dérober tout à coup et jeter alors qu’il n’a prit qu’une bouchée.
Pour ça faudrait qu’il ouvre les yeux.
Alors réveille toi Rellian.

Histoire

Rend-nous fier. Rend-nous fier. Nous qui ? Nous, toi Mum ? Toi et les autres toi qu’on entrevoit parfois. Mum qui hurle, Mum qui pleure, Mum qui rit aux éclats. Rien que toi, alors pourquoi tu dis "nous" à chaque fois ?

Mum, j’crois qu’tu mens.
T’avais raison pour les sorts, les potions, les baguettes et les hiboux. Mais j’comprends mieux maintenant. Les prières. Faites qu’il soit sorcier faites qu’il soit sorcier. "Comme son père." Peut-être comme ça qu’il t’a ensorcelé d’ailleurs. J’étais pas l’plus fort en botanique, j’me souviens pas par cœur. Mais faudrait que j’vérifie, dans les grimoires, voir si ça existerait pas pour de vrai. Les grains de folie.

Parce qu’il t’en a sûrement planté un dans l’esprit, avant de se volatiliser. Des fois j’me demande même si tu l’as pas inventé. J’ai pas d’souvenirs, moi. Et toi, tu changes tout l’temps les tiens. T’avais raison pour les chaudrons, les balais, les tableaux et les crapauds. Mais j’suis pas si sûr pour les balades à dos de dragon avec lui. Ni pour son coffre-fort rempli de gallions d’or dont on aura bientôt le code. J’ai du mal à te croire quand tu dis qu’il est quelque part à attendre que j’vous rende fier.

J’en ai marre de l’attendre avec toi. J’en ai marre d’attendre tout court. Et que tu m’dises que j’ai son sourire, puis nan en fait, surtout pas, j’ai décidément le tien. Que tu m’en parles des heures et des heures, avant de te murer dans le silence des jours et des jours. J’en ai marre d’être le fils de tout, le fils de rien. Et que tu continues de broder notre histoire qui ressemble plus à un patchwork effiloché qu'autre chose, qui veut plus rien dire à force.
J’sais plus.
J’sais juste que t’as plus toute ta tête. Y a un minuscule engrenage rien qu’un peu défectueux qui enraye le mécanisme parfois. C’est dommage, parce que t’es jeune et jolie encore.
J’sais aussi que depuis que j’ai reçu ma lettre et que j’suis ailleurs, c’est moi qui me charge d’écrire la suite. J’hésite toujours sur les quartiers de Londres qu’on a habité et sur le plat qu’il nous faisait tous les dimanches, et si l’on me demande une date précise, j’élude aussitôt. Sauf que les souvenirs que je me fais ici, y a aucune chance que tu y touches et que tu les trafiques.

Mais parfois j’ai peur de devenir comme toi. J’me demande si c’est pas déjà le cas quand je me vois inventer avec une facilité déconcertante et que je trouve ça plaisant, de croire à c'que j'raconte. Peut-être que lorsqu’on répète un mensonge cent fois, mille fois, il se réalise. C’est ce que tu te disais, toi ?

Mum, j’crois qu’tu mens. J’crois qu’on a jamais eu de grande maison, qu’on a toujours habité dans des appart’ un peu pourris en banlieue, que papa il était pas si extraordinaire que ça, et que le monde moldu a plus grand chose à nous offrir.
Mum, j’espère qu’tu mens. Quand tu dérailles et que tu cries des horreurs, quand tu dis que c’est d’ma faute si tu pleures. J’préfère quand tu redeviens douce, et bienveillante, et drôle ; parfaite. Et quand la crise est passée j’prie pour que tu restes comme ça toute la vie.
Si j’pouvais j’te l’enlèverais bien, ce grain de folie.
Mais j’pense qu’on a pas encore inventé de sort pour ça. Pire : c’est contagieux. Y a des étés où j’ai pas envie de rentrer, pour éviter que ça s'aggrave.
T’avais raison, on est si bien ici.
Et il approche, l’été où tu ne me reverras pas.
En attendant je ferai semblant
de vous rendre fier.

slt sv ?

yo moi c'est frey et j'ai aucune idée de comment me présenter, c'est toujours comme ça quand on laisse le champs libre plutôt que des points à remplir ça m'perturbe j'suis là tellement de possibilités et c'est l'blocage.
j'adore la vie
j'adore l'amour
j'débarque en mode zaher je connais personne ici mais vous avez l'air trop chouette vous avez un forum pas piqué des hannetons comme on dit quand on est jeune et branché
allez tchuss à bientôt