Winnifred Rosier Messages : 49
Date d'inscription : 22/09/2016
Double Compte : Je suis aussi Oscar
| | Le principe est simple. Chacun poste ici un rp en spoiler et un vocaroo de soi en train de lire ce rp. Si vous êtes trop shy, n'hésitez pas à lire un seul bout de rp, c'est pas grave si votre micro grésille hinhin. - le rp en question:
Sourire. J’esquisse et j’écoute. Je regarde. Il n’y a guère que le silence qui observe et qui attend. Et mes iris. Je te fixe, mais pour combien de temps ? J’entends le bruit d’un meuble qu’on dérange et je souris. Je souris comme s’il n’y avait rien de plus drôle qu’un peu de douleur pour faire oublier que dans le silence il y a aussi deux souffles. Le tien. Le mien. Souffre, j’aimerai dire. Il y a trop de constance dans ton expression et j’ai du mal à distinguer la terreur de l’impétuosité.
Lasse, lasse que je suis. Minauder et surtout ne rien casser. Mais mon esprit cours, vol. Je sais qu’il y a d’autres horizons plus intéressant. Plus fascinants aussi. Des écorchures à peindre et des caresses à colorer. Mais au-delà de cette certitude, cette vérité, il y a l’inaccessibilité. Mes yeux divaguent et vague, vague je deviens, comme mes intentions. C’est les secondes que tu instaures et le silence qui gagne. Tic. Tac. Je pianote délicatement dans les airs.
Et puis finalement. Tu te mue. Chenille en papillon. J’esquisse toujours. Je l’avais pensé et tu l’as entendu. Intérprété. C’est comme un don. Il faut savoir provoquer pour obtenir. Extirper. Et toutes, toutes mes provocations avaient un but. Un seul finalement. Je regarde comme j’ai promis. Je te fixe et je soupire discrètement. P-r-é-v-i-s-i-b-l-e. Tu l’ignores, mais depuis le début ce n’est pas moi qui représente, qui intérprète. Je ne suis qu’une spectatrice ennuyée. C’est terriblement attendrissant, d’ailleurs, la façon dont tu joues à merveille ton rôle. L’acidité. J’ai voulu l’acidité. Je l’ai appelé avec tellement d’insistance. Il n’avait suffit qu’un peu de sucre, du miel. Des mots qui collent. Qui s’impriment sûrement, mais lentement. Une impression sirupeuse qui suinte. Je suis tentée de t’applaudir, mais j’attends. J’écoute et je regarde. L’apogée du spectacle. Cette infime moment où ils finissent par croire qu’ils ont réussi à me contrarier.
Tu n’échappes pas à la règle, même si tu es exceptionnellement patiente. Ma main s’approche délicatement de ma bouche. Je fais l’étonnée, mes yeux grands ouverts. Je hausse les épaules, plisse les yeux, fait trembloter ma lèvre, baisse la tête. Je m’accroupis et je glisse ma tête entre mes mains et je gémis. Douloureusement. Je renifle, fort. Prononçant de pénibles « m-m-m » Un mais qui ne viendra jamais et qui restera un M tremblotant. Un mot vague.
Et puis d’un coup j’éclate. De rire. Et je me redresse d’un bond pour effectuer une petite courbette. J’accours vers toi, un sourire plus grand encore sur la figure et j’applaudis avec trop d’enthousiasme. http://vocaroo.com/i/s0ClUa2RxJv0Le lien vocaroo. Voilà. /meurt ADIEU. |
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Othello Delor Messages : 115
Date d'inscription : 20/09/2016
Feat : original character
Crédits : me
Double Compte : atlas pendragon
| | (j'ai déjà dit ce que je pensais de ta voix épouse moi now stp) le rp : - Spoiler:
Je souris, attendri par tant de naïveté. Me prend-il pour un imbécile encore une fois ? Je sais qui tu es, Oscar. Je sais ce que tu fais. Je sais ce que tu penses. Je sais. Je sais tout. Et tu m’ronges jusqu’à la moelle. Et tu m’ronges et ça fait tellement mal. Le pire dans tout ça ? C’est qu’tu as fait de moi une âme vengeresse, addict à l’idée de la revanche puis de la gloire. Et maintenant, je ne trouve rien de plus jouissif que de traquer. Mon rictus s’éteint pour observer les alentours aux détails incertains. Le brouillard nous traverse mais demeure à nos côtés le grand arbre endormi, imposant et effrayant. On l’entend presque respirer. Mais nous parlons tout bas, alors pour l’instant, tout va bien.
Tout va bien.
Voilà déjà quatre ans que nous partagions les mêmes couloirs et le même entourage. Je n’ai jamais franchi le pas, mais ce soir je veux aller au-delà des menaces. Je me sens remonter la pente, l’adrénaline électrise l’entièreté de mon corps et le plus effrayant dans tout ça, c’est que je me sens plus vivant que jamais. Il est temps de mettre un terme aux treize années de torture qui ont détruit mon devenir.
Pourquoi tu ne dors pas Othello ?
Mon visage ne dégage rien de plus qu’un immense dépit. Comme si l’évidence était sous son nez. Non. Elle y est. Pour sûr. Car c’est moi, l’évidence. Je cligne des yeux deux fois avant de choisir méticuleusement mes mots.
Parce que tu es là.
Le silence pèse au-dessus de nous. J’entrouvre la bouche. Cherche mes mots une nouvelle fois. Reprends.
Non. Dis-je. Parce que je suis là.
J’ose faire un pas en sa direction. Le toise du regard.
Dis-moi, Oscar, (je n’ai que ton nom sur le bout des lèvres depuis treize ans) (treize ans) as-tu déjà rigolé en repensant à ce jour où tu as décidé de détruire le reste de ma vie ? As-tu déjà été satisfait ? Fier de toi ? Vas-y. Dis-le moi.
Lui laissais-je véritablement le choix? J’en doute. Mon ton est doux, tout bas. Je n'ai pas besoin de hausser la voix. Il sait que ce soir, c'est ma proie. La mienne. Mes doigts caressent le haut de ma baguette rangée précieusement dans ma poche. Je sens la veine de ma tempe se gonfler à bloc et ma poitrine grossir puis s’amaigrir au rythme de ma respiration envenimée.
Je veux savoir. Je veux savoir ce qu’il y a derrière ces yeux apeurés. Je veux savoir si toutes ces années ont valu la peine d’être vécues. Valu la peine d’être détestées.
bon j'ai 0 crédibilité avec ma voix pour Othello mais essayez d'imaginer avec une voix bien virile svp mdr http://vocaroo.com/i/s1mqJeA7Kg96 |
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Siham El Aoudi Messages : 105
Date d'inscription : 11/10/2016
Crédits : ava & leo ♥
Double Compte : Bo la harpie
| | j'avais dit que je le ferai alors je l'ai fait, mais j'ai lu bo pcq elle colle mieux à ma voix je crois ? - le rp ultra long jpp:
Bo avait mal aux mains. Elle sentait la douleur pulser sous sa peau, comme un nouveau cœur dysfonctionnel. La chaleur de la poignée avait boursouflé sa paume et ses doigts, la claque n'avait fait que réveiller un peu plus la souffrance qui s'y tapissait. Ça la lançait, lui faisant serrer les dents, mais Bo s'efforçait de ne rien en montrer. Ce n'était pas le moment. Au lieu de quoi c'est d'un air imperturbable qu'elle regarda Marvel baisser les yeux devant les siens, une lueur d'espoir osant alors germer quelque part en son sein. Elle se mit à espérer qu'il avait compris. Qu'il saisissait les conséquences de ses actes, les contre-coups désastreux que tout ceci aurait pu avoir, à quel point tout ceci était stupide. Oui, Bo espéra un instant qu'il comprenait. Mais non.
« De toute façon tu ne comprendrais pas, Bo. Laisse tomber. »
Mais non, bien sûr, c'était elle qui ne comprenait pas. Elle la méchante et lui la victime. Elle qui le tirait égoïstement des flammes alors qu'il tentait lui dans sa grande philanthropie de sauver 500g de métal avec l'aide d'un élève. Elle le monstre sans cœur qui ne comprenait pas l'importance d'une vie (même faite de boulon) quand lui le bon samaritain en risquait trois.
Bo se surprit elle-même à rester debout sous le flot de reproches que lui faisait Marvel. Au début la parfaite injustice de cette situation avait provoqué une coulée de lave dans ses veines, mais sa colère était déjà si grande et elle était déjà si lasse, qu'elle s'épuisa. Elle écouta sans frémir les horreurs gratuites que lui sortait son meilleur ami, se ratatinant un peu plus en elle-même à chaque réplique. Il y avait des vérités dans les propos de Marvel, certaines qu'elle assumait pleinement, mais venant lui même celles-la faisaient mal.
Elle était si fatiguée.
Bo venait de survivre à un attentat. Bo avait passé sa journée à batailler avec des parents soucieux, des politiciens véreux, des journalistes curieux, des professeurs stressés, un directeur irrationnel, avant de se faire stupefixer en plein repas par un groupe terroriste sans savoir si elle ou les enfants dont l'image réminiscence l'avait suivie jusque dans son inconscience s'en sortiraient vivants. A son réveil elle avait dû gérer des adolescents paniqués, prendre des responsabilités bien au-delà de son poste, aider à la réorganisation des logements pour les élèves ayant perdu leurs dortoirs, donner encore de son énergie pour les veiller ce soir et dans les semaines à venir. Marvel se comportait comme s'il avait été l'unique victime de cette journée, alors qu'elle en avait fait plusieurs centaines. Normalement, une vague d'indignation serait montée en elle à cette pensée, vague qu'elle se serait empressée de vomir sur les pieds du responsable. Mais elle était au-delà que tout ça.
Bo oscillait sur un fil invisible, quelque part dans son vide intérieur. D'un côté elle s'effondrait, laissait les événements la submerger et mêlait ses larmes aux milliers déjà déversées ce soir. De l'autre elle contre-attaquait, refusait de se laisser faire et rendait coup pour coup à celui qui osait la frapper. Dans les deux scénarios, Marvel n'avait pas sa place.
Il l'avait blessée. Bo ne voulait pas le montrer mais, tout au fond, elle saignait. Elle avait voulu l'aider (peut-être de la mauvaise façon, mais c'était la sienne) et il l'avait remerciée en la poignardant. C'était une longue guerre dans laquelle ils s'engageaient, une guerre contre un ennemi invisible et surpuissant. Une guerre qu'elle ne pouvait mener avec un traître à ses côtés. Si Marvel ne voulait plus d'elle, alors fort bien elle ne s'encombrerait plus de lui non plus. Il la trouvait indifférente, irrespectueuse, méchante, à croire qu'il ne se souvenait plus à quel point elle pouvait être pire que cela dans leur enfance. Il venait de provoquer une bête déjà acculée, oubliant totalement que c'étaient les plus dangereuses. Bo allait lui rappeler pourquoi avant il la craignait.
L'élève cru bon d'en rajouter une couche, à son tour. Bo tourna son regard vers lui, mais il aurait été si facile de s'en prendre à un gamin perturbé, alors elle le détourna à nouveau pour le fixer dans celui de Marvel. Elle le regarda se manger la lèvre, les yeux paniqués d'un lapin pris au piège. Disparu, le grand Marvel qui inspirait les foules avec un discours à la fois réconfortant et combatif. Disparu, le terrible Marvel qui crachait des réprimandes et des éclairs sur la créature narcissique d'elle était. Il ne restait que Marvel qui réalisait que tout lui avait échappé et contemplait horrifié l'étendue du désastre.
Bo sentit sa lassitude refluer tandis qu'elle observait avec dégoût les étoiles d'admiration briller dans le regard de l'élève quand il s'adressait à lui. Un haut-le-cœur la secoua de part en part quand ils osèrent associer les élèves disparues à leur tas de ferraille. Enfin, sa colère refit lentement surface alors qu'ils s'échangeaient compliments et mots doux quant à leur action irréfléchie de se jeter dans un feu éternel. C'était terminé. Sa voix tonna étonnamment fort après les murmures étouffés d'émotion de ses deux compagnons.
« Tu sais quoi Marvel ? Tu as raison. »
Elle s'approcha d'eux, la démarche énergique, le sourire aux lèvres. C'était comme faire tourner une vieille mécanique et la découvrir toujours aussi bien huilée ; surprenant, mais plaisant.
« Je m'en fiche de vous, je m'en fiche de toi et, plus encore, je m'en fiche de ça. »
Bo alla poser un doigt provocateur sur la tête de métal, insistant lourdement sur le dernier mot avec une note joyeuse. Avant qu'il puisse s'insurger un bloclang informulé jaillit de sa baguette et vint coller la langue de l'élève à son palais. Il avait plus qu'assez rajouté son grain de sel à cette histoire, qu'il laisse un peu les adultes parler entre eux ça lui fera des vacances.
« Tu le sais bien, je suis égoïste. Tout ce qui ne me concerne pas directement, je m'en désintéresse, c'est pour ça que j'ai pris la peine de venir sauver vos culs, et ça, de ce brasier. Donc je pense que je vais te laisser gérer la suite. Je veux dire, tu es clairement plus qualifié que moi pour manœuvrer la suite des opérations n'est-ce pas ? Après tout, tu es professeur – non mieux ! tu es directeur de maison. Wouah, tes parents doivent être tellement fiers, sans parler de Mint. J'ai tellement hâte qu'ils apprennent que tu as failli tuer un élève pour sauver une de tes petites créations des flammes. Tu crois que Bogeyman te laissera ton poste après ça ? Oh, après tout tout est possible, il m'a bien engagée comme secrétaire. »
Rapide comme une vipère, elle déplia le bras pour s'emparer de la tête d'Arti, qu'elle coinça entre ses mains douloureuses afin de la contempler.
« Tu en sais bien plus que moi sur les valeurs traditionnelles comme la compassion, l'amitié et l'amour, cela va de soi – tu sais, étant donné que tu éprouves un si profond attachement pour ce truc et que moi l'insensible, je m'en fous, tout ça. Mais quand même, dans mon rien-à-battre total, je me demande comment réagiraient les parents de Lio et d'Arya s'ils savaient que tu mets les vies de leurs précieuses filles sur un pied d'égalité avec celle de ce bout de ferraille. Honnêtement, je pense qu'ils ne seraient pas enchantés et je pense que tu devrais avoir honte, mais encore une fois c'est toi l'expert, pas moi. »
Bo jongla un instant avec la tête, la passant d'une main à l'autre, plus aucun signe d'amusement visible sur son visage.
« J'y vais. Je vous laisse reprendre vos activités où vous entiez avant que je vienne tout gâcher, Marvel en assumera je n'en doute pas la responsabilité. »
Et comme une évidence Bo remis la tête où elle l'avait trouvée, la jetant dans les flammes de la salle des moldus, avant d'en fermer la porter d'un coup de baguette.
« Voilà, comme si je n'avais jamais été là. »
Quand elle s'éloigna dans les couloirs en direction de l'infirmerie sans un regard en arrière, ses mains tremblaient. Bo mis cela sur le compte de la douleur de ses brûlures et non sur celle plus profonde de son amitié déchirée. http://vocaroo.com/i/s13hEI56D5Kmje lis pas aussi bien qu'oscar ou othello et je me foire de temps en temps mais voilà. ♥ |
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Marvel J. Solberg Messages : 254
Date d'inscription : 30/08/2016
Feat : Robert Lutece / Cameron Monaghan
Crédits : AVALTOUT. ♥
Double Compte : C. Parfait Jdanov
| | ... Vu que depuis mon portable je ne peux faire du vocaroo, et que la qualité de mon micro ordi est dégueu (car il se situe évidemment juste derrière le ventilateur), je vais faire ma hipster et passer par une autre plateforme pour héberger mes trucs.
J'ai pris un rp du rp de Sören et après j'ai pris assez de confiance pour oser répondre à l'engueulade de Bo. Sauf que je bute sur quasi tous les mots.
(du coup, je mets en hide. Parce que je veux entendre les voix de ceux qui m'entendent. Même si on sait que vous êtes tous super fourbes).
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Winnifred Rosier Messages : 49
Date d'inscription : 22/09/2016
Double Compte : Je suis aussi Oscar
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