postcards won't you write ___ Alban

J'AI 21 ans, JE SUIS britannique (anglais) ET MES PARENTS SONT sorciers. JE SUIS EN 6ème année ET J'ÉTUDIE la coopération magique OPTION langue des créatures et hybrides, et vol. JE FAIS PARTIE DES élèves qui ne troublent pas l'ordre public ET MA MAISON EST attendre la répartition. J'AIMERAIS RAJOUTER QUE si vous voulez rajouter des détails.

Alban, à l'ombre des chênes, fait tourner les souvenirs entre ses doigts. Lové dans les après-midis frais, il repense aux choses pour essayer de leur donner des noms, pendant que fleurit toujours autour de lui sa verdeur un peu secrète. Des doutes familiers couronnent son naturel franc, avec l'air de rien Alban distille des non-dits, qui sont habitués à être scellés par ses lèvres salées ; sur ses regards obliques, il mélange des airs antiques avec la maturité des rivières. Alban ressemble à son époque, il est équivoque et a le cœur polyvalent, a le dénuement des côtes urbaines et des verdures comme une nostalgie ; et en même temps, il a une vie secrète, substantielle dans sa gorge, qui ne disparaît jamais ; elle est très réelle et froide comme un ruisseau.

Illustre de son inévitable jeunesse, Alban garde au coin de ses yeux ses noirceurs normales, et rend en général les sourires. Il y a au bout de ses doigts un pays secret, verdoyant et méchant, Alban a été élevé à la lumière des prairies et de la mer du Nord ; il en a créé une délicatesse abrupte, et un dégoût de la solitude. Et il y a toujours sous sa peau, le souvenir des jeux d'enfants ; où prennent leurs racines des bonheurs simples et obscurs, et des vexations puériles. Elles rejaillissent avec des cicatrices et du sang qui monte aux joues, pour les chocs et l'embarras qu'il déteste ; au nom de rien, on entrevoit ses prismes à même les montagnes de son visage. Entre l'espièglerie des puits, une certitude glacée qui les dompte, Alban tempère les injonctions du cœur avec la froideur de son âge, dilue les rudesses des émotions par son empreinte intérieure ; et cette affreuse bouillie devient un calme modéré qui s'élance à l'assaut des prairies, et perd parfois vite patience.

Car la flamme traîne aussi sur sa nuque, entre les briques et l'herbe ; Alban garde sur ses lèvres une modestie secrète et un esprit amer, qui ne veut pas être contrarié, et n'aime pas beaucoup qu'on lui dise non. Il déborde d'une hardiesse discrète et jeune, curieuse, experte des conflits et des filles. Il aime trébucher sur la beauté dorée qu'il n'y a que dans le cœur des villes ; laisse les inconnus tester les froideurs de son cœur, et son odeur de maison : il n'a pas besoin d'être exceptionnel pour être aimé dans la foule. Car rien ne va mieux au teint d'Alban que la compagnie des gens, et ses yeux se repaissent des mystères ordinaires.

Alban a l'habitude du bruit de la mer ; il se perchait par habitude sur les rochers, et ressemblait aux vagues qui lèchent la falaise. D'ici, il pouvait voir là où son enfance a germé. Sa maison était plus loin dans les terres, il ne voyait la mer que pour récréation lorsque ses parents l'y emmenaient ; sinon, c'était la rivière timide, et les sentiers de graviers remontés à vélo. Ses yeux portaient les traces des hameaux du Yorkshire, non ? Et sa peau les cicatrices de la pierre. Il a grandi, et s'y sont mêlées les essences de Poudlard et des souvenirs ; mais ses os sont les mêmes qui se sont cassés sur les barrières des champs moldus. Et sa petite banlieue pavillonnaire, par-delà les rochers, scande les premiers souvenirs de Quidditch, les lettres de vacances lues sur le lit, les disputes avec sa sœur - le sable et le parfum, semés sur son regard d'aujourd'hui.

La séparation de ses parents avait été difficile - il avait 10 ans, et sa sœur en avait 12. A l'époque, il jouait encore à faire des courses de goutte de pluie sur les vitres ; pour se distraire entre les cartons, sa sœur Elizabeth le faisait rire souvent. Il avait un rire facile et paralysant, qui naissait doucement sur un sourire, et elle aimait égoïstement qu'il soit d'elle. A dix ans il y avait sa vie en deux moitiés, sa mère et l'air froid du salon dans l'une, son père et le virenvol du dimanche matin dans l'autre. Et toujours talonné de sa sœur - il s'est souvent battu avec Elizabeth : il finissait toutes les bouteilles de lait sans les jeter et a embrassé une de ses copines, elle parlait fort et ne rangeait jamais ses affaires ; mais peu importe l'âge et les heures, elle savait toujours où trouver son rire.

Alban avec l'adolescence ouvrait les portes de la maison avec plus de force, et était devenu plus grand que sa mère. Il détachait dans les murs du salon un soleil froid et des coupures qui laissent des marques sur la peau, des cicatrices de bêtise et de maladresse, qu'ont lui fit voir et détester la première fois qu'on lui dit qu'il était beau. Les yeux ouverts sur le monde, il colora tout à coup ses mots de rouge, ébloui des idées franches et des émotions troubles, c'est à cet âge que l'on apprend le secret. Il souriait sans tout dire dans les couloirs de Poudlard, avec le genre de sourire que l'on trouve dans un jardin, et gardait sa valise en désordre dans le dortoir. Quelques filles attirées avec un charme ordinaire - une espièglerie tiède comme l'après-midi, et pas toujours assez de sang-froid. Et lorsque les vacances venaient, il retournait se diviser entre les deux maisons de ses parents, pour attendre des lettres d'amis, dans une contorsion qui lui était devenue naturelle ; et il profitait du soleil pour aller à la mer, et grimper sur les rochers.

J'aime les films indépendants et Sharknado 2.
Comme vous pouvez le constater, j'ai grave un problème avec les histoires.
J'ai fait une playlist du mec pour me motiver, donc si ça intéresse quelqu'un, voilà.
Et c'est Deborah qui m'a fait céder. ♥