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 [vieilles] demandes de don

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Anonymous





Re: [vieilles] demandes de don
28.03.16 20:09

Thelma & Hadock vivaient dans l’effroi perpétuel, attisant en eux une haine à ton égard créée par la peur et la lâcheté. Chaque jour à tes côtés sonnaient comme le dernier, comme un souffle sinueux sur une nuque découverte, on se persuade mourir juste en effleurant ta présence écrasante, étouffante.. envoutante. Longtemps ils nièrent l'évidence mais il y eut un jour où la réalité dépassa l'espoir naïf : tu n'étais pas comme tous les autres et surtout pas comme eux, tu es et seras à jamais une fourchelang. La mère d'Hadock certifia que ça ne venait pas de chez eux, que personne chez les Kallaghan n'eut à porter un fardeau tel que celui du susurre fourbe. Cela venait des Bahamonte.. c'était certain et Hadock ne supporta pas cette évidence, celle que sa femme avait pendant tout ce temps menti et reniée l'idée de la franchise plutôt que celle du mensonge. Cela va bien avec votre répugnante existence. Thelma te prit dans ses bras, toi sa fille qui venait de tout lui ôter rien que par ton souffle, et partie loin, aussi loin que possible pour t'éviter sa vie à elle, pour t'éloigner des rumeurs, des non-dits, des jugements.. Du regard destructeur que l'humain peut porter à tout être différent de la normalité.  Les rumeurs couraient déjà que tu étais de ceux qui pratiquent l'art occulte le plus sombre et abject, ta mère se débattait avec elles mais toi tu ignorais l'évidence : à 6 ans ils voulaient tous faire de toi un monstre, comme ceux que tu redoutais sous ton lit. Ça n'avait aucun sens, tu n'étais pas tes peurs, tu n'étais pas l'obscurité. Et si...

Jusqu'au basculement du côté sombre. J'aurai voulu cesser de vivre. Cesser d'exister, être réduite à néant, ne plus avoir à prononcer ton nom, ignorer ta condition humaine laissé à l'égale d'un grain de poussière, c'est ce que tu voulais. Ce que je n'ai pas eu. Les blagues de sorciers, les humiliations des plus vieux pour leur faire vivre l'enfer, pour les endurcir : ton premier jour à Poudlard sonna comme le début d'une engrenage interminable. On dit qu'un secret bien gardé est celui qui est inconscient. Ô grand jamais Thelma n'avait osé parler des sifflements, des serpents.. Elle préférait que tu ignores en t'imposant des règles farfelues : éloignes toi des animaux et ne leur parles jamais.

Ces premiers jours sonnaient comme faux, tu étais solitaire, fuyait la présence des autres car tu leurs faisais froid dans le dos naturellement et pire.. Ton nom en repoussait plus d'un. Un soir de grand festin, il y eut l'intrusion de plusieurs serpents, nombreux.. une invasion. Les tables en étaient ruées, tous les enfants se mirent à courir pour fuir et la seule qui ne bougea pas d'un point ce fut toi : ils parlent et tu les comprends. Ces humains toujours aussi peureux. Vous êtes nombreux. Le monde cessa de tourner et l'attention de tous les serpent se tournèrent vers toi. Tu nous comprends ? Ma mère m'a demandé de ne pas parler aux animaux.. Je dois passer pour une folle, déjà que c'est le cas. Tu es une foucherlang.  Mais ce qui te marqua ce ne fut pas le fait de comprendre les serpents mais les regards horrifiés de toutes les personnes présentes, compris les professeurs. Tu étais pire que la peste, ajoutée à cela le choléra. Une divine créature occulte néfaste. Il était trop tard maintenant, tout le monde savait pour ta malédiction et personne ne voudrait plus t'approcher. Et ça tu venais de le comprendre par leurs pupilles juges et critiques. Monstre.

La tristesse, la frustration, la honte et tous ses sentiments entremêlés en plus d'être une déception et erreur aux yeux de ta mère, fit naître en toi une rage, une haine qui ne trouve plus fin. Le débat mortel entre la part de bon qu'il reste mais fracassée par les coups des jugements contre celle qui est sombre, à laquelle il est plus facile de céder pour survivre. Être étrangère à sa propre personne te détruit à petit feu, te rend méchante, fourbe, vicieuse.. Vous pouvez frapper le plus gentil des hommes, vient un jour où il devient le plus odieux des hommes. Je suis sale, mon âme impure rend noire tout ce qu'elle côtoie.

Tu cherches à te retrouver.. Peut-être faudrait-il que tu assumes ce don, peut-être faudrait-il que tu acceptes n'être pas comme les autres ? Les cartes sont entre mes mains.
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: [vieilles] demandes de don
28.03.16 21:18

Hellooohooo

Alors, déjà j'aime énormément ton style d'écriture — je le trouve très pensé et réfléchi et beau ?
Tout me parait correct, les sorciers parlant le fourchelang ont effectivement une très mauvaise réputation car ils sont réputés pour être lié à la magie noire, c'est bel et bien héréditaire bref, je suis entièrement d'accord avec 99% de ce rp (qui est très beau, je tiens à le répéter).

Il y a juste quelque chose qui me titille un petit peu — je pense que les fourchelangs ont la capacité de parler aux serpents, mais qu'ils peuvent le contrôler — il n'y a d'ailleurs pas réellement de lien avec les serpents, à leurs débuts les fourchelangs ne savent même pas qu'ils le parlent (cf. Harry avec le serpent dans le premier livre). Du coup la scène du repas me parait un peu étrange /meurt
Je suis vraiiiment désolée omg. Est-ce que tu pourrais modifier un tout petit peu cette partie ?

En tout cas merci à toi pour ce RP de motivation omg, il est impressionnant en tout point.
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: [vieilles] demandes de don
29.03.16 23:06

Kobra, je le savais, c'est maintenant parfait !!! sparkle
Tu peux maintenant écrire ta fiche en tant que Fourchelang, amie des serpents swag
Bon courage !
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Re: [vieilles] demandes de don
05.04.16 20:37

- Occlumens -

Ce n'était pas simple. Mais rien ne l'était. Et c'était ça qui était drôle, avec la magie. La difficulté. Et là, c'était putain de compliqué. Assis sur sa chaise, le visage en sueur, Matthew haletait. Son front gouttait sur le sol dallé et rythmait la séance silencieuse. Pourtant, il était du genre sportif le gamin. Mais il haletait. Et il avait mal à la tête. Comme si une horde de centaures sauvages venait de lui piétiner sa petit cervelle pour un faire une gelée grisâtre et malodorant qu'un troll irait ensuite manger. C'est dégueu, un troll. Et encore, c'était trop gentil pour décrire son état.

Il douillait grave. Et pourtant il serrait les dents et lâcha un : "Encore." hargneux avant de rajouter un "S'il vous plait." de circonstance. Son professeur le regarda avec un lueur de pitié et d'admiration qui fit tourner le sang de Matthew. Il ne voulait pas de sa pitié. Il voulait réussir. Arrêter cette torture. Et se prouver qu'il pouvait y arriver. Il détestait les obstacles. Il détestait perdre. Il préférait se relever, et courir. Voler. Et faire des doigts à ceux qui restaient derrière lui.

La baguette s'agita et les images lui revinrent. Saccadées. Son esprit ressemblait à un écran de télévisée mal réglée. A un écran sur lequel un enfant tambourinait avec une télécommande défectueuse. Il avait mal. Un mal de chien. Matthew lâcha un juron, serra les rebords de sa chaise à s'en faire blanchir les phalanges. Ça aussi, ça lui faisait mal. Mais moins que de se faire labourer le crane par un professeur qui avait accès à toutes ses pensées, tous ses souvenirs.

Au début, seuls les souvenirs en surface avaient été touchés. Les derniers cours de la journée. Ses discussions avec ses amis. Les semaines précédentes. Puis c'était devenu plus intime. Pourtant, il sentait que son professeur essayait d'éviter les moments gênants, comme les séances de douches après les entraînements, les dortoirs, les baisers échangés pendant les temps libres. Mais forcément, ses pensées les plus profondes finirent par faire surface. Ses anniversaires en famille, ses discussions avec sa mère, ses échecs avec des formules ses premières années. Son grand-père. Il n'avait plus eu conscience d'avoir une image aussi nette de l'Ancêtre avant qu'elle ne lui explose à la figure, déchiquetée, avalée, assimilée par son professeur.

Non. Non. Ça devait cesser. Il ne voulait plus revoir les souvenirs qu'il avait décidé d'oublier. Ne plus les revivre. Les voir défiler était une torture. Se savoir à la merci d'un inconnu était une torture. Cette séance était une torture. Les précédentes l'avaient ouvert et épluché comme un de ces légumes qui sentaient la mort à la cuisson. Mais là c'était son cerveau que l'on épluchait. Il pouvait presque sentir les ongles de l'esprit de son professeur racler la moindre bribe et disséquer ses souvenirs. L'Ancêtre. Sa mère. Son chien. L'Ancêtre. L'école. Son père, un peu. L'Ancêtre. Sa première copine. Et cette comptine qui lui tournait dans la tête, celle que lui chantait sa mère quand il était petit et qu'il avait peur du noir. L'Ancêtre. A nouveau. Et la comptine, lancinante, qui tournait et retournait dans à l'intérieur de lui.

Non. "NON !!!" Il en avait presque oublié la pression de l'autre sur son esprit. C'est lorsque son professeur se recula, surpris et repoussée parr Matthew, que le garçon sentit le soulagement d'être enfin seul dans sa tête. Il l'avait repoussée. Et pourtant ses bras étaient toujours tétanisés, crispés sur la chaise, les doigts meurtris par le bois. Il l'avait repoussée, son esprit l'avait repoussée. Son professeur passa une main lasse sur son visage avant de lui lancer un demi-sourire teinté de fatigue. La Lune était déjà haute dans le ciel et la nuit bien avancée. "Tu as réussi, Matthew. Tu es un occlumens. Mais ça nécessite de la rigueur et de l'entraînement. Nous reprendrons la semaine prochaine, si tu le veux bien. Je crois que nous sommes tous les deux fatigués."

Le garçon hocha la tête, silencieux, encore sous le coup de la séance et de la révélation. Il avait réussi. Il avait réussi ! Lorsque ses doigts lâchèrent doucement le rebord de sa chaise, il grimaça un peu sous la douleur du sang retrouvant le chemin de ses mains. Il chancela légèrement en se levant, remercia son professeur de magie avant de regagner son dortoir, la tête lui lançant sous l'effet d'un sévère mal de crâne. Mais il souriait, de ce sourire qu'avait les vainqueurs après une dure et longue épreuve. De ce sourire vindicatif et goguenard de l'élève fier et prêt à en mettre plein la vue à ses camarades. Il avait réussi. Il ne serait plus jamais faible.
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Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: [vieilles] demandes de don
05.04.16 21:53

Ohohoh tout ça me parait très bien 8D

Ton don est of course validé !!
Si tu as des questions, n'hésite pas à m'envoyer un MP krrkrr
Bienvenue sur le forum !!
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Re: [vieilles] demandes de don
12.04.16 0:09

Boom <3
Je souhaite être métamorphomage, que dis-je, je SUIS métamorphomage, alors voilà mon RP :3


L'année précédente

Un vent glacé soufflait dans les rues de Pré-au-Lard, s'engouffrant sous les capes et les robes des sorciers. C'était le deuxième week-end de sortie de l'année pour les élèves de Poudlard et ils pullulaient partout. Bertie portait une robe de sorcière et avait d'ailleurs tout l'air d'en être une. Une sorcière aristocrate excessivement fière de son rang. Il arborait une splendide chevelure ondulée d'un roux doré, un nez délicat légèrement retroussé, juste assez pour suggérer son côté pimbêche avant même qu'elle ait ouvert la bouche, de fines ridules d'expression autour de la bouche pour témoigner de sa tendance à pincer les lèvres, et une poitrine guère opulente, mais c'était le mieux qu'il puisse faire — il ne pouvait pas réellement changer de sexe. Pour ses plus proches amis, ou au moins pour ses parents, il était encore reconnaissable sous cet extraordinaire déguisement, mais les commerçants de Pré-au-Lard n'y voyaient pour la plupart que du feu.

Et Bertha — appelons-la comme ça — se promenait dans sa robe bleue d'un autre temps, observant avec dédain les enseignes des magasins et levant le nez en l'air à l'approche des pauvres plébéiens qui avaient le culot de croiser son chemin. Bertha avait drôlement froid aux jambes parce qu'elle n'avait pas songé à mettre des bas. Albert ne pensait vraiment à rien, cet incapable. Avec les amis hilares qui l'accompagnaient — parce que ça n'avait rien de suspect, non, une mégère faisant sa sortie annuelle en compagnie de deux adolescents tordus de rire —, Bertha poussa la porte des Trois Balais.
« Prenez-moi une bièraubeurre, dit-il à ses amis en leur glissant quelques pièces de monnaie.
Une noble morue comme toi, tu prendrais pas plutôt... Un jus d’œillet ? De l'hydromel ? Une liqueur de cerise ? » énonça l'un des deux en jetant un œil à la carte.

Vrai que le petit talent naturel de Bertie leur servait parfois à commander des boissons alcoolisées interdites aux mineurs, mais madame Rosmerta l'avait démasqué la dernière fois et il devrait se perfectionner avant de pouvoir retenter ça. C'est qu'elle avait l’œil aguerri, la dame. Bertie... Bertha était trop bien ici, au chaud, dans l'atmosphère chaleureuse et joyeuse des Trois Balais, et aucun désir d'ébriété légère ne l'en délogerait. Retourner braver le froid pour finir à la Tête de Sanglier, où ils n'étaient pas plus certains d'être servis ? Très peu pour lui... elle. Bertha jeta un regard exaspéré à son ami, un regard qui trahissait plus encore le Bertie caché sous la chevelure rousse que ses difficultés à marcher avec des chaussures à hauts talons — il faut dire qu'il ne s'en sortait pas si mal dans ce domaine, ce qui était d'autant plus étonnant quand on connaissait sa maladresse.

« La morue n'irait pas commander sa boisson elle-même, tu t'en doutes », fit-elle avant d'aller s'asseoir à l'une des dernières tables libres de l'auberge, roulant de son noble postérieur.

À peine fut-elle assise que la porte de l'auberge s'ouvrit et le professeur Kilburn entra. Il lui jeta un regard intéressé. Bertha déglutit. Grillé ? Mais le professeur s'approcha en prenant un air tout pompeux et se présenta avec force courtoisie. Oh, merde, pensa Bertie. Bertha avait une cinquantaine d'années, sûrement l'âge idéal pour le vieux professeur. Voilà qu'il voulait lui faire un baise-main. Paniquée, Bertha changea de couleur. Littéralement. La couleur de cheveux, c'était toujours le premier changement, le plus incontrôlable. Ils étaient redevenus blancs et Bertie avait bondi de sa chaise.
« Euh, non mer... pardon... mon cher... » bafouillait Bertha-Bertie, cherchant désespéramment à sauver les apparences.
Ses deux amis étaient reparus avec les chopes de bièraubeurre et ils étaient si secoués de rire que le liquide mousseux s'en échappait de tous côtés. Et Kilburn avait compris.
« Tiens, tiens, bonjour monsieur Keats. »
En fait, Bertie se demanda s'il ne l'avait pas effectivement démasqué avant de venir jouer les galants. Le vieux avait de l'humour et se montrait parfois un brin sadique. Bertie refusa de céder et de reprendre son apparence. Au lieu de ça, il prit un air indigné et quitta l'auberge en trombe en criant au scandale, snobant parfaitement l'assemblée éberluée.
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B. Perceval Mcdonald


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B. Perceval Mcdonald





Re: [vieilles] demandes de don
12.04.16 17:58

Ahah je dois avouer que j'ai bien ris, ton rp est une bouffée d'air frais avec la mésaventure de Bertha 8D
Bref, le don est totalement compris et parfaitement exploité je trouve, je n'ai de ce fait rien à redire (notre premier métamorphomage, yeaaah sparkle )
Tu peux donc filer continuer ta fiche :3
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Re: [vieilles] demandes de don
21.04.16 0:12

Bonjour, bonsoir ? J'aimerais être un animal.  dangerous  love


Animagus australien



Animagus, ce mot résonne encore dans ma tête. Pas étonnant, j'ai passé des mois et des mois afin de le devenir. Pourquoi ? Une envie de liberté, de me retrouver vraiment et de profiter de moments qui n'appartiendront qu'a moi. J'en avais besoin pour oublier que maman nous a quitté mon père et moi. Elle c'est volatilisé un matin d'été, il faisait beau ce jour là, quelle ironie. Il n’y avait pas un seul nuage a l'horizon et pourtant une tempête a saccagé nos vies. Je lui en veut de nous avoir fait autant souffrir, mon père lui, dit que ce n'est pas de sa faute, que c'était imprévisible cette maladie. Et c'est vrai, elle avait frappée comme un éclair, on en avait vu la lumière avant même d'entendre tonner. Cette maladie avait pris ma maman en une seule nuit, une jolie nuit. Pour surmonter cela je m'occupais h24, il était hors de question de rester là, a ne rien faire. Mon père a décidé de retourner chez lui, en Angleterre, l'Australie lui rappelais trop de mauvaises choses, et a moi aussi, j'étais donc tout a fait d'accord pour quitter cet endroit maudit.
Arrivés en Angleterre, mon père trouva un petit job pour occuper ses journées, et c'était super pour lui, mais je me retrouvais encore plus seule que jamais. Un jour, en fouillant dans sa bibliothèque je tombais sur un livre, un vieux livre, couvert de poussière, intriguée, je l'ai lu en entier en très peu de temps, j'ai compris alors ce que je devais faire, au dîner ce soir là, je demanda a mon père s'il était un animagus, il rigola et me dit que non, bien sûr il en avait eu envie plus jeune mais le processus était long, difficile et douloureux. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je lui dit que je voulais le faire, bien entendu il essaya de me faire changer d'avis, mais je suis têtue. Il m'accompagna alors, me conseilla lors de cette période de transformation, mais son boulot au ministère lui prenait beaucoup de temps, je traversa donc la douleur seule. Je ne sais pas quel moment était le plus dur, le début ou peut-être la fin ? Au début on est surtout épuisés, et le mal s'installe dans chacun des muscles, chaque mouvement fait souffrir, la douleur est la tout au long de l'expérience, mais je dirais que je me suis un peu habituée a cette douleur, même si je m'écroulais souvent, chaque parcelles de mon corps endolories, sur le sol de ma chambre.
Ma première transformation fut pour le moins étonnante, j'était a bout de forces, essoufflée comme pas permis mais étrangement sereine. Et là, me regardant dans le miroir mural, un quokka. L'animal le plus heureux du monde, celui qui sourit tout le temps. Sérieusement ? C'est quelle genre de blague ça ? Et oui, ce petit animal tout mignon, tout souriant... attendez, il sourit pas...Non, me dites quand même pas que c'est ça mon super animagus ? hein ? On peut changer ça je suis sûre... non ?
Depuis, heureusement, je me suis habituée. Aujourd'hui ce qui me manque le plus, je l'avoue c'est le soleil. Je sais, cela parait cliché, pourtant le climat n'est vraiment pas le même ! Cela fait trois ans que je suis arrivée ici, que je vis a Poudlard, et j'avoue m'être plutôt bien acclimatée.


Code by Joy
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: [vieilles] demandes de don
21.04.16 0:29

Et c'est parfait krrkrr <3
Tu peux maintenant écrire ta fiche en toute quiétude /meurt
Si tu as des questions concernant les animagus, n'hésite pas à nous MP, on aime els MP heart
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Re: [vieilles] demandes de don
26.04.16 3:16

C'est une demande pour un métamorphomage !
Le passage cité concerne la découverte de ce don, que j'ai situé très tôt dans l'enfance puisque c'est un don de naissance. Je précise que je le situe dès que les cheveux de la gamine sont assez visibles, c'est un bébé.

Métamorphomage
Un simple regard inquiet.

« Euh... Chéri ? Tu peux venir voir une minute ? »

L'homme qui traînait paresseusement devant la télé soupira, laissant s'écouler quelques secondes. Les images qui défilaient devant lui étaient semblables au bruit de la ville ; de la pollution, qu'il voyait sans réellement voir. A dire vrai, il était plus concentré sur ses récents ennuis au travail, mais passons. Dans une démarche lourde, il entreprit de sortir du confortable fauteuil dans lequel il était bien enfoncé, posant ses lunettes grises sur la petite table basse du salon. Ses chaussons aux pieds, il était parti pour l'étage, montant les escaliers en se demandant ce qui avait bien pu se passer pour être soudainement dérangé. Peut être était-ce là les premières manifestations magiques de sa fille cadette. Sa femme n'était pas une sorcière, et depuis leur premier enfant, les choses avaient été quelques peu chaotiques. Il se souvenait parfaitement des premières fois où les jouets volaient dans la chambre. Le bébé s'était bien amusé, contrairement à son épouse. Elle avait eut une de ces frousses ! Pourtant il lui semblait qu'elle s'était plutôt bien accommodée à tout ceci. Pourquoi maintenant... ? Il s'approcha avec douceur, l'enserrant un instant dans ses bras, pour lui demander simplement :

« Qu'y a-t-il ma chérie ? »

Elle pointa du doigt leur deuxième enfant, un sourcil haussé. L'homme tourna la tête, observant un instant l'enfant. Rien d'anormal. Rien de surnaturel. Et puis, la totalité de la chevelure de l'enfant changea de couleur. Un rose pétillant. Comme sa peluche. Ses yeux s'écarquillèrent, il détourna rapidement son regard du bambin pour observer le visage de sa femme, qui sembla amusée. Elle n'était pas la seule surprise. Puis à nouveau sa petite fille. Rose, bleu... Et là, une pointe de jaune ! Les couleurs s'enchaînaient aussi vite qu'elle touchait et jouait avec ses peluches, qu'elle oscillait entre les grands rires et une mine boudeuse, parfois concentrée. Comme si ses émotions enfantines étaient la source de la couleur de ses cheveux. L'aîné de la famille claqua la porte à ce moment là, criant qu'il était rentré. Des pas précipités dans l'escalier, sans doute trop pressé de faire des choses plus intéressantes que l'école. Seulement, voir ses parents dans l’entrebâillement de la porte l'intrigua, et il s'arrêta pour essayer de comprendre.

« Bah alors ? Qu'est-ce qui se-... »

Sa petite sœur l'observait tout sourire, les cheveux roses. Pourtant, il était sûr à quatre vingt dix neuf pour cent que ce matin, ils étaient noirs. Son expression se fit surprise, puis intriguée. C'était nouveau, ça.

« Vous avez renversé du colorant sur ma sœur ? »

Sa question naïve fit presque rire ses parents. Un léger sourire se forma sur le visage du père, qui se répandit contagieusement sur le reste de la famille, comme une blague. Mais lorsqu'elle commença à pleurer, et que sa chevelure vira au marron foncé, il comprit que non, ce n'était pas une question de colorant.

«  Mon cœur, ce n'est pas du colorant, - et au passage, on dit une teinture – mais je crois que ta petite sœur a des talents... Très apparents. »

Le petit bonhomme observa successivement son père qui attrapait la petite dans ses bras et sa mère, qui ne semblait savoir quoi dire. Un instant, il se sentit jaloux de cette capacité. Oui, bon, lui il savait faire voler des trucs apparemment. Même si quand il essayait volontairement, ça ne marchait pas.

« Et euh... Pourquoi je fais pas ça, moi ? »

Son paternel se tourna vers lui en berçant l'enfant, souriant. Aucun des deux autres membres de sa famille ne réalisait encore ce qui se passait, mais lui avait entendu parler de ça. Il en avait peut être croisé un, dans sa jeunesse, mais il n'était plus très sûr.

« C'est un don. On appelle ça des métamorphomages. Ce sont des mages qui ont la capacité de changer naturellement leur apparence. C'est très rare, difficile à contrôler, paraît-il, et-
Son apparence ? Pardon ? Tu veux dire que notre bébé va changer de visage sans prévenir ? »

Aie. Il avait peut être sous-estimé le problème... Les sourcils froncés et le regard posé avec assurance, il prévoyait déjà une crise de nerf.

« Ouaaah ! Ça veut dire qu'elle peut se faire passer pour moi, et aller à l'école à ma place ? »

Deux regards désapprobateur se fixèrent instantanément sur l'aîné. Il leur fit un sourire angélique avant de glisser subtilement jusqu'à sa chambre. Puis, le regard courroucé de la mère se tourna vers le mari.

«  Alors ? Je t'écoute !
-Euh... Il est effectivement possible qu'elle change de visage, oui... Sa petite voix s'effaça soudainement devant la colère insoupçonnée de sa femme.
Et comment elle va faire pour aller à l'école ?! Déjà qu'il a fallu des mois à Paul avant d'éviter de faire léviter les jouets devant la babysitter ! »

La femme s'agitait dans tous les sens, levant les bras et les balançant de toute part. De toute évidence, ce n'était pas le moment de lui dire qu'elle pourrait même changer de corpulence... Il retint un soupir, de peur d'aggraver sa colère, et se concentra sur la mignonne petite bouille de sa fille. Elle l'observait en riant, ses cheveux toujours roses. Cela semblait être sa couleur pour la joie. Il faudrait qu'il trouve un métamorphomage pour l'aider... Elle serait sûrement une sorcière très douée ! Tout ravi de cette découverte, il oublia complètement son épouse qui partit en fulminant, réfléchissant déjà aux problèmes que cela allait engendrer. Quant à la petite, elle était loin de se douter que ce don aussi précieux compléterait merveilleusement sa malice et son espièglerie.
Il n'y avait que du bonheur en perspective !
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B. Perceval Mcdonald


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B. Perceval Mcdonald





Re: [vieilles] demandes de don
26.04.16 8:52

Coucou cute
J'ai beaucoup aimé ton petit rp ! C'est doux, c'est mignon, c'est un petit instant familial précieux — bref c'est comme du miel. Et la découverte du don ( plus par les parents que par la petite qui est plus concernée par ses peluches, ahah ) est très bien fait !
Bref je ne vois aucune raison de dire non, ton don est validé ! enjoy
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Invité


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Re: [vieilles] demandes de don
18.05.16 17:23

Rien n'a de sens. Garde le contrôle.

test rp legilimens

Comment ? Comment dois-je m'y prendre pour les faire taire ? Comment, enfin, dois-je m'y prendre pour les faire taire !? Ce ne sont pas des voix dans ma tête, elles sont bien réelles, là. Je crois bien que je deviens fou. On a pour habitude de dire que les mots font plus mal que les coups. C'est bien vrai. Mais ce ne sont pas non plus ceux qui font le plus mal. Actuellement, un soupir, un regard, une simple crispation sur un visage sonne pour moi comme un coup de poignard. L'esquisse d'un moindre mouvement est pour moi une agression. Je suis à terre. À vif, on m'a dépecé vivant. Nu face à toutes ces critiques, ces remontrances, ces humiliations. Mais que dois-je faire enfin pour que cela cesse ? « Arrête de manger, ça ira mieux. » me dit-on. « Eh le gros, pose la fourchette ! » ou encore « Vas-y doucement, tu vas bientôt t'étouffer dans ta propre graisse. ».

Pourtant, ce n'est pas le problème. Ce n'est pas ça. Avant cela, avant même que je devienne boulimique, gros, difforme, obèse. Avant ça, ils ne m'aimaient pas. Ainsi ai-je fais toutes les bêtises du monde pour me faire remarquer. J'ai détruits des photos, manqué de respect aux domestiques, répondu à mes parents et même, faillis de me tuer (et je ne parle pas de tentative de suicide, elles surviendront plus tard). Mais ils ne me voyaient toujours pas. J'étais comme intangible, impalpable. Comme piégé dans un voile de la réalité duquel jamais je ne pourrais interagir avec le monde. J'étais bloqué, serré, pris à la gorge, asphyxié. Je manquais d'air. Alors dîtes-moi, que faire ? J'ai lu. Beaucoup lu. Après avoir été addict à la bouffe, je devenais en plus accro aux bouquins. Je passais des jours et des nuits à la bibliothèque, dévorant quelques livres et quelques muffins aussi. Plusieurs semaines durant je restais là, prostré, à contempler les lignes, les vers et les mots.

Cette nouvelle lubie, qui pour moi sonnait comme une chance de m'en sortir, était elle aussi raillé, dénigré. « Si on plus de trop manger, tu refuses maintenant de sortir... On ne fera rien de toi. » disaient-ils. J'aurais eu envie de leur répondre qu'ils pouvaient continuer, que chaque pique à mon encontre lancé renforçait mon armure par leur faute érigé. Mais c'était faux. Elle était bien frêle, mon armure. Tant et si bien qu’inexorablement, la pique lancée finissait par trouver une faille. Mais, puant, rampant, des miettes de biscuits pleins les dents, je poursuivis mes recherches. À en oublier même, si je cherchais vraiment quelque chose. Puis un jour, je lus un cours extrait sur la Legilimancie. Avec de grands yeux écarquillés, je me repus de cet article.

En ces quelques mots, j'avais trouver une porte de sortie. À aucun moment, celle-ci n'avait été concrète. Je n'est jamais été réellement convaincu que ce que je faisais avant un sens, mais il me fallait impérativement en trouver. L'impératif. Celui-ci serait bientôt prôné dans mon langage. Je partis fièrement trouver père et mère. Je leur ordonnais que l'on me fasse cours de Legilimancie. Ils précisèrent que ce serait à la condition que je retrouve une corpulence normale. Je ris. « Normale ? Mais j'en veux bien plus. Ne croyez pas que je me contenterais de ça. Mais qu'importe, je ferais les deux. ». Ainsi à mes 12 ans, je partis durant deux ans, coupant les ponts avec les seuls êtres qui m'étaient cher pour que l'on s'occupe de moi. Pour que je m'occupe de moi.

J'y appris avec un certain Fitzgerald. Issu soit-disant, d'une famille de sorcier plutôt débrouillarde. Mon professeur me faisais la leçon un quart de mon temps, M. Fitzgerald m'enseignait la Legilimancie pendant un autre quart et pendant le reste du temps, je m'affairais à changer ce corps, si jeune et pourtant déjà marquer par les ravages du surpoids.

L'apprentissage de la Legilimancie était, paradoxalement, le plus dur à encaisser, autant pour l'esprit que pour le corps. En effet, avant même de s'exercer moi-même à ce don, je dû en être la victime. Durant plusieurs séances, mon professeur entra dans ma tête, décelant ce qui n'allait pas dans mon appréciation sur la Legilimancie, sur mes attentes. Il me précisa qu'il ne s'agissait en aucun cas d'un pouvoir d'obédience, du moins pas directement. Il m'aida aussi sur de nombreux aspects. Mais le plus important fut lors de la mise en pratique des théories qu'au cours des séances j'avais appris. On procéda par étapes. Tout d'abord, prendre conscience de la force de son esprit. Puis, comment déployer son esprit jusqu'à celui d'un autre. Enfin, comment y pénétrer. Et finalement, comment le sonder. Sur cette dernière étape, nous prîmes plus de temps. En effet, selon les talents du sorcier, il ne peut s'agir que de deviner à quoi l'autre pense, vaguement ou précisément, mais cela peut tout aussi bien permettre de passer au crible la vie d'une personne, rechercher dans son passé une cause, une conséquence, la manière dont la personne à vécut tel ou tel événement, ses ressentis. Plus j'en apprenais sur la Legilimancie, plus cela s'éloignait de ce que j'en pensais et étrangement, plus cela me plaisais. Je ne suis pas un monstre au fond, je voulais de quelque chose pour me rendre plus fort, au final, j'ai trouver quelque chose pour essayer de comprendre. Car au final, la meilleure arme en ce monde, c'est la connaissance.


C'est ainsi que lors de ces deux ans, j'ai récupérer un corps tolérable (moi qui était si fâché avec lui), j'ai poursuivis les études de premier cycle Moldu (quelle perte de temps) et ai finalement acquis le don de Legilimancie. Je fis un retour triomphal chez moi, accueillis à l'âge de 14 ans comme le fils prodige. Quelle horreur. Je fis taire les domestique et dès lors, je n'adressai plus la parole à père ou mère.

Hrp:

DEV NERD GIRL

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