like a crazy marionette

“ Çiçek Aktürk

MATIÈRES OPTIONNELLES CHOISIES La demoiselle a choisit Traque en terrain dangereux et vol après de nombreuses et longues reflexions -et si elle avait pu, elle aurait pris toutes les options. NIVEAU SCOLAIRE Impeccable. La Turc avait les meilleures notes de Beauxbâtons ; et même si ce n'est pas dit à Poudlard, elle sait que c'est elle qui a les meilleures notes, c'est ce qui compte. APPRÉCIATIONS "Miss Aktürk est très intéressée par ses cours, tous sans exceptions ! Nous pouvons bien remarquer par ses résultats et ses notes parfaites sont implications, mais nous aimerions plus l'entendre car nous croyons que sans ses magnifiques notes, nous ne saurions pas qui elle est. REDOUBLEMENT JAMAIS DE LA VIE. MÉTIER ENVISAGÉ : Notre chère discrète mais tout de même amie veut être Langue-de-Plomb. L'action, le stresse, le maniement des baguettes, tout l’excellence regroupée dans le même métier, elle prend sans hésiter !

Vous vous retrouvez face à un épouvantard, et vous vous rendez compte que vous avez oublié votre baguette — heureusement, vous avez votre cerveau et vos jambes. Que faites-vous ? écrivez une réponse ici. vous pouvez inventer le décor et les éléments de la scène.
Vous avez déçu votre baguette qui a décidé de ne plus vous obéir et qui n'en fait plus qu'à sa tête. Que faites-vous ? écrire une réponse ici.
C'est enfin les vacances d'été ! Vous êtes prêt à partir dans le sud de la France avec vos amis, mais votre père s'est cassé une jambe et vous demande de travailler pour lui à sa boutique de balais magiques. Quelle est votre réaction ? écrivez une réponse ici.
Vous êtes en cours de potion, et la potion du jour explose à la moindre maladresse. Vous avez soudainement un trou de mémoire vis à vis du prochain ingrédient, que faites-vous ? écrivez une réponse ici.

histoire

La seule chose qui aurait pu réchauffer un peu plus la petite fille venait de s’éteindre et alors elle s’allongea sur le côté, à même le sol, observant le ciel par sa petite fenêtre obstruée par des fins barreaux. Çiçek n’avait alors que cinq ans. La simple gamine qu’elle était ne pouvait rien faire. S’éclairant avec une bougie, et se réchauffant les nuits froides qu’avec l’aide d’un plaid trop court pour la jeune –très jeune- fille. Le jour, elle pouvait vagabonder un peu partout dans la maison, la nuit, tout ce qu’elle était autorisée à faire, c’était rester dans sa chambre. Chambre lugubre qui lui rappelait à quel point elle était une enfant cloitrée chez elle. Parce que, même avec son âge avancé, la jeune fille comprenait, lorsqu’elle voyait les autres petites filles de son village dehors, à quel point c’était elle, et non les autres, qui n’étaient pas normaux.

A cinq ans, elle savait s’exprimer. Rapidement. Et apparemment, c’était suffisant pour sa famille. Son langage s’arrêtait à oui, merci, bonjour, tout ce qui fait partie de la politesse, pas de négation, toujours aller dans le sens de l’adulte. Ne jamais rien refuser. Apprendre le ménage, la cuisine, la couture, tout ce qu’une femme doit faire pour son mari. Voilà son quotidien. Non, elle, elle n’apprend pas, elle ne s’instruit pas. Çiçek elle n’est qu’une enfant, elle doit se taire lorsque les parents parlent entre eux, elle doit manger et se taire. Elle doit faire ce qu’on lui dit et porter le voile si, un jour, elle sort ; parce qu’une jeune fille ne doit pas montrer sa tête, elle ne doit pas donner du plaisir, ni visuel, si physique. La seule personne qui pourra l’aimer et la désirer n’est personne d’autre que son futur mari.

Etre soumise et se taire. Baisser les yeux et se taire. Etre une bonne fille et se taire. Se taire. Rester silencieuse. Toujours.

Elle regarde une nouvelle fois le ciel étoilé, combien de fois est-elle sortie depuis sa naissance ? Dix-huit fois, elle les a comptés. Toutes ses fois à l’air libre, ou presque. Sa dernière escapade dehors remonte à il y a dix mois, lorsque sa mère a accouché de sa petite sœur. La prochaine sœur ne saurait tarder. Sœur, elle n’a pas besoin de frères elle, elle n’en veut pas, elle ne veut pas avoir quelqu’un de favorisé chez elle, ou plutôt là où elle vit. Pas la peine d’avoir un boulet en plus dans ses connaissances. Ses perles vertes fixent le ciel et alors sa porte s’ouvre dans un grincement presque inaudible, elle voit son père, si imposant soit-il.
Il s’approche et alors la petite sait ce qui va s’en suivre. Çiçek n’a alors que huit ans. Et elle saigne. De l’intérieur. Son cœur pleure et elle sait ce qu’il vient de se passer, elle sait qu’elle se souviendra à jamais de cette nuit, malgré son jeune âge. Elle sait qu’elle ne doit rien répété, pour son père, comme pour elle. Etre silencieuse, elle pourra y arriver, comme jusqu’à maintenant. Elle sait qu’elle est impure et elle sait qu’elle aura de gros problèmes si elle divulgue les agissements de son père. Elle sait que sa mère ne fera rien, comme d’habitude, elle la regardera les yeux dans le vide, comme toujours.

Et tout devient gris. Sa chevelure, son regard, sa vie.

Sa mère était une femme sociable, vraiment. Faisant partie de ces groupes de femmes qui marient leurs enfants qu’entre elle plus pour le profit que pour le bien de ses enfants. Dans toute cette histoire elle n’a pas son mot à dire. Rien, elle doit se taire, encore et encore, incessamment. La fille n’a alors que neuf ans et un nouveau voisin arrive, il a deux ans de plus qu’elle. Et là, tout devient clair. Dès maintenant, elle doit s’habituer à sa présence, c’est son devoir.

Maman me l’a répété des dizaines de fois. Soit sage et tout se passera bien.

Etre gentille, discrète, plaire, polie, silencieuse. Et, être son souffre-douleur. Un garçon violent et hyperactif, voilà ce à quoi elle avait hérité. Chaque jour était une torture. Une torture psychique et physique. Et chaque nuit était un supplice. Et comme du sirop qui vient se mélanger à de l’eau, goutte par goutte, son cœur se teinte de noir.

Et tout devient noir. Ses yeux, ses cheveux, sa solitude.

La petite regarde le ciel sombre, engorgé de nuages et une nouvelle fois la porte s’ouvre, laissant place à son exécuteur. Et plus il vient et plus il la casse, tel un jouet. Et plus il continue et plus elle se meurt. Et plus il prend du plaisir et plus elle veut mourir.
La petite n’a alors que douze ans.

Sa grand-mère et sa mère découvre tout. Ses bleus, ses mèches arrachées, ses entailles profondes. Elles ignorent tout en bloc et repartent. Et ses cheveux devenus noir avec le temps prennent une légère teinte bordeaux inexplicablement. Çiçek se sent seule. Elle veut tout casser, tout détruire, tout brûler. Cet endroit, ses parents, ses sœurs, elle. Et on toque à sa porte. La jeune fille décrépie n’a que quatorze ans et vit un enfer quotidien, ses cheveux deviennent de plus en plus bordeaux alors que le temps passe et qu’elle vieillit.

Un homme vient la chercher ; un français. Il donne une lettre à ses parents. Çiçek passe alors sa tête à l’embrasure de la porte et reste silencieuse à la scène qui se déroule sous ses yeux. Avec le temps, ses lèvres se sont cousues entre elles et aucun son ne sort de sa bouche entrouverte lorsqu’elle est surprise par l’agressivité de son père face à l’étranger ; que pouvait bien contenir la lettre ? De coin de l’œil son père la voit les espionner et alors elle tremble, instinctivement. Le père se détourne de l’homme pour se diriger vers l’adolescente, mais sa mère l’arrête d’une main l’intimant qu’elle allait le faire. Et alors elle s’approche et lui crie dessus de remonter dans sa chambre et de ne pas montrer son visage aux étrangers après l’avoir violemment giflé.

Les larmes aux yeux et sans prononcer mots, elle repart. Dans sa chambre. Pièce la plus loin de cette famille. Et alors que la jeune demoiselle pleure en se cachant sous sa fine couverture, elle entend son père crier des choses, malheureusement, elles sont incompréhensibles pour sa petite tête de fille d’illettrée. Et la petite se recroqueville sur elle-même, souhaitant n’être qu’une petite souris, souhaitant pouvoir s’échapper. Partir loin, être libre. Et elle vire au pourpre foncé.

Le cri aigu de sa mère résonne dans la maison alors que tout le monde reste enfermé dans sa chambre. Entre tremblements d’angoisses et de tristesses, Çiçek pleure de plus belle en entendant les pas indicateurs de ce qui va suivre le courroux de son père. Et alors elle voudrait bien tenter de se rebeller, de ne pas rester assise en attendant sa sentence. Elle voudrait fuir. Alors elle ferme tout accès à l’extérieur en s’enfouissant encore plus dans sa couverture. Et la porte s’ouvre dans un grincement intelligible, comme pour qu’on ne l’entende pas. Alors elle s’attend à de la violence, comme toujours. Mais pas cette fois-ci ; un corps chaud s’assoit à ses côtés et ce n’est que quelques minutes plus tard, où aucun mot n’a été prononcé qu’elle ose sortir sa petite tête de gamine de sous la couette pour fixer de ses yeux ternes et rougis par les larmes l’homme.
Et alors le temps s’arrête pendant quelques secondes jusqu’à qu’elle ne se rende compte qu’elle est en tort. Totalement. Alors elle replonge sa tête dans la couverture pour cacher son visage de porcelaine ; porcelaine qui se fissure. Mais l’étranger lui confie qu’elle n’a pas besoin de se cacher ; pas avec lui. Elle se sent en confiance quand une main chaleureuse vient se poser doucement sur son bras couvert. Alors elle ose sortir de sa couverture se disant mentalement que tout à l’heure, il ne parlait pas sa langue. Peut-être pour se donner un air plus formel.

Elle pointe le bout de son nez alors qu’il lui explique tout du début jusqu’à la fin ; prenant sa chevelure entre ses doigts pour expliquer ce qui lui arrivait. Lui expliquant que certaines choses bizarres comme le fait de faire disparaitre des choses ou beaucoup d’autres choses étaient normales. Il lui expliqua tout en seulement une dizaine de minutes, n’ayant apparemment pas le temps pour discuter en profondeur. La petite est perdue ; elle ; une moldue ? N’était-elle pas une simple pauvre fille de campagne ? Et alors qu’elle veut poser de nombreuses questions à son interlocuteur ; celui-ci regarde sa montre et commence à se lever, lui avouant qu’il doit partir. Qu’il reviendrait plus tard, dans une semaine. Le temps qu’elle dise au revoir à sa famille, qu’elle fasse ses affaires. Qu’elle encaisse cette histoire de sorcier.

« Prenez-moi avec vous dès maintenant. »

La petite n’a pas à attendre, ni à se préparer mentalement sur le pourquoi du comment elle se retrouverait dans cette fameuse école avec un prénom étrangement européen. L’homme lui prend la main ; et elle comprend que son supplice ne va pas tarder à s’arrêter lorsqu’il lui sourit :

« J’attendais justement cette réponse ! »

Et alors l’emmène sur son cheval blanc tandis que les parents se mordent les doigts. Çiçek n’a aucun regret, quoi que peut-être envers ses sœurs qui bientôt endureront si ce n’est pas déjà le cas les sévices sexuelles de leur père.
Sa mère avait pleuré toute les larmes de son corps, suppliant l’homme de ne pas l’emmener et Çiçek aurait voulu lui cracher dessus tous pleins de choses ; mais, par manque de vocabulaire, elle ne dit rien. Encore. Et lorsqu’elle partit pour de bon avec son sauveur, sa vie devint blanche. La liberté était tout à elle. Fini la famille, fini le mari, fini le silence, tout est fini.

JOANN

COMMENT ÇA VA ? J'AI MAL AU DOS #mamie
C'EST QUI SUR TON BEL AVATAR ? Sakura Haruno - NARUTO
ET TU AS QUEL ÂGE ?  MOULE
COMMENT AS-TU TROUVÉ FW ?MOULE
FILLE, GARÇON OU ESCARGOT ?MOULE
CRÉDIT MOULE
UN COMMENTAIRE ? Je suis la plus grande fan de fab-man ; est-ce que ça fait de moi une moule ?