miss atomic bomb

FEEL THE FEAR AND DO IT ANYWAY

On parle d'une fille un peu brusque, un peu impétueuse et un peu éruptive. On parle de rires tumultueux, de sourires ravageurs et de gueulantes criardes. On parle de colères soudaines, d'éclats de joies spontanés et d'émotions abruptes. On parle d'une fille ancrée dans l'existence avec un goût terrible pour le danger et l'aventure. Juniper est entière, sans compromis. L'humeur est parfois capricieuse mais le coeur est inébranlable. Elle rayonne d'une assurance immatérielle et surtout immuable. Excessivement intègre, définitivement vraie, Juniper est intraitable, inflexible, sa loyauté n'a ni faille ni crevasse. Affectueuse, jusqu'à en devenir aveugle, en amour Juniper ne compte pas. Chez elle, l'élan l'emporte souvent sur le raisonnement et la logique. Intrépide Juniper, intègre Juniper, Insouciante Juniper, rie au nez des préjugés aime s'attarder sur les détails oubliés, les causes perdues. Incorrigible rêveuse, belle idéaliste, qui souhaite découvrir les autres sans postulats, sans moules, sans étiquettes. Elle ignore les on-dit, les bruits de couloirs. Juniper vaque toujours comme elle le sent et ne sait de toutes façons pas faire autrement.
Emotive, nerveuse, à fleur de peau, Juniper s'offusque parfois facilement, se sent rapidement brusquée. Elle a les émotions remuantes trop pressées de s'exprimer. Un volcan pétulant aux réactions fougueuses. En plus d'être têtue et butée, Juniper parfois coriace a la dent dure, a la rancune facile mais rarement longue, fatigue tout de même parfois.
Juniper Green ne connait ni le doute, ni l'hésitation.  Indépendante qui n'a besoin de rien ni de personne. Elle est en rush perpétuel, une énergie virevoltante et pressée qui réfléchit à une vitesse hallucinante mais a cette fâcheuse tendance à se prendre tous les murs de la vie en pleine tronche. Parce qu'un peu étourdie, un peu changeante. Et voila un autre problème ; Juniper Green à défaut d'avoir l'humeur statique l'a indéniablement authentique. L'euphorie bariolé succède au courroux véhément, c'est le ballet constant. Il n'y a aucun déguisement qui se glisse dans la parade de ses émotions. Spontanée, à fleur de peau, flamboyante aussi vraie que le rouge de ses cheveux. Ce genre de livre ouvert dont on déchiffre les pages facilement ; elle l'admet elle même - Elle ne sait pas mentir, perd toujours chacun de ses bluffs quand elle joue au poker. Indéniablement naturelle, sans doute à l'excès. Juniper sauvage. Juniper fière. Une bourrasque qui voudrait tout renverser sur son passage. Un puits d'emmerdes sans fond qui agit au gré de ses envies. L'impulsion est souveraine. L'impulsion est fréquente. Alors on se lamente d'une fille parfois un peu imprévisible, élément fanfaron un peu perturbateur, à la langue bien pendue, au caractère bien trempé. Une forte-tête, bornée et ardente. Il parait que Juniper Green n'a peur de rien ; Ou qu'au contraire c'est de l'ivresse du frisson dont elle est accroc, dont elle ne parvient pas à se défaire.
Jamais de passage vide, rarement immobile, Juniper Green est une bouffée d'air frais, une mouvement continuel qui ne se pose pas de questions, qui ne sait pas s'apitoyer sur son sort bien longtemps. Son existence est une expédition vers l'inconnu et elle se moque bien de la destination tant que le voyage est bon.

AS WILD AS AN ELEPHANT CHILD

On se souvient d'une gamine pourrie-gâtée jusqu'à la moelle, d'une enfant unique, chérie et couvée par ses parents. Terrible reine, petite Juniper braillait, exigeait, régnait, avait tout ce qu'elle souhaitait. Si elle n'a jamais manqué de cran, si elle a toujours refusé chaînes et carcan c'est sans doute grâce à ses parents. Protégée mais non modelée au sein d'une cage dorée, on a toujours encouragé ses élans spontanés et ses idées des plus farfelues. Avec aucune règle imposée, sa vie n'était qu'une fantaisie qui s'improvisait à chaque seconde. Elle a eu cette enfance de conte de fée avec tout l'amour et tous les trésors du monde. C'est sans doute pour ça qu'elle a vite troqué ses rêves de princesses pour ses idées d'aventures ; Lassée blasée ou à force de se faire traîner par Demeter et Argus, elle a fini par échanger ses poupées contre des souafles, ses ballerines pour des paires de baskets. Et Juniper bien rangée est devenue tempête, d'idées, d'aventures et de bêtises souvent reprise, souvent grondée mais jamais abattue, Juniper a toujours derrière ses airs frivoles, été d'une constance formidable. Fidèle à elle-même. Pour le meilleur et plus souvent le pire.
La ou Argus doutait, ou Demeter s'effondrait, Juniper était un entrain formidable, une inspiration irrépressible qui ne savait pas regarder en arrière


Le soleil de fin de journée lui allait si bien. Il embrasait le feu de sa chevelure et dans l'ombre, l'éclair nacré de son grand sourire semblait avoir figé le temps. Comme je devais avoir l'air stupide à l'observer là, en silence, avec mon coeur tambourinant d'un amour naissant qui papillonnait férocement entre mes tripes. Je me plaisais à détailler l'ombre des taches de rousseurs parsemant son visage et invariablement mon regard se perdait dans l'éclat sauvage et ambré de son regard espiègle. C'était une vision que le temps finirait par bouffer. Un souvenir qui s'estomperait avec le temps. C'était un amour d'été qu'on finira tous les deux par oublier.
Elle avait débarqué à l'occasion de la coupe du monde de Quidditch il y a quelques jours. Elle parlait un anglais trop rapide pour que je saisisse tous ses mots. Et je lui répondais avec mes mots bafouillés y glissant quelques mots de français qui provoquaient de grands éclats et un intérêt vif. Elle ne tenait pas bien longtemps en place et je crois que c'est cette énergie qui m'a tant attiré. Ou peut-être sa sincérité, cette manière qu'elle avait d'étaler son coeur sans jamais rien cacher. Elle s'énervait d'ailleurs parfois pour un rien et la rongeur colorait ses joues tandis qu'elle me faisait certains reproches qui me dépassaient. Mais je n'en disais rien parce que l'amour dans ses premiers instants me rendait aveugle. Et je restais transi, bafouillant des excuses de peur de la voir disparaître. Elle était ce grand coup de vent dont le souffle m'avait renversé, dont les brises d'aventures m'aspiraient dans leurs sillages rêveurs et irrésistibles. Je ne compte plus ces idées fantaisistes, ces bêtises insignifiantes pourtant prenantes. Ces conneries faites juste pour se sentir un peu plus vivants. J'en ai la certitude cette fille était droguée à l'adrénaline. Et quand j'en parlais à son meilleur ami, un grand brun aux airs désinvoltes, il m'expliquait que les vacances n'avaient rien à voir avec son comportement, qu'elle était toujours comme ça. Et que c'était marrant parce que quand elle était gamine, elle ne voulait jamais se salir, n'aimait pas crapahuter, voulait toujours rester à l'abri de son jardin. Et que c'était lui et son cousin qui l'entraînait constamment dans leurs aventures. Avec le recul il m'a dit en se marrant que s'il avait su qu'elle deviendrait comme ça, il aurait préféré se retenir.


Elle partait le lendemain. Ils s'étaient tous retrouvés autour d'un feu pour une sorte de picnic nocturne improvisé et le regard perdu dans les flammes, Juniper Green arborait un curieux sourire absent. Elle aurait voulu un peu plus de temps. Quelques semaines et quelques jours. Elle aimait bien quand il lui parlait de la France et de Beauxbâtons, lui racontant toutes ses choses qu'elle n'avait pas eu encore l'occasion de voir. Elle aimait bien ses histoires de cuisines, sa façon qu'il avait de critiquer la gastronomie anglaise ; Même s'ils s'étaient fâchés sur le sujet. Enfin, il était plus exact de dire qu'elle s'était emportée toute seule et avait défendu avec sans doute trop de véhémence les mérites du Porridge avant de clamer que quelqu'un qui bouffait des cuisses de grenouilles en plus de trouver ça bon ne pouvait de toute manière pas comprendre. Mais elle s'était excusée après quelques heures passées à ruminer et il n'avait rien dit se contentant de s'esclaffer après qu'elle ait marmonné quelque chose qui ressemblait à désolé. Et ça l'avait rassuré quelque part. Elle n'était pas du genre à se poser de questions, encore moins à douter d'elle même. Mais les boutades d'Argus qui clamait sans cesse qu'elle ne trouverait jamais de mari parce que personne n'arriverait à la supporter plus d'une semaine l'avait rendue légèrement soucieuse, même si elle n'avait que quatorze ans et que l'amour était sans doute le dernier de ses soucis. Enfin.. Il ne l'était actuellement pas compte tenu de l'attachement qu'elle éprouvait pour son français, comme disait Demeter avec dédain. Mais elle n'était pas certaine de ce qu'il en était réellement à vrai dire ; Mais il y avait quelque chose d'indéniable, dans la manière que son coeur avait de palpiter bruyamment, ses tripes de se nouer férocement. Il y avait presque un certain sens de fatalité (même du haut de ses quatorze petites années) dans le vide qui commençait à la prendre à l'estomac.

- Nom d'un troll... Pepper est malade !

Elle leva un regard. Argus l'observait de par dessus le feu, une mine faussement ahuri sur le visage, ses lèvres arrondies et ses yeux grand ouverts dans un air des plus théâtral. Demeter assis à côté de lui (comme toujours), imita son meilleur ami et prit le même air de grand benêt avec une voix profondément dramatique et inquiète.

- Ca aloooors. C'est vrai ! Elle n'a pas dit un mot depuis une minute et trente secondes...

Ils échangèrent alors un regard stupéfait puis se retournèrent de concert vers elle. Ils la dévisagèrent comme ça pendant quelques minutes avant de finalement ajouter médusés, comme s'ils énonçaient le plus incroyable des faits :

- Pepper est amoureuse...

Elle sentit la chaleur lui monter aux joues, signe qu'elle avait dû à son grand malheur virer au cramoisi. Profondément gênée parce que Louis était juste à côté d'elle avec des amis à lui et que ce n'était pas le genre de choses qu'elle voulait entendre devant autant de monde, elle oublia tout semblant de retenue et se jeta en avant, enjambant le feu. Elle allait les étriper. L'assemblée se mit à éclater d'un rire bruyant mais elle n'en avait que faire, tandis qu'elle fondait sur Argus et Demeter qui habitués à de telles éruptions avaient déjà commencés à filer vers les bois, piquant tous les deux un sprint en s'esclaffant à grand bruit. Jurant sur le nom de Merlin de les avoir, elle se projeta sur les traces des fuyards oubliant déjà les quelques tracas qui l'avaient habités quelques minutes plus tôt. Parce qu'il en était toujours ainsi. Que si Demeter ne pouvait se détacher du passé et Argus espérer un meilleur lendemain, Juniper vivait irrévocablement dans le moment présent.

Merry/Glys 19ans déjà la mais j'ai trouvé un visu qui allait bien avec l'idée de base que j'avais de Pepper et c'était un concept qui me tenait vraiment à coeur et ma première fiche était un peu écrite et imaginée à l'arrache du coup refonte complète du perso ; Ce forum est toujours aussi beau et a tjrs l'air aussi cool ♡ crédit à tumblr/pinterest/DA