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 Vanille ~ Twinkle twinkle little sun ☼

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Anonymous





Vanille ~ Twinkle twinkle little sun ☼
05.10.16 19:57

Sweet Vanille

FEAT Emilia (Re:Zero)


Tu es Vanille Emilya Sweet. Tu as dix-huit ans, Tu es anglaise à moitié irlandaise Et tes parents sont tous deux moldus, comme le reste de ta famille. Tu es en quatrième année Et tu suis depuis cette année un cursus de L.L.C.M. Options langue des êtres des eaux et histoire du pinceau. Tu fais partie des neutres Et ta maison est Gryffondor. Rajoutons que tu as le vertige. Tu as sacrément le vertige. Et tu détestes la Vanille, c’est à signaler.

❝ It was the possibility of darkness that made the day seem so bright. ❞

Ton épouvantard est un simple miroir, d’apparence ordinaire… Mais il ne reflète que ta seule image. Tu ne peux y voir que toi, si pâle dans ton isolement, toi, si blanche dans l’ombre de ta solitude. Les autres auront beau se tenir à tes côtés ; jamais tu ne les verras se refléter auprès de toi. Jamais.
L’odeur de l’Amortentia  est légère, un effluve presque imperceptible, mêlant le parfum du melon à celui d’un doux encens à la rose ainsi qu'à l’odeur d’un jour de pluie.
Ta baguette est faite du bois d’un vieux charme, dont le cœur est un crin de sombral. Elle fait 27,4 centimètres, rigide mais tout en finesse.
Ton patronus est un phénix, un très petits phénix au plumage impeccable et aux ailes élancées et délicates,  
Tes matières favorites sont la langue des êtres des eaux et le soin aux créatures magiques
Et tu as une coloration blanche et un tatouage assez fin qui part de ton nombril, sur sa  gauche, pour tourner autour une fois avant de se glisser jusqu’à ton dos en passant au-dessus de ta hanche gauche et vient s’achever au sommet de ta colonne vertébrale, sur ta nuque. Ce qu’il représente ? Oh, absolument rien pour les autres, ce n’est qu’un entrelacement sophistiqué de traits aux différentes nuances de bleu, qui se termine en une silhouette de phénix, les ailes déployées juste sous la base de tes cheveux.
Ton meilleur ami est un chat tout blanc, que tu as nommé Flocon dans un grand élan d’inspiration originale, qui passe son temps à dormir et à jouer avec tes cheveux.




Caractère.

___Tu es instinctive.
___Tout ne se résume qu’à l’instinct chez toi. Tu respires instinct, tu vis instinct, tu es instinct. Si quelque chose au fond de toi te souffle qu’il faut que tu fasses ceci ou cela, tu le feras sans même chercher à comprendre. Oh, bien sûr, cela te mets parfois dans de beaux draps. Bien sûr que tu ne fais pas toujours pour autant ce qu’il faudrait, et que parfois, tu peux t’en mordre les doigts. Mais c’est ainsi ; tu agis comme ça vient. Tout simplement. Ton instinctivité est un fléau autant qu’un don ; tu as appris à vivre avec. Tout comme avec ta spontanéité.
___L’un dans l’autre, les deux se ressemblent beaucoup, et s’influencent. Ainsi, ce que tu viens à penser instinctivement, tes lèvres l’articulent avant même que tu ne réalises que, peut-être, ce n’était pas quelque chose à dire. Lorsque tu décides qu’il faut faire quelque chose, tu la fais avant de prendre de te dire que, peut-être, ce n’était pas la meilleure chose à faire. Tu agis sans réfléchir. Tout le temps. Un bien, un mal ? Allez savoir. C’est vrai que c’est assez ridicule et gênant de voir une fille bloquée dans un arbre parce qu’elle a décidé d’aller sauver le chat qui s’y trouve, et qu’elle se retrouve à son tour bloquée car elle n’avait pas considéré le vertige considérable qui l’affecte. Histoire vraie ? A votre avis ? Voilà.
___Ces deux traits de ton caractères sont sans doute à l’origine d’une majeure partie de ce qui fait de toi qui tu es. Qui fait que tu n’en fais toujours qu’à ta tête. Qui fait que tu es une tête brûlée qui n’a aucune considération pour les risques, que tu es butée et confiante. Car oui Vanille, tu es butée. Quand tu as une idée en tête, personne d’autre que toi-même ne te l’enlèvera. Si tu penses d’une certaine manière, tu continueras à le penser, quels que soit les avis et les arguments des autres. Fermée d’esprit ? Pas vraiment ; sûre de toi, plutôt. Tu es dans un petit monde bien à toi, qui t’appartient, et tu ne laisses personne t’y influencer. Certes, cela peut faire des étincelles avec ton honnêteté. Evidemment. Vivre sans filtre n’est pas toujours une bonne chose ; mais au moins, tu sais que les raisons pour lesquelles les gens t’aiment ou te détestent sont justifiées et vraies. Tu ne cherches pas à plaire aux autres ; quel intérêt ?
___Les autres. Parlons-en. Comment es-tu avec les autres alors ? Une petite miss je-sais-tout, à cause de ton côté studieux et de ton tempérament buté ? Une fille froide et détachée ? Oh, tu es très loin de tout cela.
___Aimer les autres pourrait presque devenir une profession, avec toi. Non pas que tu sois sans amertume ou rancœur envers qui que ce soit, bénissant l’amour qui unit les Hommes et ne connaissant nulle trace d’animosité. Ce n’est pas non plus ton genre et si quelqu’un te cherches des noises, ou même à quelqu’un à qui tu tiens, tu seras là pour y répondre. Tu ne cherches pas la bagarre, mais si elle te trouve, tu réponds présente. Donc non, mais tu as fait le choix d’aimer car c’est ce pour quoi est faite la vie, car c’est la raison pour laquelle tu es en vie ; tu aimes. C’est presque déstabilisant, parfois. C’est déstabilisant de voir combien tu peux t’attacher sans raison visible, simplement par instinct. Combien tu peux aimer une personne sans qu’elle n’ait rien demandé ni rien cherché. Sans même qu’elle ne l’ait voulu. Parce que quand quelque chose te pousse à aller vers quelqu’un, tu le fais, et si cela te pousse aussi à l’aimer, alors, tu l’aimes. Tu es dévouée, et fidèle. Aussi simplement que ça semble l’être. Tu aimes d’un amour honnête et total, sans chercher en retour, simplement, comme si vivre pleinement t’offrait cette capacité. Alors oui, tu t’attaches, parfois trop, parfois même beaucoup trop. Tu ne réfléchis pas vraiment aux conséquences, aux blessures que cela pourrait t’amener. Tu le fais, c’est tout.
___Bien sûr, tu es aussi fragile. Des fois, avec certains mots, avec certains actes, avec certaines situations, ton regard se voile, tes épaules s’effondrent. Mais quand tu sens le poids de la mélancolie qui commence à peser sur toi, tu inspires une grande bouffée d’air. Et tu te rappelles la chance que tu as de vivre.
___Tu es libre, tu es rayonnante. Tu cherches à être ensoleillée, brillante ; à vivre chaque instant comme si c’était le dernier, à aimer la vie et à aimer être en vie. A aimer, tout court.


Histoire.

« Pourquoi ?
Parce que. »

___Tu auras toujours des questions sans réponse sur nombre d’éléments de ta vie. Pourquoi es-tu vivante ? Pourquoi as-tu réussi à naître ? Pourquoi la magie t’a-t-elle choisie ? Pourquoi est-on capable de continuer à respirer quand la souffrance semble vous voler votre souffle ? Pourquoi es-tu en pleine santé ? Tant de choses qui ne sont que des évidences pour beaucoup, qui ne sont qu’un énorme tas d’interrogations pour toi. Des questions auxquelles tu cherches à répondre derrière chacun des sourires qui étirent tes lèvres, derrière chaque éclat de rire, derrière chaque once d’amour que tu ressens et que tu reçois.
___Mais, faible de  ces questions sans réponse, ta force te vient de la vie qui brûle en toi, cette vie si mystérieuse.
« Pourquoi ?
Parce que je suis en vie »


___Ces questions, tu ne les connaissais bien sûr pas dans ton enfance ; pas exactement. Mais tu n’as jamais grandi ordinairement et simplement. Et pourtant ; tu as grandi dans une famille de moldus, une famille pour qui la magie n’appartenait qu’aux mondes fictifs des histoires que ta mère vous lisait, à ta sœur et toi. Aucun évènement magique n’était survenu, durant longtemps rien n’avait trahi la sorcière en devenir que tu étais. Et pourtant, avant même ta naissance, les gens dévisageait ta famille, des chuchotements résonnaient derrière eux, votre nom faisant écho dans tout le petit village où tu as grandi. Parce que, oui, la famille Sweet était connue. Tout le monde savait que la famille Sweet possédait une fille particulière ; tout le monde savait qui était Mary Sweet. Mary Sweet, l’enfant unique de la famille. Mary Sweet, l’enfant de la lune.
___Si elle n’a jamais pu échapper à son état de santé, en revanche, elle n’est pas restée enfant unique. Tu ne serais pas là, sinon. Mais à cette époque où tu n’étais pas encore de ce monde, les autres voyaient rarement ta famille. Ou plutôt, ils ne la voyaient pas comme ils auraient vu une famille normale. Leurs promenades se faisaient au clair de lune, les rayons argentés baignant la poussette que poussait ta mère aux traits tirés, ton père lui tenant la main, les yeux voilés. Ils n’étaient jamais aux sorties de crèche, ni même à celles de la maternelle. Des rumeurs avaient commencé à circuler ; une fille illégitime, une enfant avec une déformation ou un handicap… Puis, dans le village avide de potins et de ragots qu’est le tien, la vérité avait fini par courir. Mary Sweet ne pouvait tout simplement pas s’exposer aux rayons du soleil sans risquer de mourir. Mary Sweet était condamnée à rester à l’abri du moindre rayon UV, faute de quoi sa santé aurait été profondément en danger.
___Elle menait une existence menacée par un simple rayon de soleil.
___Quand tu avais saisi l’ampleur de la maladie de ta sœur, la portée réelle qu’elle avait sur sa vie, tu avais cherché à comprendre. Tu avais cherché des réponses. A t’expliquer ce qui restera sans doute inexplicable. A expliquer pourquoi il avait fallu qu’il en soit ainsi. A comprendre. Mais bien sûr, tu n’as jamais pu avoir de réponse. Jamais. Les seules explications que tes parents aient pu te donner lorsque tu étais assez grande pour comprendre, c’est qu’un gêne était défaillant, qu’avec l’ADN qu’elle avait, ta sœur n’avait pas de défense contre les rayons UV. C’est tout. Une simple, minuscule erreur génétique, sur des kilomètres d’ADN.
___Lorsque la maladie avait été découverte chez Mary, cela avait été comme un coup de massue sur la tête de tes parents ;  et eux qui nourrissaient espoir et ambition pour l’avenir, eux qui vivaient une petite vie tranquille qui faisait leur bonheur de chaque jour, ils virent leur monde s’effondrer. Plus rien ne pouvait être comme avant ; ils ne pouvaient plus vivre pareil, plus former une famille de la façon dont ils l’avaient toujours fait, plus aborder le monde de la même façon. Mais, pour le bonheur de leur fille, ils s’y sont pliés. Ils ont chamboulé leur vie entière.
___Mais tout cela, ce n’est pas ton histoire, non ? Non ?
___Oh si. Tout cela est exactement le début de tout ce qui fait de toi qui tu es désormais.

___Tes parents étaient si blessés dans leur amour pour Mary qu’ils s’attribuèrent la faute toute entière. C’étaient eux qui avaient dû mal faire quelque chose de pour que leur enfant souffre ainsi. C’étaient eux les coupables. C’étaient eux qui portaient les gênes à l’origine du malheur de leur fille. La sentence était simple et claire pour eux ; et ils renoncèrent à l’idée de former la famille nombreuse de leur rêve. Ils décidèrent de ne jamais avoir d’autre enfant. Car plus jamais ils ne voulaient voir cela. Plus jamais ils ne voulaient  donner une telle malédiction à un si petit enfant. Peu importe que le risque ne fût pas total, il était là, et ils ne pouvaient pas se résoudre à le prendre.
___Seulement, un jour, malgré leurs précautions et après de nombreux doutes, ta mère fit un test de grossesse. Positif. Et la décision fut dure. Si dure. Ils allèrent voir de nombreux médecins, ils se renseignèrent sur tout ce qu’ils savaient pourtant déjà. Elle refit des tests, toujours positifs, fit une prise de sang, confirmant ces derniers. Alors, ils surent qu’il n’y avait plus qu’une chose à faire : un choix. Garder l’enfant, ce qui les terrifiait, ou en avorter, ce qui les terrasserait.
___Mais, puisque tu es là, tu peux confirmer ce qu’ils ont finalement fait n’est-ce pas ?
___Tu n’as pas cherché à en savoir plus lorsque tu as su que tu n’étais pas désirée. Ou plutôt, lorsque tu as appris que tu leur avais donné tant de difficulté quant à la décision de te  mettre au monde. Tu le sais, c’est tout. Au fond, tout au fond de toi, c’est un fait qui restera toujours, que tu ne peux juste oublier. Mais l’important, c’est qu’ils aient voulu de toi, qu’ils aient pris ce risque qu’ils redoutaient tant. Pour toi, pour te connaitre, pour t’avoir.
___Alors Mary Sweet, fille unique et fille de la lune n’était devenue plus que Mary Sweet, fille de la lune. Et c’est pour cela que ta vie n’avait jamais été normale. Ta sœur ne pouvait sortir que la nuit ; seul le salon et sa chambre était équipée de vitre anti-UV. Tu vivais sur le même rythme semi-nocturne qu’elle. Sa vie en journée était faite d’enfermement et d’une attention constante, et ça a déteint sur ta propre vie. Bébé, tu as grandi dans la peur constante de tes parents de voir apparaitre des plaques sur ta peau après avoir été sous le soleil. Mais les jours continuaient à passer, et rien n’arrivait ; alors, l’espoir était revenu réchauffer votre foyer.
___Ta sœur et toi, côte à côte, donniez une étrange image. Malgré vos trois ans et demi de différence et le visage encore enfantin que tu avais, vous aviez les mêmes traits ; exactement le même nez droit, le même menton, les mêmes joues fines, et même vos sourcils étaient les même. Mais là où elle avait des dizaines de grain de beauté sur tout le visage, ta peau était dénuée d’imperfection, et ses yeux, du même bleu extrêmement clair que le tien, étaient souvent injectés de sang. Vous étiez semblable, mais tu étais en pleine santé, malgré ta peau très blanche sensible au soleil. Tu n’étais sensible qu’aux coups de soleil. Tu pouvais sortir et aller jouer avec les autres, là où Mary ne pouvait que regarder par la fenêtre les autres s’amuser. Vos parents n’avaient pas les moyens de lui acheter une combinaison anti-UV ; et les parents des autres enfants ne les autorisaient pas à aller jouer alors que la nuit était tombée.

___Alors, ta sœur t’a détestée. Pourquoi n’étais-tu pas malade ? Pourquoi elle, plutôt que toi ? Pourquoi son corps ne supportait-il pas les rayons là où le tien le faisait ? Vous aviez le même sang, mais toi, tu vivais. Toi, tu étais. Elle, elle n’était pas. Seule sa maladie comptait. Comme si son être tout entier ne se résumait qu’à cela. Comme si son existence toute entière avait été aspirée. Elle n’était pas ; sa maladie était.
___Tu étais le soleil, tu étais la lune.
___Elle ne pouvait pas t’atteindre et ta présence seule semblait l’affecter profondément dans son malheur, mais tu étais aussi la seule qu’elle avait et la seule qui l’acceptait.
___Alors sa jalousie avait duré, jusqu’à peu avant que tu n’entres au collège. Et là, elle t’avait vu. Elle t’avait vu pleurer jusqu’à t’endormir, parce que ta mère refusait de te laisser aller avec Mary au parc. Elle t’avait vu telle que tu étais : triste de ne pas t’avoir, triste de ton rejet, triste d’avoir une grande sœur malade, révoltée du haut de tes huit ans que sa sœur soit malade sans aucune raison. Et ce jour, elle a accepté de s’ouvrir ; et ce jour, vous vous êtes trouvées. Ce n’était plus elle, et toi. Ce n’était plus la santé, et la maladie. Ce n’était plus la bien portante, et la malade. C’était toi et elle, c’était vous, c’était votre équilibre. Vous ne parliez pas de sa maladie ; vous ne parliez pas de ta vie normale. Vous ne parliez pas de la raison qui t’avait épargné alors que vos parents lui avaient donné les mauvais gênes à elle. Vous saviez qu’il n’y avait rien à dire.

___Alors tu as vécu ainsi des années. Vous étiez liées comme les doigts de la main ; et tu menais deux vies parallèles. Une au soleil, l’autre à la lune. Ton existence était ordinaire ; la vôtre était extraordinaire.
___Et puis, un jour, alors que tu approchais de tes douze ans, ta sœur a été hospitalisée plus longtemps qu’elle ne l’avait jamais été. Mais elle était revenue chez vous. Vous aviez repris votre vie. Elle était plus faible, oui, mais elle était bien là, non pas sur un lit d’hôpital, branchée de tous les côtés. Elle était là.
___Et puis, un jour, elle ne l’était plus.
___Ce sont les pleurs de ta mère qui t’avaient réveillée. Tu t’étais discrètement glissée jusqu’au salon, ce salon pourvu de ces vitres pour cette maladie. Tu avais écouté. Tu avais compris que tu ignorais beaucoup plus de choses que tu ne pensais sur l’état de Mary. Tu savais qu’elle avait subi une grosse intervention ; c’est tout ce que tu avais pu apprendre avant cette nuit-là. Mais à ce moment, tu appris combien le cancer dont tu ignorais l’existence avait progressé. Tu appris qu’elle avait subi chimiothérapies et opérations pour que l’on tente d’augmenter sa durée de vie. Que cela avait semblé être un succès. Et tu appris cette nuit-là que finalement, le cancer avait repris le dessus de façon foudroyante. Ce n’était pas étonnant ; la maladie de ta sœur tuait ainsi la plupart de ceux atteints. Ta sœur était à l’hôpital, dans un état cancéreux critique.
___Tu la vis une fois dans cet état ; cette image ne s’effacera jamais.
___Et puis, quelques jours plus tard, elle était partie.

___Elle avait souffert. C’est tout ce dont tu es persuadée, même si tes parents avaient refusé de te répondre. Elle avait souffert et était morte.
___Et toi, tu souffrais à en mourir.
___Les heures, les jours, les semaines, les mois. Ils passaient, tous, comme une vaste moquerie du temps, de ce temps qui t’avait pris ta sœur qui n’avait même pas pu fêter son dix-septième anniversaire. Peu à peu, tu fis ton deuil. Mais les questions étaient désormais enracinées, inhérentes à ta propre existence. Des questions sans réponse, qui semblaient être hurlée dans le vide, se percutant les unes contre les autres dans ta tête. Seuls leurs propres échos leurs répondaient.
___Vous étiez du même sang. Vous étiez semblables, vous étiez les mêmes.
___Alors pourquoi étais-tu en vie là où ta sœur ne l’était plus ?
___Et un jour, tu eus peut-être ce qui était la réponse à une question. A cette question. A ce que tu avais, et que ta sœur n’avait pas. Un jour, alors qu’elle était partie depuis moins d’un an, lors d’une nouvelle crise de larmes, tandis que le chagrin t’avait à nouveau noyée en une vague bien trop forte pour toi, tu avais fait brûler une peluche au moment où tu la jetais contre un mur. Oh, bien sûr, au départ, vous cherchiez une explication. Mais lorsque d’étranges phénomènes se produisirent encore et encore ; lorsque tu te réveillais d’un cauchemar avec tous tes meubles déplacés, lorsque tu faisais brûler des vêtements ou lorsque tu brisais une ampoule lors de tes crises de tristesse ou de colère, là, oui, vous avez bien dû reconnaitre qu’il y avait quelque chose. Et comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, une chouette est un jour venue devant chez vous, en pleine journée, apportant une enveloppe. Ce jour-ci, tu as découvert que tu étais une sorcière. Ce jour-là, ta vie a pris un nouveau tournant.

___Etait-ce cela ? Ta sœur n’avait pas eu la chance de naitre avec des pouvoirs, alors elle sa maladie a pu prendre le dessus ? Et si c’était ta propre magie qui t’avais sauvée ? Oh, bien sûr, vous aviez essayé de croire à un canular ; mais ce que tu faisais, personne ne pouvais le nier. Alors vous l’aviez accepté. Ou plutôt, tes parents avaient accepté. Toi, les questions ne s’étaient faites que plus nombreuses. Plus insistantes. Plus violentes.
___Ta sœur te manquait. Tu n’arrivais toujours pas à croire que plus jamais tu n’allais la voir, observant mélancoliquement le ciel. Que plus jamais tu ne pourrais lui sauter dessus, en faisant mine de ne pas avoir vu sa tristesse, pour qu’elle te reproche ton trop plein d’énergie constant, le sourire aux lèvres, au lieu de sombrer dans la mélancolie. Que plus jamais tu ne la serreras contre toi.
___Mais un soir, ta mère était venue te parler ; de cette histoire de magie, en couverture, mais en réalité, elle souhaitait de te parler de la mort de ta sœur. Cela faisait plus d’un an ; tes parents, reportant leur amour et leur attention sur toi, avaient réussi à faire leur deuil. Et même s’ils pensaient souvent à elle et passait plusieurs fois par semaine au cimetière où elle reposait désormais, ils arrivaient à sourire en évoquant son nom. A avoir cette étincelle d’amour au fond des yeux quand ils évoquaient les souvenirs, cette étincelle qui avait été si longtemps masquée par la tristesse. Tu avais besoin de la même chose, ils le savaient. De chasser la tristesse pour que ton amour pour ta sœur ne te détruise pas en continuant de vivre, mais t’emplisse un peu plus de vie.
___Cela avait mis du temps. Très longtemps. A vrai dire, cela dura jusqu’à ta rentrée à Poudlard, l’école de sorciellerie. Tu n’avais jusque-là vu seulement quelques fois des sorciers, notamment pour réussir à dompter tes pouvoirs lorsque les émotions t’envahissaient. Mais, lors de cette rentrée, alors que le paysage défilait derrière les fenêtres du Poudlard Express, tu ne pensais qu’à ta sœur. A ce qu’elle aurait pu te dire. Combien elle aurait pu te taquiner. Et tu avais souri.
___Ce jour-là, face au nouveau départ incroyable et fantastique que t’offrais ta condition de sorcière, tu décidas qu’il était temps de reprendre ta vie. Tu t’étais refermée, à ton collège moldu, après le décès de Mary. Tu avais gardé tes amies, tu avais continué à sortir, tu avais continué à vivre. Mais la passion et la joie sans borne dont tu faisais toujours preuve n’y étaient plus. Seulement, ta mère te l’avait bien fait réaliser ; jamais ta sœur n’aurait souhaité cela pour toi. Bien au contraire. Une des qualités qu’elle aimait tant en toi, c’était l’amour que tu étais capable d’offrir aux autres. La vie qui débordait en toi. Alors il était temps de redevenir la Vanille que ta sœur aimait tant. Jamais elle n’aurait souhaité que tu continues à vivre sous le regard de la lune, où plus personne n’était là pour toi. Elle aurait voulu te voir là, briller en plein soleil, dégageant toute la chaleur que tu as en toi et en ton sourire. Alors tu allais retourner au soleil, et aimer et briller, assez pour remplir une vie, ou même deux.
___Tu allais vivre pour toi, pour ta sœur qui n’avait pas pu vivre, et surtout pour la chance que tu réalisais finalement avoir d’être en vie.
___A partir de ce jour, comme tous les autres premières années, tu avais commencé ton apprentissage de la magie ; mais ce que tu as surtout commencé ce jour, c’est à vivre.
___Les trois années suivantes se passèrent à merveilles ; tu t’en sortais très bien, tu aimais travailler, tu étais passionnée dans ce que tu étudiais. Peu à peu, l’ombre de la lune s’éloignait. Jour après jour, tu brillais un peu plus. Oui, les questions restaient ; au fond de ton cœur, dans la partie qui pleure encore car la place qu’avait ta sœur restera pour toujours vide, elles se cognent les unes contre les autres. Qu’est-ce que ta sœur aurait pensé de cela ? T’aurait-elle jalousée ? Aurait-elle été heureuse pour toi ? T’aurait-elle posé des questions sur Poudlard, sur les sortilèges, sur les potions ? Et elle, elle n’avait pas de magie, n’est-ce pas ? Questions sans réponse. Alors tu laissais simplement cette partie souffrante de ton cœur loin de tes pensées.
___Et tu aimais.
___Tout simplement.
___Lorsque tes BUSE arrivèrent et que tu eus à choisir une spécialité pour tes ASPIC, tu te retrouvas face à un mur. La médicomagie t’attirais, car tu aurais aimé, oui, tu aurais aimé pouvoir t’y intéresser. Pouvoir aider, soigner les gens, trouver des remèdes aux maladies. Mais tu sais que si tu avais trouvé qu’un remède existait pour la maladie qu’avait ta sœur, tu aurais été détruite. Tu te serais maudite d’avoir été la cadette ; d’avoir été celle possédant la magie qui coule dans tes veines et qui ne coulait pas dans les siennes alors que vous étiez du même sang. Alors non, tu ne pouvais pas. C’était la première fois que tu te mettais face à un fait dont tu avais totalement conscience mais que tu n’avais jamais affronté : que, derrière l’amour et la joie, emplissant ta vie, qui te protègent, tu es fragile. Aussi fragile qu’une enfant de la lune face au soleil ; si l’on t’enlevait tes défenses, tu brulerais et les cellules seraient incapables de se reconstruire. Alors tu avais choisi une autre spécialité, dans les langues, car tu adores cela ; et car sinon, tu allais te risquer à la médicomagie qui pouvait de te détruire. Et te voilà, commençant ta quatrième année d’étude, six ans après la mort de ta sœur.
___Te voilà, debout, face au soleil
« Pourquoi ?
Parce que je suis en vie. »



Nozomie

Bonjour bonjour ici ! ~ Moi c’Nozomie de mon pseudo, 19 ans, démarrant une licence LEA anglais-japonais (et avec deux autres langues [coréen et chinois] au programmes à partir du deuxième semestre, parce que je suis un peu folle) après une année passée au Japon justement, je débarque ici grâce à un petit Sunshine (love) et… Et techniquement je traîne dans le coin depuis facilement trois mois et j'avais même commencé un compte, mais bon, vous savez, se jeter à l’eau tout ça… Bref mais me voilà, ENFIN. 8D Sinon je suis passionnée d’écriture (sans blaaaague), RPant depuis un petit nombre d’années maintenant, de langues et de musique (et de jeux vidéos avouons-le, et… Et ben voilà ! Je suis une peluche de love donc venez donc faire des câlins, c’est gratuit. Je suis donneuse de cœur officielle, j’ai même ma carte de donneuse. Donc surtout, de l’amour sur vous 8D  love  love  love
J’ai l’impression d’avoir zappé/été très rapide sur plein de choses sur l’histoire et avoir résumé plein d’autres mais c’était déjà long donc T^T Et le caractère j’étais en PLS mébon. Je suis rouillée en fiche de présentation /meurt



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Hibou & Sigma
Cecil Manor


Messages : 219

Date d'inscription : 10/09/2016

Feat : Un petit blond

Crédits : Lynch

Double Compte : Cyrian Aefferden

Cecil Manor





Re: Vanille ~ Twinkle twinkle little sun ☼
05.10.16 20:57

Bienvenue ♥
(Même si tu n'aimes pas pouffy, tsss)
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Invité


Anonymous





Re: Vanille ~ Twinkle twinkle little sun ☼
05.10.16 21:44

Bienvenue à toa!~
Esther te fait un bisou plein de compassion pour ton histoire. cry
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Invité


Anonymous





Re: Vanille ~ Twinkle twinkle little sun ☼
05.10.16 22:52

Blbl merci vous deuux love

Cecil -> Mais siiii j'aime Pouffsoufle, j'aime tout le monde et toutes les maisons d'amour, les Pouffys aussi love

Esther -> Merci ;A; heart
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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


Messages : 590

Date d'inscription : 28/03/2016

Crédits : Anton ♥♥

Darwin J. Moore





Re: Vanille ~ Twinkle twinkle little sun ☼
06.10.16 0:39

Graouuuh bienvenue bienvenue ♥️♥️ Je te l'ai dit et je te le redirai toute ma vie mais Vanille est si géniale ! Comment est-ce possible d'être aussi forte et fragile en même temps ? Si lumineuse et sensible ? Elle est si concrète, si douce et si poignante je meurs arghhh ♥️ Vraiment j'étais en mode vais-je réussir à tout lire mais je suis arrivée à la fin de l'histoire et j'étais en mode QUOI DÉJÀ QUE PASA WHAT ?? Et bref l'histoire m'a d'abord brisé le coeur puis au final je ne sais pas, l'émerveillement a tout emporté happy J'aime sa force et son envie de vivre et sa curiosité et tout ce qu'elle est ?? J'ai hâte de la voir évoluer dans Poudlard et je vais suivre tous tes rps HUHUH NO PRESSION bref j'arrête de dire des bêtises très bon jeu sur FW je t'envoie de l'amour de l'amour de l'amour et ah des paillettes ♥️♥️




gryffondor !


Félicitations ! Le choixpeau a bien lu dans ton esprit et t'as réparti dans la maison des malins qui arrivent toujours à leur fin. Tu peux maintenant te balader sur le forum comme tu le désires. Nous te conseillons de suivre Être un sorcier pour les nuls qui te guidera pour faire des premiers pas sur le forum !

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Invité


Anonymous





Re: Vanille ~ Twinkle twinkle little sun ☼
06.10.16 19:07

Bvbvbvb tu es beaucoup trop gentille et trop adorable et et je suis sans voix et tu je blblblbl ;w; love J'suis trop touchée genre blblbl.  happy  happy Merci ;; love J'tenvoie aussi plein plein plein d'amour, et d'la part de Vanille aussi et puis et puis bah J'T'ENVOIE DES PINGOUINS. VOILA. J'SUIS COMME CA. /SBAM/ love Et omg tu vas lire omg omg nopression naaaaan scared :love love T'es trop pleine d'amour et j't'aime et voilà heart
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Re: Vanille ~ Twinkle twinkle little sun ☼

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