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 Te voir (Louise)

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Argus Jones


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Argus Jones





Te voir (Louise)
06.10.16 17:39

TE VOIR


Balai jeté sur l’épaule, cheveux bruns décoiffés, Argus Jones traversait le parc, nonchalant après l’entraînement de Quidditch. N’ayant pas souhaité s’attarder avec Juniper qui donnait des conseils à leurs coéquipiers, il avait rapidement rangé le matériel puis s’en était allé et marchait à présent seul, sa tenue un peu tâchée après une chute malencontreuse.

C’était une journée un peu longue et pas foncièrement excitante. Il y avait eu des cours assommants puis cet entraînement qu’il avait trouvé assez rébarbatif. A présent en fin d’après-midi, il ne savait plus vraiment quoi faire pour s’occuper. James révisait sans aucun doute. Demeter batifolait avec Daphné à en croire les rumeurs. Bref rien de très prometteur à l’horizon et Argus soupira. Il avait la mine grise des quotidiens ennuyants, paraissait plus particulièrement détaché que d’habitude alors que son âme s’assoupissait comme à chaque fois qu’il était pris dans la routine.

Les yeux ennuyés, Argus fixait le vide du parc, regardant droit devant lui sans remarquer, ni ne s’intéresser aux occupations de ses condisciples. Seul, ou même entouré, il prêtait rarement attention à ses alentours, trop détaché et indifférent pour le faire. Mais quelque chose s’accrocha soudainement à ses iris ; Une chevelure brune quoique rougeoyante, qui lui était bien familière. L’impression fut semblable à un éclair jailli de nulle part. Une étincelle amusée dansa alors dans le regard d’Argus, dont les pieds pivotèrent instantanément afin de changer de direction. Louise. Il venait de voir Louise. Et ça le fit sourire doucement. Elle  était en train de lire, un bouquin peut-être, où alors elle révisait ses cours. Il n’en savait trop rien mais comptait bien aller la voir. Elle était comme un point lumineux dans le parc avec sa belle chevelure. Aujourd’hui comme toutes les autres fois, il lui trouva un il ne savait trop quoi d’attirant. Cette fille-là dégageait quelque chose qui ne laissait pas indifférent. Il était content de la voir là, le nez plongé dans son ouvrage car il avait l’impression que ça faisait une éternité qu’il ne l’avait pas vu. Et elle le fascinait avec sa façon à elle d’être entière, vraie et sans détour. Il aimait lui parler et venir s’accrocher à elle. Il aimerait même un peu plus, mais Louise repoussait sans cesse mais avec gentillesse ses avances avec une candeur désarmante et il ne savait pas si c’était un jeu ou si elle était sérieuse. Ca le laissait un peu triste et un peu rêveur mais il aimait la légèreté de leurs relations. La trouvait plaisante.

Le cœur léger, l’esprit espiègle, Argus la contourna pour arriver dans son dos. Parvenu à quelques mètres d’elle, il laissa tomber son balai au sol en s’approchant. Conscient d’être niais et complètement cliché, Argus s’en fichait bien, alors qu’il plaça ses mains en écran devant les yeux de Louise, sans cependant la toucher et tout en lui demandant d’une voix amusée :

- Louise, devine qui c’est.
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Louise A. Ryan


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Louise A. Ryan





Re: Te voir (Louise)
18.10.16 1:35


« Et lorsque les mains d’Argus étaient venues se poser tout devant ses yeux, Louise n’avait pu s’empêcher un sourire. Car elle l’aimait tant d’être ainsi, de ne jamais trop s’imposer; de la rejoindre sans la forcer. Il n’était du genre à l’écraser de sa présence, ne l’entrainait qu’après s’etre assuré qu’elle n’en serait pas brusquée. Et elle le trouvait si pétillant, si libre et éclatant : se demandait si lui-même s’en rendait compte. Enfin. Ne sachant trop quoi répondre, elle avait lâché son ouvrage pour venir saisir du bout de ses doigts les paumes du garçon. « Je ne sais pas, Argus, mais ça doit sans doute être quelqu'un de bien. » Son prénom lui avait échappé et se trahissant tout autant que lui l’avait fait en venant à elle, elle s’était tournée vers lui. « Je suis contente de te voir. » Et le cherchant un instant du regard, son visage s’était illuminé. Car elle aimait Argus comme on aimait une surprise, et incapable de vraiment s’en lasser elle ne pouvait cependant se résoudre à l’attendre. Il venait puis partait, passait au loin sans la voir avant de soudainement la réaliser et la saluer. Et elle, elle le voyait entouré; resplendir sans pourtant éblouir. Car n’avait-il pas également ce petit quelque chose de gris, de passé ? Comment aurait-elle pu tant l’apprécier, si il n’en avait été le cas ?

Elle aurait pu continuer à penser à lui pendant des heures durant. Car il était un de ses sujets favoris, tant bien même faisait-elle tout pour ne pas s’y attacher. Car elle savait bien, Louise, qu’à trop aimer on finissait toujours pas avoir mal. Quoiqu’était-elle celle aimant le plus ? Elle ne savait pas, et certaine qu’il se lasserait osait croire que oui. Argus était ainsi, après tout : tel un battement de cil. Tant de choses pouvaient se passer en une seconde, tant de choses pouvaient commencer comme s’achever. Elle aurait pu mourir qu’il ne s’en serait pas rendu compte, elle aurait pu, aussi; le lui avouer mille mensonges, s’inventer une vie et lui promette un doux futur. Mais elle pensait, pensait et pensait trop et le plus important était qu’il était là, bien présent en cet instant. Aussi hésitant à se lever, confortable ainsi en tailleur elle avait continué à le contempler, comme si il était le seul homme sur terre. Revenait-il du quidditch ? Que pouvait-elle bien ajouter ? Elle avait tant de choses à lui demander, à présent qu’il lui faisait face. Elle voulait savoir si il allait bien, si il ne s’était pas fait mal. Si ses journées se passaient bien, si il ne s’ennuyait trop et à quoi il pensait. Et Louise était ainsi, à se donner jusqu’à s’en oublier. Cela ne la dérangeait d’ailleurs pas, tant elle aimait les autres : ceux lui étant chers, ceux créant en elle gouffres et désirs. Elle se sentait si coupable, des fois, si égoïste ! A ainsi vouloir le bonheur des autres, à vouloir tout savoir. Elle aimait les entendre parler d’eux, aimait effleurer leur âme du bout de ses lèvres, les contempler et se dire que oui : ils seraient heureux.

Argus n’échappait pas à la règle, et il était si spécial, à ses yeux. Lui étant venu le premier, ayant vu en elle elle ne savait trop quoi. Avait-ce été un pari, une impulsion ? Spontané ? Et il lui arrivait de manquer de lui demander : Argus pourquoi me regardes-tu. Pourquoi viens-tu à moi, pourquoi es-tu voué à me quitter. Moi j’aime ta compagnie, j’aime tout ce que tu incarnes car jamais je ne m’y serais attendue. Tu es une brise que je ne peux contrôler, une brise que je devrais oublier. Et il était si étrange pour elle de se dire qu’elle ne pouvait rien faire. Que de se dire qu’il agissait de son propre chef et qu’il arrêterait un jour sans lui devoir la moindre explication. Aussi dans ces instants se disait-elle que peut-être elle devrait tenter de le retenir, tendre le bras : faire quelque chose. Mais qui était-elle ? Elle si incertaine, incapable de dire si elle serait encore là demain. Alors elle se contentait, se contentait de lui et du peu qu’il voulait bien lui offrir. Son rire était d’ailleurs une des choses qu’elle aimait le plus au monde, tant à chaque fois il lui semblait naturel : donné. Et perdue dans son univers, Louise l’avait peut-être fixé un peu trop longtemps. Aussi secouant un peu la tête elle avait souri plus doucement, avec tendresse : « Argus. » Car qu’y avait-il de plus beau, oui, qu’un prénom ?

Ne sachant trop quoi faire, elle avait attendu.
Comme elle s’était promis de le faire. Argus.

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Argus Jones


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Argus Jones





Re: Te voir (Louise)
29.11.16 17:17

TE VOIR


Le sourire d’Argus s’élargit d’avantage et la journée lui parut meilleure quand Louise écarta ses mains et lui répondit de sa voix, à la musique si particulière et attirante. Il n’aurait su dire avec exactitude ce qui la rendait si différente. Tout juste savait-il qu’il en était sensible aux inflexions. Et si l’on devait comparer Argus à un corps inerte ; La voix de Louise était le signal incitant au mouvement.
Et en un claquement de doigt, Argus n’était plus ce garçon désinvolte et blasé mais celui un peu canaille et espiègle, comme un grand chien s’agitant soudainement.  Louise avait simplement soufflé son prénom pourtant.

- Et quelqu’un qui t’aime beaucoup aussi.

Il mima une petite grimace en se laissant tomber à ses côtés, négligemment.
Sous ses fesses, le gazon le chatouilla au travers de son pantalon d’entraînement et il remua faiblement à la recherche d’une position plus confortable. Une fois celle-ci trouvée, il reporta son attention sur Louise.
Il sourit en regardant le ciel.

- Et moi je suis content que tu sois contente de me voir.

Il l’observa un instant et dans ses yeux pétillèrent un sentiment légèrement appuyé qui n’y passa que quelques secondes. Louise le fascinait par son incroyable capacité à l’authenticité. Il y avait toujours eu, dans ses mouvements, ses mimiques et ses mots, quelque chose d’incontestable et qui faisait que Louise parmi les autres l’avait toujours intrigué. En l’apercevant il avait toujours chacun de ses sens en éveil, fascinés par cette personne si particulière qu’il ne pouvait pas décrire avec des mots. Et qu’il ne voulait pas de toute manière. Louise l’attirait et c’était ainsi.  Il n’avait jamais cherché à en savoir plus.

- Qu’est-ce que tu faisais avant que j’arrive ?

Il laissa son regard sur elle, parce qu’il aimait bien la fixer. Louise lui paraissait si jolie et si douce qu’à cet instant, il aurait pu oublier tout semblant de bonne manière et l’observer avec adoration toute une journée car c’était ce que son cœur lui criait. Il y avait dans le visage de Louise, quelque chose de véritablement enchanteur. C’était magique et inexplicable.
Argus se força à détourner son regard après quelques secondes et se glissa légèrement vers elle, de quelques centimètres de manière à frôler son épaule. Il aimait la sentir proche de lui car il y avait des moments où elle semblait lointaine. Alors en frôlant son épaule il avait l’impression d’être véritablement avec elle. Il ne savait pas s’il l’attraperait un jour, mais ces quelques bouts, lui suffisaient amplement. Argus n’était pas exigeant, peut-être un peu impatient il est vrai, mais il aimait la douceur et l’innocence de leurs entrevues.
En ce moment il se sentait satisfait. Il n’était ni las, ni blasé et se réjouissait de la compagnie de Louise. Il eut alors envie de la voir sourire et un compliment trouva le chemin de ses lèvres.

- Est-ce qu’on t’a déjà dit que tu étais très jolie Louise ?
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Louise A. Ryan


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Louise A. Ryan





Re: Te voir (Louise)
19.12.16 0:07


« Il y avait chez Louise ce quelque chose d’un peu perdu, un peu sensible. Aussi lorsqu’on la secouait de compliments et de douceurs elle ne savait plus quoi dire. Muette son esprit devenait blanc et sans pouvoir rien y faire ses joues la piquaient, virant au rose. Lorsqu’Argus avait dit l’aimer, elle avait détourné le regard quelques instants, rejetant ses paroles d’un battement de cils distrait. On ne lui déclarait jamais son affection, ne tendait pas la main vers elle et ne lui chuchotait pas que tout irait, qu’on la rattraperait. Indécise elle avait noté qu’il lui était particulièrement difficile de faire comme si de rien était. Avec d’autres elle souriait, renvoyait leurs mots en les ourlant au passage de mille tendresses, les pensant puis les oubliant. Car Louise sincère était aussi une Louise éphémère. Papillon elle volait d’une âme à une autre, ne désirant s’y attarder trop longtemps de peur de lui faire mal.

Jouant avec ses cheveux, elle avait fini par retourner à lui, remontant son regard en direction de son visage avant de le fuir à nouveau lorsqu’elle y trouva deux yeux la fixant. Soupirant imperceptiblement ses pensées s’étaient embrouillées pour ne former qu’un noeud si énorme qu’il en devait bien ridicule. Elle avait alors senti ses épaules se détendre. Il ne s’agissait que d’Argus, qui imprévisible la rendait confuse mais qui jamais ne la gênerait. Elle le savait, avait confiance en ce qu’il lui disait et en ce respect, cet espace un peu flou que toujours il lui accordait. Retrouvant son sourire, calme quoiqu’heureux elle avait abaissé ses mains, les plantant dans l’herbe les entourant. Elle pouvait sentir sa présence tout à côté d’elle, ne savait si elle s’imaginait leurs épaules se frôlant mais cela n’avait semblé très important après qu’il se soit de nouveau mis à parler.

« Je ne sais pas, Argus. Mon père peut-être lorsque les fêtes approchent et qu’il est prévu de retrouver le reste de la famille. Ou lorsque pour une fois nous sortons manger à l’extérieur, voir un pièce de théâtre. Car dans ces moments il y a toujours ces longues minutes de préparation, le choix de la robe puis de la coiffure, les bijoux. Nous finissons souvent par tous nous regarder non trop loin de l’entrée, sans doute à la recherche d’un pli, d’une imperfection. » Elle se souvenait de chaque soir et de leurs lots de détails, de sa mère rayonnante aux cheveux ondulant et de son père si droit au visage un peu froid. Lorsqu’elle choisissait de ranger ses boucles sur le côté, elle lui demandait toujours d’aller chercher ses longues boucles d’oreilles, celles dont le fil en argent donnait sur une perle ou un diamant. Enfin. Passant le dos de ses doigts sur son font, Louise avait esquissé une moue gênée, comme réalisant de ce qu’elle avait laissé filtrer. « Es-tu déjà allé à un bal, Argus ? Je suis certaine que tu danses très bien. » Le regardant ses lèvres s’étaient courbées en une mimique posée, ne tardant à se montrer plus affectueuse, taquine : « Si un est organisé cette année à Poudlard, j’aimerais t’y voir et qui sait peut-être être à tes côtés. Cela doit être amusant, on doit se sentir important, rayonnant. Ne penses-tu pas ? Car toi-même tu l'es tant. » Riant un court instant à l’image, elle avait conclu : « Oui, ça me semble bien. Quoique je ne sais pas quel genre d’habits tu mets pour ce genre d’occasion. Si tu es moderne et donc dans un costume, ou plus traditionnel et donc dans une robe. Je ne sais pas pourquoi mais je ne te vois pas vraiment dans cette dernière. Il est un peu étrange de conclure que tu m’évoques la modernité mais je ne vois pas ce que je pourrais dire d’autre. Hormis un peu de fougue, peut-être, et beaucoup de chaleur et d’amabilité. » En omettant ce côté si gris, si désabusé que des fois il abordait. Alors Argus semblait lui être si lointain, insaisissable. Il lui était un mystère qu’elle ne voulait élucider, qu’elle préférait rêver encore et encore sans jamais avoir à se réveiller. Il ne lui était cependant pas déplaisant de se dire qu’il avait ses instants d’arrêt, d’indifférence. Qu’il lui arrivait oui d’être lassé de tout, mais des gens surtout. Que la vie alors n’était si fantastique et que désespéré son regard se perdait au loin à la recherche d’adrénaline, de contours fantastiques quoique pourquoi pas aussi humains.

Elle avait beaucoup parlé et ne le réalisant qu’à moitié, un peu fatiguée Louise n’avait plus eu de peine à le dévisager. Habituée.

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