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 half the world away — ft. cecil

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Olympe H. Crawford


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Olympe H. Crawford





half the world away — ft. cecil
21.10.16 18:58

((half the world away)) ft. cecil // 600 mots
picotements endoloris sur le bout de tes membres ((léthargie)) dont tu n'arrives à t'extirper ; sensation de feu sur ta joue. regard lourd sur le pêle-mêle blanc qui recouvre ta peau porcelaine ou peut-être laiteuse tu ne sais guère mais toi tu ne la trouves pas jolie - peinte aux couleurs de la violence que l'on tait sous les compresses et les bandages mélangées aux éclats persistants sur le bout de tes doigts ((un peu)) de gris de bleu d'un vert légèrement olive mais le tout pas très olympe car plus que d'être triste et terne tu es à n'en point douter incolore ;
inodore et même translucide pour ne pas dire inexistante - on se rend compte de ta maigre et fragile ((existence)) quand on la piétine de plein pied.
olympe qui tire sur le bout de ses manches pour recouvrir tout son être à en oublier le pansement au coin de ses lèvres, la légère pigmentation violine qui s'échappe de son col ; olympe qui avance le regard sur l'éternelle grandeur et au-delà parce que c'est bien mieux qu'ici-bas. olympe avec sa petite trousse au bout des doigts - que dis-je, mallette - et la musique au fond des oreilles ((olympe)) s'est tue et envolée du reste du monde pour le reste de la journée, se posant devant le mur désert, à l'heure où plus personne ne s'acquiert à vaquer au milieu des couloirs de l'école, où l'on préfère passer du temps à créer des liens futiles et superficiels, à se détruire un peu plus ou s'instruire sur quelques lettres nouvelles olympe elle s'appose et s'encre sur les murs
sans espoir pourtant d'y rester indéfiniment
sans volonté que l'on évoque son appellation
à la vue de ces quelques beautés qu'elle aura laissées
anonyme olympe au talent légèrement adoré
et que l'on s'use pourtant à effacer.
tu arrêtes ta course à un endroit où le mur te plaît, les dessins s'écartant de toi pour te laisser créer du bout de tes ongles quelques fabulations nouvelles qui viendront les aimer ; alors tu ouvres ta mallette posée sur le sol et tu
t'envoles
sors de ce monde trop violent trop vivant trop réel pour être fait pour toi. quelques mélanges de pigments la ((fibre)) de ton pinceau rencontre le dur, la matière, s'étale et se mélange et oh olympe
tu sens
son cœur
qui se lance
pour la première fois
((encore et encore))
tu te sens vivre et peut-être même plus encore naître.
olympe olympe olympe dont le regard s'éveille un peu et pourtant semble plus éteint que jamais à mille lieux d'ici et olympe qui s'oublie ((oublie tout)) la douleur diffuse dans ses membres actifs la haine de la veille et celle du lendemain et même oui ce présent insipide qui se veut sien ; olympe tu ((chéris)) oui tu aimes et c'est tant pour toi ces étoiles qui naissent et cette ((galaxie)) qui s'étend et fleurit alors tu la
((combles))
d'étoiles et de planètes de rose et de bleu de traînées blanches de poussière oui olympe tu fabules encore factice d'un monde qui aurait peut-être pu t'aimer un peu plus
si ce n'est ne t'aimer qu'un peu.
mais ce n'est pas grave ;
en cet instant, tu en as même oublié la peine latente dans tes entrailles et le regard de maman qui au final ne t'a jamais regardée.
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Hibou & Sigma
Cecil Manor


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Cecil Manor





Re: half the world away — ft. cecil
25.10.16 1:47

Toute la nuit.
Autour de tout.
Nuit de gris.

Un bout de soie dans la terre.
Cecil exhume l’étoffe.
Un bord de dentelle sous les ongles.
Cecil la conquiert.

Et une robe, longue robe, grise robe de soie apparait du dessous des pierres.

Quelle femme l’a ensevelie ?

Sous la lune, la robe mêle son gris au gris de la nuit. Gris mat de la dentelle, gris étincelant de la soie grège. Et du blanc sur le col. Et du rouge sur le blanc.

Il n’y a que le gris,
Le blanc,
Le sang.

Et le monde se colore de griffes, de crocs, de chair. Cecil frisonne. Sa peau pâle d’enfant sur son corps d’adolescent inspire les grincements de la nuit. Il a froid, Cecil. Il a mal à l’épiderme. Il rentre.

Hogwarts ouvre grand son portail.

Bouche de bois.
Ventre de pierre.

Cecil court de froid. Effroi de nuit. Nuit de délire.

Il cherche la solitude ou la dame qui a inhumé la robe de soie grise.
Il cache dans ses bras sa solitude et la robe de soie grise.

Silence de plâtre.
Voûtes séculaires.

Cecil ouvre une porte. S’immobilise. S’agrandit les yeux. S’expire les pensées.

Des couleurs et des étoiles.
Des étoiles de couleurs.

La nuit n’était-elle pas grise ?

Une jeune fille. Des cheveux noirs. Une peau pâle.  Le gris s’était-il scindé en deux ?

Une étoile violine dans le cou.
Des pansements sur son teint de lait.

Était-ce à elle, cette robe ?
Était-ce à elle, ces taches de sang ?

Cecil en est persuadé.

- Oh… C'était toi…

Demande-t-il dans un murmure. Murmure qui glisse. Qui souffle. Entre ses lèvres rosies par la course et le glacé.

Dans ses doigts, la surprise crisse contre la riche étoffe. Il la froisse. Un peu. Comme seuls des doigts fins et acérés peuvent le faire.

- Es-tu blessée ?

Cecil s’approche, à pas comptés. Eurythmie de la contenance et de la pudeur.

Il a l’air sorti d’un autre monde, Cecil, dans son grand manteau de sorcier et caché par la longue robe de soie grise. De la dentelle perlée coule le long du jupon. Ça lui va bien, à Cecil, les beaux tissus et les textures du temps passé. Ça lui va mal, à Cecil, l’inquiétude et l’anxiété. Ça lui fonce ses yeux bleus en aigues marines sans reflets.
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Olympe H. Crawford


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Olympe H. Crawford





Re: half the world away — ft. cecil
25.10.16 15:49

((half the world away)) ft. cecil // 739 mots
oh, olympe
tu t'es perdue
entre deux constellations oui, sans savoir s'il s'agit de celle de l'ophiuchus ou du petit lion ; ce n'est pas important, le ciel est si grand tu peux bien t'y égarer un peu quelques instants entre deux amas de poussières étincelants ; olympe aux pays enchantés. il y a dans tes oreilles quelques notes légères et discrètes - pas trop fort le son, toujours à l'affût de la réalité olympe - que tu attribues à une contrebasse et un violon ; ils chantent et pleurent ensemble et en chœur - ça émeut légèrement ton myocarde refroidit petite olympe glacée mais au cœur si sensible - âme d'artiste qui s'étale et s'étale sur les pans du mur peut-être oui
vomis-tu
ton talent
sur ces pierres ;
c'est plus silencieux qu'un hurlement
ou qu'un étouffé appel à l'aide
pour ces quelques plaintes tuées en acouphène car olympe oui tu as besoin besoin besoin certain même
((d'aide))
mais ce n'est pas grave si on te laisse malgré tout faire seule ;
tu l'as toujours été.
et même en cet instant quand les pas sur le sol tapent tapent tapent et s'approchent crescendo tu te sens distante du reste de la terre - il n'y a que sa voix désaccordée de ta mélodie encadrée qui te sort de ton profond sommeil ; ta silhouette frêle tressaille un peu trop ((violemment)) alors l'écouteur lâche ton oreille et ton baladeur se ramasse par terre et toi tu te ((retournes)) comme un coup de vent qui fait voler tes cheveux pour révéler ton regard encore
((brillant))
d'étoiles de monts et de rêves
((vivant))
de mille et une facettes
des nuances subtiles noisettes et noires à en perdre la tête oh jolie jolie olympe malgré le vilain pansement à la commissure de tes lippes brillantes - boum boum boum l'adrénaline de se faire prendre ((mais rien)) au final juste un élève comme toi plus jeune à s'y méprendre. mais ta poitrine s'emballe un peu devant sa
((beauté))
porcelaine et alambiquée ; un drap satin et de la dentelle, les traits fins et une peau douce à n'en point douter - une chevelure d'or où l'on rêve de passer ses phalanges en douceur qui tombent sur des yeux plus agités que la mer sans que tu n'en comprennes la raison tu t'en sentirais presque
((empathique))
si jamais tu n'étais pas déjà morte. tu contemples pendant quelques instants cet être un peu ((irréel)) un peu ((loin)) de toi et de tout dans ce décor que tu fabuleras peut-être plus tard sur une toile un mur une feuille n'importe où mais tu sais déjà que retranscrire l'éclat sera frustrant un peu comme
louise
ta si jolie louise oui
((il ne faut pas y penser))
oh non n'y penses pas olympe sinon tu vas encore t'engluer dans quelques pensées admiratives déplacées. tu détournes tes orbes soudainement moins vives et plus sombres comme le ciel des villes - rempli de nuages sans la moindre lumière. sa question tente de faire sens dans ta tête alors que tu agites entre eux tes doigts couverts de peinture, ton pinceau roulant entre eux ; tu en as même sur la joue olympe ((mais il fait si sombre)) alors ce n'est pas grave. non. tu voudrais faire de ta voix un couteau sec et tranchant mais n'en ressort qu'une brise terriblement plus douce que tu ne le voudrais olympe - tu ne sais pas être ainsi avec le peu de gens qui arrivent à te charmer. quelques coups d'oeil sur lui font remonter ton attention sur le drapé froissé entre ses doigts - ne serait-il pas tient ? tu as du mal à savoir avec l'obscurité ; quand bien même tu voudrais bien le lui laisser ((il lui sied bien mieux qu'à toi)) alors tu te contentes de jouer la morale sans être bien placée, voulant reprendre une inexistante assurance ce n'est pas prudent de se promener dehors à une telle heure. tu as l'air d'avoir froid. vas te coucher, tu risques d'avoir des problèmes. c'est réciproque, olympe, avec ta tenue trop légère et tes épaules dénudées - veste qui tombe sur les épaules, trop grande.
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Hibou & Sigma
Cecil Manor


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Cecil Manor





Re: half the world away — ft. cecil
01.11.16 1:28

L’air frissonne.
Une onde traverse le monde.

Une chose dégringole le long du cou de la jeune fille. Une chose blanche. Petite comme une perle. Qui chute. Rebondit. Un écouteur. Une masse plus lourde tombe sur le sol. Les bruits de la modernité qui chante. Modernité réduite à rien. Inutile si non accrochée à une oreille prête à les écouter.

Quelques étoiles éparpillées.
Des reflets sur le noir convexe.
Les yeux d’une rêveuse.

Elle, elle s’est retournée. Des cheveux de soie sombre et des prunelles remplies de voies lactées miniatures. Ses pupilles peuvent-elles contenir des univers ? Des étoiles, des galaxies, des planètes venues d’ailleurs ?

Car elle vient d’ailleurs.
Sur le bord de ses paupières, des bouts d’amende effilée.
Au-dessus de ses joues, des petites plaines rosées.

Ça ne fait pas très anglais.
Ça résonne dans le regard comme une promesse orientale.

D’où vient-elle ?

Cecil a une hésitation. Il oublie quelques secondes qui meurent à pas feutrés. Il serre la soie grise entre ses doigts pâles et il a la crainte des jeunes faons soudain arrêtés devant une créature inconnue.

Mais.
Ce n’est qu’une femme.
Un être de chair.

Il a l’imaginaire des enfants qui ne grandissent que de corps.
Le cœur qui palpite pour un murmure.
Et les inspirations venues d’un ciel rempli d’anges aveugles.

Il ne voit pas, Cecil, il ne voit pas qu’elle est humaine. Il n’a pas les automatismes des hommes en face des hommes. Pas l’envie de connaître son prénom, pas tout de suite. Pas l’envie de la faire descendre sur terre, pas tout de suite.

Des couleurs sur ses doigts
Un pinceau plein de vie.
De la vie sur sa joue.

Elle parle. Elle refuse. La robe n’est pas d’elle.

Il n’est pas certain d’avoir entendu.

Elle conseille. Ou elle commande. Mais la décision n’est pas à elle.

- Ah. Oui. J’ai froid.

Il aimerait bien obéir, Cecil. Si cela peut faire plaisir… Mais Cecil n’obéit pas. C’est contre sa nature, contre ses ailes d’ange aveugle, contre son imaginaire. Contre son envie de rester, encore, un peu, devant une jeune fille qu’il ne voit pas comme une jeune fille.

- Mais je suis un homme. Les hommes ont l’habitude d’avoir froid. Toi pas.

La robe grise tombe au sol. Froufrou de soie affaissée. Tintement des perles contre les dalles de pierre.

Cecil retire son manteau de sorcier. Sous le grand manteau, il porte l’uniforme des étudiants. Sous son grand manteau, il est menu, mince, élancé. Il a la silhouette des elfes enfants. Il tend le manteau.

- Je ne pars pas tant que je ne suis pas certain que tu n’as pas froid.
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Lux la Chouette


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Lux la Chouette





Re: half the world away — ft. cecil
02.01.17 17:22

Lux pas Chouette


Art. II. Le couvre feu fixé à dix heures est à respecter. Tout élève pris dans les couloirs après ce délai sera sanctionné. Ce n'est sans dire que depuis l'attaque des Sigmas lors de la rentrée, il est descendu à neuf heures ! Et pour ceux qui ne respectent pas... Lux est là ! Surplombant le parc elle se dirige vers l'intérieur du château, remonte les escaliers et fatiguée va se reposer dans l'ombre d'un couloir. Ah ! Mais n'est-ce pas deux élèves, d'ailleurs ? Sortant son calepin elle s'approche d'eux en criant : - 15 points pour poufsouffle et - 15 points pour serdaigle ! Et des jeunes, en plus ! Vous n'avez pas honte ??!

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Re: half the world away — ft. cecil

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