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 [COURS DE SOINS AUX CREATURES MAGIQUES] 4, 5 et 6ème années

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Atlas Pendragon


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Atlas Pendragon





[COURS DE SOINS AUX CREATURES MAGIQUES] 4, 5 et 6ème années
03.11.16 14:39




 
COURS N°1



LA MONTURE IDEALE DU SORCIER
(4E, 5E ET 6E ANNEES)


ET J’AI ENVIE DE DIRE QUE C’EST LA JOIE PARCE QU’AUJOURD’HUI *roulement de tambours intensifies* JE SUIS À L’HEURE.
Tout sourire, j’attends avec patience mes élèves, les bras croisés et le menton retroussé. Le vent commence à se faire frais mais nous avons de la chance, aujourd’hui il fait grand soleil. Rien de tel que pour passer une merveilleuse séance de soins aux créatures magiques avec votre professeur favori.

Le petit espace de verdure commence à se remplir d’élèves et pour cette première fois, j’ai décidé de ne pas faire de pratique avec des animaux (((en fait j’ai pas réussi à chopper mon scroutt à pétard ce matin je crois qu’il s’est enfuit dans le chateau))) (((oups))) (((du coup si quelqu’un croise un scroutt à pétard d’un mètre et quelques de long dans un dortoir ou une salle de cours…..))). Tout le monde confortablement installé sur son bout de terre - personne n’a voulu me fournir des tables et des chaises, allez vous plaindre svp j’en peux plus de rester debout à tous mes cours - je peux enfin commencer.

BONJOUR BONJOUR. Pour ceux qui ne me connaissent pas je suis le professeur Pendragon. Aka le gentil prof qui vous remet des points discrètement quand des monstres comme le professeur Bones vous en retirent par pur sadisme - mais je vous assure que dans le fond, c’est un vrai cinnamon roll. Je claque des mains. MAIS ceci reste entre nous. Pour ce premier cours, avant de vous laisser faire face aux magnifiques créatures qui arpentent ce monde, j’aimerai vous cerner vous, vos ambitions et votre relation à la nature. Et éventuellement de voir si oui ou non vous risquez de finir à l’infirmerie à mes prochains cours…

Je commence à tourner autour d’eux et reprends :

Je ne vous jugerai pas sur vos connaissances - pas totalement - mais sur la cohérence de vos propos.
Je pense que vous savez tous monter sur un balais à vos âges. Mais Halloween c’est passé les enfants, va falloir innover un peu ET DEVENIR HYPER BADASS.
Gonflage de pectoraux au passage. Prenez vos parchemins et vos plumes et répondez à la question suivante : pour vous, selon vos ambitions et votre expérience, quelle serait la bête fantastique idéale à chevaucher ? Plutôt une licorne pour sa rareté et sa grâce ? Un basilic pour son originalité et la crainte qu’il fait naître dans vos coeurs ? Ou plutôt l’indomptable et fougueux hippogriffe ?

Je me racle la gorge. Le premier qui me sort que monsieur Pendragon serait l’animal idéal à monter, je l’envoie directement au bureau du professeur Bones. Ou Mathesson. Ou les deux à la fois. Vous êtes prévenus. A VOUS ! Ah et si vous avez des questions n’hésitez pas, vous pouvez même en discuter entre vous, avec moi. Sachez juste que ce devoir est une interprétation purement personnelle. Voilà. A vous. Pour de bon.

_______

SUJET : Quelle serait, pour vous, la monture idéale parmi toutes les créatures magiques que le monde sorcier connaisse ?
INFORMATIONS : Vous êtes ici amenés à faire preuve de cohérence plus que de connaissance. Soyez inventifs, expliquez pourquoi vous chevaucheriez tel ou tel animal, ce qu’il vous apporterait quant à votre rapport avec la faune et le regard que les autres porte sur vous. Et bien entendu, précisez de quelle façon vous pourrez le dompter ! Voici quelques idées de créatures : Hippogriffe, Licorne, Dragon (précisez la race si besoin), Sombral, Basilic, Acromantula, Quintaped… Bien entendu cette liste est non exhaustive.



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Hibou & Sigma
Cecil Manor


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Crédits : Lynch

Double Compte : Cyrian Aefferden

Cecil Manor





Re: [COURS DE SOINS AUX CREATURES MAGIQUES] 4, 5 et 6ème années
07.11.16 16:07

Il faut bien choisir, un jour, sa spécialité.
Dans un an, apposer son nom près d’une suite de cours…
Dans un an, décider, un peu, de son futur.

Futur.
Avenir.
Carrière.

Ah là là.
Ce que le père peut avoir répété ces mots piquants…

Alors aujourd’hui, Cecil se fait tout petit. Il se fait ombre, il se fait souffle, il se fait onde. Blond et timide – encore plus que d’habitude – derrière les grands tous plus grands que lui.
Assister à un cours pour savoir si… Si l’année prochaine, il choisira ce cours, cette spécialité.

C’est que.
Pendragon lui fait peur.
Beaucoup.
Trop.

Pendragon est grand.
Très.
Pendragon joue des muscles.
Toujours.
Trop.

Et puis, parfois, il est à moitié nu.
Toute cette peau !!!

Mais aujourd’hui, Cecil surmonte sa peur de Pendragon.
Il vient à un cours supplémentaire – horreur.
Il se cache au dernier rang.
Et d’une main fine, il écrit son devoir.

~ ~ ~

J’aimerais chevaucher un dragon, une bête de légende et de grands vents.

Toutes écailles dehors et toutes flammes flamboyantes, les dragons me fascinent depuis qu’enfant, notre père nous contait des aventures extraordinaires de héros sans peur et sans reproche.

J’aime les dragons, de tout mon cœur palpitant, de tous mes souvenirs enchantés. Les bêtes comprennent les sentiments plus que les paroles mais si le sentiment d’amour leur parle, faut-il encore que cet amour soit fébrile et ajusté. Comme les hommes, les bêtes ont leurs préférences, leurs petites haines, leurs petits reproches. Silencieuses et intenses, elles n’expriment que ce qu’elles veulent bien exprimer ; et malgré les approches sincères, elles peuvent nous détester, nous hommes incapables de comprendre toutes leurs expressions et tous leurs émois.

Ainsi, mon renard nain, adorable dès qu’une main câline le frôle, montre les crocs si d’aventure cette main porte une bague ou un bracelet. Même le plus fin des cliquetis le met en colère et de mauvaise humeur.

Pour cette raison, je pense que mon cœur est aux dragons et mon corps aux bêtes douces. La dragonrun a abimé les corps d’amis plus grands et plus bâtis que moi.  Depuis ma naissance, ma constitution est fragile, mes os plus fins que la moyenne, ma peau plus tendre que celle des filles. Qu’y puis-je ?

A mon corps toujours accidenté, la timidité des licornes donne un écho plus harmonieux. Je les connais mal, ces hôtesses pâles et sans tapage. Sûrement mon intérêt pour les dragons a-t-il éclipsé ces demoiselles éternelles dans mon esprit. Mais de loin, du bout de mes rêveries et de mes images éveillées, je sens un possible amour elles et moi.

Alors je veux bien, pour le reste de mes jours, accorder ma fidélité animale aux délicates licornes et laisser mes fantasmes de héros chevaucher les dragons indomptables.

Si cela devait arriver, si je devais acquérir une licorne, jamais au grand jamais, je ne laisserais ma belle monture blanche pressentir mon infidélité de cœur. Mes jours de cavalier seraient tout à elle et mes nuits dragonniques lui resteraient secrètes.

Cecil Manor, 3è année.
Présence en vue du choix de la spécialité future.
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Duelliste illégal
Kieran Nails


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Kieran Nails





Re: [COURS DE SOINS AUX CREATURES MAGIQUES] 4, 5 et 6ème années
10.11.16 20:57


Cours de
Soin aux créatures magiques
4é, 5é et 6é années
Faire cours dehors ça lui ressemblait bien. Les excentricités de Pendragon n'avaient aucunes limite en réalité. Chaque jour n'était qu'une surprise de plus et aujourd'hui on s'était tous retrouvé dehors, assis dans l'herbe à devoir faire cours en pleine air. Heureusement que le soleil coopérait un minimum. Cours sous la pluie.. ça l'aurait certainement moins fait.

Assis avec les autres, j'essayais de ne pas trop rire aux remarques du prof. Devinant sans peine qu'il avait certainement perdu la bestiole qu'il devait nous montrer, ou qu'il avait simplement pas réussit à l'amener jusqu'ici. Des fois, il est sacrément désespérant.
Après quelques belles paroles et un discours digne du « prof pote », il se décida enfin à nous révéler le sujet de notre devoir. Les montures magiques. C'était peut être un peu curieux, mais a moins c'était original. Mon regard croisa celui des autres quelques secondes, tous semblaient soit septique, soit amusé. Les chuchotements et remarques commençaient déjà à filer et. Heureusement que le prof précisa que c'était inutile de faire les cons.. Sinon on se serait certainement pas gêné pour le faire.

Bon. Je devais me concentrer un minimum sur la question. C'était pas si simple en réalité, surtout qu'on avait pas tellement d'info. On parle de la monture la plus approprié ? La plus pratique ? Celle qu'on aimerait ? J'imagine que c'était un peu tout.. et ça allait pas être simple.




Kieran Nails
4ème année, Occultisme et SSAF.


SUJET : Quelle serait, pour vous, la monture idéale parmi toutes les créatures magiques que le monde sorcier connaisse ?

Il faut commencer par définir les critères qui détermineront ce qui qualifie une monture « d'idéal » par rapport à une autre. Chaque créature peut, potentiellement, devenir une monture, tout dépend de l'utilité que l'on souhaite lui donner. Il en ressort donc deux grand poins.
• L’aspect pratique, savoir laquelle est la plus adéquate suivant le terrain et les situations.
• L'aspect esthétique, le prestige d'une monture et l'image qu'on cherche à donner.

1. L'aspect pratique :

   En milieux terrestres.
Pour les créatures ne se déplaçant que sur la terre ferme, une multitude de choix s'offrent à nous. Nous pouvons cependant éliminer d'ores et déjà les plus mortelles tels que la Manticore, la Chimère  Le Nundu et le Basilic. Le Nundu étant l'animal le plus mortel connu à ce jour, il est tout bonnement impossible à dompter ni même à approcher. Son souffle mortel décimerait n'importe quel sorcier avant que ce dernier n'ai eu le temps d’espérer quoi que ce soit. Les autres ne sont probablement pas si dangereux mais restent des créatures morelles même pour les sorcier. Tenter de les dompter pour pouvoir les monter serait probablement une perte de temps. Le basilic peut tuer d'un regard et les autres sont friandes de viandes humaine.
Reste alors les créatures tel que la Licorne, l'Acromentule, le Quintaped, le Cerbère, l'Occamy , le Re'em  et l'Eruptif. Certains d'entre eux se révèlent cependant inenvisageable, tel que l'Eruptif et sa corne explosive qui pourrait blesser voir tuer l'animal et son cavalier. D'autres sont simplement rare et protégé tel que le Cerbère et le Re'em, ce denier fait d’ailleurs l'objet d'un braconnage intensif pour ses propriétés magiques, notamment le sang.
Quatre créatures en ressortent donc, la licorne, l'Acromentule, le Quintaped et l'Occamy.
A mon sens, la plus adapté reste l'Acromentule. Contrairement au Quintaped il est possible, mais difficile de dompter une Acromentule étant donné l'intelligence qu'elle démontre, elle est également plus grosse et plus rapide en foret ou tout autre terrain difficile d’accès, ce qui n'est pas le cas de l'Occamy et de la Licorne, la Licorne étant aussi une créature extrêmement craintive (bien plus avec des hommes) et qui supporte mal la captivité.
En conclusion. Pour un milieu terrestre l'Acromntule reste la meilleurs des montures si l'ont parvient à la dompter convenablement sans exclure la dangerosité de son espèce.

   En milieux aquatiques.
Dans le cas ou il faudrait évoluer dans un milieu aquatique le choix s'avère plus restreint. Certain ne sont pas envisageable tel que le Serpent de mer ou les calamar géants. Leurs longueur atteignant les trente mètres pour l'un et les vingts mètres pour l’autre, il serait simplement impossible d'avoir le moindre contrôle sur la bête. La vrais seul monture adaptable pour ce milieu reste simplement l'Hippocampe, mi cheval et mi poisson, il est plutôt simple de l’apprivoiser et de monter une tel créature, encore faut il se trouver à proximité des cotés maritimes, l'animal n'est pas présent en eau douce.

   En milieux aérien.
Les créatures ne manquent pas. On trouve les Dragons, les Griffons, les Hippogriffes, les Sombrals, les Abraxans, les Ethonan et  les Oiseaux de foudre. Dans la famille des chevaux ailées, comprenant les Abraxans, les Ethonan et les Sombrals, ce dernier reste la meilleurs des montures, grâce à son sens de l'orientation infaillible il est impossible pour lui de se perdre. Pour les dragons, ainsi que les Oiseaux de foudres, il est difficile de les dompter. Leurs intelligences et leurs dangerosités rendent l’apprivoisement difficile. Seule les éleveur de dragons se montrent suffisamment compétant pour espérer monter efficacement ces créatures, ça demande du temps et beaucoup d'implication. Reste alors le Griffon et l'Hippogriffe. Le premier plus sauvage, laisse place à L’hippogriffe, noble et loyal. Il est domptable si tenté qu'on le mérite. Il s'avère certainement être la meilleur monture pour ce genre de milieu.

2. L'aspect esthétique.

L'aspect esthétique accompagne plusieurs idées. Le confort, la beauté et le prestige. Pour beaucoup de créatures, leurs aspect disgracieux tel que la fourrures, le venins, les crocs ou leurs aspect bestial et sauvage ne pousseront pas les sorciers à s'en approcher. Notamment l'Acromentule et le Quintaped, leurs aspect d’arachnide et la présence de fourrure sur leurs corps ainsi qu les pinces et crocs souvent accompagné de venin n'en font pas le premier choix. Il en va de même pour le Sombral, qui bien que docile et inoffensif, leurs aspect sombre et cadavérique doublé de leurs mauvais augure étroitement lié à la mort les desservent assez dans la société sorcière.
Les animaux rares et exotiques sont un choix intéressant, en posséder ou en monter fait tout de suite étalage d'une certaine classe, d'un certain renom et bien souvent d'une aisance financières. Les Dragons, les Cerbers, les Occamys et les Re'em sont difficile à entretenir et demande des attention toutes particulières.
Les créatures Equidés quand à elles offrent une élégance naturelle. La Licorne, bien entendu, reste majestueuse et gracile et donne un coté noble et élégant par sa simple présence. Les Abraxan et les Ethonan, fier pégases, sont quand à eu peut être moins radieux mais leurs grandes ailes et leurs forces colossales peuvent certainement être apprécié.
Il restera pour finir les créatures chimera tel que la Manticore, la Chimère, L’Hippogriffe et le Griffon. Vulgairement associé au croisement de plusieurs animaux déjà existant, les deux premières gardent un air bestial, menaçant et dangereux là ou ses cousins Hippogriffe et Griffon font noble figure parmi les sorciers.

3. Conclusion.

Pour moi, la créature qui présente le plus d'aspects pratiques et esthétique n'est autre que l'Hippogriffe. Il est agile sur terre comme en l'air et possède un sens de l'honneur qui dépasse de loin certain hommes. Il est facilement domptable et se révèle même loyal envers les sorciers qu'il estime digne de lui.

4. Remarques.

Le ministère de la magie classe également les Loup garou, les Centaures, les Sirènes, les Géants, les Gobelins, les Trolles, les Elfes, les Vampires et les Sphinx comme « créatures ». L'appellation reste selon moi maladroit et inapproprié pour des êtres à l’apparence humanoïde et doté d'une raison équivalente à celle des Sorciers. Encore aujourd'hui des inégalités enchaînent la moral et laissent douter de la tolérance du monde magique vis à vis des autres espèces. Toutes méritent le respects autant qu'une autre. Qu'elles soient humanoïde ou simple créatures, tout être devait être respecté comme il se doit et non relégué au rang de vulgaires montures.



Study Time


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Hibou & Sigma
Cecil Manor


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Cecil Manor





Re: [COURS DE SOINS AUX CREATURES MAGIQUES] 4, 5 et 6ème années
10.11.16 23:42

Dans l’herbe sèche,
Dans l’air humide,
Une tête rousse met un peu de feu dans les yeux. Kieran assiste au cours, lui aussi. C’est vrai, il avait dit que les bêtes étaient son cours préféré.

Alors à pas de loup,
A pas feutré,
A demi-plié,
Cecil se faufile derrière Kieran. Dans la main droite, son devoir.  Dans la main gauche, son courage. Du papier et de la poussière de cœur.

Il arrive derrière le gryffon. S’assied sur les genoux. Glisse sur le côté. Repose sur un tranchant de cuisse. Les deux mains à plat sur le sol, le visage tourné vers la nuque de Kieran, les yeux aux aguets de Pendragon (est-il encore loin ?) – les lèvres qui soufflent :

- Kieran, je me cache derrière toi. Pendragon me fait peur.

Et une fois son angoisse lâchée dans le vent, il pousse son visage au-dessus de l'épaule de Kieran. Regarde, curieux, ce que son ami a pu écrire sur les bêtes et leurs cavaliers.



Tout ça ?

- Ton devoir est long…
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Neutre
Anselm C. Wright


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Anselm C. Wright





Re: [COURS DE SOINS AUX CREATURES MAGIQUES] 4, 5 et 6ème années
17.11.16 17:35

Il EST TEMPS D’IMPROVISER —

ok je gère

(jékri koi ptn)

send help


— ANSELM VA EN SACM
Il s’avance, au hasard, il avait suivi Kieran, de toute façon il suit toujours quelqu’un, par ce qu’il a jamais besoin de savoir quand il faudra qu’il bouge son cul pour aller en cours. Il repère des têtes, se dit que, de toute façon, ils ont l’air de mieux savoir que lui ce qu’ils foutent là alors ils doivent bien savoir le chemin. Sauf que c’est drôle comme lui, lui il se demande toujours le matin : Mais qu’est-ce que je fous ici ? Parce que c’est pas comme s’il avait l’impression d’être super intégré. C’est pas comme si sa baguette essayait pas de lui ruiner sa putain de vie quand, tu comprends, il essaie de faire de la magie. Mais bon. Il sait pas trop, tu vois, pourquoi il persiste parfois. C’est comme ça.

Alors il se lève, sans tortiller du cul, mais en traînant vachement les pieds. Et pourtant on lui a dit : « Allez Anselm, c’est tout cours préféré de l’univers entier, juré craché. » Sauf que personne ne sait véritablement ce qu’Anselm préfère dans l’univers entier. Mais comme il est pas contrariant, il fini toujours par y être. Parce qu’il voudrait pas qu’on marque sur son dossier : « Sèche régulièrement. » Sa grand-mère serait grave déçue, tu comprends. Et pire, ses tontons et tatas s’en réjouiraient trop, parce qu’ils se disent que de toute façon s’il déçoit il pourra peut-être perdre sa place d’héritier. Sauf qu’il y est donc il y reste CQFD.

Un cours de soin aux créatures magiques. Il hausse les épaules, c’était pas le truc qu’il préférait au monde et de loin, mais c’était pas non plus le pire. Ces cours là avaient au moins l’intérêt d’éveiller sa curiosité. Un peu comme si toi t’allais à disneyland persuadé que tu vas te faire chier à l’attraction avec les poupées qui chantent continuellement it’s a small, small world , alors qu’en fait quand t’y réfléchis et que t’imagines que t’es entouré de poupées Chucky, l’attraction devient d’un coup presque excitante, parce que grave flippante. Le space montain après te retourne moins le ventre et tu te rends compte que c’est génial. Ben, tu vois, lui c’est pareil à chaque fois. Il appréhende de savoir quelle  créature va essayer de le bouffer aujourd’hui, même quand elles ne mesure que quelques centimètres et que c’est grave la honte d’avoir peur d’un botruc, mais en même temps il est grave fasciné. Et puis, faut dire que le prof’ était pas ultra conventionnel, alors c’était parfois marrant. Ou alors il manque de se faire pipi dessus devant un scroutt à pétard et il déteste un peu ça, mais bon, il essaie de se rappeler qu’il risque rien.

Alors quand il va aux cours de soins aux créatures magiques il traîne un peu des pieds, mais dans le fond il aime bien. Mais s’il se mettait à être un peu enthousiaste, il perdrait un peu de sa crédibilité de branleur, donc ça l’arrange bien de pas avoir l'air ravi. Si tu te mettais à lui causer pour lui demander comment il va, il a déjà pleins de réparties du style : « C nul l’ékol » donc t’en fait pas pour son image.

Quand il arrive dans le parc, il regrette déjà d’avoir laissé sa veste en cuir sur son lit, je te jure que s’il avait pas croisé le regard du demi géant il serait pas venu s’assoir. À côté de toi où d’un autre, de toute façon, c’est pareil. Tant qu’il reste plus ou moins proche de la seule personne qu’il connaît, d’ailleurs il décide de carrément s’installer à côté, pendant que Pendragon parle de… De il sait pas trop quoi, en fait,  il a toujours des digressions sympas, mais parfois c’était compliqué à suivre. Il le regarde et tu l’as dans le mille, c’est l’un des ces pauvres types qui commence à ricaner quand il entend « Le premier qui me sort que monsieur Pendragon serait l’animal idéal à monter, je l’envoie directement au bureau du professeur Bones. Ou Mathesson. Ou les deux à la fois. Vous êtes prévenus.  » Parce que très franchement, il aurait pu y penser lui-même, d’ailleurs, après le rire vient la déception, parce qu’il se dit que, ça aurait fait un excellent sujet de dissertation. Mais bon. Tant pis. Il zieute à sa droite prêt à donner un coup de coude à son camarade pour sortir une blague du genre « Tant que c’est pas nous les montures, avec lui ». Sauf qu’il a pas le temps. Parce que voilà, Kieran est déjà occupé à écrire… un foutu paragraphe argumenté ????

Il entrouvre la bouche béatement. Regarde à sa gauche pour regarder sur toi et les autres. Un peu agité. C’est que lui comptait écrire cinq putain de lignes sur le fait que les créatures magiques n’ont pas l’air vraiment d’accord sur le fait d’être des montures et qu’il préfère s’en tenir éloigné, mais il risque de passer pour quoi, hein ? À côté de vous tous. Pour un putain de cancre et ça il n’en était pas question. Alors il sort sa plume, son parchemin, tortille un peu du cul sur le sol pour savoir comment se positionner et c’est ouf il se demande : « Comment vous faites pour écrire à l’aise, alors que y’a plein de bosses sur ce foutu terrain ? » Tu voudrais pas te pousser un peu pour lui laisser ta belle place au soleil ? Non ? Connard. De toute façon il va se débrouiller, hein, pas de problème. Il fronce les sourcils, se concentre un peu et écrit de sa plus jolie écriture :

« SUJET : Quelle serait, pour vous, la monture idéale parmi toutes les créatures magiques que le monde sorcier connaisse ?

Je ne connais pas grand-chose aux créatures magiques, parce que j’évite autant que possible de faire des recherches sur le monde sorcier. On sait jamais sur quel truc moche et dangereux on va tomber et déjà savoir qu’une foutue branche peut me tuer me met pas très très à l’aise. Donc, voilà. Moi et pauvres connaissances en la matière on va pas pouvoir écrire un truc forcément très complet ou cohérent. En fait. Parce que tout ce qui m’intéresse ici, c’est de savoir comment ne pas mourir si je crois telle ou telle créature. Alors ben, la question monture, elle m’a jamais vraiment traversé l’esprit.

Moi je suis plutôt grosses cylindrées, particulièrement plus moto, en fait. Je crois pas qu’on puisse faire mieux qu’une moto, d’ailleurs. J’aime la vitesse, les vibrations, l’odeur de l’essence et ça je sais bien qu’on a pas trop de le droit de rouler sans casque, mais c’est grave le pied quand le paysage défile tellement que tu sais plus trop si c’est la réalité ou si t’es en plein trip. Je crois pas qu’on puisse trouver une créature magique capable de te filer ces sensations-là, alors je suis pas mal certain que rien de ce qu’on pourrait citer pourrait me convenir. Franchement, on a pas vécu véritablement sans avoir posé son cul sur une de ces merveilles, qu’on a pas fait ronronné le moteur deux trois fois avant de s’élancer. Enfin. C’est pas le sujet.

Questions montures, moi je vois bien un abraxan. Sauf qu’il faudrait que je sois aussi grand que vous pour être à l’aise. Ou alors il existe des modèles plus petit ? Je crois bien que c’est le genre de montures qui me plairait quand même. Voler ça doit être franchement grisant si je suis bien accroché sur ma selle. Ça a l’air un peu nerveux aussi ces chevaux, donc, je pense que si je lui demandais d’accélérer un peu, le temps de réaction serait quasi nul. Alors passer d’un 50 à un 80 d’un coup ça doit être carrément bandant. Alors ouais… Je m’imagine bien dessus, à essayer de pas trop penser que sur terre on voit pas aussi bien le ciel. Donc, plus j’y pense, plus je me dis que finalement, ça pourrait être sympa.

Si j’avais du fric à claquer en alcool cher, parce qu’il paraît que ça a une putain sacrée alimentation.

Et puis, ce serait pas ultra discret. Soyons clair là-dessus. Sauf si on le recouvre d’une cape magique pour le rendre invisible, mais j’ai pas l’impression que ce soit le type d’animaux qui aime qu’on les cache. Ils ont l’air super fiers. Nerveux, mais ça je l’ai déjà dit, donc ils pourraient me désarçonner si je les insultais de canasson, ce qui risquera d’arriver, je me connais trop bien. Et puis s’ils ne veulent pas qu’on les étrilles, ils peuvent donner des coups de sabots qui vous envoient dans la stratosphère, donc je suis vraiment pas certain que ce soit une bonne idée, en fin de compte. Quoi que… Si on passe du temps ensemble, je connais pas beaucoup les chevaux, mais je sais que c’est fidèle une fois qu’ils connaissent leur cavalier. Alors si j’arrivais à m’entendre avec l’un deux… Je crois qu’il m’en faudrait un avec un sale caractère comme le mien. Ça serait nickel.

Et puis vous imaginez ? J’arrive sur un poney volant xxl ? Je fais tourner la tête à tout le monde, tellement j’ai l’air classe. Donc, un abraxan pour l’image c’est pas mal. Sauf si les gens se mettent à penser que j’ai quelques choses à compenser. Ce qui me ferait passablement chier. Est-ce qu’il existe des modèles plus petits ? Pas de la taille poney non plus hein… Mais quelque chose à échelle humaine quoi.

En fait tous ces trucs de montures là, ça a un côté sacrément phallique quand on y réfléchit. Vous pensez pas ? Ça fait … Ouais : « Les mecs et leur bagnoles. » Donc je sais pas s’il existe une réponse plus adaptée qu’une autre… Je pense que peu importe le truc qu’on choisi au final, l’essentiel c’est d’être à l’aise dessus. Si vous préférez un truc tranquille, ben vaut mieux rester à pied. Sinon moi je crois je préfère toujours m’abstenir et avoir une moto.


Anselm C. Wright, 4e année, Occultisme/Coopération magique. »

Il donne un coup de coude, farfouille dans sa poche à la recherche d’un truc à se mettre sous la dent. Mais rien. Rien à part un paquet et un briquet. Il soupire, parce que le stress ça lui fait toujours le même effet, ça lui donne envie de bouffer. Il demande alors :

 « T’as rien à grailler, par hasard ? »

Parce qu’écrire de la merde, ça creuse, quand même.
code by lizzou — pinterest — 1749 MOTS.


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Téméraire
Hjörtur Vilhjálmsson


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Date d'inscription : 07/04/2016

Crédits : Lynch ♥

Double Compte : Aaren Rhydderch

Hjörtur Vilhjálmsson





Re: [COURS DE SOINS AUX CREATURES MAGIQUES] 4, 5 et 6ème années
26.11.16 5:20

Hjörtur est un peu déçu, ce cours ne sera que théorique. Arrivant parmi les premiers élèves, il s'assied à l'écart car les visages familiers ne sont pas encore arrivés. Aujourd'hui, c'est un cours en commun à plusieurs années alors il sait que les têtes seront nombreuses et d'âges variés. Que la plupart lui seront peu familières bien qu'elles aient eu plusieurs occasions de partager des cours avec lui. Qu'il n'osera pas faire ami-ami avec des inconnus de toute façon. Il pose son sac gris à bandoulière sur l'herbe à côté de lui et prépare soigneusement ses affaires, étalant même un torchon beige taché de noir afin de pouvoir y déposer un rouleau de parchemin, sa plume et un petit flacon d'encre qu'il ouvrira le moment voulu. Installé en tailleur, il attend que les élèves se multiplient en jouant avec des brins d'herbe et un toute petite brindille qu'il finit par casser en deux. Le professeur pour une fois est arrivé avant lui et patiente lui aussi, debout sur ses deux mètres bien dépassés.

Les groupes se forment, Kieran s'installe non loin, un jeune poufsouffle se cache derrière lui et Aileas est assise à côté de l'Islandais qui la salue en souriant timidement comme à son habitude.
Le professeur Pendragon débute son cours. Enfin, cours… Il commence d'abord par un parfait hors-sujet sur son affection tout particulière envers ses petits protégés d'élèves au contraire d'autres enseignants beaucoup plus durs et avoue par la suite être curieux de leurs ambitions et relations vis-à-vis de la nature et des créatures, ne serait-ce pour savoir lesquels seraient susceptible de faire des bêtises qui les amèneraient tout droit vers l'infirmerie.

Le sujet du petit devoir écrit suit donc avec logique. Une monture idéale selon ses goûts, ses expériences, ses rêves ? Aussitôt lui parvient la dragonrun encore récente sur son dos orné d'une grosse cicatrice rougeâtre aux bords irréguliers – une blessure de guerre de plus facilement cachée sous ses vêtements. Le danger qu'ils et d'autres créatures représentent a pris une bien meilleure forme, réelle, palpable. Tout comme la distance sans équivoque qui le sépare d'eux – il n'est qu'un misérable humain (pire encore, un loup-garou, mais cela n'a pas d'incidence sur la question). Continuant de réfléchir, il débouche son petit flacon d'entre et déroule un parchemin vierge sur un large livre peu épais pour pouvoir y écrire son petit texte.

Hjörtur Vilhjálmsson, 5e année, SSAF

SUJET : Quelle serait, pour vous, la monture idéale parmi toutes les créatures magiques que le monde sorcier connaisse ?

C'est une question qui se pose à tout sorcier intéressé au minimum par les créatures*, que ce soit pour les dresser (les dominer) ou les apprivoiser (gagner leurs services à travers la confiance). On parle d'animaux majestueux voire mythologiques dont la chevauchée engrangerait célébrité, mais qu'en est-il de la réalité ? N'y a-t-il pas d'autres espèces moins connues ou simplement moins enviées auxquelles on pourrait penser ?

Si je demandais à un sorcier moyen son avis sur la question, il citerait probablement les dragons, les licornes, voire les griffons et oiseaux-tonnerres. Ces espèces ont la particularité d'être mythiques : elles possèdent une grande valeur dans la culture sorcière et peu d'entre nous ont la possibilité d'en approcher un. En effet, certains sont craintif (ex : les licornes) quand d'autres sont dits rebelles et dangereux. Quelle que soit la raison, ces créatures se laissent pas ou peu approcher et il est donc très difficile de les chevaucher. Il est en de même pour des créatures considérées monstrueuses, telle que l'accromentule ou nundu. Si elles feraient d'idéales (au sens premier) montures, dans la pratique il n'en serait rien du tout : qu'est-ce qu'une monture qu'on ne peut monter ?

D'autres créatures, plus répandues et ouvertes aux sorciers, pourraient davantage être montées. Les sombrals de Poudlard l'ont été par le passé, tout comme les hippogriffes. Sans parler des abraxans de Beauxbattons élevés au cours d'un passé proche dans le but unique et illégal de tirer le carrosse dans lequel voyagent leurs étudiants. On peut penser à d'autres cheveux ailés (ex : les gronians), à l'éruptif qui est très pacifiste et résistant, ou l'hippocampe dans les milieux aquatiques qui sert déjà de monture aux êtres de l'eau.

Je me moque assez de la fierté de monter un dragon, d'autant que je sais que ce n'est ni sûr, ni pratique – je l'ai expérimenté à mes dépends. Je n'ai pour le moment envie de tenter une telle chose auprès d'une espèce dont je suis la proie ; cependant je ne dirai jamais non à l'idée de tisser des liens avec elle si elle ne me voit pas comme un repas ou rival. Cela se fait communément dans le monde animal, et les moldus eux-même parviennent également à développer des relations de complicité avec de gros carnivores. Cependant, je préfère les relations d'égal à égal, et je ne pourrais monter sauf exceptions qu'une animal volontaire pour m'accorder ce privilège.
Pour ma part, je choisirais probablement un hippogriffe ou un gronian. Le gronian a la particularité d'être très rapide et plus léger que le vent. Il fait de plus quelques apparitions dans la mythologie nordique. L'hippogriffe quant à lui n'aime pas qu'on le rabaisse et vole avec passion, comme je l'ai ressenti lorsque j'ai eu le grand bonheur de voler sur son dos, mais il n'est pas très confortable et ses plumes glissent. L'un comme l'autre se laisseraient monter avec confiance, sans me blesser pour peu que je ne sois pas agressif avec eux, et formeraient d'excellents amis.

*Je ne connais pas de meilleur terme pour définir les créatures, cependant il faut savoir qu'elles ne sont pas inférieures aux sorciers. Elles sont capables d'intelligence et de magie, tout comme nous. Ainsi, le terme est employé ici sans son aspect réducteur.

Une fois terminé, il souffle doucement sur l'encre et dépose sa plume sur le torchon étendu qui se voit arboré d'une nouvelle petite tache noire au contact avec l'extrémité de l'objet. Levant les yeux – il n'a pas le réflexe de se relire – il cligne les paupières pour s'habituer à la vision de loin. Kieran est encore penché sur son texte, parti pour écrire bien davantage que lui, et le jeune poufsouffle assis derrière murmure son sentiment impressionné vis-à-vis de la quantité de lignes qui s'accumulent sur le devoir de son camarade gryffondor. Un autre lion interrompt cependant ce dernier pour lui demander à manger d'un ton désinvolte, si bien que Hjörtur dévie les yeux qui glissent enfin sur le parchemin d'Aileas.
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Elenore Gee


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Elenore Gee





Re: [COURS DE SOINS AUX CREATURES MAGIQUES] 4, 5 et 6ème années
21.12.16 1:33




Je m'assied en tailleur sur une énorme citrouille chauffée au soleil, une de celles qui bordent la petite clairière qui constitue le lieu de nos cours de soins aux créatures magiques. C'est évidement un de mes cours préféré, même si l'on apprend pas beaucoup de choses sur les dragons. Mais je passe toujours un bon moment. Et puis Mr. Pendragon est chouette, ils nous aiment bien et il aime son métier, c'est toujours un plaisir de l'écouter. Je suis heureuse de le retrouver pour une nouvelle année, ça c'est sûr. Il se présente et nous salue, je l'écoute d'une oreille distraite, profitant d'un rayon de soleil pour me réchauffer. Je ne vois pas de créature derrière lui ni dans les parages, et je suis un peu déçue en comprenant que pour le premier cours, il n'y aura sans doute pas grande action. Mais bon, il faut bien plonger dans le bain les petits nouveaux!

Et donc notre premier sujet, c'est quoi? Oh, une sorte de dissertation... J'ai eu plus palpitant, mais le sujet n'est pas trop mal. Bien sûr je ne réfléchi par plus d'une demi-seconde pour savoir que je vais répondre en grand et en capital LES DRAGONS sur mon morceau de parchemin. Existe-t-il vraiment créature plus majestueuse? À mon sens non, et je pense que Pendragon devinera ma réponse avant même de dérouler mon devoir. J'espère juste pouvoir le convaincre un peu plus que Mr. Solberg...
Je sors une petite planche en bois fin et un rouleau de parchemin de mon sac et cherche ma plume, cachée bien au fond comme d'habitude, avec son petit pot d'encre noire. Je lui lance d'ailleurs un sortilège de lévitation pour qu'il flotte à côté de moi, il ne tiendrait pas sur ma citrouille de toute façon. « Wingardium Leviosa. ». Bon, bah c'est parti. Je trempe ma plume dans l'encre et commence mon récit, inspirée.


Elenore Gee
Cinquième année, Science du Sport et des Animaux Fantastiques.


Sujet de Soins Aux Créatures Magiques : Quelle serait, pour vous, la monture idéale parmi toutes les créatures magiques que le monde sorcier connaisse?

   Il est important de définir en premier quel type de monture il est plus judicieux de choisir. Pour moi, le choix est vite fait. Une monture ayant la capacité de voler est beaucoup plus pratique. Pas besoin d'emprunter routes et chemins, possibilité de traverser déserts et océans bien plus rapidement que par la voie terrestre ou maritime, possibilité également de se cacher plus facilement au milieu des nuages afin de survoler une zone peuplée de moldus. Et je suis forcée d'ajouter que l'homme, sorcier ou moldu, a toujours souhaité voler. Que ce soit aujourd'hui grâce à des avions où des balais magiques, ce rêve s'est réalisé, mais l'expérience de voler sur le dos d'une créature vivante est bien plus palpitante qu'une simple virée à balais, même s'il s'agit du plus rapide du monde. Et je sais de quoi je parle.

  À présent, il faut se pencher sur les créatures volantes existantes. Je préviens cependant que pour moi, le choix est déjà fais. Je parlerai en conséquence des différentes races de dragons et de la plus adaptée à l'homme à la fin de mon essai.  
   En ce qui concerne les autres créatures magiques volantes, on peut les répartir en quatre catégories. Les mammifères, les oiseaux, les reptiles et les chimères.

   Les mammifères sont en fait principalement des équidés ailés. On peut alors parler de Pégase, d'Abraxan, d'Ethonan ou de Sombral pour en nommer quelques uns. Les Abraxan par exemple semblent un bon choix, notamment pour voyager à plusieurs. Ils sont très grands, robustes, rapides, et leur crin doré est magnifique, il faut l'avouer. Tout comme le Sombral, créature mystérieuse voire effrayante, bien que quasiment inoffensive voire bienveillante. Elle peut se révéler être un bon choix aussi car elle possède un sens de l'orientation pointu, utile lorsque l'on ne sait pas se repérer grâce aux cieux. Néanmoins, peu ont la chance de pouvoir les observer, et encore moins les apprécie, repoussés par leur apparence, qui pourtant à mes yeux n'est pas moins gracieuse que celle d'un Pégase immaculé.

   Les oiseaux sont plus capricieux, moins dociles que leurs congénères à crinières. L'oiseau-tonnerre est un des seuls assez grands pour porter un sorcier sur son dos. Il faut cependant réussir à l'apprivoiser en s'armant de beaucoup de patience. Sa capacité à ressentir le danger peut s'avérer en tout cas très utile, d'autant plus que celle de créer des tempêtes d'un seul coup d'aile. Mais il faudrait alors fermement s'accrocher. Le Phénix quand à lui est trop petit servir de monture à proprement parler, mais il possède une force si grand qu'il peut porter plusieurs sorciers avec ses pattes. S'il est très difficile à domestiquer, il peut s'avérer un compagnon particulièrement fidèle en plus d'une simple monture, et ses facultés de régénération et de guérisons de sont pas à plaindre.

   Les chimères, elles, mélangent plusieurs animaux. Ainsi un Griffon ou un Hippogriffe peuvent tous deux être envisageables comme monture. Cependant la nature plus sauvage du Griffon nous pousse à les laisser de leur côté. L'Hippogriffe n'est pas facile à apprivoiser non plus, mais c'est une étape moins dangereuse. Si la créature nous laisse monter sur son dos, à nous les cieux. Attention simplement à ne pas l'offenser.

   Mais après tout. Quelle créature a toujours à la fois fasciné et effrayé les hommes? Quelle créature infiniment dangereuse attire des sorciers fous à tenter de l'apprivoiser malgré tout? À mes yeux il n'existe pas de plus bel animal fantastique que le dragon. Esthétiquement, on ne peut dénier leur beauté et leur élégance, bien que je veuille bien concevoir qu'une gueule pleine de dents ensanglantées après le repas ne donne pas vraiment envie de faire un pas plus près. Leur vitesse, leur intelligence et leur charisme évident font des dragons des montures idéales, pour est assez fou pour s'y essayer, le courage ne jouant pas grand chose à mon sens. Bien entendu je ne pense pas que les dragons ayant une préférence pour la viande humaine comme le Boutefeu Chinois ou le Dent-de-Vipère du Pérou soient un jour domesticables. D'ailleurs je ne crois pas non plus qu'il existe un jour des dragons « domestiques » mais je fais partie de ceux qui pensent dur comme fer que l'on peut réussir à apprivoiser un dragon, voir même le dresser. Après tout, la rumeur court que Gringotts utilise un Pansedefer Ukrainien comme gardiens de ses coffres les plus profonds.
Mais quel dragon serait le meilleur en tant que monture? Mon favori reste l'Opalœil des Antipodes, bien que le Vert Gallois puisse postuler au post lui aussi. Ils sont tous deux plutôt calmes et évitent généralement les humains, n'attaquant que pour se nourrir. Mais L'Opalœil est de loin plus élégant que le Vert Gallois avec ses écailles iridescentes aux reflets de nacre et ses yeux hypnotisants.
Maintenant, comment dresser une telle créature? Il est déjà difficile de manier un dragon de par sa taille et son poids, mais leur caractère sauvage et leur capacité de cracheur de feu de rendent pas les choses plus simples. Il serait sans doute plus facile d'utiliser un bruit récurent et une voix forte, ainsi qu'une méthode de récompense, et ce dès la sortie de l’œuf. Je ne pense pas qu'il soit possible de dresser un dragon déjà adulte, ils sont déjà capables de trop grands dommages. Les dragons utilisés pour les Dragonruns sont contenus un minimum par sortilège mais jamais aucun des élèves n'arrivera à se lier d'amitié avec l'un d'eux. Je trouverai ça complètement fou et fabuleux mais j'en serais la première étonnée!

Je relève la tête en grimaçant, courbaturée de m'être penché si longtemps sur ma dissertation et fais craquer mon dos. J'observe les autres élèves en silence, attentive. Je ne suis pas la seule a avoir écris un long pavé en tout cas! En plus j'ai fais pas mal de taches d'encre... Je ne suis plus très habile, mais c'est toujours comme ça à la rentrée, ça va revenir. Tout le monde n'a pas terminé, et j'ai encore un peu de place sur mon parchemin. Je décide alors de dessiner un Opalœil, du moins son visage, en essayant de me remémorer de force l'apparence de celui présent dans les enclos. Bien sûr, je me dessine le chevauchant, couchée entre ses deux omoplates. Putain, ça serait le pied quand même.


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